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Préparer son déménagement à Bruxelles, mode d’emploi

24 April 2019

 

Envie d’une expérience internationale au coeur de l’Europe ?

La Belgique, et Bruxelles, est un fantastique terrain de jeu, nichée entre la France, la Hollande, le Luxembourg et l’Allemagne, proche de la mer et entourée de forêts, riche d’une diversité de cultures, la capitale belge attirent de nombreux expats chaque année. La vie bruxelloise est assez douce, avec une artistique riche de talents locaux (on ne compte plus les chanteurs*euses belges ou humouristes à succès), de nouveaux bars et restaurants fleurissent chaque mois, et les familles apprécient de trouver une forêt ou un parc à 10 minutes de chez soi.

Mais avant de préparer vos cartons, et déménager en Belgique, voici quelques conseils pour préparer le grand saut et éviter les déconvenues.

 

1 – Cherche maison ou appartement 

Mon conseil pour chercher un appartement à l’étranger est de toujours visiter sur place avant de signer un bail. L’idéal est de louer un appartement pour 1 semaine et prendre le temps de découvrir les quartiers, visiter, discuter avec serveurs*euses de café, demander un avis.

Si Bruxelles semble à taille humaine, elle reste très étendue sur 19 communes, plus ou moins bien desservies par les transports en commun.

Téléchargez Citymapper pour regarder le temps de transports entre deux adresses, car aller du nord au sud d’Ixelles tous les jours en transports, peut prendre plus de 30min de tram.

Si vous envisagez la voiture comme moyen de locomotion principal (1 voiture sur 2 en Belgique est une voiture de fonction), posez la question autour de vous sur le mouvement du trafic, Bruxelles étant très embouteillée, mieux vaut trouver un emplacement stratégique.

 

Ensuite, tout se joue sur immoweb, le site de référence pour chercher une location et demander des rendez vous aux agences immobilères. Comme dans de nombreuses villes, le rythme de location est très rapide, et il est possible de visiter du jour au lendemain. Les appartements et maisons à Bruxelles sont généralement plutôt grands, et à pratiquement 50% du prix locatif parisien ou londonien. Il n’est pas rare d’avoir une belle terrasse ou un jardin en plein centre.

Levez les yeux dans les rues qui vous intéressent, de nombreuses affiches de particuliers qui louent des biens sont placardées sur les portes des immeubles, avec description, prix et contact.

 

2 – Préparer son dossier de location

Pour montrer patte blanche, pensez à apporter un dossier de location complet : contrat belge ou promesse d’embauche, fiches de paie dans votre pays d’origine, une recommandation de votre propriétaire, ou une preuve d’achat de votre bien actuel.

Les belges demandent moins de preuves que les français quand il s’agit de louer un bien, mais seront plus sensibles à une lettre de motivation (oui), expliquant pourquoi l’on souhaite s’installer, avec une jolie histoire à raconter.

En général, un contrat de location est signé pour 3 ans, et le propriétaire demande des pénalités en cas de rupture anticipée, à discuter si le locataire trouve un bon dossier pour relouer par exemple.

 

3 – La commune, le passage obligé 

Appartement trouvé ? Il est temps de vous enregistrer à la commune, équivalent de la mairie en Belgique. Même si Bruxelles fait partie de l’Europe, il vous faudra quand même prouver la raison de votre installation en Belgique, pour avoir le sésame : le numéro d’identité national indispensable pour avoir une sécurité sociale (appelée mutuelle), une complémentaire (équivalent de la mutuelle privée en France), souscrire à Internet, et plus simplement … travailler !

Il faut souvent se déplacer en personne demander un rendez vous à la commune, demander une liste de pièces justificatives à jour (j’insiste), comme un contrat de travail, un bail, une inscription à une université, le fait que l’on soit conjoint*e au foyer, des photos, et souvent un paiement.

Attendez vous à recevoir la visite de la police pour vérifier que vous vivez bien dans votre logement et signer une attestation. Une fois la visite validée, vous recevez une « carte d’identité » à puce. Armez vous de patience, la bureaucratie belge peut être un véritable casse-tête.

 

4 – Travailler à Bruxelles, le casse tête chinois

Bruxelles est une ville internationale, où les gens jonglent souvent entre français, néerlandais et anglais. Outre les institutions européennes, les agences et entreprises internationales demandent généralement une maîtrise de l’anglais avant tout, et idéalement une des deux langues français ou néerlandais. Attendez vous à prendre 5 minutes en début de chaque réunion, pour décider en quelle langue se déroulera la discussion, et parfois avoir la moitié d’une présentation en néerlandais et l’autre en français.

Bruxelles est un terrain de jeu complexe mais incroyablement enrichissant si travailler dans un environnement interculturel vous intéresse, même après 5 ans entre les Etats-Unis et le UK, travailler en Belgique est un challenge quasi quotidien.

Et mon conseil en matière d’emploi : Linkedin, Linkedin, activez votre réseau, contactez des agences de recrutement et postulez également via le site.

Gardez en tête que les contrats belges se calculent sur 13,94 mois, avec minimum 4 semaines par an, avec des tickets restaurants (valable pour les supermarchés, sans limite de montant journalier) avec la particularité de défiscaliser de nombreuses choses, voiture de fonction, frais de représentation, Internet, transports…

Une fois embauché*e, pensez à demander l’aide de vos collègues pour bien déclarer vos impôts, ici tout est déduit à la source, et l’on récupère ensuite les avantages fiscaux deux fois par an.

 

5 – Et les rencontres dans tout ça ?

Une amie bruxelloise m’a dit un jour, Bruxelles est une tasse, dans le positif comme négatif. Tout le monde connait tout le monde à Bruxelles, ce qui rend les rencontres assez simples.

En quittant mon home office (je travaillais pour une entreprise internationale en remote working), pour une agence média j’ai rencontré des tonnes de gens, et fait de surtout de belles rencontres. En changeant de nouveau pour une compagnie internationale, j’ai agrandi mon cercle de nouveau. Twitter, Instagram et le blog en général ont été une source précieuse de contacts.

Si rien de tout ceci ne vous semble familier, pensez aux Meet-Up, cercles féminims, sport, cours de théâtre, football, ou cuisine ? Les belges sont un peuple chaleureux, et il est facile d’organiser un rendez vous pour discuter autour d’une bière (ou deux) !

 

 

N’hésitez pas à me dire si vous souhaitez plus d’articles sur le déménagement international, à Londres ou Washington, et vos questions spécificiques en commentaires !

 

 

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Angleterre, Bruxelles, expatriation

5 habitudes britanniques qui ont changé ma vie

22 November 2018

 

L’image que les français se font des britanniques est assez amusante, humour second degré, héritage punk, pub du dimanche pour religion, et passion pour la famille royale. Et la meilleure preuve d’une expatriation réussie est d’adopter les us et coutumes locaux.

Pour ma part, 3 ans de vie londonienne ont changé ma manière de vivre, découvrez les habitudes et bizarreries britanniques que j’ai importé à Bruxelles !

 

1- Travailler tôt, finir tôt

Loin de moi l’idée de vous vendre un miracle morning, mais j’avais l’habitude française de commencer mes journées de travail vers 09:45, prendre une bonne pause déjeuner et finir de travailler après 18:30.
En Angleterre (je travaillais à Londres et dans le Berkshire), on commence ses journées vers 8h, déjeune sur le pouce, pour finir tôt et maximiser son temps au bureau. Plus d’efficacité et moins de présentéisme. D’ailleurs, le rush dans le Tube (métro londonien) n’est pas à 19h comme à Paris mais plutôt autour de 17h.
Ce qui laisse du temps pour aller au yoga, voir sa famille…

 

2- Et diner avec les poules

Je viens d’une famille méditerranéenne, où l’on déjeune à 14h et dîne à 21h30.
Sauf que, pour se lever à 06:30, et respecter mon beauty sleep de 8h, je suis au lit très tôt.
Et rien de pire que de se coucher en se sentant lourde, j’aime donc manger tôt avec mon enfant, prendre le temps de digérer le temps d’un film ou un bouquin avant d’aller me coucher vers 22h.

 

3- Le métro comme seconde maison

Je suis très différente des belges sur ce point, car je délaisse ma voiture de fonction (un avantage fiscal belge très répandu) pour le métro avec plaisir.
Bien évidemment, l’aspect environnemental pour première raison, mais Londres m’a habituée à m’organiser dans le métro sans gêne : petit dej, maquillage (pas la peine de regarder des tutos make up sur YouTube prenez le Tube à 07:30).
Je lis, écoute des podcasts, écris des articles pour Biobeaubon, le métro c’est mon moment à moi.
Et comme les londoniennes, on n’hésite pas à mettre des runnings pour courir dans les couloirs du métro, et retrouver des chaussures plus habillées une fois arrivée au bureau !

 

4- No shame !

J’ai toujours adoré les anglaises pour leur côté “No shame”.
Le côté punk anglais s’exprime encore dans la manière de s’habiller, se maquiller, de vivre : “Cela te plaît ? Personne ne te regardera de travers, tu peux le porter.”
Alors peu importe si tout le monde s’habille très classique et que j’aime arriver avec des paillettes sur le visage, des chaussures à sequins, ou un rouge à lèvres très flashy : tout ça illumine MA journée. Cette liberté propre à la mentalité londonienne m’a réconciliée avec le “moi” adolescent.

 

5- Le guide de survie

Pour survivre à Londres, il faut un parapluie, une écharpe, des lunettes de soleil, car on vit généralement 4 saisons en une journée.
Et peu importe qu’il pleuve ou qu’il fasse gris, Il y aura toujours un pub ou café super cosy pour boire un verre, lire la presse, et faire un jeu de société. Et si le cœur vous en dit, l’Angleterre est aussi très poétique sous un parapluie! J’ai gardé cette mentalité “il n’y a pas de mauvais temps, seulement de mauvais équipements”, à Bruxelles, et peu importe la météo, je m’adapte mais rares sont les journées que je passe à la maison.

 

Vous l’aurez compris, Londres me manque, et une fois cet article publié, je vais filer chercher des billets de train ou de ferry pour retrouver la capitale anglaise, prendre un grand bol de bizarreries British, et voir les décorations de fin d’année sur Oxford Street, Carnaby Street et ou le marché de Noël de Southbank. 

Et vous quelles habitudes anglaises avez-vous adopté ?

 

 

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Illustration : DC Shoes

Bruxelles, Voyages & Adresses

Mes adresses favorites pour un automne à Bruxelles

19 October 2018

 

Bientôt un an que je vis à Bruxelles, capitale belge mais aussi cœur de l’Europe. Après la première édition de mes adresses favorites (végé et kid-friendly), je vous propose de découvrir aujourd’hui les lieux à ne pas manquer pour un bel automne bruxellois. Bruxelles est une ville entourée de verdure, on trouve des parcs et forêts à quelques minutes du centre-ville, qui donne l’impression de s’évader en sortant de chez soi.

L’automne est une saison parfaite pour profiter des rayons de soleil sous les arbres aux couleurs rouge et jaune, boire des latte réconfortant, et passer du temps dehors avant l’hibernation de l’hiver.

C’est aussi l’une de mes saisons favorites, transition entre l’été et l’hiver, la lumière est douce et dorée, et le temps est propice aux nouveaux projets, et bonnes résolutions. J’ai l’impression que la nouvelle année démarre en en septembre, comme les enfants.

Alors yoga, café, restaurants cozy, concerts, forêts et parc, massage, quel meilleur programme pour entamer une belle transition automnale ?

 

Yoga Room

Avec deux studios située à St Gilles proche de la place du Chatelain et à Uccle Fort Jaco, ces studios sont deux havres de paix de la capitale belge. Hot yoga, yin, yoga thérapie, vinyasa, ashtanga, pregancy yoga, toutes les pratiques sont enseignées par des professeurs internationaux (en anglais). Les salles sont grandes, claires et chaleureuses, parfaites pour démarrer ou approfondir sa pratique !

https://www.yoga-room.be/

 

Chyl

Mon adresse favorite pour un brunch sain, gourmand, dans une décoration hygge (plantes et espaces lumineux). Les assiettes sont copieuses et pleine de saveurs : je recommande le brunch oriental, le burger et l’acaï bowl. Avant de partir, un petit tour à l’épicerie bio et végé / vegan du même nom accolée au restaurant, ultra pratique pour dénicher des produits sans gluten, et produits healthy.

www.chyl.be

www.chyl.be

Coccina Flagey

Des pizzas comme en Italie ? Oui ! Coccina Flagey est un restaurant italien qui propose majoritairement des pizzas avec une option sans gluten à tomber ! Les produits sont soigneusement choisis (je recommande la pizza champignon), l’ambiance vivante et bruyante (Italie oblige), parfait pour un diner et un grand Spitz ! Attention, pas de réservation, il vaut arriver tôt, dès 19h.

www.cocina.be

 

Chambelland

La boulangerie parisienne spécialisée dans le sans gluten a ouvert ses portes à Ixelles rue de l’Université. On y trouve des patisseries (tartes, choux, gateaux), des chouquettes, et des tartes salées. Pas d’option vegan, mais pour les intolérants en manque de douceur, une adresse à ne pas manquer !

Parc Tenbosch

Surement l’un des plus jolis parcs d’Ixelles, le parc Tenbosch réserve de nombreuses surprises : aires de jeux pour enfants, pelouses pour lire sur un transat ou sous un arbre, tout le monde trouve son espace de quiétude.

Les couleurs d’automnes habillent les arbres de jaune, orange et rouge, un spectacle à ne pas manquer !

https://environnement.brussels/fiche/parc-tenbosch-0

 

https://www.facebook.com/lagraineriebxl

 

La Grainerie

Sur le chemin du Parc Tenbosh, pensez à vous arrêter à la Grainerie, une épicerie bio qui propose des articles en vrac, ainsi qu’un comptoir salades, gâteaux, et boissons. Tout (ou presque) est vegan et sans gluten, sans sucres raffinés, avec des ingrédients originaux comme le haricot azuki. Mon coup de coeur, le chocolat chaud lait d’amande, caroube, cacao, sucre de coco, ultra reconfortant pour l’automne – hiver !

https://www.facebook.com/lagraineriebxl/

 

Bavet

Aussi étonnant que cela puisse paraître, un des plats typiquement belge … est le spaghetti bowl. Parfait après une nuit trop courte, ou pour un déjeuner en famille, Bavett est un restaurant chaleureux de la place Ste Catherine où l’on mange avec son bavoir d’énormes plats de spaghettis, avec ou sans gluten, vegan ou non, options boulettes veggies au menu. C’est copieux, et parfait pour aller faire une petite promenade digestive autour de la place Ste Catherine !

https://www.facebook.com/bavet.spaghetti/

https://www.facebook.com/bavet.spaghetti/

 

Ponlok Khmer

Si vous êtes du côté d’Uccle / Forest et cherchez un institut de beauté, où l’on est reçu en solo, dans un cadre feutré, Ponlok Khmer est l’endroit parfait. Ici on prend son temps, et tout est fait pour se détendre, les pédicures – manicures parfaites, on peut confier ses sourcils en fermant les yeux, et se détendre pour un soin du visage ou un massage ! N’hésitez pas à venir de ma part (Anouchka), vous serez bien reçues !

https://www.treatwell.be/fr/salon/ponlok-khmer

 

Théatre de la montagne magique

Situé à Bruxelles centre, ce petit théâtre mérite le détour, conseillé par une abonnée j’ai assisté en juin dernier à un festival de théâtre pour enfant (dès 1 an et demi) avec mon tout petit, pour voir la pièce Una storia sottosopra. Un moment suspendu, où les enfants captivés par la musique et la mise en scène sont restés calmes et sages pendant près de 45 min. Pensez à regarder la programmation pour des pièces pour adultes et enfants, moment parfait pour fuir les jours de grisaille à Bruxelles…

© Bénédicte Maindiaux

 

 

Des bonnes adresses à Bruxelles ? N’hésitez pas à partager vos bonnes adresses en commentaire pour compléter cet article.

France, Voyages & Adresses

Bucket list : 6 destinations françaises à (re)découvrir

11 September 2018

 

Après 5 ans passé à l’étranger, je réalise à quel point je peux compter mes séjours en France tant ils deviennent rare.  Cette année, j’aimerais passer plus de temps dans mon cher pays, et (re)découvrir certaines villes. La France est presque devenue une destination touristique pour moi, et je rêve de faire un grand road-trip à travers l’hexagone pour que mes yeux redécouvre la beauté du pays.

Bruxelles se trouve à quelques heures de route de la plupart des régions, ou une petite heure d’avion, aucune raison de ne pas en profiter même le temps d’un long week-end ! 

 

Le Pays Basque & les Landes

Mon petit havre de pays. Pour l’anecdote, ma meilleure amie a habité dans la région pendant plusieurs années, et j’avais l’habitude de venir en week-end très régulièrement pour prendre un grand bol d’air marin. Au programme ? Marcher le long de la mer à Biarritz, regarder le coucher de soleil et les surfeuses à l’eau ou aux Cent Marches, faire un SPA à Anglet, filer faire le marché aux Halles de Biarritz, trainer dans les rues de Bayonne et faire un tour à San Sebastian pour une glace, des tapas, et du shopping. Programme de rêve non ?

 

Nantes

Nantes fait partie des villes qui m’intrigue depuis très longtemps. J’ai l’image d’une ville très animée culturellement mais paisible, à taille humaine, avec un joli centre-ville. J’ai habité un peu partout en France, mais je n’ai jamais visité Nantes. J’ai décidé d’y remédier cette année, lors d’un week-end pour découvrir le Chateau des Ducs de Bretagne, le Jardin des Plantes, le Passage Pommeray, les Machines de l’Ile, et manger des galettes ou dans l’un des restaurants végé de la ville ! 

 

La Provence

Ma chère Provence ! Je suis née à Marseille, et presque toute ma famille réside encore dans la cité Phocéenne. Chez moi, on mange, vit et parle provençal ! Je me suis promis de passer quelques jours pour manger des panisses en revenant de la mer à Carry le Rouet, me baigner dans les calanques de Cassis, respirer la lavande dans le mas familial à St Mitre, boire un verre Cours Julien, et me faire un tour de tous les endroits qui me sont cher : le Prado et la rue Paradis où j’ai grandi, les Prophètes et enfin découvrir le MUCEM ! 

Bagnoles de L’Orne

Strasbourg et Nancy 

Bruxelles n’est qu’à quelques heures de route de Strasbourg et Nancy raison de plus pour redécouvrir l’Alsace ! On déambule dans les ruelles la Grande Iles, et le long de canaux, avec une petite pause pour un verre de Crémant d’Alsace évidemment. Nancy est une ville que j’affectionne beaucoup, pour la majestueuse place Stanislas, et je réalise que je connais assez peu de chose en dehors du centre ville. Cette année, je vais donc remédier à ça! 

 

Le Mont St Michel 

Mon pied à terre en France étant la Normandie, je n’ai donc aucune excuse pour redécouvrir le Mont St Michel. La baie est un endroit absolument fascinant, avec son îlot perdu au milieu de l’eau. Je rêve de me lever tôt pour aller observer le spectacle des marées, et prendre le temps de faire des photos, et visiter l’abbaye ! Le spectacle (trop) touristique m’ayant un peu déçu dans le passé, j’aimerais me concentrer sur une visite nature / architecture pour mieux découvrir le Mont St Michel cette année. 

Bagnoles de L’Orne

Les Alpes

Je rêve de skier, de chalet à la montagne, de vin chaud, et de jeux de société. Et quoi de plus joli que les Alpes pour poser chausser des Moon-Boots ? Mes stations favorites, Tignes, Chamonix, Megève, Verbier, où je garde d’excellents souvenirs en famille. Et en dehors du ski : les raquettes, la luge, le SPA pour décompresser, les vieux films sous le plaid. Bref, l’hiver oui, mais au ski ! 

 

Montpellier 

J’ai vécu et étudié à Montpellier, et cette ville reste un de mes endroits favoris en France : il y fait beau toute l’année ou presque, l’été est magique, entre restaurants et bars de plages à Carnon, plages ou quand les touristes affluent en masse, aller à la rivière au pied du pont de Saint-Etienne-d’Issensac. Mais aussi faire du canoë au coeur de l’Herault, et finir la soirée en ville pour un restaurant en terrasse. Il fait vraiment bon vivre à Montpellier, entre nature et ville étudiante, proche des montagnes, de Marseille, et Barcelone ! 

 

Et vous, quelles régions aimeriez vous (re)découvrir cette année ? Plutôt Bretagne et Normandie, Landes ou Sud-Est ? 

 

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Lifestyle

Booster la confiance en soi : 4 choses que j’ai apprises ces derniers mois

23 April 2018

 

Je suis ce que l’on appelle un étudiante éternelle, j’aime réfléchir, apprendre, étudier, me lancer des défis en permanence. C’est finalement ce que je recherche en déménagement dans un nouveau pays, ou récemment en changeant de carrière. Sortir de sa zone de confort juste pour se mettre en instabilité n’aurait aucun sens, c’est le fait d’apprendre de nouvelles choses sur soi et son environnement qui motive la prise de risque.

Alors plusieurs fois par an, je me demande ce que j’ai appris récemment, et ce qui m’a rendu fière ces derniers mois, histoire de booster la confiance en moi! Et je dois dire que cette installation à Bruxelles a radicalement chamboulé ma vie, de simples détails pratiques, comme en matière d’ambition globale.

 

Apprendre à conduire une voiture manuelle

Pour la petite histoire, j’ai appris à conduire à conduire en France, mais j’ai eu mon permis aux Etats-Unis, et toujours conduit depuis une voiture automatique.

J’ai toujours scrupuleusement évité de de voir à apprendre à conduire une voiture manuelle, en vacances, j’étais l’éternelle copilote. La conduite manuelle m’angoissait réellement, et je m’étais mis en tête que je pourrais éviter la chose toute ma vie.

Mais voilà, j’ai eu une voiture de fonction avec mon nouveau boulot, très chouette, mais manuelle. Panique les premiers jours, il a fallu que je refasse quelques tours de parking et une bonne série de calages au feu pour retrouver mes repères et surtout apprécier conduire ma voiture manuelle. J’ai vaincu ma peur, appelez-moi Fangio !

 

Travailler en open-space

Je vous en parlais il y a peu dans cet article, après 5 ans d’home office 3 ou 4 jours par semaine, j’ai changé de travail pour retrouver un open space (décision prise pendant un retrograde de Mercure d’ailleurs). J’angoissais à l’idée de quitter ma bulle, et reprendre un rythme de « transport », mais au final c’était la meilleure décision à prendre. Alors oui, je dors moins le matin, mais mon enfant me réveille généralement avant le réveil, j’apprécie la compagnie de mes collègues, chante en voiture à m’en décrocher les poumons ou écoute de chouettes podcasts, et finalement j’ai réussi à adapté mon rythme pro/perso.

 

Développer ma pratique de yoga à la maison

Je pratique le yoga depuis bientôt 5 ans, et pratiquer à la maison a toujours été compliqué, constamment distraite par un chat, un bruit, et le manque d’une voix pour me guider.

Depuis mon changement de job, j’ai décidé de pratiquer le yoga et la méditation tous les soirs. Je déroule mon tapis dans le noir, allume quelques bougies, disperse des huiles essentielles, et reproduit des séquences apprises en cours, parfois yin parfois vinyasa selon les jours et les besoins. Ma pratique évolue, et surtout, ce moment est devenu indispensable à mon équilibre quotidien. Et surtout, je médite, et répète des mantras positifs qui murissent dans ma tête la nuit et me booste le matin. Je continue à aller au studio régulièrement, le soir et le week-end, et miracle j’ai trouvé un petit studio près de mon bureau.

 

Devenir plus sociable

Moi qui était introvertie, habiter à l’étranger loin de mon cercle d’ami(e)s a été une épreuve. J’ai fini par arrêter de fuir la machine à café, et accepté les invitations des gens et même pire : pris les devants pour inviter des personnes de Washington, Londres ou Bruxelles à se rencontrer autour d’un café. J’ai fait de merveilleuses rencontres à travers ce blog d’ailleurs. L’épreuve du feu a été franchie avec la participation au podcast Bruxelles Vies, à débarquer chez Meriem pour boire un thé et papoter de ma vie devant son micro. Et vu vos réactions positives, j’ai hâte de recommencer !

 

Et si vous deviez faire le même exercice, quelles sont les choses que vous avez apprises ces derniers temps ? Apprendre à tricoter, faire un handstand ou cuisiner sans cramer une casserole ?

 

expatriation

L’expatriation en couple, conseils pour préparer son aventure

20 November 2017

Si vous pensez à franchir le pas de l’expatriation en couple, préparez vous à vivre un grand huit émotionnel. Même si l’idée de vivre à l’étranger à deux peut faire rêver plus d’un couple, il faut savoir que l’expatriation est très différente du voyage, même en longue durée. Le taux de divorce des couples expatriés étant de 54% supérieur à la moyenne nationale, il est primordial de préparer en amont son projet pour éviter les dégâts, et construire une expérience positive.

 

Définir le projet ensemble

Partir oui, mais quel sera votre projet sur place ? Si on s’expatrie souvent suite à une opportunité de travail, il est logique que l’un*e d’entre vous fasse le choix compliqué de quitter sa situation.

Selon les pays, il est plus ou moins facile d’obtenir un visa de travail, et ne négligez pas l’impact du changement qui vous attend après ce nouveau départ. Quelle est la probabilité de trouver du travail dans votre secteur ? Votre formation sera t-elle reconnue sur place ? Des questions auxquelles il est nécessaire d’avoir toutes les réponses, des pistes à trouver dans mon article : L’expatriation oui mais comment ?

L’expatriation est aussi une opportunité pour se réinventer, pourquoi ne pas utiliser ce moment pour entamer une reconversion professionnelle et se lancer dans un projet d’écriture, d’auto-entreprenariat, d’études, ou d’associatif ? Les possibilités sont multiples, pensez à contacter des personnes sur place via des blogs, twitter, facebook, qui regorgent de comptes d’expatrié*es.

Avoir un projet (qui évoluera avec le cadre de vie), est essentiel pour éviter de se retrouver en attente de l’autre, qui pourra vivre plus facilement son expatriation grâce au travail. Même réflexion sur la perte d’autonomie financière éventuelle à l’arrivée dans un nouveau pays. Cette situation peut devenir une porte ouverte aux tensions qui s’accumulent aux difficultés logistiques et émotionnelles à l’arrivée dans un nouveau pays.

Si l’expatriation est un projet de couple, il ne faut pas oublier de définir son projet personnel pour profiter pleinement de cette expérience.

 

Communiquer sur ses peurs, joies et doutes

Derrière les jolies photos de cette nouvelle vie que l’on aime partager, s’expatrier c’est aussi du stress, de la fatigue et beaucoup de doutes. 3 semaines après l’arrivée à Bruxelles (3e expérience en couple) que déjà la phrase “J’en arrive à me demander si on a fait le bon choix” a été prononcée.

Et c’est normal, on quitte un cocon familier pour repartir à zéro, mais avec la chance de le vivre à deux.

Avec l’expérience on apprend à reconnaitre et apprivoiser cette période de doutes qui envahi chaque nouvel expatrié*e à l’arrivée.

Il faut l’exprimer, en parler, car on se rend souvent compte que l’autre vit exactement la même situation.

La force d’un couple est d’avoir une personne sur qui s’appuyer quand le moral est en berne, ce qui est beaucoup plus complexe quand on vit l’expérience en solo.

La journée a été mauvaise ? C’est le moment parfait pour une livraison de makis, une bouteille de vin sous un gros plaid, ou sortir au restaurant!

Prenez soin l’un*e de l’autre, vous êtes les piliers de ce nouvel équilibre.

 

Un mélange d’équipe, d’amour et d’amitié 

Partir c’est dire au revoir à sa famille et ses ami*es, et se retrouver en tête pour gérer le quotidien, sans l’échappatoire du verre ou cours de yoga entre amies.

Evidemment que l’on se créé un nouveau cercle de proches, mais cela prend du temps et demande des efforts d’intégration.

En attendant profitez d’être deux pour découvrir votre nouvel environnement. Balades, découvertes, activités culturelles, l’expatriation est un excellent moyen d’insuffler de l’air frais dans son couple.

J’aime voir mon couple comme une équipe, ou je suis parfois une femme, une amie, une coach mais surtout la fondation d’une équipe qui avance soudée.

Les moments difficiles existent, la maladie, la perte d’un*e proche peuvent être très dur à gérer à distance, il faut impérativement ouvrir le dialogue et prendre soin de l’autre dans ses moments là.

Pensez aussi à vos ami*es et famille disponibles grâce à Skype, WhatsApp ou Facebook en un clic!

 

Partager les connaissances et les hobbies

J’ai fait du tennis en Virginie car mon cher et tendre est mordu de terre battue, il est venu également faire du yin yoga avec moi car j’avais besoin de partager mon univers.

Au départ, notre règle a été de mutualiser les nouvelles connaissances et les activités (tout en se consacrant du temps pour soi). L’idée est de vaincre sa timidité et créer un nouveau cercle social.

Les meetups sont d’excellents moyens de rencontrer de nouvelles personnes, et si cela semble intimidants, profitez d’être deux pour briser la glace!

L’éloignement de vos proches peut être pesant sur le moral, et même si vous avez tendance à être solitaire, il est important d’avoir des gens sur qui compter mais surtout, c’est essentiel pour découvrir une nouvelle culture, en apprendre plus sur la ville, les évènements et bonnes adresses, et prendre ses marques pas à pas.

 

Et je vous rassure, même si ce n’est pas toujours évident, après 10 ans de couple, 1 enfant, 2 chats, 4 pays et plus de 4 ans à l’étranger, je continue de me dire que l’expatriation est le choix de notre vie.

 

J’aborderais prochainement le sujet de l’expatriation en famille, la maternité à Londres, et je répondrais à toutes vos questions sur l’expatriation dans une FAQ. 

Continuez d’envoyer vos questions sur Facebook, en commentaires ou par email !