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Bruxelles, expatriation

Préparer son déménagement à Bruxelles, mode d’emploi

24 April 2019

 

Envie d’une expérience internationale au coeur de l’Europe ?

La Belgique, et Bruxelles, est un fantastique terrain de jeu, nichée entre la France, la Hollande, le Luxembourg et l’Allemagne, proche de la mer et entourée de forêts, riche d’une diversité de cultures, la capitale belge attirent de nombreux expats chaque année. La vie bruxelloise est assez douce, avec une artistique riche de talents locaux (on ne compte plus les chanteurs*euses belges ou humouristes à succès), de nouveaux bars et restaurants fleurissent chaque mois, et les familles apprécient de trouver une forêt ou un parc à 10 minutes de chez soi.

Mais avant de préparer vos cartons, et déménager en Belgique, voici quelques conseils pour préparer le grand saut et éviter les déconvenues.

 

1 – Cherche maison ou appartement 

Mon conseil pour chercher un appartement à l’étranger est de toujours visiter sur place avant de signer un bail. L’idéal est de louer un appartement pour 1 semaine et prendre le temps de découvrir les quartiers, visiter, discuter avec serveurs*euses de café, demander un avis.

Si Bruxelles semble à taille humaine, elle reste très étendue sur 19 communes, plus ou moins bien desservies par les transports en commun.

Téléchargez Citymapper pour regarder le temps de transports entre deux adresses, car aller du nord au sud d’Ixelles tous les jours en transports, peut prendre plus de 30min de tram.

Si vous envisagez la voiture comme moyen de locomotion principal (1 voiture sur 2 en Belgique est une voiture de fonction), posez la question autour de vous sur le mouvement du trafic, Bruxelles étant très embouteillée, mieux vaut trouver un emplacement stratégique.

 

Ensuite, tout se joue sur immoweb, le site de référence pour chercher une location et demander des rendez vous aux agences immobilères. Comme dans de nombreuses villes, le rythme de location est très rapide, et il est possible de visiter du jour au lendemain. Les appartements et maisons à Bruxelles sont généralement plutôt grands, et à pratiquement 50% du prix locatif parisien ou londonien. Il n’est pas rare d’avoir une belle terrasse ou un jardin en plein centre.

Levez les yeux dans les rues qui vous intéressent, de nombreuses affiches de particuliers qui louent des biens sont placardées sur les portes des immeubles, avec description, prix et contact.

 

2 – Préparer son dossier de location

Pour montrer patte blanche, pensez à apporter un dossier de location complet : contrat belge ou promesse d’embauche, fiches de paie dans votre pays d’origine, une recommandation de votre propriétaire, ou une preuve d’achat de votre bien actuel.

Les belges demandent moins de preuves que les français quand il s’agit de louer un bien, mais seront plus sensibles à une lettre de motivation (oui), expliquant pourquoi l’on souhaite s’installer, avec une jolie histoire à raconter.

En général, un contrat de location est signé pour 3 ans, et le propriétaire demande des pénalités en cas de rupture anticipée, à discuter si le locataire trouve un bon dossier pour relouer par exemple.

 

3 – La commune, le passage obligé 

Appartement trouvé ? Il est temps de vous enregistrer à la commune, équivalent de la mairie en Belgique. Même si Bruxelles fait partie de l’Europe, il vous faudra quand même prouver la raison de votre installation en Belgique, pour avoir le sésame : le numéro d’identité national indispensable pour avoir une sécurité sociale (appelée mutuelle), une complémentaire (équivalent de la mutuelle privée en France), souscrire à Internet, et plus simplement … travailler !

Il faut souvent se déplacer en personne demander un rendez vous à la commune, demander une liste de pièces justificatives à jour (j’insiste), comme un contrat de travail, un bail, une inscription à une université, le fait que l’on soit conjoint*e au foyer, des photos, et souvent un paiement.

Attendez vous à recevoir la visite de la police pour vérifier que vous vivez bien dans votre logement et signer une attestation. Une fois la visite validée, vous recevez une « carte d’identité » à puce. Armez vous de patience, la bureaucratie belge peut être un véritable casse-tête.

 

4 – Travailler à Bruxelles, le casse tête chinois

Bruxelles est une ville internationale, où les gens jonglent souvent entre français, néerlandais et anglais. Outre les institutions européennes, les agences et entreprises internationales demandent généralement une maîtrise de l’anglais avant tout, et idéalement une des deux langues français ou néerlandais. Attendez vous à prendre 5 minutes en début de chaque réunion, pour décider en quelle langue se déroulera la discussion, et parfois avoir la moitié d’une présentation en néerlandais et l’autre en français.

Bruxelles est un terrain de jeu complexe mais incroyablement enrichissant si travailler dans un environnement interculturel vous intéresse, même après 5 ans entre les Etats-Unis et le UK, travailler en Belgique est un challenge quasi quotidien.

Et mon conseil en matière d’emploi : Linkedin, Linkedin, activez votre réseau, contactez des agences de recrutement et postulez également via le site.

Gardez en tête que les contrats belges se calculent sur 13,94 mois, avec minimum 4 semaines par an, avec des tickets restaurants (valable pour les supermarchés, sans limite de montant journalier) avec la particularité de défiscaliser de nombreuses choses, voiture de fonction, frais de représentation, Internet, transports…

Une fois embauché*e, pensez à demander l’aide de vos collègues pour bien déclarer vos impôts, ici tout est déduit à la source, et l’on récupère ensuite les avantages fiscaux deux fois par an.

 

5 – Et les rencontres dans tout ça ?

Une amie bruxelloise m’a dit un jour, Bruxelles est une tasse, dans le positif comme négatif. Tout le monde connait tout le monde à Bruxelles, ce qui rend les rencontres assez simples.

En quittant mon home office (je travaillais pour une entreprise internationale en remote working), pour une agence média j’ai rencontré des tonnes de gens, et fait de surtout de belles rencontres. En changeant de nouveau pour une compagnie internationale, j’ai agrandi mon cercle de nouveau. Twitter, Instagram et le blog en général ont été une source précieuse de contacts.

Si rien de tout ceci ne vous semble familier, pensez aux Meet-Up, cercles féminims, sport, cours de théâtre, football, ou cuisine ? Les belges sont un peuple chaleureux, et il est facile d’organiser un rendez vous pour discuter autour d’une bière (ou deux) !

 

 

N’hésitez pas à me dire si vous souhaitez plus d’articles sur le déménagement international, à Londres ou Washington, et vos questions spécificiques en commentaires !

 

 

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Bien-être

10 astuces pour combattre la déprime hivernale

7 December 2018

 

Si pour beaucoup de gens, l’hiver rime avec neige, Noël, films kitsch sous un plaid, et thé brulant devant un sapin, il signifie aussi déprime (voir dépression) hivernale, manque de luminosité et extrême fatigue.

J’aime l’été, la chaleur, la lumière, et si l’hiver pouvait durer 3 semaines, je serais la première à voter pour. Malheureusement, je m’expatrie dans des contrées du nord depuis quelques années, là où l’hiver rime avec temps gris-moisi.

En déménageant de Washington vers Londres puis Bruxelles, j’ai quitté 4 saisons très marquées, et un hivers lumineux, pour des semaines de déprime hivernale. Ce sentiment de ne jamais voir le soleil, de partir avant le lever du soleil, rentrer après son coucher, et être constamment épuisée.

Comme un déménagement à Barcelone n’est pas au programme, j’ai accumulé une liste d’astuces pour se sentir mieux, glanée chez les anglais mais aussi au Danemark, le pays du hygge, concept que j’ai eu la chance d’étudier à Copenhague en séminaire de travail !

 

1 – Une maison sous le signe du hygge

C’est connu, en hiver on passe plus de temps chez soi, c’est donc l’occasion de réorganiser sa maison pour y amener de la lumière, du confort et de la nature, en suivant le principe danois du hygge.

Il y a du bon dans le fait de profiter de son home sweet home, en achetant des plaids confortables, quelques coussins, des bougies et de belles ampoules, l’idée est de créer une atmosphère qui amène à la relaxation.

Profitez-en pour faire du tri et donner des objets et affaires superflus, visez un minimalisme atteignable, avec une grosse touche de comfy, l’objectif est de rêver de rentrer chez soi pour hiberner.

 

2 – Hiberner et prendre soin de soi

Prenez exemple sur les animaux qui hiberne, l’hiver est le parfait moment pour se mettre en recul, adopter un rythme plus doux, et prendre soin de soi.

En hiver, je passe du temps chez moi, je mange et dors tôt, organise des soirées masques – bain (dans la limite du raisonnable), grosses chaussettes, pyjama one piece, et films feel good, sans avoir la culpablité de rater une terrasse ou une après-midi sur la côte.

Utilisez l’hiver comme un temps propre à la contemplation, à réfléchir à l’année qui vient de s’écouler ou celle qui démarre, cultivez votre esprit avec des lectures qui apaisent ou inspirent. A défaut de cultiver son jardin ou son balcon, on peut prendre soin de son esprit qui vient achève un marathon de 12 mois.

 

3 – Yoga every damn day

En hiver, j’aime aller au studio, qui joue comme un véritable cocon, où je retrouve une ambiance tropical au hot yoga, trouve l’apaisement au yin et yoga nidra et cherche le challenge à l’ashtanga ou vinyasa. A chaque jour son humeur, et surtout son besoin, mais le yoga est aussi un bon moyen de prendre du temps pour soi, apaiser les tensions liées à la fatigue de fin d’année et au manque d’énergie, et connecter avec d’autres personnes.

J’ai tendance à penser que l’on ne regrette jamais d’avoir fait du yoga, peu importe la pratique, les effets se font toujours ressentir parfois pendant et toujours après le cours. Et si vous ne disposez pas de studio, Youtube est une mine d’or, Yoga with Adriene en est la parfaite réponse : quelques bougies, une lumière douce, un tapis et un coussin, et à vous la zénitude.

4 – Derrière les fourneaux

L’hiver c’est aussi la saison des plats réconfortants, et le moment idéal pour passer du temps en cuisine. Soupes gourmandes, gratins classiques, légumes rôtis, gâteaux, et si on prenait le temps de manger des plats maisons, plein de vitamines ?

L’été est fait pour des tapas et des apéritifs en terrasse, l’hiver pour une soupe de potiron à l’huile de noisette avec un verre de vin rouge devant un bon film. J’aime cuisiner au calme en écoutant la radio, un podcast, ou une playlist des sixties, prendre le temps de créer, découper, cuire, mélanger, sentir, méditer en pleine conscience (relire), cuisiner est une activité multi-sensorielle.

 

5 – Lampe de luminothérapie, faux soleil, vrais effets !

Ma découverte de l’année ! J’ai toujours lorgné sur une lampe de luminothérapie, sans jamais me lancer. Et après les retours d’amies au Canada, UK ou Hollande (on est gâtées en lumière), j’ai finalement investi ce mois-ci. La lumière émise par la lampe ressemble à la lumière du soleil, sans les UVs, et agit comme un leurre pour le corps. Je sens déjà la différence, avec 45min le matin en me préparant, ou en travaillant pendant la journée : moins de fatigue, et plus de sensation d’effet tunnel, quand on part de chez soi à l’aube et revient après 17h.

C’est un beau cadeau de Noël à offrir ou demander, il en existe plusieurs modèles à des prix différents, une version « portable » peut être un bon investissement pour l’utiliser à la maison et au bureau.

 

6-  Amener la nature, rencontrer la nature

Un autre principe du hygge, est d’être un connexion avec la nature, chez soi, avec des plantes dans son salon, sa salle de bain, qui amènent une atmosphère douce, et le temps que l’on prend pour s’occuper de ses plantes peut devenir très méditatif.

Il est aussi important de passer du temps dans la nature, en forêt, le long de la plage dans un parc, avec un bon manteau et une paire de bottes, l’idée est de profiter pour respirer l’air frais, et sentir l’odeur du bois, de la pluie qui tombe, ou du bruit de la neige sous ses pieds.

 

7-  3 mois pour créer un projet

Pour éviter que l’hiver semble interminable, pourquoi ne pas se lancer dans un projet à échéance de 3 mois ? Cela peut être un voyage, mais aussi se lancer dans un sport, l’écriture d’une nouvelle, un podcast, peindre, écrire un journal, apprendre un sport, ou un instrument de musique…

Et au printemps, on se donne rendez-vous avec soi pour regarder les projets accomplis et s’offrir un cadeau de récompense : de la peinture pour les nouvelles peintres, un carnet pour celles qui ont écrit une nouvelle, un nouveau leggings pour les yoginis…

8 – Le plein de vitamines

A chaque saison sa cure de vitamine, demandez conseil votre médecin ou pharmacien(ne) pour démarrer une cure de vitamine D (que l’on accumule avec l’exposition à la lumière), de magnésium pour éviter l’épuisement, et d’omega 3 qui aide à l’augmentation de la chaleur dans le corps.

Avec une alimentation équilibrée, et quelques compléments au besoin, vous voilà paré pour un hiver en plein forme !

 

 

9 – Gratitude tree

J’aime les journaux de gratitude (relire), ou le gratitude tree avant Noël pour se rappeler des petits moments de bonheur du quotidien. Il vous suffit d’un carnet, ou une affiche et quelques posts it, pour noter chaque jour ce qui vous a rendu heureuse : un thé et un gâteau, un sourire, un compliment, une chanson, une citation tirée de votre livre du moment…

Cela travaille le fait de se focaliser sur les moments positifs de sa journée, un exercice idéal avant d’aller se coucher.

 

10 – Une tartine de culture

En hiver, on profite des après-midi pluvieuses pour aller au musée rattraper des expos, au théâtre, au cinéma, écouter une conférence… Selon le temps, l’offre et le budget, l’idée est profiter des activités d’intérieurs pour encore une fois cultiver son jardin. J’aime aussi profiter de l’hiver pour aller faire la tournée des marchés de Noël : Hollande, Belgique, Allemagne, et allez à Paris voir les illuminations, c’est chouette aussi les city trips d’hiver !

 

….

Toutes ces astuces vous aiderons surement à vous sentir mieux pendant l’hiver, mais si le moral reste planté dans les chaussettes, et que vous sentez qu’une montagne infranchissable vous empêche d’être d’avancer, pensez à en parler à vos proches et à un médecin, tout le monde n’est pas égal face aux mouvements d’humeurs et au manque de lumière…

Quelles sont vos astuces pour ne pas souffrir de la déprime hivernale et chasser les mauvaises ondes ?

 

Illustration : tastecooking.com et Mom it Forward

Angleterre, Bruxelles, expatriation

5 habitudes britanniques qui ont changé ma vie

22 November 2018

 

L’image que les français se font des britanniques est assez amusante, humour second degré, héritage punk, pub du dimanche pour religion, et passion pour la famille royale. Et la meilleure preuve d’une expatriation réussie est d’adopter les us et coutumes locaux.

Pour ma part, 3 ans de vie londonienne ont changé ma manière de vivre, découvrez les habitudes et bizarreries britanniques que j’ai importé à Bruxelles !

 

1- Travailler tôt, finir tôt

Loin de moi l’idée de vous vendre un miracle morning, mais j’avais l’habitude française de commencer mes journées de travail vers 09:45, prendre une bonne pause déjeuner et finir de travailler après 18:30.
En Angleterre (je travaillais à Londres et dans le Berkshire), on commence ses journées vers 8h, déjeune sur le pouce, pour finir tôt et maximiser son temps au bureau. Plus d’efficacité et moins de présentéisme. D’ailleurs, le rush dans le Tube (métro londonien) n’est pas à 19h comme à Paris mais plutôt autour de 17h.
Ce qui laisse du temps pour aller au yoga, voir sa famille…

 

2- Et diner avec les poules

Je viens d’une famille méditerranéenne, où l’on déjeune à 14h et dîne à 21h30.
Sauf que, pour se lever à 06:30, et respecter mon beauty sleep de 8h, je suis au lit très tôt.
Et rien de pire que de se coucher en se sentant lourde, j’aime donc manger tôt avec mon enfant, prendre le temps de digérer le temps d’un film ou un bouquin avant d’aller me coucher vers 22h.

 

3- Le métro comme seconde maison

Je suis très différente des belges sur ce point, car je délaisse ma voiture de fonction (un avantage fiscal belge très répandu) pour le métro avec plaisir.
Bien évidemment, l’aspect environnemental pour première raison, mais Londres m’a habituée à m’organiser dans le métro sans gêne : petit dej, maquillage (pas la peine de regarder des tutos make up sur YouTube prenez le Tube à 07:30).
Je lis, écoute des podcasts, écris des articles pour Biobeaubon, le métro c’est mon moment à moi.
Et comme les londoniennes, on n’hésite pas à mettre des runnings pour courir dans les couloirs du métro, et retrouver des chaussures plus habillées une fois arrivée au bureau !

 

4- No shame !

J’ai toujours adoré les anglaises pour leur côté “No shame”.
Le côté punk anglais s’exprime encore dans la manière de s’habiller, se maquiller, de vivre : “Cela te plaît ? Personne ne te regardera de travers, tu peux le porter.”
Alors peu importe si tout le monde s’habille très classique et que j’aime arriver avec des paillettes sur le visage, des chaussures à sequins, ou un rouge à lèvres très flashy : tout ça illumine MA journée. Cette liberté propre à la mentalité londonienne m’a réconciliée avec le “moi” adolescent.

 

5- Le guide de survie

Pour survivre à Londres, il faut un parapluie, une écharpe, des lunettes de soleil, car on vit généralement 4 saisons en une journée.
Et peu importe qu’il pleuve ou qu’il fasse gris, Il y aura toujours un pub ou café super cosy pour boire un verre, lire la presse, et faire un jeu de société. Et si le cœur vous en dit, l’Angleterre est aussi très poétique sous un parapluie! J’ai gardé cette mentalité “il n’y a pas de mauvais temps, seulement de mauvais équipements”, à Bruxelles, et peu importe la météo, je m’adapte mais rares sont les journées que je passe à la maison.

 

Vous l’aurez compris, Londres me manque, et une fois cet article publié, je vais filer chercher des billets de train ou de ferry pour retrouver la capitale anglaise, prendre un grand bol de bizarreries British, et voir les décorations de fin d’année sur Oxford Street, Carnaby Street et ou le marché de Noël de Southbank. 

Et vous quelles habitudes anglaises avez-vous adopté ?

 

 

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Illustration : DC Shoes

Lifestyle

Booster la confiance en soi : 4 choses que j’ai apprises ces derniers mois

23 April 2018

 

Je suis ce que l’on appelle un étudiante éternelle, j’aime réfléchir, apprendre, étudier, me lancer des défis en permanence. C’est finalement ce que je recherche en déménagement dans un nouveau pays, ou récemment en changeant de carrière. Sortir de sa zone de confort juste pour se mettre en instabilité n’aurait aucun sens, c’est le fait d’apprendre de nouvelles choses sur soi et son environnement qui motive la prise de risque.

Alors plusieurs fois par an, je me demande ce que j’ai appris récemment, et ce qui m’a rendu fière ces derniers mois, histoire de booster la confiance en moi! Et je dois dire que cette installation à Bruxelles a radicalement chamboulé ma vie, de simples détails pratiques, comme en matière d’ambition globale.

 

Apprendre à conduire une voiture manuelle

Pour la petite histoire, j’ai appris à conduire à conduire en France, mais j’ai eu mon permis aux Etats-Unis, et toujours conduit depuis une voiture automatique.

J’ai toujours scrupuleusement évité de de voir à apprendre à conduire une voiture manuelle, en vacances, j’étais l’éternelle copilote. La conduite manuelle m’angoissait réellement, et je m’étais mis en tête que je pourrais éviter la chose toute ma vie.

Mais voilà, j’ai eu une voiture de fonction avec mon nouveau boulot, très chouette, mais manuelle. Panique les premiers jours, il a fallu que je refasse quelques tours de parking et une bonne série de calages au feu pour retrouver mes repères et surtout apprécier conduire ma voiture manuelle. J’ai vaincu ma peur, appelez-moi Fangio !

 

Travailler en open-space

Je vous en parlais il y a peu dans cet article, après 5 ans d’home office 3 ou 4 jours par semaine, j’ai changé de travail pour retrouver un open space (décision prise pendant un retrograde de Mercure d’ailleurs). J’angoissais à l’idée de quitter ma bulle, et reprendre un rythme de « transport », mais au final c’était la meilleure décision à prendre. Alors oui, je dors moins le matin, mais mon enfant me réveille généralement avant le réveil, j’apprécie la compagnie de mes collègues, chante en voiture à m’en décrocher les poumons ou écoute de chouettes podcasts, et finalement j’ai réussi à adapté mon rythme pro/perso.

 

Développer ma pratique de yoga à la maison

Je pratique le yoga depuis bientôt 5 ans, et pratiquer à la maison a toujours été compliqué, constamment distraite par un chat, un bruit, et le manque d’une voix pour me guider.

Depuis mon changement de job, j’ai décidé de pratiquer le yoga et la méditation tous les soirs. Je déroule mon tapis dans le noir, allume quelques bougies, disperse des huiles essentielles, et reproduit des séquences apprises en cours, parfois yin parfois vinyasa selon les jours et les besoins. Ma pratique évolue, et surtout, ce moment est devenu indispensable à mon équilibre quotidien. Et surtout, je médite, et répète des mantras positifs qui murissent dans ma tête la nuit et me booste le matin. Je continue à aller au studio régulièrement, le soir et le week-end, et miracle j’ai trouvé un petit studio près de mon bureau.

 

Devenir plus sociable

Moi qui était introvertie, habiter à l’étranger loin de mon cercle d’ami(e)s a été une épreuve. J’ai fini par arrêter de fuir la machine à café, et accepté les invitations des gens et même pire : pris les devants pour inviter des personnes de Washington, Londres ou Bruxelles à se rencontrer autour d’un café. J’ai fait de merveilleuses rencontres à travers ce blog d’ailleurs. L’épreuve du feu a été franchie avec la participation au podcast Bruxelles Vies, à débarquer chez Meriem pour boire un thé et papoter de ma vie devant son micro. Et vu vos réactions positives, j’ai hâte de recommencer !

 

Et si vous deviez faire le même exercice, quelles sont les choses que vous avez apprises ces derniers temps ? Apprendre à tricoter, faire un handstand ou cuisiner sans cramer une casserole ?

 

Pays-Bas, Voyages & Adresses

Escapade en famille #1 – Utrecht et Amsterdam

28 March 2018

Qui dit nouveau pays, dit aussi exploration de sa ville d’adoption, la région, et les environs. Le voyage ne consiste pas à faire uniquement des longs-courriers, mais aussi prendre sa voiture ou le train pour se dépayser à moins de 4h de chez soi.

J’ai toujours voyagé en famille, avec un souvenir de joyeux bordel : les enfants bruyants, les aires d’autoroutes, les parents impatients mais surtout les réveils à l’hôtel tous les 4.

Un week-end en famille c’est l’occasion de faire des découvertes, créer des souvenirs, mais surtout prendre du temps ensemble, loin du quotidien : un luxe!

Au programme de cette escapade en famille, direction Utrecht et Amsterdam, pour un week-end le long des canaux!

 

Utrecht 

Utrecht se situe à 2h à peine de Bruxelles, une étape idéalement située sur le route d’Amsterdam. Mais Utrecht mérite vraiment le détour, voir un week-end pour explorer cette ville où il fait bon vivre.

Utrecht est une ville à taille humaine, paisible et accessible à pied et vélo, pour arpenter les rues du centre ville et flâner le long des canaux.

 

 

On trouve dans le centre, des boutiques design, des cafés cosys et des brasseries typiques. A la différence de Bruxelles, Utrecht propose un choix éclectique magasin et restaurants, entre chaînes internationale et marques hollandaises, le mix parfait pour un week-end shopping et découverte.

La bonne découverte, a été l’aspect kid-friendly de la ville et de ses cafés, mention spéciale pour le café, bar, restaurant The Color Kitchen, Oudegracht 214, qui en plus de son décor design, propose un espace de jeux pour les enfants, avec une petite cuisine. On trouve fréquemment ce genre d’espace dans les cafés du nord de l’Europe, où sortir avec ses enfants, même pour un verre de vin est complètement normal.

Utrecht propose aussi des brasseries typiques, au design intérieur à tomber, comme Stadskasteel Oudaen sur Oudegracht 99, qui propose une cuisine simple de bistrot mais généreuse, dans un décor baroque où l’on dine sous d’immenses lustres.

 

 

Pour faire quelques emplettes originales, direction Episode (Oudegracht 206) une friperie au choix pointu, et la boutique pour enfants Prinses en Erwtje (Oudegracht 220), qui propose des vêtements en coton bio, du made in Europe, des coupes neutres, et des jouets artisanaux.

Si comme moi vous avez quitté l’Angleterre et ses chaînes de magasins et restaurants tous les 100 mètres, la Hollande vous rappellera des souvenirs, avec Wagamama, Boots, Holland and Barret, et j’en passe!

 

Nous avons réservé en dernière minute l’hôtel Bastion, un 3e étoile en bordure de la ville (environ 5 minutes en voiture), grand, confortable, un peu dénué de charme, mais pratique quand tous les hôtels du centre affiche complet et que l’on vient en voiture.

Utrecht nous a seduit, et cette petite journée donné envie de revenir pour explorer les canaux, et aller à l’Oproer Brouwerij, CAB-Rondom 90A, une brasserie artisanale et restaurant vegan et bio!

 

 

 

Amsterdam

Amsterdam se trouve à environ 40min d’Utrecht, même si circuler en voiture dans la capitale hollandaise peut se révéler un être un casse-tête.

J’ai eu la chance de visiter Amsterdam de nombreuses fois, et même si enchantée par l’architecture et la culture hollandaise, j’ai toujours voulu me plonger dans le quotidien amstedallois, le défaut de ma prospection permanente de nouveaux pays d’expatriation.

 

C’est sous un froid polaire mais un grand soleil, que j’ai pu découvrir Amsterdam sous un nouveau jour, grâce aux bonnes adresses de Mango & Salt, avec pour premier arrêt : Lavinia Good Food, un restaurant cozy et surtout délicieux. Au menu des bouddhas bowls, pancakes vegan et sans gluten à la banane, des golden et matcha lattes. C’est bio, beau, et bon!

De Lavinia (Kerkstraat 176), direction Haarlemmerstraat que je voulais visiter, pour ses cafés et boutiques sympa, et surtout le chemin qui nous a fait longer les canaux, la maison d’Anne Franck, et des façades de maisons magiques pour les yeux. Le froid nous a imposé une pause pour un thé brulant chez Stout, Haarlemmerstraat 73, un café-restaurant découvert au hasard, et je reviendrais peut-être pour un déjeuner, les assiettes avait l’air appétissantes et l’atmosphère vivante!

 

 

J’ai ensuite retrouvé Victoria (Mango&Salt) chez Drovers Dog sur Heemstedestraat, pour s’abriter au chaud et visiter le quartier. L’occasion pour tester le tram avec une poussette, et bonne surprise, il est possible d’acheter des tickets (même en CB) à l’intérieur du wagon, et comme à Bruxelles, des places spéciales sont réservées aux poussettes. Les chauffeurs nous ont également ouverts les portes pour ne pas à avoir à traverser le tram pour sortir. La Hollande est définitivement un pays kid-friendly!

Revenons à Drovers Dog, un café super sympa pour boire un mapple latte, qui comme à Utrecht propose une aire de jeux pour les enfants, prisés des papas du quartier! J’ai eu la chance de rencontrer la passionnante Victoria, qui m’a raconté, entre autres, son expatriation à Amsterdam, qui je l’avoue semble plutôt douce.

 

 

Je reviendrais à Amsterdam pour continuer à explorer la ville, mais au printemps ou en été avec des températures plus chaudes, pour mieux profiter de la visite! Amsterdam est beaucoup plus relax que Londres, mais intense à côté de Bruxelles, que j’aime nommer affectueusement ma capitale de province.

 

Retrouvez les bonnes adresses de Victoria à Amsterdam sur Mango & Salt

 

Quelles sont vos bonnes adresses à Utrecht et Amsterdam ?

Bien-être, expatriation

Quitter son home office après 5 ans pour un open space ?

9 February 2018

 

Le sujet du bien-être au travail est au cœur des conversations en ce moment. Les employés réclament, à juste titre, des conditions de travail suffisamment agréables pour s’épanouir dans un cadre où l’on passe en moyenne 8 heures par jour. J’ai récemment décidé de quitter un rythme home office 4 jours par semaine, très confortable, pour un open space, après 5 ans dans un cocon, pour des raisons professionnelles mais aussi humaines. L’occasion de partager mes premières impressions sur un univers bien trop souvent idéalisé !

 

Des études en auto-gestion vers les premiers pas dans la vie professionelle

J’ai toujours étudié ou travaillé de manière indépendante, très jeune j’ai quitté le lycée traditionnel pour passer mon bac par correspondance via le CNED, que j’ai obtenu du premier coup. J’ai toujours eu du mal avec les emplois du temps imposés, les heures sur une chaise à écouter un/e professeur.

Après le bac j’ai choisi de faire toutes mes études en apprentissage du bac +1 au bac +5, du BTS à une grande école, j’ai adoré le principe de venir en cours de manière très condensée, et repartir me promener sur le terrain, avec une autonomie complète sur ma gestion des projets d’études.

Mais voilà, le monde de l’entreprise n’étant pas si flexible, et encore moins il y a 10 ans, j’ai vite pris le pli de faire des longs trajets dans les transports parisiens, et passer ma journée en open space à composer avec les autres, le bruit, les réunions, les appels…

Et en 2013, quand j’ai décroché un poste à Washington, j’ai eu la surprise de découvrir que l’entreprise offrait la possibilité de travailler en home office 3 jours par semaine et venir 2 jours au bureau. Parfois plus, parfois moins, le rythme n’était pas imposé aux employés. J’ai continué à travailler pour cette entreprise pendant près de 5 ans, après Washington à Londres, et majoritairement en home office.

Et depuis un mois environ, j’ai décidé de quitter mon cocon pour retrouver le chemin des open space, dans une entreprise, un job, une culture complètement différente, mais toujours flexible !

 

 

Home office, un paradis ?

L’image que l’on a souvent du home worker est une personne qui travaille avec de grosses chaussettes et pyjama en pilou, avec un thé brulant et son ordinateur sous la couette.

J’ai effectivement adopté tous les clichés du home working, les chats en plus, et pourtant je ne travaille pas comme freelance, loin de là. Mon travail consistait à coordonner la communication digitale d’une entreprise internationale, avec des équipes aux 4 coins du monde. Je démarrais parfois mes réunions très tôt avec l’Asie, et tout au long de la journée avec l’Europe et les Etats-Unis dans l’après-midi.

Pour quelqu’un qui passait sa journée au téléphone ou en visio conférence, avec des horaires très variables, le home working était au départ une situation idéale : pas de transport, la possibilité de travailler n’importe où ou presque, et du temps précieux gagné pour d’autres activités personnelles.

Au détail près, que travailler en équipe à distance pendant plusieurs années s’est révélé un frein sur la dynamique et la cohésion de groupe. Manager et participer à des grands projets quand on se voit une fois ou deux par an pour certains, et une fois par semaine pour d’autres est extrêmement difficile. Les emails sont parfois mal interprétés, il est aussi difficile de tisser des liens avec des collègues, d’apprendre d’eux, et d’avoir des réponses immédiates pour des choses toutes simples.

 

J’ai pourtant réussi mon pari, en évoluant dans l’entreprise, où le home working était extrêmement répandu, partagée entre amour de mon confort quotidien, et frustration de ne pas avoir plus de contacts humains quotidiens avec les autres. Moi qui était au départ très introvertie, et en particulier dans le monde du travail, je me suis rendue compte que j’avais changé avec les années.

Parce que travailler à l’étranger, c’est aussi s’imprégner de la culture locale, observer les gens, leurs coutumes, leur mentalité. C’est ce que je faisais en condensé chaque fois que je venais au bureau.

Il y a eu des côtés incroyables au home office, comme le fait de passer une grossesse sereine sans devoir affronter les transports, la voiture, les fauteuils parfois inconfortables, les questions, mais simplement travailler dans mon cocon, jusqu’à la 39e semaine.

Il faut aussi savoir que même si les gens autour de vous peuvent être un facteur de stress, ils sont aussi source de force. Etre seule face à son ordinateur à gérer un projet stressant, quand le reste de l’équipe est autour d’une table est encore plus anxiogène, je l’ai vécu lors de sorties de projets où je manquais cruellement de communication en temps réel.

Un autre aspect que l’on élude souvent, est le fait de manque de contacts humains. Un*e freelance peut travailler dans un espace de co-working, parfois chez ses clients, mais dans mon cas, il était difficile de travailler dans un café, trop bruyant et gênant en visio-conférence et le coworking ne prenait pas de sens. J’ai par contre eu la chance de travailler au UK ou en France quand mon emploi du temps personnel le demandait, sans poser de jour off pour autant.

Autant à Londres, j’avais une équipe sur place qui se déplaçait une fois par semaine, ce qui me permettait d’affronter les transports (1H30 pour rejoindre le Berkshire), et profiter de mes collègues, autant à Bruxelles le deal était différent, j’allais être la seule personne de mon équipe sur le site.

Cette situation couplée à une envie de changer de dynamique, de me faire des contacts dans une ville où le réseau est plus petit, et m’immerger dans la culture belge, m’a poussée à changer d’entreprise et quitter mon home office.

 

 

Confort de vie et carrière, trouver la bonne balance !

Prendre une décision aussi difficile m’a valu quelques mauvaises nuits. Je savais que la situation n’était plus idéale pour poursuivre ma carrière à Bruxelles, moi qui ambitionne d’évoluer dans le management, et que je ne souhaitais pas me mettre à mon compte pour de multiples raisons, la principale étant que je ne veux pas sacrifier ma situation financière.

Mon endométriose sévère et le fait d’avoir un enfant en bas âge ont aussi pesé dans cette peur du changement. Mais j’ai toujours refuser de laisser mes choix dictés par la peur, et l’envie de continuer à évoluer professionnellement à un moment clef de ma carrière, 10 ans sur le marché du travail, 30 ans, et 4 pays, je souhaitais capitaliser sur cette étape charnière.

J’ai donc cherché une entreprise internationale, qui encourageait l’autonomie, la flexibilité, les rendez-vous à l’extérieur fréquents, même si la présence au bureau était évidemment imposée.

Concernant mon enfant, le rythme est rôdé, je l’emmène le matin ou le récupère le soir, une semaine sur deux. Je fais partie des gens qui arrivent tôt au bureau et partent plus tôt, pour pouvoir profiter de mon enfant en fin de journée. Il y a aussi des personnes qui préfèrent arriver plus tard et travailler plus longtemps en fin de journée, le rythme est différent pour chacun/e

Je n’ai pas eu à imposer ce rythme, cela a été discuté dès l’entretien, en toute transparence, pour éviter les mauvaises surprises. J’ai aussi l’aplomb nécessaire aujourd’hui de ne pas m’excuser d’avoir un enfant.

Alors évidemment, j’ai sacrifié un peu de sommeil, et pris le pli d’aller et venir de la maison vers la crèche, de la crèche vers mes rendez-vous, mais sans culpabilité aucune sur mon emploi du temps, je récupère mon enfant à la même heure qu’avant, et je suis toute disponible pour lui jusqu’au coucher, quitte à reprendre mes mails après.

 

 

La réacclimatation avec le monde merveilleux de lopen space 

L’open space est souvent considéré comme un enfer sur terre. J’ai longtemps pensé ça aussi, un peu traumatisée par les gens bruyants, l’obligation de rester sur sa chaise toute la journée jusqu’à 19h. Bref, mon expérience française, l’Angleterre et les Etats-Unis fonctionnant sur un tout autre modèle de mon expérience : profiter d’être au bureau pour travailler avec ses collègues, parfois manger devant son ordinateur, mais partir quand son travail est terminé sans entendre « tu as posé un RTT ? ».

J’ai aussi eu l’occasion de faire un voyage d’étude sur l’environnement du lieu travail, physique comme humain à Copenhague avec mon ex-employeur, voyage passionnant, qui m’a ouvert les yeux sur le fait qu’il était possible de bien vivre quand on travaillait dans un open space. Les danois sont responsables dès le plus jeune âge de leur agenda, et surtout face au savoir-vivre en communauté, chose que l’on cultive naturellement dans les pays du nord. L’idée au Danemark est d’abattre les murs, les bureaux, pour ne garder qu’un maximum d’open spaces et de free-desk (bureaux tournants), pour travailler selon les projets. Les bureaux que j’ai eu la chance de visiter avait souvent une ou plusieurs cuisines, pour se sentir chez soi, et des grandes fenêtres pour laisser entrer la lumière qui fait parfois cruellement défaut dans le nord de l’Europe.

J’ai finalement trouvé un environnement de travail serein à Bruxelles, flexible, avec une forte présence au bureau, le travail dans les médias l’impose avec une dynamique entre les équipes, mais aussi des personnes qui savent travailler ensemble, dans le calme majoritairement, et parfois avec des moments plus drôles pour relâcher la pression. Chacun travaille dans son coin, part en rendez-vous, repart, travaille chez soi, revient au bureau, file en réunion, selon son emploi du temps.

J’ai aussi pris le pli de ramener les choses essentielles pour me sentir chez moi, du thé, des biscuits, de la crème pour les mains avec une odeur que j’aime, un gilet… Et utiliser les cuisines pour prendre mon petit déjeuner quand je pars le matin sans déjeuner, stocker mon déjeuner comme la majorité des gens, ou aller faire mes courses sur l’heure du déjeuner pour me retrouver en solo et faire des emplettes en évitant d’empiéter sur le précieux temps avec mon fils.

Quand je dois écrire et que l’open space est bruyant ? Je fonce dans une salle de réunion. Quand j’ai besoin de me retrouver, je lance un podcast ou une playlist en travaillant. Pour éviter à mon endométriose de faire des siennes, je marche régulièrement, m’étire, travaille sur un ballon, boit beaucoup de tisanes… L’endométriose étant toujours une saloperie dans ma vie, mon choix a toujours été de vivre en gérant les crises au jour le jour.

Faire du temps de transport un temps pour soi 

J’avais perdu l’habitude de conduire ou prendre les transports toute la semaine pour aller bureau. J’ai dû aussi me réhabituer au fait de conduire en ville, ou affronter le métro/tram aux heures de pointes, quoique plutôt facile à Bruxelles.

Si je suis en tram, j’en profite pour écouter des podcasts ou des livres audio, ma nouvelle passion, me mettre dans ma bulle, boire mon thé ou un smoothie attrapé en chemin. Je lis aussi beaucoup plus, car avec un enfant et un boulot, trouver du temps pour lire est un casse-tête frustrant.

En voiture, j’apprécie d’écouter ma musique, des podcasts encore comme Affaires Sensibles, et de me retrouver seule dans mon deuxième cocon, même si les automobilistes sont parfois un peu stressants, je tente de profiter de ce précieux me-time.

Et moi qui n’arrivais pas à développer ma pratique du yoga à la maison, j’ai finalement profité de ce changement de rythme pour aller au studio une fois par semaine ou deux, mais prendre le temps chaque soir de retrouver mon tapis : quel bonheur !

 

Un choix qui confirme mes attentes professionnelles et personnelles

Et finalement, malgré la peur du changement, je me rends compte que quitter mon confort du home office, qui devenait de moins en moins confortable d’ailleurs, était un bon choix. Je rencontre des gens à Bruxelles, construit un réseau, apprend des tonnes de choses au bureau chaque jour, participe à des conférences, des présentations, chose qui commençait à me manquer en home office.

J’ai appris en 5 ans d’home office, à être très concentrée sur ce que je fais au travail, ne pas me disperser, travailler de manière autonome sur une chose à la fois, et cette autogestion est toujours appréciée des gens autour de moi.

Et finalement, ce que je craignais se révèle être une bonne surprise, travailler en bonne intelligence dans un environnement exigeant mais agréable, peut-être possible.

Je n’exclue rien pour l’avenir, peut être que dans quelques années je déciderais d’écrire une thèse, faire une formation pour changer de carrière, ou me mettre à mon compte qui sait ? Aucun choix n’est gravé dans le marbre, pour le moment, j’ai simplement décidé de rejoindre une dynamique sociale plus adaptée à mon arrivée dans un nouveau pays.

Ma vision de l’environnement parfait ressemble à un 4 jours au bureau et 1 jour à la maison pour avoir un calme absolu et rédiger mes dossiers efficacement, et pouvoir jongler avec des rendez-vous, des moments de rédaction, et d’échanges avec mes collègues.

 

J’ai bien évidemment conscience du privilège de pouvoir penser à la notion de bien-être au travail dans le contexte socio-économique actuel, mais elle me semble essentielle pour réinventer l’espace de travail de demain.

Par ailleurs, je prendrais le temps de développer mes découvertes sur le modèle danois, pionniers en matière de bien-être au travail.

 

 

Votre avis sur le sujet m’intéresse beaucoup, comment gérez-vous le bien-être au travail ?