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Lifestyle

It’s been a while, but I didn’t leave (or give up).

15 October 2019

 

Silence radio.

Déjà 2 mois que j’ai décidé de faire une pause des réseaux sociaux et du blog. Ce week-end, je discutais avec mon mari des « nombreux » messages de lectrices demandant des nouvelles, et étonné de ma réaction, il a fini par me dire « Tu tiens un site depuis plus de 7 ans, et ne donne plus de nouvelles du jour au lendemain, c’est dommage ».

Biobeaubon est né en 2013, et j’ai très vite connu une belle communauté, positive, bienveillante, des rencontres que j’ai pu concrétiser dans la vie, de belles amitiés même.

Le blog, a été une plateforme d’expression incroyable qui a suivi mon évolution, une première expatriation, une deuxième, de la cuisine vegan au yoga, des voyages, des réflexions, la maternité, la famille, une troisième expatriation… Une tranche de vie intense entre 26 et 33 ans.

Le digital et les médias de manière générale sont mon gagne-pain depuis plus de 10 ans, et j’ai pu observer un changement de tendance sur les réseaux. Les images doivent être ultra léchées, le discours très polissé aussi.  Ces derniers mois, je ne me suis plus retrouvée dans cette course à l’engagement et tous ces profils qui se ressemblent.

Tout doit être tristement conforme, les profs de yoga aux photos parfaites qui vous expliquent que leur vie n’est pas parfaite, le body positive bien marketé, les parents qui ne galèrent jamais, les enfants qui cochent toutes les cases du livre « le développement de l’enfant pour les nuls », être super écolo, super zéro déchet, super vegan, et ne jamais montrer un écart, et sinon en faire un story telling. Et bis repetita.

J’ai rejoint Twitter il y a 10 ans, et je n’ai pas reconnu le flot de violence, et de négativité que je lis depuis quelques mois. J’ai eu l’impression d’entendre des milliers de gens hurler en même temps, très fort, en boucle. On attaque, on raconte, on se plaint beaucoup, on cherche l’approbation.

Tout ça peut paraître très critique et négatif, c’est peut-être le cas, mais j’ai senti petit à petit que les réseaux sociaux devenaient très anxiogène pour moi. Que je commençais à être de plus en plus lisse moi aussi.

 

 


Choisir ses combats.

Un blog n’est pas un magazine. J’ai toujours lié mes expériences de vie aux thématiques des articles, même sur des sujets comme l’endométriose, ou le post partum.

Je n’ai jamais voulu exposer mon enfant, son visage, ou donner trop de détail sur lui. Il est une personne à part entière qui choisira de s’exposer, de construire son identité numérique, et je ne peux pas lui voler sa voix, interpréter des mots qu’il ne dit pas.

Le peu que j’ai partagé, j’ai essayé de le faire à titre informatif, ou quelques moments de vie, comme le dernier article sur le sommeil, mais chaque mot a été pesé, avec un questionnement constant sur le curseur à avoir en matière d’intimité et de protection de mon enfant.

Vous l’avez surement compris dans mon dernier article, à demi-mots, pudiquement, mon enfant est un petit être singulier.

J’ai refusé d’en parler en détails, et je le refuse encore, pour le protéger d’abord, pour protéger son identité, pour ne pas brusquer son cheminement, notre parcours en tant que famille, éviter aussi de partager du trop intime. Mais voilà, tout ceci est devenu l’essentiel de notre vie depuis plusieurs mois, et écrire sur les bonnes adresses à Bruxelles, ou être une famille green m’a semblé très désuet. Je n’ai pas eu envie que cette expérience deviennent une leçon de vie pour qui que se soit, ni d’être inspirante, ni d’avoir l’impression de vous vendre une méthode de développement personnel. Simplement, la vie, ma vie.

Une personne m’a dit récemment « il faut choisir vos combats » et c’est ce que j’ai décidé de faire depuis quelques mois. Me consacrer à mon travail, à ma famille, et garder le peu de temps libre loin des réseaux sociaux mais au yoga, plongée dans un livre ou en vadrouille le nez en l’air. J’ai perdu l’habitude de partager ce que je fais, où je vais, même si je continue de tout photographier. On ne perd pas les vieilles habitudes.

Même si la vie s’amuse encore et toujours à me déstabiliser : je n’ai jamais senti mes épaules aussi solides. Mes pieds ancrés dans le sol. Ma vie dans le moment.

Je réfléchis à une nouvelle formule de Biobeaubon, en écrit, j’aime l’écrit, ou en audio, mais surtout des billets d’humeur. Simples, honnêtes.

 

Merci mille fois pour vos messages et votre bienveillance, et surtout à bientôt.

 

Anouchka

 

Angleterre, Bruxelles, expatriation

5 habitudes britanniques qui ont changé ma vie

22 November 2018

 

L’image que les français se font des britanniques est assez amusante, humour second degré, héritage punk, pub du dimanche pour religion, et passion pour la famille royale. Et la meilleure preuve d’une expatriation réussie est d’adopter les us et coutumes locaux.

Pour ma part, 3 ans de vie londonienne ont changé ma manière de vivre, découvrez les habitudes et bizarreries britanniques que j’ai importé à Bruxelles !

 

1- Travailler tôt, finir tôt

Loin de moi l’idée de vous vendre un miracle morning, mais j’avais l’habitude française de commencer mes journées de travail vers 09:45, prendre une bonne pause déjeuner et finir de travailler après 18:30.
En Angleterre (je travaillais à Londres et dans le Berkshire), on commence ses journées vers 8h, déjeune sur le pouce, pour finir tôt et maximiser son temps au bureau. Plus d’efficacité et moins de présentéisme. D’ailleurs, le rush dans le Tube (métro londonien) n’est pas à 19h comme à Paris mais plutôt autour de 17h.
Ce qui laisse du temps pour aller au yoga, voir sa famille…

 

2- Et diner avec les poules

Je viens d’une famille méditerranéenne, où l’on déjeune à 14h et dîne à 21h30.
Sauf que, pour se lever à 06:30, et respecter mon beauty sleep de 8h, je suis au lit très tôt.
Et rien de pire que de se coucher en se sentant lourde, j’aime donc manger tôt avec mon enfant, prendre le temps de digérer le temps d’un film ou un bouquin avant d’aller me coucher vers 22h.

 

3- Le métro comme seconde maison

Je suis très différente des belges sur ce point, car je délaisse ma voiture de fonction (un avantage fiscal belge très répandu) pour le métro avec plaisir.
Bien évidemment, l’aspect environnemental pour première raison, mais Londres m’a habituée à m’organiser dans le métro sans gêne : petit dej, maquillage (pas la peine de regarder des tutos make up sur YouTube prenez le Tube à 07:30).
Je lis, écoute des podcasts, écris des articles pour Biobeaubon, le métro c’est mon moment à moi.
Et comme les londoniennes, on n’hésite pas à mettre des runnings pour courir dans les couloirs du métro, et retrouver des chaussures plus habillées une fois arrivée au bureau !

 

4- No shame !

J’ai toujours adoré les anglaises pour leur côté “No shame”.
Le côté punk anglais s’exprime encore dans la manière de s’habiller, se maquiller, de vivre : “Cela te plaît ? Personne ne te regardera de travers, tu peux le porter.”
Alors peu importe si tout le monde s’habille très classique et que j’aime arriver avec des paillettes sur le visage, des chaussures à sequins, ou un rouge à lèvres très flashy : tout ça illumine MA journée. Cette liberté propre à la mentalité londonienne m’a réconciliée avec le “moi” adolescent.

 

5- Le guide de survie

Pour survivre à Londres, il faut un parapluie, une écharpe, des lunettes de soleil, car on vit généralement 4 saisons en une journée.
Et peu importe qu’il pleuve ou qu’il fasse gris, Il y aura toujours un pub ou café super cosy pour boire un verre, lire la presse, et faire un jeu de société. Et si le cœur vous en dit, l’Angleterre est aussi très poétique sous un parapluie! J’ai gardé cette mentalité “il n’y a pas de mauvais temps, seulement de mauvais équipements”, à Bruxelles, et peu importe la météo, je m’adapte mais rares sont les journées que je passe à la maison.

 

Vous l’aurez compris, Londres me manque, et une fois cet article publié, je vais filer chercher des billets de train ou de ferry pour retrouver la capitale anglaise, prendre un grand bol de bizarreries British, et voir les décorations de fin d’année sur Oxford Street, Carnaby Street et ou le marché de Noël de Southbank. 

Et vous quelles habitudes anglaises avez-vous adopté ?

 

 

*Lien sponsorisé

Illustration : DC Shoes

Lifestyle

Débordée, une question de priorités ?

10 July 2018

Juillet 2018, le constat est clair : je n’arrive plus à mener à bien tout ce que je prévois de faire. Travailler, passer du temps en famille (sans faire 2 choses à la fois), alimenter le blog, publier mon podcast, lire, faire du yoga, et : ne rien faire.

J’apprends à ne plus dire « je n’ai pas le temps » mais « ce n’est pas ma priorité », et surtout prioriser mes objectifs et comment m’organiser au mieux.

Mais soyons honnête, ma vie ressemble à un Tetris géant. Quand je conduis pour aller au travail ou sur le chemin de la crèche, j’écoute des podcasts et des livres audio, quand mon enfant est couché je file au yoga ou le samedi/dimanche quand mon cher et tendre ne travaille pas. J’ai décidé de placer le yoga en priorité en ce moment, car il est essentiel à mon équilibre, à mon corps et mon esprit. Je me sens plus concentrée, forte et sereine et évite les séances chez l’ostéo. Mais cela signifie moins de temps de repos à la maison, ou devant le blog.

Alors pourquoi ma vie est-elle devenue si compliquée à gérée ? J’ai changé de travail, et mon home office a fait place à des trajets en voitures ou des courtes pauses déjeuners. Mais je ne regrette rien, et me vois approfondir des sujets et évoluer dans mes connaissances, moins confortable mais très formateur. 

Mon enfant ne fait plus de longues siestes le week-end, se couche plus tard, et surtout il est désormais en âge de courir partout, à défaut de jouer sur un tapis d’éveil.

 Je pourrais établir un planning, comme celui que je tiens pour le yoga, mais ma journée est si disciplinée entre enfant et travail, que je ne m’imagine pas m’épanouir dans un emploi du temps militaire. Mais finalement, j’en viens à me dire que mes objectifs sont pourtant clairs : je ne veux pas abandonner cet espace, ni retarder encore la sortie de mon podcast.

Moins mais mieux, mais moins est frustrant.

Alors, cette année est complexe en terme de changement, en terme de repos, comme souvent quand on change de pays et que les vacances sont limitées, et surtout être un parent actif requiert beaucoup de souplesse et de recul. J’ai choisi d’habiter loin de ma famille, ce qui limite à zéro les moments sans enfant.

Je me demande comment font les autres ? Existe t-il des bonnes pratiques ? Pourquoi il n’existe pas de situations parfaites ?

J’ai donc acheté un moodbard en liège (digital native), pour faire une « inspirational board », avec des mots, des images, des photos de mes objectifs et tout ce qui m’inspire. L’idée est de m’en infuser au réveil et au coucher, inconsciemment, ou presque.

En attendant, j’ai fait une liste des articles en retard, des marques éthiques très chouettes à vous faire découvrir, des voyages (Copenhague, Lisbonne, la Sicile…), je garde les histoires d’expatriations pour le podcast. Parce que ça vaut la peine de garder ma bulle d’oxygène et créer du contenu pour une communauté que je chéris tant !

Je vais avancer avec un planning, et tenter de m’y tenir et surtout voir si cela ne me crée pas de stress … ça serait contre-productif. 

Et si vous avez des astuces à partager sur l’organisation : je suis toute ouïe ! 

Lifestyle

Retrouvez moi dans le podcast Bruxelles Vies

11 April 2018

Parlons peu, parlons bien, parlons podcast. Le podcast est entré dans ma vie après la naissance de mon fils. Les mains prises 20h sur 24h, j’ai commencé à m’intéresser aux livres audio et au podcast.

J’ai découvert un média intimiste et puissance pour raconter des histoires et délivrer des messages. Je travaille aussi, doucement mais surement, sur le podcast Biobeaubon, pour vous parler de voyages, expatriation, bien-être, mais aussi de féminisme et de maternité. Bref, sortir du cercle blog traditionnel pour vous accompagner en voiture, dans le métro, au travail, une parenthèse dans notre quotidien surchargé.

Alors quand Meriem m’a contacté pour participer au podcast Bruxelles Vies, j’ai tout de suite accepté! Un premier exercice, mais surtout une très belle rencontre. Nous avons papoté de Bruxelles, de cette ville qui m’apaise, mais aussi de maternité, de bonnes adresses, de belgitudes, de pause pipi, de vie aux Etats-Unis et d’endométriose. Mais de vous aussi, ma communauté cherie.

J’espère que vous découvrirez mon univers, celui de Biobeaubon, sous un nouveau prisme!

Un programme chargé, à retrouver sur la page Soundcloud de Bruxelles Vies!

 

J’attend vos remarques avec hâte!

 

Anouchka

Pays-Bas, Voyages & Adresses

Escapade en famille #1 – Utrecht et Amsterdam

28 March 2018

Qui dit nouveau pays, dit aussi exploration de sa ville d’adoption, la région, et les environs. Le voyage ne consiste pas à faire uniquement des longs-courriers, mais aussi prendre sa voiture ou le train pour se dépayser à moins de 4h de chez soi.

J’ai toujours voyagé en famille, avec un souvenir de joyeux bordel : les enfants bruyants, les aires d’autoroutes, les parents impatients mais surtout les réveils à l’hôtel tous les 4.

Un week-end en famille c’est l’occasion de faire des découvertes, créer des souvenirs, mais surtout prendre du temps ensemble, loin du quotidien : un luxe!

Au programme de cette escapade en famille, direction Utrecht et Amsterdam, pour un week-end le long des canaux!

 

Utrecht 

Utrecht se situe à 2h à peine de Bruxelles, une étape idéalement située sur le route d’Amsterdam. Mais Utrecht mérite vraiment le détour, voir un week-end pour explorer cette ville où il fait bon vivre.

Utrecht est une ville à taille humaine, paisible et accessible à pied et vélo, pour arpenter les rues du centre ville et flâner le long des canaux.

 

 

On trouve dans le centre, des boutiques design, des cafés cosys et des brasseries typiques. A la différence de Bruxelles, Utrecht propose un choix éclectique magasin et restaurants, entre chaînes internationale et marques hollandaises, le mix parfait pour un week-end shopping et découverte.

La bonne découverte, a été l’aspect kid-friendly de la ville et de ses cafés, mention spéciale pour le café, bar, restaurant The Color Kitchen, Oudegracht 214, qui en plus de son décor design, propose un espace de jeux pour les enfants, avec une petite cuisine. On trouve fréquemment ce genre d’espace dans les cafés du nord de l’Europe, où sortir avec ses enfants, même pour un verre de vin est complètement normal.

Utrecht propose aussi des brasseries typiques, au design intérieur à tomber, comme Stadskasteel Oudaen sur Oudegracht 99, qui propose une cuisine simple de bistrot mais généreuse, dans un décor baroque où l’on dine sous d’immenses lustres.

 

 

Pour faire quelques emplettes originales, direction Episode (Oudegracht 206) une friperie au choix pointu, et la boutique pour enfants Prinses en Erwtje (Oudegracht 220), qui propose des vêtements en coton bio, du made in Europe, des coupes neutres, et des jouets artisanaux.

Si comme moi vous avez quitté l’Angleterre et ses chaînes de magasins et restaurants tous les 100 mètres, la Hollande vous rappellera des souvenirs, avec Wagamama, Boots, Holland and Barret, et j’en passe!

 

Nous avons réservé en dernière minute l’hôtel Bastion, un 3e étoile en bordure de la ville (environ 5 minutes en voiture), grand, confortable, un peu dénué de charme, mais pratique quand tous les hôtels du centre affiche complet et que l’on vient en voiture.

Utrecht nous a seduit, et cette petite journée donné envie de revenir pour explorer les canaux, et aller à l’Oproer Brouwerij, CAB-Rondom 90A, une brasserie artisanale et restaurant vegan et bio!

 

 

 

Amsterdam

Amsterdam se trouve à environ 40min d’Utrecht, même si circuler en voiture dans la capitale hollandaise peut se révéler un être un casse-tête.

J’ai eu la chance de visiter Amsterdam de nombreuses fois, et même si enchantée par l’architecture et la culture hollandaise, j’ai toujours voulu me plonger dans le quotidien amstedallois, le défaut de ma prospection permanente de nouveaux pays d’expatriation.

 

C’est sous un froid polaire mais un grand soleil, que j’ai pu découvrir Amsterdam sous un nouveau jour, grâce aux bonnes adresses de Mango & Salt, avec pour premier arrêt : Lavinia Good Food, un restaurant cozy et surtout délicieux. Au menu des bouddhas bowls, pancakes vegan et sans gluten à la banane, des golden et matcha lattes. C’est bio, beau, et bon!

De Lavinia (Kerkstraat 176), direction Haarlemmerstraat que je voulais visiter, pour ses cafés et boutiques sympa, et surtout le chemin qui nous a fait longer les canaux, la maison d’Anne Franck, et des façades de maisons magiques pour les yeux. Le froid nous a imposé une pause pour un thé brulant chez Stout, Haarlemmerstraat 73, un café-restaurant découvert au hasard, et je reviendrais peut-être pour un déjeuner, les assiettes avait l’air appétissantes et l’atmosphère vivante!

 

 

J’ai ensuite retrouvé Victoria (Mango&Salt) chez Drovers Dog sur Heemstedestraat, pour s’abriter au chaud et visiter le quartier. L’occasion pour tester le tram avec une poussette, et bonne surprise, il est possible d’acheter des tickets (même en CB) à l’intérieur du wagon, et comme à Bruxelles, des places spéciales sont réservées aux poussettes. Les chauffeurs nous ont également ouverts les portes pour ne pas à avoir à traverser le tram pour sortir. La Hollande est définitivement un pays kid-friendly!

Revenons à Drovers Dog, un café super sympa pour boire un mapple latte, qui comme à Utrecht propose une aire de jeux pour les enfants, prisés des papas du quartier! J’ai eu la chance de rencontrer la passionnante Victoria, qui m’a raconté, entre autres, son expatriation à Amsterdam, qui je l’avoue semble plutôt douce.

 

 

Je reviendrais à Amsterdam pour continuer à explorer la ville, mais au printemps ou en été avec des températures plus chaudes, pour mieux profiter de la visite! Amsterdam est beaucoup plus relax que Londres, mais intense à côté de Bruxelles, que j’aime nommer affectueusement ma capitale de province.

 

Retrouvez les bonnes adresses de Victoria à Amsterdam sur Mango & Salt

 

Quelles sont vos bonnes adresses à Utrecht et Amsterdam ?

Lifestyle

2017, l’heure du sacro-saint bilan!

3 January 2018

La page 365 est achevée, le livre fermé, c’est désormais l’heure de faire le bilan de cette année écoulée.

Au revoir 2017, bonjour 2018. Une année de grands changements, de remises en questions, et surtout 12 mois pour poser les fondations d’une nouvelle vie.

Chaque année, j’aime revenir sur les moments qui ont marqué mon année, et surtout prendre le temps de réfléchir aux objectifs de l’année 2018, seule mais aussi en couple : en équipe, en famille.  J’ai essayé de vous livrer un bilan honnête, car cette année a ressemblé à un ascenseur émotionnel : belle mais éprouvante, triste et intense, à l’image de la vie.

 

La tempête Jim

J’ai démarré 2017 avec un enfant d’un mois et des poussières. Une tempête émotionnelle, car même si on ne se prépare jamais l’arrivée d’un bébé, j’ai été complètement submergée par la fatigue, l’amour, les doutes, la peur et la joie. Je n’imaginais pas vivre 6 mois si difficiles, preuve qu’élever un petit humain est le travail d’une vie.

Et semaine après semaine, j’ai pris mes marques dans ce rôle de parent multitâches, plus solide et sûre de mes choix. 1 an plus tard, je me sens épanouie et heureuse, avec un regard bienveillant sur mes premiers pas de maman, et nos longues promenades dans les rues de Notting Hill, mon livre audio dans les oreilles.

 

 

Londres – Bruxelles

Je vous ai partagé mon envie d’ailleurs cet été sur le blog. Il faut dire qu’élever un bébé à Londres est vite devenu acrobatique. Le Brexit, les systèmes de garde, la grandeur de la ville… Forts de 2 expatriations nous avons réussi à poser une liste de besoins clairs pour notre petite famille, et Bruxelles est apparue naturellement.

Nous sommes donc bruxellois depuis le mois de novembre, c’est encore tout frais. Londres restera une expérience incroyable, et je resterais toujours profondément attachée à cette ville, où je me suis sentie chez moi. Bruxelles confirme nos aspirations pour une vie familiale et professionnelle avec un mini humain, la page blanche reste à écrire maintenant…

 

Travail et remise en question

Washington et Londres sont deux écoles très formatrices en matière de travail, exigeantes mais positives. Nous travaillons depuis plusieurs années dans les mêmes entreprises, que nous avons suivies dans notre parcours d’expatriation. Cette année, a été sous le signe du “va chercher ailleurs ce que tu veux obtenir”. Pour mon mari, une mutation, et moi une démission pour démarrer une nouvelle aventure à la fin du mois. A Bruxelles, dans un cadre international, avec l’envie de construire mon réseau, connaitre des gens sur place, et démarrer cette année vraiment à zéro.  Je ne compte pas les nuits blanches qui ont mené à cette décision, mais il faut savoir fermer des portes et se faire confiance parfois.

 

Les voyages, seule et en famille

Même si je rêve de temps pour moi, je rêve encore plus de parcourir le monde avec mon fils. Cette année, je n’avais pas prévu grand-chose, et pourtant nous avons posé nos bagages à Brighton, dis bonjour à Paris que nous ne voyons que trop rarement, parcouru la Normandie pour une première baignade, découvert Lisbonne lors d’une parenthèse ensoleillée, vécu la Dolce Vita en Sicile et fait des tonnes de châteaux de sables a Cefalu, et cherché notre future maison à Bruxelles.

J’ai aussi quitté mon fils pour la première fois, pour une semaine intense à Copenhague, en séminaire de découverte autour de la culture danoise, du design, et de l’hygge. Un voyage qui a influencé ma manière de vivre et d’organiser mon intérieur pour vivre dans la lumière et la sérénité.

 

Yoga, bring it and leave it on the mat

C’est mon mantra favori pour se débarrasser des tracas du quotidien et surtout, trouver un endroit safe pour se retrouver avec soi-même.

Apres un post parfum compliqué, j’ai eu l’autorisation de reprendre le yoga dynamique environ 5 mois après la naissance de mon fils. 5 mois sans vinyasa ou ashtanga uniquement de la méditation, et du yin. Je n’ai jamais été aussi impliquée dans ma pratique du yoga, avec un professeur exigeant qui m’a fait découvrir l’ashtanga, et surtout aimer ! A chaque contrariété ou grosse fatigue, j’ai pris pour reflexe de dérouler mon tapis. Ce bon vieux mat qui m’a suivi dans un premier studio bruxellois, preuve que le yoga est un repère universel.

 

 

Quand santé rime avec endométriose

Je me suis investie encore plus fort dans la cause de l’endométriose, maladie chronique dont je suis atteinte. En conseillant des femmes dans leur suivi, mais aussi en continuant d’en parler publiquement. J’ai écrit mon parcours dans un article pour l’Atelier des Nanas, qui sort ce mois-ci en kiosque, un article pudique mais sans tabous. L’endométriose en 2017 a été un marathon de rendez-vous médicaux, d’examens, une opération, et surtout de nouvelles prises de décisions pour le futur. Je continuerais donc de vous parler encore et encore de règles, d’endométriose, d’infertilité sur mes réseaux en 2018.

 

Décembre

Ce mois mérite un paragraphe, tant il fut éprouvant. Deuxième mois à Bruxelles, un enfant malade quasiment tous les jours, la découverte des urgences pédiatriques, des nuits blanches, des virus que l’on partage en famille. Mais surtout de la perte de mon meilleur copain, Carlton mon copain poil. 10 ans de vie ensemble, 4 pays, des aventures incroyables, je pleure encore ma peluche. Je pleure une époque de ma vie qui en un quart de seconde, est devenu un tas de souvenirs. J’avais l’habitude de dire que peu importe où j’étais, avec mes 2 matous, mon mari et mon fils, je pouvais recréer des repères.

Dans cette tempête, j’ai perdu mes repères un peu trop vite, alors 2018 s’annonce comme une année ou tout est à composer.

 

Vous

Je ne le répèterais jamais assez mais je suis vraiment touchée de constater que ce blog me fait découvrir de si belles personnes.

Toutes l’année, et particulièrement en décembre, j’ai reçu des conseils, des encouragements, des suggestions, et surtout beaucoup de soutien.

Je me demande parfois s’il vaut la peine de continuer à écrire par ici, mais à chaque message d’encouragement, je m’en rends compte que je ne pourrais pas vivre sans nos échanges.

Et en chiffres?

J’aime l’idée du bilan en chiffres du chouette blog Je ne sais pas choisir, alors chez Biobeaubon ?

Vous avez vu 200 612 pages en 2017, 33 articles, et posté 559 commentaires, votre jour favori de lecture est le lundi, et vous êtes des petits oiseaux de nuits avec un pic de consultation vers 22h. Vous venez principalement de France, Belgique mais aussi du Canada.

Vos thématiques favorites sont la famille, la maternité, et la santé, avec  ce top 5 des articles les plus consultes :

 

Alors merci encore d’être toujours plus nombreux-ses à faire vivre Biobeaubon! J’espère continuer à partager mes aventures encore longtemps sur ce blog. Prochaine étape ? Partager mes envies pour 2018, le temps de poser mes idées.

 

Partagez aussi votre bilan pour 2017, je suis curieuse de le découvrir !