Si certains dédient leur vie au sport, à la musique, ou à la peinture, pour moi c’est l’interculturalité. Je vous parle souvent de voyage mais ce n’est finalement que la partie émergée de l’iceberg. L’occasion de vous en dire plus sur mon parcours de voyageuse, d’expatriée, et communicante à l’internationale.
Pourquoi voyager? Pourquoi décider de vivre à l’étranger? Que recherche t-on dans le voyage? Et comment découvrir de nouvelles cultures?
Pourquoi voyager?
A près de 30 pays parcouru, je vide littéralement mes économies en billets d’avions toute l’année. La question que l’on me pose souvent est : que recherches-tu? Certaines personnes voyagent pour le sport, la cuisine, et moi pour découvrir la culture et surtout le quotidien des autres.
Je ne vise pas l’extraordinaire dans mes voyages, mais au contraire, l’infraordinaire. Je me passionne pour la découverte d’autres cultures, et cela passe par des heures à marcher, et observer les gens, regarder les supermarchés, les restaurants, et lire beaucoup de livres en amont sur l’histoire ou la sociologie.
Ce qui est fascinant en voyageant, et de passer du livre / documentaire à la réalité et voir en action dans un contexte précis la culture de l’autre.
Les relations humaines sont mon intérêt numéro un, avec la place de la femme dans la société, comprendre le système de travail ou le modèle familial. Pour ça, il faut aller à la rencontre des autres, ce qui est facile quand on a des connaissances sur place, sinon il faut essayer de lier un maximum de contacts, avec des collègues Texans à Houston, en Gambie avec notre chauffeur de taxi, au Japon en sortant de notre cercle et en passant une journée avec un retraité pour découvrir son Tokyo. On apprend aussi beaucoup de la culture d’un pays à travers sa langue et sa cuisine.
Pour ne pas heurter la culture de l’autre, il faut la comprendre, et pour la comprendre il faut aller voir son quotidien.
Alors oui, j’ai aussi fait des voyages “waouh” comme la côte ouest américaine et les parcs nationaux, où mes yeux ont vus des merveilles de natures mais la réalité m’a rattrapé assez vite en allant questionner nos copains installés sur place pour tout comprendre. 6 mois après c’était avec cartons, chat et mari que je revenais, les Etats-Unis méritant un peu plus de temps pour faire le tour du sujet.
Apprendre une nouvelle langue
Parler anglais et comprendre la culture anglo-saxonne est déjà un grand pas, mais mon projet futur est un jour de m’installer en Asie, à Hong Kong, Tokyo ou Séoul. Pour ça, j’ai décidé d’apprendre une langue asiatique et de m’intéresser à sa culture / histoire / économie. Cette langue c’est le coréen, je suis tombée amoureuse de sa sonorité, et de son histoire.
Le premier pas a été de regarder des films et lire plusieurs livres sur le “miracle économique coréen” et l’aspect sociologique. La seconde étape a été de commencer à prendre des cours avec une jeune femme coréenne installée à Londres depuis 10 ans. En dehors de l’apprentissage de la langue, je me suis liée d’amitié avec elle, et j’adore passer du temps à parler de nos cultures différentes, sa vision de la famille, ou des relations amoureuses ou amicales.
C’est aussi passionnant de voir une personne se transformer en parlant sa langue maternelle. A Londres, on parle près de 300 langues et tout le monde à (ou presque) un accent. Quand ma prof passe de l’anglais au coréen sa voix devient très mélodieuse, et ça me donne envie de parler la langue pour en comprendre toutes les subtilités.
La suite ? Continuer à fréquenter des festivals de films coréens, et prendre des cours à l’institut coréen de Londres sur la langue et la culture, pour voyager en Corée en parlant mieux cette langue et échanger avec des gens sur place en évitant l’anglais.
En attendant, je poursuis le projet d’habiter en Asie, en repartant explorer le Japon en janvier, où des longues heures à me promener dans Tokyo et tout photographier, observer, analyser.
Habiter à l’étranger
Quitter son pays natal est une étape importante quand on se passionne pour l’interculturalité. Même vous si voyagez 3 mois dans un pays, sachez que l’on comprend vraiment une culture quand on vit dans le pays et mieux quand on y travaille ou étudie.
Alors oui, c’est un gros investissement émotionnel et financier, et parfois complexe à gérer au niveau administratif mais c’est la plus belle expérience à vivre dans une vie. On apprend littéralement une nouvelle chose par jour, un mot, une coutume ou une expression. Et même si je n’adhère pas à toute la culture anglaise ou américaine, loin de là, j’en comprends désormais le contexte.
Ce n’est malheureusement pas le cas de tous, mais recommencer sa vie à zéro à l’étranger demande une grosse dose d’humilité, on est tout nouveau, les habitudes sont totalement différentes, le niveau de langue demande parfois un bel effort (oui, il y a parler anglais et vivre en anglais), mais tout cela nous pousse à travailler dur et à faire un pas vers les autres.
Et ce qui nous divise est parfois intéressant, je pourrais vous expliquer pourquoi les américains défendent le port d’armes après en avoir discuté avec des connaissances en Virginie. Je ne le tolère toujours pas, mais j’ai pu en parler sur place avec des gens concernés.
Et il amusant de se rendre compte à quel point je suis française. Jusqu’à 25 ans, ma vie était un cliché parisien à sortir du travail pour boire du vin rouge, fumer des cigarettes et manger du pain et du fromage en terrasse (oui), en parlant politique, arts et relations humaines.
Je me rend compte de la puissance de mon socle culturel français, et encore je suis issue d’une famille très métissée, en habitant à l’étranger.
Travailler à l’international
Mon travail consiste à accompagner des équipes internationales sur la communication digitale, comme la France ou Singapour, la Hollande, le Royaume-Unie, les Etats-Unis etc.
Ce qui est parfois passionnant est souvent aussi épuisant. Pourquoi? Au delà des heures au téléphone, et des fuseaux horaires, il faut apprendre à communiquer avec l’autre en connaissant et surtout en utilisant ses codes.
Les français aiment écrire de long mails avec beaucoup de formules de politesse, les américains vous sembleront désagréables avec un “Ok, thanks” mais privilégieront l’efficacité. Pareil pour les retards même d’une minute avec des anglo-saxons. Aussi, on ne s’adresse pas à un coréen plus âgé ou hiérarchiquement plus élevé sans titre honorifique.
Pour briser la glace dans le milieu du travail, il faut montrer premièrement que l’on est curieux, et deuxièmement que l’on fait l’effort d’aller vers l’autre en respectant sa culture sans la heurter.
Mon travail et ma passion pour l’interculturalité forment finalement un seul et même projet, qui se nourrit de voyages et d’apprentissage de langues étrangères.
Soyez curieux, et nourrissez vous des autres
Le plus important dans la découverte du monde est de le voir de ses propres yeux. J’ai été une étudiante en alternance voyageuse très à découvert, aujourd’hui je n’ai pas pour projet d’acheter un appartement ou un super sac à main mais juste de voyager.
Osez, et trouvez la formule qui vous correspond, comme le bénévolat, les échanges universitaires ou les stages? Mais apprenez des autres, et n’ayez jamais peur de paraitre bête tout en restant très respectueux de la culture de l’autre. C’est en apprenant que l’on casse des clichés et des codes.
Et en attendant de prendre l’avion, faites le tour des bouquins / documentaires sur une destination? En ce moment je le fais avec la Corée en prenant aussi des cours de langue, et j’ai l’impression d’apprendre, de voyager et de sortir encore une fois de ma zone de confort.
Dans la découverte d’une nouvelle culture, le plus important est l’autre. C’est grâce à des rencontres magiques que vous découvrirez l’histoire d’un pays, ses coutumes, et le fonctionnement de sa société. Internet est magique pour discuter avec des gens de tous horizons, ne nous en privons pas.
Le voyage est un virus qui n’a pas l’air de se soigner facilement, et tant mieux, j’ai hâte de continuer à voir des centaines de pays et d’en savoir encore plus. Prochaine étape? Tokyo!
Quels sont vos expériences à l’étranger les plus marquantes ou vos futurs projets / rêves ?
20 Comments
La vie que tu décris me faire rêver. Vraiment.
J’ai très peu voyagé : 2 voyages au Maroc qui ne se sont pas très bien passés (même si je retiens quelques trucs qui m’ont beaucoup plû) et la Martinique (parce que j’y ai vécu – on y parle français mais ça reste assez ” exotique “) qui me manque.
Mon plus grand rêve serait de faire un tour du monde culinaire. Comme tu le dis, on apprend beaucoup sur un pays, une population par sa nourriture. Je rêve (ça fait beaucoup de rêves 😉 ) de manger dans des tas de villes américaines parce que la cuisine des Usa est tellement plus riche que ce qu’on en montre en France et ça m’ennuie : j’ai envie surtout de la cuisine de la Nouvelle Orléans et je ne désespère pas d’y aller un jour.
A l’heure actuelle, les financements me font vraiment défaut mais je garde espoir ! Je te remercie parce que cela faisait longtemps que je n’avais pas lu quelque chose d’aussi positif, ouvert et enthousiasmant !
Bonne soirée.
Hello Jessica,
Un tour du monde culinaire? Super idée! J’ai pensée un moment faire un tour du monde de la cuisine vegan. En tout cas, c’est vrai que l’on ne montre qu’un dixième de la cuisine américaine en France. Chaque état à ses recettes, ses produits, sa culture. En Virginie c’est un mélange de cuisine sudistes et de cuisine saine. Comme l’état coincé en Caroline du Nord et DC!
En tout cas je te souhaite d’y aller très vite.
Anouchka
Merci pour ton article!! Trop de gens “consomment” leurs voyages comme de simples produits. Voyager, c’est bien plus que ça, et je pense que cela correspond plutôt à la manière dont tu le fais. Prendre un vol pour s’évader quelques jours à l’étranger, aller visiter les gros spots touristiques, se prélasser au soleil et repartir, cela ne m’intéresse pas et ne m’a jamais intéressé. J’ai vécu dans beaucoup de pays étrangers, toujours en Europe, et j’ai pas mal voyagé avec des locaux, pour justement “comprendre le contexte”. Je voue une véritable passion pour le Brésil depuis mes 14 ans, j’ai étudié la langue, suis partie travailler au Portugal, à défaut du Brésil 🙂 J’avais un peu mis de côté cette passion depuis quelques années et voilà qu’elle revient. Je vais enfin reprendre mon apprentissage de la langue et surtout, prendre des cours de samba! Histoire de voyager localement. Tout ça dans l’optique, comme toi pour la Corée, d’y aller un jour je l’espère pour une longue période (mais oui en effet, il faut économiser haha).
Cet article au moment de ma période de révision pour l’université me redonne le sourire.
Cette vie que tu mènes est ce que je souhaite dans le futur. Je n’ai que 19 ans et j’ai peu voyagé. Quelques pays en Europe autour de la France comme l’Angleterre, L’Irlande, L’Espagne , la Belgique, L’Allemagne, les Pays-Bas etc … ). Je suis née au Vietnam mais j’ai été adopté, j’ai donc toute ma culture qui jusqu’à l’année dernière tournée autour de la France.
Depuis mon arrivée à l’université j’ai découvert d’autre nationalités : Indonésienne, Anglaise, Américaine, Péruvienne, Colombienne, Espagnole, Roumaine et j’apprends chaque jour avec eux. Je découvre leur culture, leur petites expressions bien drôles, leur nourriture délicieuse ! ( même si pour la plupart d’entre eux, en vivant en France ils se sont culturellement adapté ) nous aimons faire les fêtes traditionnelles comme par exemple il y a quelques semaines nous avons fait “Velitas”, nous faisons des repas inter-culturel )
J’apprends depuis cette année quelques mots et phrases en Indonésien que je trouve très poétique. Pourquoi ne pas un jour travailler là bas et donc y vivre. Je compte y aller avec mes amis dans les prochaines années.
Il y a quelques années je suis allée dans une famille Anglaise qui sont maintenant des amis. J’ai vécu dans le Sud du pays, c’était extraordinaire, ma première expérience où je partais dans l’inconnu. Des anecdotes à n’en plus finir !
Le mois de Juillet et Aout 2015 a été une grande première, je suis partie avec un ami Anglais rencontré lors de soirées, au Portugal . Là bas nous étions avec la population, à les aider, travailler comme bénévolat. Nous sommes restés un mois ( trop peu à mon gout ) mais c’était une expérience tellement enrichissante. Nous avons fait du stop pour rentrer du Sud du Pays jusqu’à Bayonne. C’était une super expérience, une autre façon de voyager moins conventionnelle mais avec pleins de merveilleux souvenirs.
J’aime aussi faire du Couchsurfing pour rencontrer de vraies personnalités. En Octobre je suis allée aux Pays-Bas et c’était mon première voyage en solo. J’étais ravie de voir la vraie vie, hors circuit touristique, pouvoir faire des soirées sur des bateaux, choses que je n’aurai jamais faite sans ce site.
J’aimerai dans le futur voyager, travailler à l’internationale pour chaque jour découvrir plus. Et oui le virus du voyage s’attrape vite et s’accroche à nous
Présentement je ne suis qu’en L2 donc j’ai le temps de voir cela 🙂 .
Bonne journée , je retourne à mes révisions !
Mât
Hello Mât (quel joli prénom),
Tu voyages beaucoup dis moi! Que de chouettes expériences! C’est génial de pouvoir être dans un environnement multi culturels à la fac, voyager c’est aussi apprendre des autres même chez soi.
Tu sembles avoir déjà été contaminée par le virus de la bougeotte, et on en reparle dans quelques mois (années) je suis sure que tu seras en échange, stage, ou expatriation 🙂
A très vite;
Anouchka
Très bel article, bien écrit, qui donne à réfléchir. Merci. ^_^
Merci, et bonne année! 🙂
Ton boulot doit être super intéressant !
Pour ma part, cela fait 5 ans que je vis en Espagne, c’est loin d’être le bout du monde mais ça m’a fait prendre conscience de tout ce qu’on apprend et fait différemment en vivant à l’étranger. D’ailleurs, au fur et à mesure de nos voyages, nous changeons notre manière de voyager pour rencontrer encore plus de monde, nous imprégner encore plus de la culture… ça passe par exemple comme tu l’as dit par des discussions avec les chauffeurs de taxi, ou pour nous, en logeant chez l’habitant (airbnb) plutôt qu’à l’hôtel. Voyager est aujourd’hui une priorité pour mon homme et moi, bien plus que d’accumuler des biens, d’investir dans l’immobilier ou autre. J’espère transmettre à ma fille le goût de ces voyages !
Bonne continuation !
Hello!
Je te rejoins complètement, tu peux voyager dans un pays sans chercher à en comprendre sa culture (le syndrome Club Med). Je trouve ça triste, il est possible de profiter d’endroits paradisiaques en restant curieux et ouverts sur les aspects culturels et sociétaux.
J’espère que ta fille aura la chance de vous accompagner dans vos trips, c’est une chance inestimable pour un enfant!
xxx Anouchka
Salut Anouchka, j’ai pris le temps au pti déj de relire ton article, lu trop vite hier sur mon cell phone.
J’aime bien quand tu dis qu’on voit les autres parler différemment quand ils parlent leur langue maternelle ! J’aime beaucoup aussi la sonorité du coréen, super doux et mélodique. Et c’est vrai qu’un email venant d’un américain peut sembler sec au premier abord par rapport aux longueurs à la française !
J’aime être une étrangère dans un pays étranger (les Etats-Unis dans mon cas) ; mon premier vrai dépaysement, c’était l’Italie, en Erasmus (il y a pile 10 ans !) Je me souviens qu’à l’époque on me reprochait mon manque d’effort de ne pas parler assez bien italien : “tu fais des structures françaises” ; j’avais du mal à comprendre ce que ça voulait dire parce que pour moi, l’important était de communiquer. Maintenant je me dis que oui, c’est important de communiquer, mais c’est important aussi de communiquer selon le système propre à la langue. On pense différemment en anglais qu’en français, idem avec l’italien, et je suppose aussi avec le coréen.
Des petits bibis,
Hey Mathilde,
C’est très juste de dire que l’on pense différemment dans une langue. Penser français et parler en anglais est une erreur, comme en coréen ou allemand. Il faut vraiment se plonger dans la culture de l’autre, et s’approprier son langage.
D’ailleurs j’ai l’impression de parler une autre langue depuis que je suis à Londres, les expressions et les tournures de phrases sont tellement différentes de l’anglais ricain.
xxxx Anouchka
Merci Anouchka ! Je me retrouve tout à fait dans ton article. 🙂
A l’origine, j’ai eu la chance d’aller dans un collège-lycée international avec plus de 60 nationalités, ce qui m’a ouvert les yeux sur les langues et les différentes cultures. D’ailleurs, la devise de l’établissement était « Enrichissons-nous de nos différences » de Paul Valery. Ça marque l’esprit une devise comme ça ! Je m’en souviens encore à bientôt 40 ans (ouh, punaise, c’est la première fois que j’écris ça ! I don’t feel like 40 at all !!!).
J’ai toujours adoré les voyages et toute l’évolution qu’ils provoquaient en moi au contact des locaux. J’ai eu la chance d’avoir mis le pied sur les 5 continents avant mes 33 ans et c’est surtout lors d’un voyage d’un mois en Australie en 2008 que la première grande révélation est apparue pour moi : je voulais vivre à l’étranger ! Mes vœux ont par la suite été exaucés car j’ai rencontré quelqu’un qui partageait les mêmes envies et la même philosophie. C’est ainsi que nous avons quitté la France au printemps 2011 pour voyager d’abord un an en backpack en Amérique Latine, avant de nous établir successivement à Londres, à la Dominique (pas la Rep. Dom.) puis en Irlande.
C’est vrai qu’il y a pas mal d’admin quand on change de pays, mais la phase paperasse s’oublie assez vite au final. Pour ceux et celles qui se posent la question de partir, je dirais que c’est le premier mouvement le plus dur – il faut bien s’organiser. Quand on l’a fait une fois, c’est toujours plus facile après. C’est aussi cela sortir de sa zone de confort, c’est l’élargir à chaque nouvelle expérience, à chaque nouveau challenge !
Ma deuxième grande révélation, c’est quand je me suis aperçue que je voulais vivre une vie qui transcende les frontières, ce concept politico-économique créé par les humains… Je crois que la population de « nomades » internationaux grandit et c’est tant mieux car ce sont autant de pas vers la compréhension de l’Autre et la volonté qui en découle d’être bienveillant envers ceux que l’on apprend à connaître.
Désolée pour ce commentaire si long mais ton article m’a inspirée pour partager mon engouement pour ce mode de vie !
Take care, Cynthia
Hello Cynthia,
Waouh quel parcours! Tu as toujours pratiqué le même type de boulot pendant tes différentes “expatriations”? Je suis complètement d’accord avec toi, le premier mouvement est le plus dur, ensuite c’est on est rodée. Ca ouvre aussi l’esprit sur la notion de nomadisme, et de frontières. Quand je vois la haine face aux migrants en ce moments, je ne peux pas m’empêcher de penser que les frontières n’ont plus lieu d’êtres, et que ce concept ne sert qu’à nos pays riches…
Merci d’avoir partagé ton parcours ici!
Bonne année,
Anouchka
Salut,
Je vis et travail à Berlin (En fait mon bureau est meme sur ta premiere photo) mais ca n’est pas la mon commentaire.
Je me demandais si tu avais des films coréens à me suggérer, jaime beaucoup ce pays et l’Asie en général aussi. Mon amie coréenne me recommande souvent “des dramas” mais des reportages sur la société m’interesse également.
Merci d’avance de tes recommandations,
Julie
Hello Julie,
C’est drôle d’avoir pris ton bureau en photo 🙂
Des livres oui, comme “The Birth of Korean Cool” par Eun Hong, très intéressant pour en savoir plus sur la société coréenne, sinon pour les films tu devrais jeter un coup d’oeil à la sélection du festival du film coréen de Londres http://koreanfilm.co.uk/site/film-festival-2015/programmes. Il y a d’excellents films comme The Shameless, Twenty, Socialphobia, The Liar….
Voilà 🙂
A très vite,
Anouchka
Je (re)découvre (il me semble être déjà venue une fois) ton chouette avec plaisir, la vie slow bio belle bonne ça me parle tout de suite! Je me reconnais beaucoup dans tes mots, je suis également une grande amoureuse des voyages, des gens et de leur quotidien. Plus que les grands monuments, c’est les gens que j’aime regarder, leur parler (ou plutôt attendre qu’on vienne me parler… ahaha) enfin surtout les écouter. Ensuite, j’aime découvrir la cuisine locale, et d’ailleurs sur mon blog je partage des “food portrait” et il y en a beaucoup du Japon! Je suis tombée amoureuse de ce pays, de cette culture, des gens, de leur savoir-faire. Et j’apprends leur langue, je trouve que ça en dit beaucoup sur une culture, la façon de penser et d’agir. Je n’y suis restée que 3 mois et j’aimerai y retourner plus longtemps, travailler et apprendre dans l’agro-écologie et les traditions de plantes médicinales. Bref, je raconte un peu trop ma vie, mais ce commentaire est pour te dire ça fait vraiment plaisir de lire que tu puisses explorer en profondeur le monde et qui plus est avec ta famille, en ayant un travail stable, chapeau c’est super chouette! Et merci pour tes articles sur Tokyo, ça me fait plaisir de retrouver les quartiers de Yanaka et Naka-meguro.
Je te l’avoue toute suite, j’ai lu ton article car j’ai vue le mot ” Coréen “. Je suis passionnée par ce pays, je passe beaucoup de temps à lire des blog sur ce pays, je regarde aussi des documentaires. Et je lis pas mal de livre. Par contre pour ce qui est des cours, je m’apprend toute seule? J’aime être autodidacte, mais c’est surtout que j’ai peur de ne pas trouver de professeur de coréen qui parle également français. Donc peut-être que je dépasserais cette peur en 2016; En tout cas je t’encourage vraiment à continuer ta façon de vivre, tu fais rêver 🙂
Je ne sais où tu habites mais si tu es à Paris (pour sûr) tu trouveras des cours à l’institut de coréen, ou des étudiants en échanges, ou des profs particuliers! Il faut se lancer 🙂
C’est un peu impressionnant au début, mais uniquement les 10 premières minutes du cours et tu seras tellement fière de toi ensuite!
Go go go!
De ma passion , j’en ai fait mon métier :
Voir , découvrir d’autres manières de vivre et parfois même de penser.
J’ai la chance d’habiter une magnifique régions où tous les panoramas sont au rendez-vous…
J’ai la possibilité de partager donc c’est avec plaisir que le fais
Soyez les bienvenus.