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expatriation, Voyages & Adresses

Voyager et déménager à l’étranger avec des animaux

12 April 2016

 

Il y a presque 3 ans, j’ai quitté la France pour les Etats-Unis, puis Londres, des étapes que j’ai vécu avec mes 2 chats qui avaient à l’époque 6 ans. Voyager avec des animaux demande beaucoup d’organisation, et surtout une super rigueur administrative mais, il existe de nombreuses astuces pour les faire voyager sans stress!

 

 

 

 

Je déménage à l’étranger avec mes animaux, comment se préparer ?

 

Vaccins et démarches administrative avec son vétérinaire 

Pensez à vous renseigner tout de suite auprès de votre vétérinaire pour connaitre les démarches à suivre. Il faut savoir que la préparation se fait souvent en plusieurs étapes :

  • 1ère visite pour discuter du projet, pays de destination, check up général de l’animal, et calendrier pour les prochaines étapes
  • 2ème visite pour l’injection des vaccins (si besoin), et gérer la partie administrative comme les carnets de santé internationaux
  • 3ème visite pour effectuer le rappel des vaccins, qui nécessitent souvent 2 injections et un traitement vermifuge.
  • 4ème visite afin d’établir un certificat de bonne santé, souvent entre 24h et 72h avant le départ

 

Prenez de l’avance car certains vaccins demandent souvent 2 injections, et le vétérinaire doit parfois prendre le temps de se renseigner sur les conditions demandées par le pays de destination, la legislation changeant assez régulièrement.

N’hésitez pas vous à contacter les ambassades et regarder la partie dédiée à l’exportation d’animaux pour être sur d’avoir des informations à jour. Chaque papier a son importance!

Il faut aussi compter un budget important pour les frais vétérinaire, selon les tarifs de votre praticien, pour 4 visites environ, un carnet de santé, des vaccins et des rappels.

 

Voyager en avion avec un animal 

Pour effectuer le vol Paris-Washington, avec 2 chats j’ai épluché et contacté pratiquement toutes les compagnies aériennes effectuant cette liaison. En effet, chaque compagnie impose des règles différentes : voyage en soute, voyage en cabine, poids maximum autorisé…

Dans mon cas, j’ai choisi de faire voyager mes chats en cabine avec nous. United Airways était la seule compagnie qui autorisait les chats / chiens sans poids maximum à partir du moment où la taille de la cage respectait les normes standard de sécurité.

Mes chats d’environ 7 kg ont pu voyager avec nous en cabine. Attention, de nombreuses compagnies imposent un poids maxi comprenant le chat + la cage. N’hésitez pas à appeler les compagnies, et vous faire confirmer les informations par email.

Les animaux trop lourds ou trop grands comme les chiens devront voyager en soute. N’ayant pas testé ce type de voyage je n’ai que peu de conseils à vous donner, mais plusieurs connaissances m’ont expliqué avoir été étonnées de devoir récupérer l’animal avec les bagages et non pas à un comptoir dédié. Renseignez vous bien sur les modalités de transports et d’accueil.

 

Il vous faudra aussi réserver une place pour votre animal, sachant qu’un passager peut emmener un animal seulement. La compagnie impose un quota d’animaux par vol, pensez à bien valider vos places à l’avance. De mémoire, j’ai du payer environ 100 euros par animal pour un voyage en cabine.

Pour la cage, j’ai choisi des cages souples et bien aérées, que j’ai équipé d’alèses, d’un tissu type plaid avec leurs odeurs, et un petit distributeur d’eau. Il faut penser à ne pas trop charger la cage pour laisser au chat un maximum de place.

Pensez à mettre un collier avec vos coordonnées à votre animal ainsi qu’un harnais avec une petite laisse. Pourquoi ? Il est souvent demandé de sortir les animaux pour passer les portiques de sécurité. Pour éviter que l’animal s’échappe dans un vent de panique, un petit harnais souple et une laisse sont souvent très pratique.

La plupart des compagnies proposent d’upgrader vos places pour des places avec plus d’espace pour les jambes. Moyennement une centaine d’euros, elles sont souvent beaucoup plus confortables pour vous et l’animal qui devra voyager devant ou sous le siège. Vous ne pouvez pas sortir l’animal de sa cage durant le vol!

Pendant le vol, n’hésitez pas à passer votre main dans la cage de votre animal pour le rassurer, toucher sa truffe pour s’assurer qu’elle n’est pas chaude, donner un petit peu d’eau, une petite friandise ou une bouffée de Feliway.

Concernant les contrôles, ils s’effectuent toujours avant le vol : présentation des carnets de santé, vérification des billets, vaccins, et surtout le certificat de bonne santé. Je n’ai jamais eu de contrôle à l’arrivée, aux Etats-Unis comme en France. Mais ils peuvent arriver!

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Voyager en voiture 

Souvent, la voiture reste la seule option pour transporter son animal d’un pays à l’autre. L’Angleterre n’autorise pas le transport en Eurostar, ni en avion, ce qui limite les options à la voiture + ferry.

Attention aux services vétérinaires anglais qui par expérience, sont très stricts. Nos papiers américains ne correspondaient pas aux modèles anglais et nos chats se sont vus refoulés l’entrée sur le sol anglais, et mes parents ont du refaire tout le circuit administratif vétérinaire en France, pour repasser la frontière avec eux 1 mois plus tard.

Un double budget, et surtout 1 mois sur le sol français pour refaire les vaccins et papiers. Dans mon cas j’ai été chanceuse d’avoir mes parents sur place mais attention encore aux différences administratives.

Mais pas de panique, la quarantaine n’est plus en vigueur depuis plusieurs années au Royaume-Uni pour les animaux domestiques.

En voiture, pour les chats, prévoyez une cage souple / rigide assez spacieuse pour votre animal, avec une alèse, un tissu avec son odeur pour le rassurer et un petit distributeur d’eau. Evitez de le faire sortir pour se promener dans la voiture : cela pourrait le déstabiliser, paniquer et devenir dangereux pour le conducteur.

Faire voyager un chien et souvent plus facile, dans le coffre ou sur un siège passager sur son plaid préféré. Pensez à bien lui faire se dégourdir les pattes et boire régulièrement. Mon gros beauceron a parcouru l’Europe entière plutôt sereinement!

Privilégiez une ambiance calme, sans musique trop forte et cris, pour ne pas effrayer l’animal et pensez à lui parler pour le rassurer!

 

Je n’ai pas de conseil concernant le voyage en train, jamais expérimenté avec mes animaux. Mais n’hésitez pas à m’envoyer votre témoignage afin que je complète ce article!

 

 

 

Tranquillisants, pour ou contre ? 

Mes chats ont vécu 2 trajets en voiture de 7h, et deux vols de 8h en avion et j’ai choisi de ne pas leur donner de tranquillisants. Après de longues recherches et discussions avec des vétérinaires, j’ai compris que l’animal préférait être conscient de la situation, même stressante, et être en pleine possession de ses moyens. Avec un tranquillisant, il peut arriver que l’animal lutte contre l’état dû au médicament et devienne agressif.

J’ai pourtant un chat qui avant de déménager (il avait changé d’appartements plusieurs fois) était très craintif, au point d’avoir été un sauvetage SPA à 1 mois pour cause de forte anxiété. L’autre était plus stable et serein de nature.

 

Pour les faire voyager sereinement

  • Branchez  2 semaines avant le départ une prise de Feliway dans le salon, leur pièce principale, pour les détendre un maximum.
  • 1 semaine avant le départ, laissez les cages ouvertes dans le salon avec un morceau de leur plaid favori à l’intérieur et du Feliway en spray, pour les habituer. Ils se sont mis d’eux mêmes à l’intérieur en 2 / 3 jours.
  • 12h minimum avant le départ, pensez à ne plus nourrir votre chat, et éviter aussi de lui donner de l’eau. Le stress peut déranger ses intestins et lui faire passer un moment désagréable pendant le voyage. Pareil pour l’eau, même avec une alèse l’accident est vite arrivé. Prenez plutôt un petit distributeur d’eau et quelques friandises que vous lui donnerez raisonnablement pendant le vol. La veille commencez à lui donner des gouttes de Bach Rescue pour animaux dans la bouche ou sa gamelle.
  • Pendant le trajet, vaporisez du Feliway régulièrement pour le rassurer et pensez à lui redonner des gouttes de Bach si possible.

 

Mes chats ont voyagé sans tranquillisants et sereinement : quelques miaulements mais ils sont tous les deux restés calmes et tranquilles pendant les 8 heures de vol. Parlez en avec votre vétérinaire, mais le mien n’avait pas d’autres options que : le tranquillisant.

Tous les chats ne les supportent pas, cela ajoute souvent une notion traumatisante au voyage. Communiquez avec votre animal, préparez le à l’avance, privilégiez le naturel même pour les grands craintifs, et le voyage se passera bien! 

 

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Où trouver les accessoires et produits naturels ? 

J’ai commandé tous mes accessoires chez Zooplus. Je ne suis absolument pas sponsorisé pour vous conseiller ce site, mais entre 2 vols et 2 trajets en voiture, j’ai eu le temps de me faire une idée sur les produits :

Les avis et photos des consommateurs sont très utiles pour juger les produits.

  • Caisse souple pour chat : voir ici , très résistante, sûre, confortable et légère. La taille est conforme pour un voyage en cabine.
  • Harnais et laisse : voir ici, les basiques bien resistants, on peut aussi régler la taille selon l’animal . Rajouter un collier. 
  • Bouteille de voyage avec distributeur : voir ici , très pratique et résistante. Pensez à la remplir après le passage de sécurité (où l’eau doit être jetée).
  • Spray et prise de Feliway , voir ici, le grand classique mais très utile pour rassurer les chats
  • Alèses, voir ici , pratique en cas d’accident! La taille correspond à une taille standard pour la cage souple.

 

Pour les gouttes de Bach Rescue Pets, elles se trouvent en ligne, parfois en animaleries, ou en commande chez votre vétérinaire ou pharmacien.

 

 

 

Et une fois arrivé? 

Avant de poser vos valises, pensez surtout à organiser le coin de votre animal. Avant de déménager dans notre appartement en Virginie, nous avons séjourné 10 jours dans un appartement-hôtel qui acceptait les animaux. C’était la meilleure solution dans notre cas pour que tout le monde puisse prendre ses marques dans une atmosphère sereine.

En arrivant, pour les chats, sortez tout de suite sa litière, et montrez lui l’emplacement (en lui mettant les pattes dedans par exemple), ainsi que son bol d’eau et sa nourriture. Après un long voyage, il est parfois préférable de le nourrir en plusieurs fois pour éviter les problèmes digestifs. Pensez à installer son coin, avec son coussin favori par exemple, et continuez à lui donner des gouttes de Bach et du Feliway pendant quelques jours.

Prévoyez donc dans votre valise : une caisse,même petite, juste pour l’arrivée, de la litière (dans un sac plastique par exemple) et sa nourriture habituelle.

Mes chats se sont littéralement roulés par terre de bonheur pendant des heures en arrivant dans cet appart-hôtel, que je trouvais moi même plutôt nul. Ils étaient aussi très rassurés de nous voir tous les 4, personne n’avait été abandonné en chemin. Pour la première fois, tout le monde a dormi dans le lit king size de l’hotel 🙂

Si votre animal se cache, c’est normal, il a besoin d’un peu de temps pour observer son nouvel environnement et s’y habituer. Pas d’inquiétude! Redoublez d’attention pour lui montrer que tout va bien, et respectez son temps d’adaptation.

 

 

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N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire (voyage en train, ou en soute), cet article ayant pour but d’évoluer je le compléterais avec vos astuces et expériences! 

expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

Pourquoi je voyage, vis à l’étranger et apprends le coréen?

15 December 2015

 

Si certains dédient leur vie au sport, à la musique, ou à la peinture, pour moi c’est l’interculturalité. Je vous parle souvent de voyage mais ce n’est finalement que la partie émergée de l’iceberg. L’occasion de vous en dire plus sur mon parcours de voyageuse, d’expatriée, et communicante à l’internationale.

Pourquoi voyager? Pourquoi décider de vivre à l’étranger? Que recherche t-on dans le voyage? Et comment découvrir de nouvelles cultures?

 

Pourquoi voyager?

A près de 30 pays parcouru, je vide littéralement mes économies en billets d’avions toute l’année. La question que l’on me pose souvent est : que recherches-tu? Certaines personnes voyagent pour le sport, la cuisine, et moi pour découvrir la culture et surtout le quotidien des autres.

Je ne vise pas l’extraordinaire dans mes voyages, mais au contraire, l’infraordinaire. Je me passionne pour la découverte d’autres cultures, et cela passe par des heures à marcher, et observer les gens, regarder les supermarchés, les restaurants, et lire beaucoup de livres en amont sur l’histoire ou la sociologie.

Ce qui est fascinant en voyageant, et de passer du livre / documentaire à la réalité et voir en action dans un contexte précis la culture de l’autre.

Les relations humaines sont mon intérêt numéro un, avec la place de la femme dans la société, comprendre le système de travail ou le modèle familial. Pour ça, il faut aller à la rencontre des autres, ce qui est facile quand on a des connaissances sur place, sinon  il faut essayer de lier un maximum de contacts, avec des collègues Texans à Houston, en Gambie avec notre chauffeur de taxi, au Japon en sortant de notre cercle et en passant une journée avec un retraité pour découvrir son Tokyo. On apprend aussi beaucoup de la culture d’un pays à travers sa langue et sa cuisine.

Pour ne pas heurter la culture de l’autre, il faut la comprendre, et pour la comprendre il faut aller voir son quotidien. 

Alors oui, j’ai aussi fait des voyages “waouh” comme la côte ouest américaine et les parcs nationaux, où mes yeux ont vus des merveilles de natures mais la réalité m’a rattrapé assez vite en allant questionner nos copains installés sur place pour tout comprendre. 6 mois après c’était avec cartons, chat et mari que je revenais, les Etats-Unis méritant un peu plus de temps pour faire le tour du sujet.

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Apprendre une nouvelle langue

Parler anglais et comprendre la culture anglo-saxonne est déjà un grand pas, mais mon projet futur est un jour de m’installer en Asie, à Hong Kong, Tokyo ou Séoul. Pour ça, j’ai décidé d’apprendre une langue asiatique et de m’intéresser à sa culture / histoire / économie. Cette langue c’est le coréen, je suis tombée amoureuse de sa sonorité, et de son histoire.

Le premier pas a été de regarder des films et lire plusieurs livres sur le “miracle économique coréen” et l’aspect sociologique. La seconde étape a été de commencer à prendre des cours avec une jeune femme coréenne installée à Londres depuis 10 ans. En dehors de l’apprentissage de la langue, je me suis liée d’amitié avec elle, et j’adore passer du temps à parler de nos cultures différentes, sa vision de la famille, ou des relations amoureuses ou amicales.

C’est aussi passionnant de voir une personne se transformer en parlant sa langue maternelle. A Londres, on parle près de 300 langues et tout le monde à (ou presque) un accent. Quand ma prof passe de l’anglais au coréen sa voix devient très mélodieuse, et ça me donne envie de parler la langue pour en comprendre toutes les subtilités.

La suite ? Continuer à fréquenter des festivals de films coréens, et prendre des cours à l’institut coréen de Londres sur la langue et la culture, pour voyager en Corée en parlant mieux cette langue et échanger avec des gens sur place en évitant l’anglais.

En attendant, je poursuis le projet d’habiter en Asie, en repartant explorer le Japon en janvier, où des longues heures à me promener dans Tokyo et tout photographier, observer, analyser.

 

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Habiter à l’étranger

Quitter son pays natal est une étape importante quand on se passionne pour l’interculturalité. Même vous si voyagez 3 mois dans un pays, sachez que l’on comprend vraiment une culture quand on vit dans le pays et mieux quand on y travaille ou étudie.

Alors oui, c’est un gros investissement émotionnel et financier, et parfois complexe à gérer au niveau administratif mais c’est la plus belle expérience à vivre dans une vie. On apprend littéralement une nouvelle chose par jour, un mot, une coutume ou une expression. Et même si je n’adhère pas à toute la culture anglaise ou américaine, loin de là, j’en comprends désormais le contexte.

Ce n’est malheureusement pas le cas de tous, mais recommencer sa vie à zéro à l’étranger demande une grosse dose d’humilité, on est tout nouveau, les habitudes sont totalement différentes, le niveau de langue demande parfois un bel effort (oui, il y a parler anglais et vivre en anglais), mais tout cela nous pousse à travailler dur et à faire un pas vers les autres.

Et ce qui nous divise est parfois intéressant, je pourrais vous expliquer pourquoi les américains défendent le port d’armes après en avoir discuté avec des connaissances en Virginie. Je ne le tolère toujours pas, mais j’ai pu en parler sur place avec des gens concernés.

Et il amusant de se rendre compte à quel point je suis française. Jusqu’à 25 ans, ma vie était un cliché parisien à sortir du travail pour boire du vin rouge, fumer des cigarettes et manger du pain et du fromage en terrasse (oui), en parlant politique, arts et relations humaines.

Je me rend compte de la puissance de mon socle culturel français, et encore je suis issue d’une famille très métissée, en habitant à l’étranger.

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Travailler à l’international

Mon travail consiste à accompagner des équipes internationales sur la communication digitale, comme la France ou Singapour, la Hollande, le Royaume-Unie, les Etats-Unis etc.

Ce qui est parfois passionnant est souvent aussi épuisant. Pourquoi? Au delà des heures au téléphone, et des fuseaux horaires, il faut apprendre à communiquer avec l’autre en connaissant et surtout en utilisant ses codes.

Les français aiment écrire de long mails avec beaucoup de formules de politesse, les américains vous sembleront désagréables avec un “Ok, thanks” mais privilégieront l’efficacité. Pareil pour les retards même d’une minute avec des anglo-saxons. Aussi, on ne s’adresse pas à un coréen plus âgé ou hiérarchiquement plus élevé sans titre honorifique.

Pour briser la glace dans le milieu du travail, il faut montrer premièrement que l’on est curieux, et deuxièmement que l’on fait l’effort d’aller vers l’autre en respectant sa culture sans la heurter.

Mon travail et ma passion pour l’interculturalité forment finalement un seul et même projet, qui se nourrit de voyages et d’apprentissage de langues étrangères.

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Soyez curieux, et nourrissez vous des autres

Le plus important dans la découverte du monde est de le voir de ses propres yeux. J’ai été une étudiante en alternance voyageuse très à découvert, aujourd’hui je n’ai pas pour projet d’acheter un appartement ou un super sac à main mais juste de voyager.

Osez, et trouvez la formule qui vous correspond, comme le bénévolat, les échanges universitaires ou les stages? Mais apprenez des autres, et n’ayez jamais peur de paraitre bête tout en restant très respectueux de la culture de l’autre. C’est en apprenant que l’on casse des clichés et des codes.

Et en attendant de prendre l’avion,  faites le tour des bouquins / documentaires sur une destination? En ce moment je le fais avec la Corée en prenant aussi des cours de langue, et j’ai l’impression d’apprendre, de voyager et de sortir encore une fois de ma zone de confort.

Dans la découverte d’une nouvelle culture, le plus important est l’autre. C’est grâce à des rencontres magiques que vous découvrirez l’histoire d’un pays, ses coutumes, et le fonctionnement de sa société. Internet est magique pour discuter avec des gens de tous horizons, ne nous en privons pas.

 

Le voyage est un virus qui n’a pas l’air de se soigner facilement, et tant mieux, j’ai hâte de continuer à voir des centaines de pays et d’en savoir encore plus. Prochaine étape? Tokyo!

 

 

 

Quels sont vos expériences à l’étranger les plus marquantes ou vos futurs projets / rêves ?

 

 

 

En savoir plus sur le sujet 

Lifestyle

C’est l’automne, je pose mes valises.

26 September 2015

 

Je me faisais la réflexion en revenant à Londres, que je pouvais facilement compter les nuits chez moi depuis le mois de juin. Mes valises ne quittent plus l’entrée de ma maison, prêtes à être remplies. Depuis mon départ aux Etats-Unis en 2013, je ne fais littéralement que courir. Au début, il y a eu l’excuse d’avoir un visa limité à 18 mois, et de visiter le maximum de choses possibles en dehors du boulot. Toutes les journées “off” me semblait inutiles, voir culpabilisantes. Et pour couronner le tout, j’ai couru pour d’autres soucis perso entre New-York et Washington, parfois juste pour 4h dans la Grosse Pomme.

Ensuite, il a fallu réfléchir à l’après Etats-Unis, faire encore plein de recherches, choisir la nouvelle destination, se faire à l’idée que nous allions devenir Londoniens, et surtout déménager. Depuis mon arrivée à Londres, le rythme s’est intensifié, je passe au moins 1 semaine en dehors de chez moi.

Après 3 mois de course pour du boulot, et des choses perso, je n’ai jamais été aussi heureuse de rentrer chez moi, dans ma bulle, au calme. Le calme londonien m’avait manqué, les arbres, les parcs, les gens toujours aussi fous, les maisons bien alignées, l’ambiance de Camden le vendredi soir.

Et en voyant mon anniversaire approcher, ma première réaction a été “Il faut partir quelque part”. Mon cher et tendre m’a répondu un peu étonné qu’il aimerait arrêter de bouger, au moins un mois. J’ai réalisé qu’il fallait que je me force (et que je force les choses) à poser mes valises. Profiter de ma ville, de l’automne en Angleterre, de se promener, de ne plus courir : de prendre le temps.

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J’ai finalement prévu des choses que j’aime faire / j’ai envie de faire: booker des places pour des concerts, aller rendre visite à mon acupunctrice, voir des expos, boire un thé dans mon salon préféré, trouver des tickets pour un musical, continuer à apprendre une nouvelle langue, et tout simplement respirer.

L’automne est ma meilleure excuse pour m’obliger à me calmer. Après une période forcée (et moyennement agréable) d’emploi du temps frénétique, le corps et surtout l’esprit à besoin de retrouver des habitudes et un confort. Pour éviter de vivre dans le stress, il faut aussi réussir à dire “Je peux dormir ce matin, et me promener sans but toute la journée”.

 

Ce sentiment de passer à côté de sa vie quand on est pas en hyper mouvement se heurte parfois à des limites. Evidemment, je n’envisage pas ma vie au même endroit pour les 5 ans à venir, mais je me rend compte que méditer, faire du yoga, et courir sans cesse sont deux attitudes complètement paradoxales.

Ma bonne résolution de rentrée, c’est de prendre un peu plus le temps, et de ne plus courir sauf quand je n’ai pas le choix. De prendre soin de moi, de profiter de Londres, de continuer à me créer des habitudes. J’aimerais arrêter de gérer uniquement des urgences et essayer de me projeter un peu, et prendre plus de recul pour réfléchir aux choses.

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Pour donner le meilleur de soi même, il faut savoir canaliser son énergie, et se focaliser sur ce qui est important et surtout nous fait du bien, et accepter que ne pas courir sans cesse c’est aussi vivre sa vie.

 

Vos bonnes résolutions de rentrée, envie de calme ou de vous remettre à l’action?

 

Photos d’automne dans le Maryland, Virginie, et Montréal. crédit Biobeaubon.

Bien-être, expatriation

Se débarrasser de ses peurs pour bien vivre le changement

27 July 2015

Le changement fait peur, et la peur crée immobilisme. Cette phrase résume un cercle vicieux qui empêche beaucoup de gens d’avancer. Notre génération (j’ai 28 ans), se remet constamment en question et cherche avant tout le bonheur. Mais pour être heureux il faut savoir chambouler ses plans, et parfois se lancer dans un grand changement de vie.

Le bonheur n’est pas un état constant, nos parents ont grandi dans une idée du bonheur très stable: le mariage, le travail, l’achat d’une maison, les enfants. Aujourd’hui on vit plusieurs vies en une, changement de carrière, voyage, et recherche du bonheur selon des critères qui changent tout au long de notre existence.

Personne n’est préparé au changement et il n’existe pas de recettes miracles pour anticiper, planifier un grand changement de vie, mais apprenant à agir et à s’adapter le changement ne signifiera plus peur mais moyen d’atteindre le bonheur.

 

 

Vous ne serez jamais prêt avant de commencer

Rappelez vous de votre premier jour à votre job actuel, et cette sensation de ne rien comprendre, d’emmagasiner un maximum d’informations à retenir, de voir tous ces visages inconnus. Et regardez vous maintenant: le lieu est devenu familier, ces gens ont des prénoms, et vous connaissez votre job (presque) sur le bout des doigts.

Le processus de changement suit la même logique: vous ne pouvez pas tout anticiper, mais agir une fois lancé(e).

J’ai du déménager plus de 20 fois en moins de 30 ans. Le chiffre parait énorme, mais il m’a surtout appris l’adaptabilité: à changer de ville, de maison, et à l’époque d’école, très (très) vite. La clef est de se constituer un monde à soi fait de repères et de petites habitudes. Aussi, comprendre que les lieux et les choses matérielles sont secondaires, seulement vous et les êtres aimés sont importants. Le reste se remplace et n’a aucune valeur.

Avant de partir aux Etats-Unis, je n’avais jamais mis les pieds en Virginie, et les quelques infos sur la ville de Reston restaient très vagues. Mais peu importe, il était impossible de connaître une ville avant de l’avoir exploré et ressenti l’atmosphère. Je n’étais pas prête, je le savais, et je l’ai accepté.

Vous changez de ville ou de pays? Bouquinez des sites ou des guides sur votre nouvelle région, cherchez des adresses de cafés cosy qui vous accueilleront à votre arrivée, ou un studio de yoga pour faire une pause et connaître de nouvelles personnes.

Vous changez de job ou de carrière? Gardez en tête que vous allez comprendre l’enjeu et apprendre jour après jour. Arrivez avec un état d’esprit ouvert, humble, dynamique, prêt à agir et à apprendre. Tout ne sera pas parfait, surtout au début, mais jour après jour, vous trouverez vos marques.

 

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J’apprends à agir

 

Même si vous aimez faire des listes, prévoir au millimètre près votre projet, il ne sera jamais comme vous l’avez imaginé au départ. Il faut apprendre à être souple et surtout agir. La force dans le changement est de garder en tête que tout problème à une solution, il suffit d’être réactif et créatif.

Au lieu de millimétrer votre projet, pensez à avoir des plans B, C, et D (j’ai du aller jusqu’à Y en vivant à l’étranger) prêts à être déroulés. La fierté d’avoir résolu une situation complexe vous aidera à tout résoudre par la suite.

2 mois après avoir emménagé en Virginie, j’ai du faire face à une hospitalisation sans connaître ni comprendre le système médical américain, et presque sans famille ou amis pour me tapoter la main. Il a fallu faire face et accepter cet imprévu, au final il fait parti de mon expérience.

Quand on ressent de la peur, la réaction naturelle est de se replier en position foetus en attendant que les choses s’apaisent. La réaction face à la peur au changement doit être l’action. On relève la tête, on se lève, on agit.

La marge de latitude dans une situation de changement (job, déménagement, reprise d’études, divorce etc.) sera de toute façon énorme. Rappelez vous encore une fois de votre dernier projet, de l’objectif initial et l’état actuel.

Apprenez à créer et saisir les opportunités, aux Etats-Unis j’ai finalement accepté un poste à Londres à la fin de mon visa, en me disant que de toute façon cette chance n’était pas tombée là par hasard.

Gardez en tête qu’aucun choix n’est irrémédiable et que vous avez le pouvoir de transformer toutes les situations, on apprend des leçons positives même dans les pires moments. Et on peut se tromper aussi, c’est même normal et positif.

 

 

Vous êtes assez fort pour y arriver

Je remarque que le problème de confiance en soi revient systématiquement. La question à se poser est « êtes vous heureux? » est-ce que cette ville, ce job ou cette situation fait de vous quelqu’un d’épanoui(e)?

Si la réponse est non, il faut donc en changer. Et là, tout un tas d’excuses apparaissent: ce n’est pas le moment, c’est trop compliqué, je n’ai pas les moyens (…). Vous pouvez y arriver, parce que vous en êtes capable et que vous croyez en vous.

A la fin de mes études j’ai signé un CDI en communication digitale, un contrat stable, socialement attendu, dans l’entreprise où j’évoluais depuis 2 ans. Mais je n’étais pas heureuse. Mon rêve était de vivre à l’étranger, et même cela impliquait de tout quitter pour une variable d’inconnues immense, c’était le prix à payer pour vivre mon rêve. Au final, ce changement à été beaucoup plus positif sur ma carrière (et sur ma vie en général).

Face au changement et en réaction à la peur, on peut aussi se mentir à soi même et aux autres c’est plus confortable, mais êtes si vous hésitez face à la question: « êtes vous satisfait et fier de vous en ce moment? » C’est le moment de se remettre en question. L’honnêteté commence d’abord par soi même.

L’exercice est de prendre une feuille blanche et de poser ses intentions en 3 colonnes, ce qui me fait envie, pourquoi, et les moyens d’y arriver. Les contraintes vont naturellement apparaître mais vous allez aussi réfléchir aux solutions pour les contourner.

Comment trouver un visa? Comment trouver une formation? Comment changer de région? Comment trouver un nouveau job? Il existe des solutions concrètes pour chacune de ces questions et en y réfléchissant calmement vous allez trouver la clef.

 

 

Alors oui, la vérité est que l’on vit surtout dans le doute quand on démarre un nouveau projet, j’ai douté en arrivant en Virginie et à Londres, je pensais m’être plantée, mais ce sentiment passe, toujours. Il faut accepter l’inconnu et savoir le maitriser.

Changer amènera forcément un nouvel équilibre positif, des personnes intéressantes autour de vous, et vous insufflera des idées de projets excitants.

Si je n’avais pas quitté la France pour les Etats-Unis, je n’aurais jamais démarré ce blog, fait du yoga, appris sur moi-même et sur une nouvelle culture, affronté des peurs et des épreuves, rencontré tout plein gens positifs, et je ne serais finalement pas à Londres aujourd’hui.

 

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Osez, n’ayez plus peur, croyez en vous et décidez d’être heureux. Et gardez en tête que vous ne serez jamais prêts. 

Bien-être

2 ans sans tabac! Comment arrêter de fumer définitivement ?

10 June 2015

Je viens de fêter mes 2 ans sans cigarette.

2 ans sans haleine de cendrier froid, de mains qui sentent le vieux mégot, de réveil avec des maux de têtes,  le teint vitreux et les cheveux et fringues qui sentent mauvais. Bref, je suis enfin libre! Tout le monde le sait, arrêter de fumer c’est un sacré combat, mais on s’en sort haut la main avec quelques astuces.

 

 

J’ai appris à aimer fumer

J’ai été la fumeuse classique, je dirais même la fumeuse française classique. J’ai commencé à fumer à 13 ans en colonie. Ma première cigarette je l’ai fumée un an avant. Avec le recul je suis scandalisée que l’on laisse fumer des gamins à partir de cet âge là sans interdiction. Non, en France on fume, et le tabagisme adolescent est finalement très toléré.

J’ai appris à fumer, d’abord une cigarette par jour en me cachant pendant quelques années, j’ai toujours détesté fumer le matin mais il fallait fumer devant le collège et le lycée ensuite, je me suis forcée à fumer seule le soir chez moi. Et un jour sans m’en rendre compte, j’avais besoin de fumer après manger.

A 26 ans, je ne savais plus boire un verre sans une cigarette (ou 10). Mais mon corps a progressivement rejeté le goût du tabac, et j’ai pendant 3 ans fumé uniquement quand je sortais. Le cercle vicieux : ne pas fumer pendant la semaine mais fumer un paquet de cigarettes le week-end.  Ces cigarettes là sont les pires à supprimer.

 

 

 

J’ai arrêté de fumer

En arrivant aux Etats-Unis j’ai décidé d’arrêter de fumer. Mon mari a pris la même décision ce qui aidait à ne pas se laisser tenter. Il faut remarquer aussi qu’en Virginie l’environnement est principalement non-fumeur, et j’étais loin de mes copains et de mes verres de rosé en terrasse. L’envie de cigarette à disparu chez moi très vite parce que je vivais loin de toute tentations.

J’ai remarqué quelques astuces simples pour ne pas se laisser tenter au début :

  • éviter l’alcool, il réveille un stimuli “allumer une cigarette” automatiquement au début. Votre cerveau a associé les deux gestes et a besoin de temps avant de dissocier les deux actions. L’envie passe très vite quand on résiste à la première pulsion.

 

  • éviter tout ce qui est trop salé, trop sucré, trop épicé : tous ces goûts réveillent les papilles qui demandent une cigarette pour se débarrasser de ce goût de “trop”. J’ai dit au revoir au nachos / soda pendant quelques temps.

 

  • ne pas s’entourer de fumeurs : simple à dire non ? Il faut commencer par des actions simples : on ne se pose pas à une terrasse pour qu’un(e) ami(e) fumeur allument des cigarettes, demandez lui de sortir pour fumer. J’ai aussi pris l’habitude au début de ne jamais accompagner un(e) ami(e), ce n’est pas dramatique d’attendre 5 minutes dans un café pendant que quelqu’un fume.

 

  • jeter tous ses derniers paquets de cigarettes, on ne garde pas de cigarette de secours, ou paquet planqué à la maison. Ne plus fumer, ce n’est plus fumer du tout.

 

  • s’accompagner au début d’une cigarette électronique sans tabac ou de gommes. Ca m’a vraiment aidé quand j’ai eu envie de craquer, j’ai passé l’envie avec le geste de tirer sur une e-cigarette à l’anis. Je m’en suis vite débarrassée, mais après 13 ans de tabagisme, on a besoin de se faire un peu aider.

 

  • avoir une application comme Quit Now! pour compter le nombre de jours sans tabac et l’argent économisé. Une amie me montrait qu’en 3 ans, elle a presque économisé 8000 euros. La somme parait énorme, et elle est motivante!

 

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Etre déterminé(e) mais ne pas culpabiliser

Pour arrêter de fumer, il faut imprimer dans sa tête que “c’est fini, on ne retournera plus jamais au tabagisme”. Beaucoup de gens se justifient en disant qu’ils ne fument que quelques cigarettes, vous êtes fumeur(euse), et votre corps reçoit une dose régulière de tabac.

Comme quand on devient végétarien finalement, l’idée est de ne pas se dire “un dernier sandwich au poulet, quelques lardons ce n’est pas dramatique”.

Prenez votre décision comme une décision irrévocable. Evidemment, parfois on flanche, j’ai du fumer 2 cigarettes en 2 ans, pendant les 6 premiers mois. J’ai craqué et j’ai été dégoutée tout de suite, sans plaisir. L’envie de fumer met environ 6 mois / 1 an pour complètement disparaitre, pendant cette période on pense à fumer parfois. Il ne faut pas non plus se flageller, craquer ça arrive, mais il faut tout de suite se remettre sur des rails et apprendre à refuser une cigarette la prochaine fois.

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Se faire aider par un thérapeute

J’ai des amis qui ont réussi à arrêter de fumer avec de l’hypnose ou grâce à l’auriculothérapie qui consiste à travailler sur des points d’acupuncture derrière l’oreille qui coupent le stimuli de l’envie de fumer.

Pour l’anecdote mon amie est passée d’un paquet de cigarette par jour pendant des années à … rien du tout! Du jour au lendemain, elle a arrêté de fumer. Et même le lendemain de la thérapie, quand tout le monde fumait autour d’elle, elle ressentait l’envie de fumer pendant quelques secondes, mais tout ça disparaissait aussi vite. 3 ans sans tabac, et sans aucune cigarette depuis, l’auriculothérapie lui a donc donné d’excellents résultats.

Si vous ne vous sentez pas de quitter le tabac sans assistance, pourquoi ne pas essayer de voir un médecin ou un thérapeute?

 

 

 

En 2 ans ma santé s’est métamorphosée 

Je faisais du sport même en fumant, et je pensais que mes capacités n’était pas altérées vu que j’allais à des cours de cardio sans soucis. Je me trompais. J’ai remarqué une sensation perpétuelle d’étouffement après avoir monté des longs (longs) escaliers près de chez moi, rien de grave 3 minutes pour reprendre son souffle. Même en fumant seulement le week-end quelques cigarettes.

Cette sensation à mis 1 an à partir, aujourd’hui je monte les mêmes escaliers en courant. Pareil pour ma récupération au sport, ma capacité à tenir plus longtemps, à courir, faire du vélo…

Mon corps a mis donc pris 1 an pour se débarrasser complètement du tabac. Et je n’ai aujourd’hui plus aucune migraines, de sinusites, ou rhino-pharyngites. Ma peau va mieux, mon corps va mieux, mes poumons sont sains. J’ai arrêté de donner de l’argent à une industrie véreuse, et de polluer la planète.

Je ne voulais pas culpabiliser plus tard de ne pas avoir eu la force d’arrêté de fumer et d’apprendre un cancer du poumon ou de la langue. 

Aujourd’hui j’ai même développé une aversion au tabac, j’en déteste l’odeur, et je suis devenue une non-fumeuse intolérante.

 

Donc, arrêter de fumer même après 13 ans c’est possible, avec de la volonté, de l’aide et de la détermination. Peu importe la méthode, mais on peut réussir à se débarrasser du tabac! Votre corps et l’environnement vous remercieront (et votre porte-monnaie aussi).

 

 

 

Quelles sont vos astuces et techniques pour arrêter de fumer?

 

 

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Angleterre, Etats-Unis, expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

L’expatriation des Etats-Unis vers Londres, premières impressions!

22 January 2015

Hello, hello,

Le mois de janvier est connu pour plusieurs choses: les bonnes résolutions, les grands changements, et les detox.

Je ne suis pas très détox: manger plus de kale et boire du jus de citron tiède? (boring alert), je prends des bonnes résolutions en septembre (comme les petits), par contre je suis membre permanente de l’association des grands changements.

Je m’explique. En novembre, j’ai quitté les Etats-Unis pour venir m’installer à Londres. Mon contrat et mon visa expiraient dans le pays et mon job et celui de mon cher et tendre nous ont proposé des contrats en Grande-Bretagne. Un contrat long, sans date de péremption, j’ai crié youpi!

L’opportunité de rêve pour continuer à vivre à l’étranger, dans un nouveau pays anglophone, se rapprocher un peu de la famille et explorer de nouveaux paysages. Ca c’est la partie positive de l’histoire.

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La partie un peu plus compliquée, a été le retour en Europe. Je n’étais plus une parisienne qui traversait la Manche. Pour moi, c’était traverser l’Atlantique pour aller dans un pays mi-familier, sans repères ou presque.

Parce que oui, on imagine souvent les globe-trotters: valise dans une main, passeport dans l’autre, sifflotant en avion après des étirements de qualité.

Non, en réalité choisir de partir dans un nouveau pays c’est quitter encore une fois sa maison, se préparer à affronter l’inconnu (encore), et tout analyser: les conditions de vies, le coût de la vie, les opportunités professionnelles, les loyers, les visas (boring alert 2). Et tout ça sonne très adulte finalement.

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L’expatriation c’est finalement comme travailler chez Disneyland, on découvre un univers merveilleux, mais on brise aussi quelques illusions sur le pays. Je suis le rabat-joie qui vous parlera mutuelles, impôts et visas pour les Etats-Unis (boring alert 3).

Alors ce retour en Europe? Et Londres?

Londres est une grande ville, très grande ville. C’est joli, vibrant, il se passe toujours quelque chose: une expo, un concert, une soirée quelque part… On peut marcher des heures sans but, juste en explorant un quartier. C’est un lieu cosmopolite, tout le monde parle anglais avec “un accent”, la gastronomie anglaise est finalement devenu une cuisine internationale.

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Les français ont tendance à dire: Londres, 2h de Paris, c’est un département de plus. NA! La culture est très différente, dans la vie ou le travail. J’aime les anglo-saxons pour leur côté cool, si peu snob (oui, les Anglais), et très respectueux.

A la différence des américains, les anglais sont corrosifs avec un humour 4e degré. Je me surprends à demander à mes collègues « c’est une blague là? hein? ». 

Tout change en revenant en Europe, comme habiter à nouveau dans une grande ville. Washington, la Virginie, c’était Disneyland. Pas ou peu de criminalité, un endroit  qui ressemble à Center Park où tout était ultra-friendly. Alors, au début à Londres j’ai eu la frousse. La frousse de marcher dans la rue quand il faisait sombre (à partir de 16h) ou de me mêler à la foule.

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Je me suis ENCORE dit que j’avais déconné de venir ici.

Et, j’ai pris mes marques, découvert des restos géniaux, des expos originales, le plaisir d’aller au pub pour papoter, aller faire le marcher à Bricklane, flâner à Portobello Road, nourrir les canards à Victoria Park et Hyde Park, explorer Hackney, trainer à Camden quand on a rien à faire. J’ai arpenté mon quartier, ses primeurs, bazars, et testé les clubs de yoga de Notting Hill.

Et un matin, comme ça, tu te dis « Ah, voilà, je suis chez moi ».

Au delà du train-train qui s’installe, c’est un bonheur de se dire chaque week-end: je me lève pour découvrir un endroit tout nouveau. Chaque quartier que je découvre est une première fois, chaque restaurant une découverte, chaque pub un nouveau lieu que j’explore. Et c’est chouette les premières fois.

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Il y aussi quelque chose de génial en Europe, en particulier à Londres: 6 aéroports et des tarifs vraiment intéressants pour voyager partout dans le monde!  Ma prochaine étape? La Gambie, pour découvrir la côte Sénégambienne, les plages et les réserves! Et du repos, c’est bien aussi le repos.

Ah ça a du bon le changement…

A très vite et bonne année (j’ose). Que 2015 soit maintenant positif, je crois que l’on a déjà eu notre dose de « pire ».

Et d’ailleurs, toutes vos bonnes adresses londoniennes sont les bienvenues! Partagez vos bons plans en commentaires!

Anouchka