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Portraits de voyageuses

expatriation, Irlande, Portraits de voyageuses

Portraits de voyageuses | Florence en Irlande

7 September 2015

 

C’est le grand retour des portraits de voyageuses. Pour ce 5e portrait, je vous propose de découvrir le parcours de Florence en Irlande, qui après une expérience d’un an sur un campus américain s’est installé à Dublin.

 

Dans quel cadre es-tu venue t’installer à Dublin?

Je suis arrivée à Dublin il y a 8 mois pour un nouveau boulot. Au cours des 5 dernières années Dublin est devenue la Silicon Valley de l’Europe (sans le climat de Palo Alto malheureusement), attirant, grâce à un système fiscal avantageux des companies telles que Google, Facebook, LinkedIn… et attirant par la même occasions des millier de jeunes européens travaillant dans le domaines des nouvelles technologies.

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Comment as tu préparé cette nouvelle vie en Irlande?

J’ai eu très peu de temps pour me préparer à cette nouvelle vie. L’avantage étant que l’Irlande faisant partie de l’UE et utilisant l’euro j’ai eu très peu de démarches administratives à faire. En plus la France reste très proche et je peux aller régulièrement à Paris pour un weekend.

 

Tu as habité aux Etats-Unis dans le passé, quels sont les grandes différences entre ces 2 expériences?

J’ai vécu un an aux Etats Unis en tant qu’étudiante et j’ai adoré cette expérience (le campus digne d’une série télé, la BU ouverte 24/24, le beer pong…). Ici le contexte est différent car je travaille. Il est un peu plus difficile de rencontrer du monde mais en revanche j’ai plus d’argent pour voyager ce qui est appréciable !

Une autre grande différence assez surprenante est la langue. L’accent irlandais est à l’anglais ce que le québécois est au français ! Sans compter les expressions british que je découvre tous les jours. Je suis revenue des US en plaçant des “like”, “awesome” et “amazing” tous les trois mots. On l’oublie souvent mais il existe pas mal de différence entre les deux langues. Petite anecdote : le mois dernier j’ai voulu complimenter une collègue à propos de son pantalon. Je lui ai donc dit “Nice pants”, oubliant qu’ici pantalon se dit trousers et que “pants” fait référence aux sous-vêtements…

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Quels sont les lieux à ne pas manquer en Irlande?

Je n’ai pas encore visité toute l’Irlande mais je recommande absolument les Cliffs of Moher, le Connemara et Dublin évidement !

La prochaine destination à découvrir : le Kerry, Belfast et le Nord de l’Irlande.

 

Quels conseils donnerais tu à une femme qui aimerais voyager seule en Irlande?

Il est totalement possible de voyager seule en Irlande. Soit en louant une voiture (le meilleur moyen de découvrir le pays), soit grâce aux bus et trains. Il existe aussi des excursions à la journée depuis Dublin qui sont très bien faite (testées et approuvées pour les Cliffs of Moher). L’Irlande étant une petite ile c’est assez facile de rayonner autour de la capitale.

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Quelles sont tes prochaines destinations ?

Le Sri Lanka cet été ! 

 

L’irlande en 5 mots?

Une odeur? L’odeur typique des pubs irlandais. Un mélange de bois et de bierre

Un bruit? La pluie !

Une adresse incontournable? Brother Hubard. Le meilleur brunch de Dublin

Un plat? Difficile car je ne suis pas une fanatique de la cuisine irlandaise (même si on mange très bien à Dublin) donc je dirais les scones irlandais !

Une phrase? L’expression typiquement irlandaise, grand. Généralement It’s grand ou You’re grand et qui signifie Good, super, fine, ou great.

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Retrouvez Florence sur Twitter @UsofFLo et sur son blog 

Australie, Voyages & Adresses

Portraits de voyageuses | Maïté en Working Holidays en Australie et road-trip en Asie

25 June 2015

Les voyageuses sont à l’honneur pour la 4e édition des Portraits de Voyageuses sur Biobeaubon.  Maïté a 25 ans et vit en Belgique près de Bruxelles. En 2011, elle a pris l’avion direction l’Australie pour un voyage de 6 mois avec son copain en visa working holidays (vacances-travail) pour découvrir le pays et la culture australienne. De retour en Belgique,  ils ont travaillé et économisé pour repartir 6 mois en Asie, entre la Chine, le Laos, la Thaïlande, l’Inde et le Cambodge. Maïté nous raconte son expérience entre road-trip, paysages idylliques et choc culturel.

 

Dans quel cadre es-tu partie voyager en Australie ?

Je suis partie 6 mois, avec le Visa Vacances-Travail, qui permet aux jeunes de moins de 30 ans de travailler et voyager dans le pays. Comme je partais seule au départ, je suis passée par un agence qui proposait des forfaits visa, cours d’anglais, logement et s’occupait des démarches (billets d’avions, réservations, visa).

Le premier mois, je suis restée en famille d’accueil à Sydney où j’ai suivi des cours d’anglais. Comme mon copain a décidé de me suivre en Australie, nous avons acheté une voiture et pris la route en alternant travail dans des fermes, roadtrips  et expériences en tout genre comme par exemple travailler dans un concours de pêche.

Un mois, avant la fin nous avons vendu la voiture et fait du WWOOFing (cueillette). A la base, je partais uniquement pour apprendre l’anglais et travailler mais la venue de mon copain à quelque peu changé mes plans et nous avons vécu une belle aventure en pleine nature, à travers le pays.

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Comment as tu organisé ce voyage de Asie? Improvisation ou carnet de route ?

Nous avons d’abord établi la liste des pays que nous souhaitions visiter en fonction de notre budget, nous avons par exemple exclu des pays comme le Japon ou la Mongolie. Le but étant de prendre le plus de transports locaux possible (bus, bateau), en évitant l’avion.

Nous avons choisi le pays de départ, la Chine, et pris nos billets d’avion intermédiaires. Ensuite, nous savions que nous ferions Vietnam, puis Cambodge et Laos mais après cela nous avons surtout géré pas mal de choses sur place (armés de nos guides Lonely Planet). Un peu avant d’arriver dans un pays j’établissais un itinéraire pour le pays suivant et une fois sur place on se laissait porter.

Mon copain et moi ne sommes pas du genre à vouloir tout voir et tout visiter mais plutôt à nous balader au gré de nos envies c’est notre façon de découvrir. Je me renseignais aussi toujours sur les “prix du pays” avant, afin de pouvoir négocier sans se faire arnaquer…

Un fois au Laos, à la moitié du voyage, nous avons établi la suite du voyage qui demandait un peu plus d’organisation car nous souhaitions aller en Inde et en Birmanie : impossible de passer les frontières par les terres et d’avoir un visa à l’arrivée. C’est un voyage qui demande un peu de préparation et d’organisation mais nous avons choisi aussi de nous laisser porter et d‘accepter les imprévus. 

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Quels conseils donnerais tu à une femme qui aimerais voyager seule en Australie?

J’étais accompagnée mais je pense que c’est un pays où il est très facile de voyager seule. D’abord, parce que l’entraide est le maître-mot en Australie il faut savoir que le pays est plus grand que l’Europe, pour seulement 20 millions d’habitants, les Australiens seront donc toujours prêt à donner un coup de main en cas de soucis. Ensuite, on rencontre énormément de voyageurs dans les auberges de jeunesse, ce n’est pas difficile de trouver des compagnons de route.

Enfin, si vraiment vous souhaiter partir seule sur la route, il faut bien s’organiser car les distances sont très longues et il n’est pas rare d’être en panne d’essence au milieu du désert.

Concernant, la sécurité c’est un pays vraiment hyper safe je ne me suis jamais sentie en danger en me baladant seule la nuit à Sydney.

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Quelle à été ton expérience la plus marquante entre l’Australie et l’Asie?

C’était deux expériences vraiment superbes, différentes, parfois éprouvantes, mais très enrichissantes.

L’Australie, m’a marqué par son immensité, et la nature y est reine. Je me rappelle des journées à rouler au milieu du désert. Lorsque nous sortions de la voiture le jour nous étions attaqué par les mouches, puis le soir par la moustique et notre tente était notre seule refuge. Mais à côté de ça il y avait, les couchers de soleil magnifiques, les animaux uniques, la gentillesse des gens et tant de choses que j’oublie.

L’Asie m’a marqué par le choc des cultures.  Nous bougions beaucoup, et fatigués par des heures de trajets nous devions négocier, trouver un logement.

Là-bas, les occidentaux, même les routards, sont considérés comme très riches, on est donc tout le temps sollicité. A côté de ça, ce qui m’a le plus marqué et que la plupart de les gens ont l’air tellement plus heureux que dans nos pays. Il y a une vraie simplicité, les gens vivent avec peu mais ont l’essentiel : un toit, de quoi se nourrir et leur famille.

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Tes prochaines destinations voyages ?

Pour le moment, je n’en ai pas ; avec mon copain on vient d’acheter une maison et nos économies y sont consacrées. Dans les prochaines années, nous allons donc voyager près de chez nous. Mais dans quelques années, pourquoi pas le Népal ou l’Amérique du Sud.

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Tes voyages en 5 mots ?

Une odeur en Inde ? le massala et les épices en général, présentes partout même dans le dentifrice !

Un bruit en Australie ? le chant des kookaburra, qui ressemble au rire d’un singe

Une adresse incontournable au Cambodge ? Pour manger à Kampot, le Epic Art (meilleur porridge de ma vie) et à visister : les temples d’Angkor.

En plat en Thaïlande ? le pad-thaï végétarien ! c’est simple, je n’ai pratiquement mangé que ça

Une phrase au Vietnam ? “Please, Buy something”, les vietnamiens ont très (très) envie de vendre leurs produits aux touristes

 

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Retrouvez Maïté et envoyez lui un petit mot sur Twitter @inthegloryland

 

 

 

 

Népal, Portraits de voyageuses, Voyages & Adresses

Portraits de voyageuses | Marion au Népal

13 June 2015

Pour ce 3e portrait de voyageuse, Marion étudiante en communication nous raconte le Népal. Volontaire dans une association locale, CPCS, elle a décidé de sortir des sentiers battus pour vivre une expérience hors-norme.

Avant le tremblement de terre, on parlait finalement peu du Népal, la destination n’était pas prisée des journaux et reportages. L’occasion de découvrir le pays sous un autre angle, loin des idées reçues. Epices, encens, animaux, religion, cap sur Katmandou : suivez le guide! 

 

 

 

 

Pourquoi as tu décider de partir faire ton stage au Népal ?

Cela faisait quelques temps que je pensais partir à l’étranger pour mon stage. C’était la première fois que je pouvais saisir l’opportunité de travailler 5 mois où je voulais, et utiliser ce temps pour rester en France ne m’intéressait pas. A l’époque je pensais partir à San Francisco, ou en Irlande. Mais une de mes amies a été volontaire dans l’association CPCS Int. à Katmandou, et son voyage m’a passionnée. L’association s’occupe des enfants des rues, leur offre un toit et des solutions à leurs problèmes. J’ai commencé à m’intéresser au Népal, regardé pas mal de reportages, et décidé de solliciter la responsable de l’ONG pour y faire mon stage. 

 

 

 

Quelle image avais-tu du Népal avant ton départ?

Je m’imaginais le Népal comme l’Inde, mais en plus rural. Ce n’est pas un pays très représenté dans les médias et on le voit souvent comme le temple du bouddhisme, niché dans l’Himalaya, peuplé de gens gentils et portant fièrement leur culture. Et c’est un peu ça finalement !

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Comment as tu préparé ton voyage, guide et carnet de route ou improvisation sur place?

J’ai laissé totalement les choses se faire. Bien sûr je me suis renseignée sur les endroits à voir, mais je me suis dis qu’en 5 mois j’aurais toutes les occasions de voir ce dont j’ai envie, en fonction de ce qui se présenterait sur ma route. Il y a tellement de choses incroyables à voir que ce n’est pas nécessaire de faire un plan.

 

 

 

Quelles sont les lieux / expériences à ne pas manquer au Népal?

Pour vivre une vraie expérience, totalement différente, il faut aller dans la réserve naturelle du Chitwan. À la frontière indienne, c’est un endroit incroyable au milieu de la jungle avec une faune et une flore unique. On peut faire de la pirogue au milieu des crocodiles, se promener et croiser des éléphants, rhinocéros, singes, ours et si on est chanceux et patient, même des tigres !

 

 

 

Quels conseils donnerais tu à une femme qui aimerait voyager seule au Népal?

Je dirais tout simplement de suivre son instinct ! C’est la même chose que l’on soit en France, au Népal, ou ailleurs. Ne pas parler ou suivre les gens qu’on ne sent pas, respecter la culture et les règles en matière d’habillement, la loi … et tout va bien.

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Quelles sont tes prochaines destinations?

Dans l’immédiat je dirais le Népal. J’ai un sentiment d’inachevé avec voyage et la vie là-bas me manque. Sinon, l’Amérique du Sud me tente beaucoup, San Francisco, l’Irlande… Je verrais bien sur quoi je vais tomber !

 

 

 

Le Népal en 5 mots?

Une odeur?  L’encens, qui est omniprésent dans les rues népalaises. De la capitale aux villages, chaque échoppe, rickshaws, temple brûle un bâton. Et ça sent tellement bon !

Un bruit? Probablement les klaxons. C’est ce qu’on imagine lorsque l’on pense aux villes d’Asie, fourmillantes et pleine de moyens de transports en tous genre. Et bien c’est tout à fait ça, en pire !

Une adresse incontournable? Pour un bon repas, ce n’est pas très typique mais je dirais Places, un restaurant végéta*ien dans Thamel, à Katmandou. La déco est parfaite, avec des tableaux et peintures d’artistes locaux aux murs. On peut manger assis sur des coussins, pieds nus, ou à table. Et la carte est géniale ! Des produits frais, des plats originaux, des desserts à tomber. 

Pour visiter, il faut se laisser guider par ses envies. Il y a tellement de lieux magnifiques au Népal. Malheureusement, la majorité du patrimoine culturel a été détruit au cours des séismes, mais les paysages restent à couper le souffle.

Un plat typique? Le daal bhaat ! Plat national, il est composé de riz, de lentilles avec leur jus et d’un mélange de légumes et de pommes de terre, le tout souvent accompagné de pickles. Ils en mangent deux fois par jour, au petit déjeuner et au diner. Bien sûr, aucun daal bhaat n’aura le même goût qu’un autre, chacun le faisant avec sa touche personnelle et un masala différent. 

Une phrase?  « Little spicy miss ? » soit la phrase que j’entendais douze fois par jours lorsque j’habitais à Godawari, un village à quelques kilomètre de Katmandou. Je travaillais au centre des filles et habitant juste en face je prenais tous mes repas avec elles. Apparemment, elles avaient compris que les plats étaient légèrement trop épicés pour nos palais d’européen.

 

 

 

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Comme vous l’aurez compris, Marion est revenue du Népal suite au tremblement de terre.

Pour continuer de soutenir l’association CPCS où elle travaillait, et prendre soin des enfants des rues népalais, Marion a lancé une collecte en ligne et a besoin de tous vos dons !

Grâce à votre aide, COCS pourra protéger les enfants, les soigner, les nourrir et leur offrir un cadre de vie décent après cette catastrophe. Mais l’association vient également en aide aujourd’hui aux victimes du séisme dans les villages reculés du Népal, où les aides humanitaires ne sont pas encore arrivées.

Il est important de savoir que chaque don compte, avec à peine 1€ on peut acheter 4 litres d’eau potable, précieuse maintenant. Il n’y a pas de petit don, chaque geste à son importance !

Tout l’argent récolté via la collecte sera ENTIÈREMENT REVERSÉ à l’association.

Vous pouvez également faire un don directement via le site CPCS, et en savoir plus sur son action sur le blog de Marion. 

Suivez Marion sur Twitter @Marysoffdachain

 

Corée du Sud, Portraits de voyageuses, Voyages & Adresses

Portraits de voyageuses | Lizzie en Corée du Sud

4 June 2015

Deuxième édition des Portraits de voyageuses, après la Nouvelle-Orléans cap sur la Corée du Sud! Lizzie nous raconte son expérience en Corée où elle a vécu une aventure très originale entre un premier voyage lors d’un semestre dans une université coréenne et un retour en solo pour démarrer sa vie professionnelle à Séoul.

Culture coréenne, gastronomie, adresses à ne pas manquer, suivez le guide!

 

 

 

 

 

 

Dans quel cadre es-tu venue t’installer en Corée du Sud?

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J’ai eu la chance de pouvoir effectuer un semestre à l’étranger dans le cadre de mes études. J’ai tout fait pour intégrer une des meilleures universités coréennes. J’y ai passé quatre mois formidables, la vie étudiante étant très agréable pour les étrangers en Corée du Sud. Rythme de travail très allégé, peu de cours à valider, coût de la vie plus bas qu’en France… J’ai décidé de tout faire pour y retourner à plus long terme.

Sur place, j’ai rencontré un chef d’entreprise française venue habiter à Séoul presque dix ans auparavant. Après avoir fini mon master en France, je l’ai recontacté pour un stage à Séoul. J’ai été embauchée, puis il m’a gardé huit mois de plus.

Je suis donc partie seule, après avoir lâché tous mes projets, pour m’installer un an en Corée en visa vacances-travail. Après quelques mois à me dire que je voudrais bien y passer plus de temps, le temps de la désillusion est arrivé, je voulais repartir, visiter un autre pays, ou rentrer en France. Je suis repartie fin février 2015.

 

 

 

 

Comment as tu préparé cette nouvelle vie à l’étranger?

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Le premier voyage a été facile à organiser, puisque l’université d’accueil nous aidait pour faire les démarches. Je partais avec une dizaine d’autres personnes de mon école, on s’est tous entraidés.

Pour le second voyage et le visa vacances-travail, je partais complètement seule. J’ai du jongler entre mes derniers partiels, mes oraux finaux, trouver un appartement depuis la France, finir les projets que j’avais commencés, prendre une option internationale pour ma carte bleue, me battre avec mon opérateur téléphonique pour bloquer ma ligne, préparer mes valises… Je suis partie le 1er janvier 2014, je devais passer les fêtes de fin d’année en famille, dire au revoir à mes amis, et j’enchainais avec 12 heures de vol le lendemain.

Finalement, les préparatifs se sont très bien passés, puisque j’étais très enthousiaste de partir.

 

 

 

 

Comment pourrais tu décrire la culture coréenne?

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La culture coréenne est très différente de la culture française. Les Coréens sont très patriotes. Les hommes travaillent énormément, alors que la femme dédie sa vie à l’éducation de ses enfants. Les enfants doivent s’instruire constamment, ils n’ont pas de temps libre. C’est une culture que j’ai eu beaucoup de mal à comprendre, puisqu’en parlant avec eux, les Coréens n’ont l’air ni heureux, ni enthousiastes en pensant à leur avenir.

 

 

 

 

Quels sont les lieux à ne pas manquer pour un premier voyage en Corée?

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Je conseillerais pour un premier voyage en Corée de visiter les palais principaux (Gyeongbokgung, Chandeokgung, Deoksugung), de se promener à Insadong qui propose plein de petites boutiques, de se perdre dans Gangnam et de trouver un petit café où se reposer, de faire du shopping à Myeongdong, de voir le Rainbow Bridge, d’entrer dans tous les magasins de produits de beauté, d’essayer les spas (Jjimjilbang), de se promener le long de la Hangang et de se reposer dans le Hangang Park, de visiter le centre commercial Time Square… Les choses à voir sont très nombreuses !

Si vous avez l’occasion de sortir de Séoul, il y a plusieurs endroits intéressants : la DMZ (la frontière avec la Corée du Nord), l’île de Jeju au printemps, Busan, Seoraksan.

Il ne faut surtout pas hésiter à manger dans les stands de street food ou les petits restaurants qui ne payent pas de mine. La nourriture est généralement peu chère dans les restaurants, et excellente. Attention à éviter tout ce qui est rouge si vous n’êtes pas habitués à manger épicé.

 

 

 

 

Quels conseils donnerais tu à une femme qui aimerait voyager seule en Corée?

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La Corée du Sud est un pays très sûr. En un an et demi, je ne me suis jamais fait embêtée une seule fois. La seule histoire bizarre que j’ai vécue, c’est un homme qui me suivait et m’observait de loin lorsque je promenais mon chien. Les Coréens ne sont pas offusqués par des jambes nues, mais n’aiment pas voir des décolletés. Aussi, certains Coréens, notamment les plus vieux, n’aiment pas les étrangers, ils se contentent généralement de lancer des regards noirs.

La Corée est considérée comme un pays en guerre depuis des décennies. Pourtant, les menaces paraissent loin de la vie courante, et personne ne s’en inquiète jamais.

 

 

 

 

Comment vois tu ton avenir à l’étranger?

J’aimerais repartir un jour dans un autre pays, peut-être l’Allemagne ou l’Angleterre. Pour l’instant, je compte faire mon petit bout de chemin en France.

 

 

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La Corée du sud en 5 mots?

Une odeur ? Un stand de street food

 

Un bruit ? Des klaxons de voiture

 

Une adresse incontournable ? Les jardins cachés de Changdeokgung

 

Un plat végéta*ien ? Du manduguk, de la soupe de grosses ravioles.

 

Une phrase ? 소주 한병 주세요 (Soju hanbyeong juseyo) Une bouteille de soju svp!

 

 

 

 

Suivez Lizzie en voyage sur l’ile de Jeju 

 

 

 

Retrouvez Lizzie sur son compte Twitter et son blog www.twofacelizzie.com

Etats-Unis, Portraits de voyageuses, Voyages & Adresses

Portraits de voyageuses | Elsa à la Nouvelle-Orléans

26 May 2015

 

Je suis ravie d’inaugurer une nouvelle rubrique sur le blog : Portraits de voyageuses. L’idée est de vous faire découvrir des femmes qui habitent à l’étranger et/ou des voyageuses, qui viendront ici partager leurs aventures, anecdotes et bons plans.

Inspiration pour un premier voyage en solo, rêve de partir vivre ailleurs, ou envie d’évasion?

Dans ce premier volet, Elsa nous raconte sa vie à la Nouvelle-Orléans la ville mythique du sud des Etats-Unis, et ses voyages autour du monde. A vos carnets, c’est une pluie de bonnes adresses qui arrive!

 

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Dans quel cadre es-tu partie habiter à la Nouvelle-Orléans ?

Entre début 2012 et fin 2014, j’ai partagé mon temps entre le sud de la France (où je fais mon doctorat, en géographie) et la Nouvelle-Orléans, l’objet d’étude de ma thèse sur la gestion de crise en cas de catastrophe naturelle. The place to be, tu me diras 😉

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La Nouvelle-Orléans est connue pour son histoire et sa culture musicale, mais comment décrirais-tu la vie quotidienne ?

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Eclectique, surprenante, unique : la vie à la Nouvelle-Orléans ressemble un peu à la série télévisée Treme, en fait. Sans rentrer dans les clichés, c’est plutôt vrai que la vie culturelle de la Nouvelle-Orléans est très, très riche. Entre l’inénarrable Mardi Gras (qui doit durer un mois…), les Super Sundays – ces parades d’Indiens costumés, les clubs de jazz et les Marching Band de lycéens qui s’exercent dans les rues, les virées dans les bayous (les zones de marécage tous droits sorties des « Bêtes du Sud Sauvage »), les fêtes à Lafayette ou à Saintmartinville…

Impossible de s’ennuyer dans un Etat où il y a plus de festivals que de jours de l’année !

 

 

 

 

 

 

Quels sont les lieux à ne pas manquer à la Nouvelle-Orléans ?

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Outre les lieux, il y a surtout quelques artistes à ne pas manquer !

Pour écouter de l’excellente musique : sur Frenchmen Street, LA rue des clubs de jazz, j’affectionne particulièrement The Spotted Cat (pour les cours de swing l’après-midi !), le DBA tous les lundis soir pour voir l’excellent Glen David Andrews (mon musicien préféré en ville) mais aussi le Three Muses (où joue régulièrement le groupe Harmonouche, composé entre autres de deux français, Pascal et Raphael). En s’éloignant du French Quarter (le centre historique), il y a le Maple Leaf Bar dans le quartier Uptown, où l’on peut avoir la chance d’écouter le renversant Rebirth Brass Band. De l’autre côté de la ville, dans le quartier de Bywater, c’est à l’incroyable bar à vins Bacchanal que l’on pourra apprécier une soirée en plein air, avec du bon vin et du bon fromage, assis dans des chaises en fer forgé, à écouter de la musique sous les lampions !

Enfin, last but not least, il faut aller faire un tour dans le quartier berceau du jazz et des brass band, Treme. Là-bas, une incroyable femme tient le Ooh Pooh Pah Doo bar, où viennent parfois jouer ses neveux, dont le mondialement connu (et vraiment très très sexy 😉 ) Trombone Shorty.

Pour le reste, il ne faut pas hésiter à juste se balader dans les rues et à lever les yeux. Cette ville porte en elle 300 ans d’histoire, entre influences françaises, caribéennes, espagnoles et américaines : la ville créole par excellence. La cathédrale Saint Louis est d’ailleurs la plus vieille des USA. Royal Street est tout le temps pleine d’artistes de rue incroyables (la violoniste Tanya ferait pleurer n’importe qui), et il ne faut pas hésiter à monter à l’étage au-dessus du supermarché Rouses (à l’angle de Royal St. et de St Peter St.) : l’atelier d’artiste d’Isabelle Jacopin, française installée depuis longtemps ici, vaut le détour !

 

 

 

 

 

Comment prépares-tu tes voyages, guide et carnet de route ou improvisation sur place ?

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Hmmm… Et bien je dirais que l’improvisation tient une large place dans ma vie, donc mes voyages y ressemblent ! Lorsque je voyage, j’aime prendre mon temps, ne pas être pressée… (c’est peut-être pour cela que mon dernier voyage à New York fut très pauvre en visites et lieux « à voir », mais riche en cafés, bars et parcs en tout genres!)

J’apprécie demander à mes amis leurs bonnes adresses lorsque je vais quelque part, et m’affranchir autant que je peux des endroits surpeuplés, fussent-ils incontournables. Quitte à regretter de ne pas avoir « tout vu ». Mais c’est ce qui fait le charme d’un voyage, pour moi : en garder pour une prochaine fois, pour avoir de bonnes raisons de revenir !

 

 

 

 

Quels conseils donnerais-tu à une femme qui aimerait voyager seule ?

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Well, ce n’est pas évident de placer judicieusement le curseur entre « être bien consciente des enjeux » et « se méfier de tout et tout le monde ». J’apprécie sortir de ma zone de confort, sans pour autant me mettre en danger. Courageuse mais pas téméraire 😉 Pour celles qui ne sont pas rassurées, j’ai entendu parler d’un site web (Copines de voyage ?) pour permettre à des femmes de voyager à plusieurs.

 

 

 

 

Quelles sont tes prochaines destinations ?

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Et bien, ces six derniers mois je me suis « contentée » de destinations en Europe (Grèce, Royaume-Uni et Espagne), faute de temps (je suis dans la dernière ligne droite de mon doctorat !). Mais ma « Where to go ?  list » ne désemplit pas, et à priori le prochain grand voyage, ce sera la Chine et l’Asie du sud-Est !

 

 

 

 

La Nouvelle-Orléans en 4 mots ?

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Une odeur ? Celle des magnolias en fleur !

Un bruit ? Le bruit du streetcar, l’un des plus vieux tramways du monde (l’histoire d’« Un tramway nommé Désir », – A streetcar named Desire, se situe à la Nouvelle-Orléans)

Une adresse incontournable ? Plus qu’une adresse… La promenade le long du Mississippi, un incontournable à chaque départ et arrivée, pour moi.

Une phrase ? « You are not a stranger here, just a friend never met ». J’ai lu cette phrase peinte sur un mur de Claiborne Avenue lors de ma première semaine à la Nouvelle-Orléans, en 2012. Elle a inauguré mon premier carnet de voyage…

 

 

 

 

Merci à Elsa pour cette visite de la Nouvelle-Orleans, les photos magiques et ses bons plans!  Pour aller discuter avec Elsa rendez-vous sur son compte Twitter @epeinturier

 

Si vous souhaitez participer à cette rubrique, contactez moi sur anouchka(at)biobeaubon.com

 

Anouchka