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expatriation, Lifestyle

#summer Une envie de vert et d’ailleurs

26 July 2017

 

Je continue ma série de billets d’humeur de l’été. Tout d’abord, toutes mes excuses pour le bug de commentaires non accessibles sur mes 2 derniers articles, WordPress me fait des blagues ces derniers temps.

Je reviens de 10 jours à la campagne, dans la jolie région de Normandie. 10 jours où j’ai eu la chance de respirer le bon air, et tout simplement ralentir.

J’ai vécu dans des environnements complètements différents ces dernières années : des appartements parisiens, un appartement en pleine nature en Virginie, un appartement dans le centre de Londres et une maison dans le nord-ouest londonien.

Je me rends compte, que je rêve chaque jour de revenir en Virginie au milieu des lacs et forêts, à faire le farmer market chaque dimanche d’été, et me baigner après le travail.

Vivre à Reston était le parfait compromis, une vie plus calme en pleine nature, où tout était accessible en 10 minutes de voiture : commerces, restaurants, complexe de sport, Washington à 30 minutes et New-York en 4 heures.

Quand l’envie d’un week-end urbain nous prenait, on filait à Philadelphie ou New-York pour découvrir de nouveaux restaurants, arpenter les boutiques et les expositions. 3 jours c’était parfait pour prendre un bol d’énergie et d’idées nouvelles, et apprécier notre cocon de nature au retour.

J’adore vivre dans une grande capitale, je rêve de Tokyo, de New-York, de Séoul, mais aspire désormais à une vie plus calme. Ces derniers jours, j’ai mangé des légumes et fruits du jardin, pris le temps de lire sur un transat, fait le tour du lac en fin de journée, et bu du cidre local.

Cette envie de ralentir devient presque viscérale pour les urbain(e)s que nous sommes, je me souviens d’un été à Lanzarote, où nous avons passé 3 semaines sans wifi, à découvrir l’île, lire, écrire, joué de la guitare, et regarder des vieux films avec Elvis Presley. C’était le paradis.

Avoir un enfant a radicalement changé ma manière de vivre, les voyages aussi, et le rat des villes que j’étais a besoin de calme. Les Etats-Unis avec un bébé ne semblent pas une bonne idée, mais des Reston compatibles avec une jeune famille et nos deux jobs, ça doit bien exister ? Des capitales plus petites, des villes plus saines et plus vertes.

Je parle souvent de respirer “le bon air”, et ce n’est pas une expression anodine, loin de là. Londres est une ville extrêmement polluée, respirer à plein poumons est parfois impossible, j’ai même du apprendre à donner de la ventoline à mon tout petit. C’est pourtant vital de le voir respirer sans éternuer, sans siffler.

J’ai la chance de vivre dans une ville qui est un musée à ciel ouvert, culturellement très riche, à l’architecture élégante, mais si peu adaptée aux bébés, et le Brexit nous a aussi beaucoup refroidi soyons honnêtes. Je ne vous cache pas que j’ai 2 destinations en tête, mais on avance pas à pas.

Finalement, je vais au même studio de yoga, apprécie mon café de quartier et déjeune dans mon restaurant coréen favori. Avoir autant de choix autour de nous est il vraiment nécessaire ?

Le casse tête est de trouver un endroit vert, compatible avec nos deux boulots, où mini pourrait grandir sereinement.

Toutes ces pensées en désordre me font réaliser que cette période de changement est passionnante mais surtout nécessaire. Je me rend compte du privilège d’avoir ce genre de réflexion, et n’ai pas pour ambition de faire déménager mon enfant tous les 3 ans, pour l’avoir vécu c’est déstabilisant. L’objectif est de poser enfin nos valises dans le prochain pays d’accueil.

Alors on avance, réfléchi, discute, consulte des tonnes de sites… Suite de ce feuilleton au prochain épisode!

 

Votre avis m’intéresse ! Si je vous dis famille, nature, capitale, Europe … quelles villes vous viennent à l’esprit ?

Maternité, Voyages & Adresses

Voyager sereinement tout au long de la grossesse

27 October 2016

 

 

En matière de voyage pendant la grossesse on a tendance à entendre tout et surtout son contraire : il est inconscient de voyager en étant enceinte, il n’est pas nécessaire de prendre plus de précautions que d’habitude ou le fameux “les secousses en voiture provoquent des accouchements précoces”.

J’ai voyagé du premier jour de ma grossesse (ou presque) jusqu’au 7e mois, au Royaume-Uni, France, Italie, Danemark, et sur l’île de Lanzarote.

9 mois sans escapades n’aurait pas été envisageable, à moins de complications médicales. Vivre ma grossesse dans plusieurs pays a toujours été une envie forte, pour avoir des souvenirs dans plusieurs partie du globe, mais aussi apprécier ces derniers mois à deux dans une bulle.

Mon premier conseil serait de voyager si uniquement vous êtes à l’aise et sereine. Si faire des valises, découvrir des endroits inconnus, ou ne pas être proche de votre sage-femme vous angoisse, mieux vaut s’écouter plutôt que de vivre une situation de stress.

Cette année par exemple, il a fallu éviter Zika dans la majeure partie des pays chauds, ce qui a réduit drastiquement les destinations possibles. Renseignez vous sur les conditions sanitaires et virus, la santé de votre bébé est prioritaire sur use envie d’évasion.

La grossesse doit être un moment aussi zen que possible, où le lâcher prise est indispensable. Certaines femmes préfèrent rester à la maison ou s’entourer de choses familières et d’autres vivre cette expérience différemment. Il n’y a aucune règle, si ce n’est avant tout de s’écouter.

 

La trousse de secours 

Avant le départ, pensez à préparer une trousse ” de secours ” pour affronter tous les imprévus

  • mélange homéopathique anti-nausées (à valider avec sa sage-femme)
  • des bas de contentions
  • bracelet anti-nausées (exemple avec un modèle en mousse)
  • des fleurs de Bach Rescue pour calmer les petites angoisses
  • une gourde
  • un gel nettoyant sans eau
  • un foulard pour éviter de tomber malade avec la climatisation
  • un veinotonique naturel (à valider avec sa sage-femme)
  • une lotion anti jambes-lourdes

 

En avion

Les voyages sont recommandés surtout pendant le deuxième trimestre. Par sécurité, il est rassurant de pas s’éloigner de sa sage femme le premier trimestre, mais aussi si vous êtes sujettes aux nausées. Demandez toujours l’avis de votre sage-femme / gynécologue, je n’ai dans mon cas jamais eu d’interdictions.

Les voyages pendant le deuxième trimestre sont souvent plus agréables, après la première échographie par exemple, et avant que le ventre deviennent trop encombrant. J’ai pris l’avion une dizaine de fois de 45min à 4H30, en respectant plusieurs règles :

  • porter des bas de contention (si vous ne résidez pas en France où les bas sont remboursés, Scholl fait des bas de contentions très confortables et discrets)
  • bien s’hydrater avant, pendant et après le vol
  • porter des vêtements amples (éviter tout ce qui peut serrer le ventre, ou les chevilles)
  • manger léger et idéalement de la nourriture faite maison (salade, quinoa, fruits…)
  • idéalement réserver une place avec une place plus large pour les jambes et un embarquement prioritaire
  • marcher régulièrement (toutes les 30 minutes) dans l’avion
  • prendre éventuellement un veinotonique

L’avion reste un moyen très confortable de voyager jusqu’au 7 mois, ensuite le dos et le ventre deviennent plus sensibles pour supporter plus de 1H30 de vol. Affronter seule l’enregistrement, le bagage, les escaliers et les transports peut vite devenir éprouvant.

Si vous voyagez pendant le 3e trimestre pensez contacter votre compagnie, car certaines acceptent des femmes enceintes à bord jusqu’à la 36e semaines, d’autres réclament un certificat de votre médecin pour vous accepter à bord.

Par sécurité j’ai voyagé avec un certificat dès le 6e mois, pour éviter tout blocage éventuel. Et ne paniquez pas pendant le décollage et l’atterrissage (même un peu mouvementé), bébé est bien au chaud et protégé.

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En bateau 

Si comme moi, un tour sur les iles de Capri et Ischia vous intéresse, il va falloir vous préparer à voyager en ferry de plus d’une heure. Même si les nausées du premier trimestre sont un lointain souvenir, attention au bateau, ses mouvements et odeurs d’essence qui pourraient vous rendre malade.

J’ai expérimenté une première traversée de 45 min, sans aucun soucis, la mer était calme, et j’avais choisi une place en plein air à l’étage. Aucune nausée, ni angoisse particulière. 2e expérience pour me rendre à Ischia, avec une traversée plus longue -, un jour de mer agitée, avec la fausse bonne idée de voyager à l’intérieur. Résultat ? Des nausées, et un moment particulièrement désagréable.

Mon conseil : emportez toujours avec vous un bracelet d’acupuncture anti-nausées, qui soulage efficacement ce genre de situation. Sans bracelet ? placez votre index et votre majeur sur votre poignet sous la pliure, le point qui soulage les nausées se trouve à la place de l’index. Appuyez fort votre pouce sur ce point pour faire passer la nausée.

Au retour, j’ai choisi de voyager en plein air pour éviter la chaleur et les odeurs d’essence, et la traversée s’est beaucoup mieux passé. Pensez idéalement à ne pas voyager enfermée, quand la mer est trop agitée et si possible sans avoir le ventre trop plein.

 

En voiture

Beaucoup de femmes conduisent jusqu’au jour de l’accouchement sans aucun problème. Mais une vieille légende continue d’effrayer les femmes enceintes : les secousses provoqueraient un accouchement prématuré.

J’ai posé la question à ma sage-femme qui m’a expliqué qu’à moins de faire un rallye à 8 mois de grossesse, dans une voiture dotée de mauvaises suspensions, il n’existait aucune contre indication.

Pensez simplement à bien étendre vos jambes, placer la ceinture sous la ventre, et surtout faire des pauses régulières pour marcher et bien s’hydrater. Si vous êtes sujettes aux nausées, le bracelet d’acupuncture peut être efficace, ou un mélange homéopathique.

 

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En train

Le train est le moyen le plus confortable de voyager quand on est enceinte : aucun soucis de pression, il est facile de se déplacer pour marcher régulièrement, et les places sont souvent plus spacieuses que dans un avion. Le seul soucis ? Les autres, ou plutôt leur pique-nique si vous êtes sujettes aux nausées. Pensez à avoir un anti-nausées en cas de voisin indélicat (en Angleterre, le curry, les burgers et la manucure sont très courants dans le train).

 

 

Et sur place ? On adopte l’attitude “slow” 

Et sur place, on se détend ! Enceinte, marcher 10 heures sans pause est techniquement impossible et surtout déconseillé.

Si vous optez pour un city-trip (j’ai parcouru Copenhague à pieds pendant 3 jours à 6 mois de grossesse), alors pensez à faire des pauses régulièrement, sur un banc pour admirer le paysage, mais aussi pour prendre un thé, un gouter… Toutes les excuses sont bonnes! Le soir, un bon bain de pieds à l’eau froide et un massage avec une huile anti jambes lourdes, et vous serez comme neuve!

Il faut aussi accepter d’écouter son corps : à Sorrento j’ai souvent payé l’ascenseur qui menait au port au lieu de crapahuter les marches, à Copenhague j’ai diné plus tôt et apprécié un film à l’hôtel au lieu d’un dernier verre dehors, à Lanzarote le programme était exclusivement basé sur le repos avec de longues siestes l’après midi entre 2 baignades.

Profitez, prenez soin de vous, avoir un enfant ne rime pas avec arrêt des voyages! La grossesse est peut-être le moment de voyager autrement, en adoptant un mode de vie plus “slow”. Vous avez prévu un voyage à New-York ou Tokyo ? Repérez des quartiers incontournables quitte à faire l’impasse sur le city-tour de 12h par jour.

Explorez les cafés, les parcs, et pourquoi pas une petite sieste en fin de journée à l’hotel avant le diner ? Un massage ou un spa peut être une activité géniale pour prendre le temps de se relaxer tout en découvrant une autre facette de la ville.

Choisissez des restaurants conseillés par des guides, blogueurs ou internautes (Yelp), et évitez tout endroit qui vous semblerait douteux. Consommez idéalement de l’eau en bouteille et lavez bien les fruits et légumes avant de les consommer.

Pensez à avoir une liste des hôpitaux sur place, et si besoin le contact d’un médecin parlant français ou anglais (voir sur les sites des ambassades).

Voyager en étant enceinte marquera des souvenirs magique dans votre esprit : les premiers coups de bébé par exemple, mais aussi de belles histoires à raconter à son enfant dans quelques années.

 

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Vous avez des questions ou des conseils pour voyager sereinement tout au long de la grossesse ? N’hésiter pas à les partager en commentaires!

expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

Mes 10 meilleures expériences en expatriation

2 June 2016

 

Le 1er juin, j’ai fêté officiellement mes 3 ans de vie de nomade! 3 ans à l’étranger, de voyages, de trains, d’avions, mais surtout d’expériences marquantes.

Je vous propose de découvrir mon top 10 de mes meilleures expériences en expatriation : passage du permis de conduire, musical à Londres, anniversaire à Manhattan… c’est l’heure du bilan!

 

 

 

Obtenir le permis de conduire aux Etats-Unis

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Le permis de conduire et moi, c’est une grande histoire. En préparant mon projet d’expatriation, je me suis inscrite à l’auto-école en France pour apprendre à conduire. L’auto-école était absolument nulle, je détestais cette situation “prof-élève”, bref, un cauchemar. J’ai quand même passé mon code, et 25 heures de conduite, mais à 1 mois de mon départ et face à une entreprise moyennement honnête, j’ai décidé de finir de passer mon permis aux Etats-Unis.

Me voilà au DMV en Virginie, en short et tongs au mois de juin, à passer mon code après avoir réglé 12$ à la caisse. J’avais bien potassé l’examen que j’ai passé sans fautes (victoire). S’en est suivi 3 mois de conduite accompagnée avec mon mari (la fausse bonne idée), pour revenir passer l’examen, toujours en short, faire le tour du pâté de maison, jouer avec les phares et les clignotants, et faire une jolie photo.

Je conduis partout depuis maintenant 3 ans, et je dois dire que j’adore ça, avec mon super permis américain depuis converti en permis français. Un jour je vous raconterais mon périple pour l’échanger d’ailleurs!

 

 

Le premier road-trip vers New-York

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New-York c’est la première ville des Etats-Unis que j’ai découvert en 2011 et je savais à ce moment précis que je reviendrais vivre aux Etats-Unis!

New-York – Washington DC c’est environ 4 heures de voiture, et le fait de pouvoir prendre ma voiture ou un bus pour vers Brooklyn me fascinait. La route n’est pas particulièrement jolie, principalement de l’autoroute, mais l’arrivée avec la vue sur la baie de Manhattan est mythique, comme rouler les rues de New-York où tout ressemble à un film.

Du coup, j’ai réitéré l’expérience peut-être 15 fois, pour un week-end ou un rendez vous parfois, et New-York reste ma ville favorite au monde, celle qui me jette toujours des étoiles dans les yeux.

Relire mes articles sur New-York

 

 

Les dimanches vignobles & blue grass en Virginie

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La Virginie est un état magnifique, bordé de lacs et de forêts mais aussi de vignobles! Si les lieux sont idylliques, le vin est un peu moins bon, mais je me souviens d’une journée noire où nous avions passé des heures à batailler en vain pour un problème administratif et finalement décidé d’aller boire un verre dans un vignoble.

La personne en charge des dégustations adorait la France, et connaissait un peu mon mari, et a fini par nous faire déguster tous les vins de la maison. Quelques crackers pour éponger et les yeux cachés dernière une paire de lunettes de soleil, nous avons passé l’après midi à discuter avec le propriétaire français en écoutant un groupe jouer du bluegrass. C’était ma-gi-que!

Relire mes articles sur la Virginie

 

 

 

Faire visiter Washington et sa région à ma famille

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Ou plus précisément à mon père! Voir sa famille tous les 6 mois ou plus est le côté complexe de la vie à l’étranger, du coup mon père qui travaillait au Texas pendant quelques jours à réussi à venir nous voir à Washington. J’ai passé 3 jours à faire la visite avec  lui des Air and Space Muséums (celui de Virginie est incroyable), Capitole, White House, Cimetière d’Arlington, Georgetown…

C’est assez chouette de connaître assez bien une région pour proposer un voyage sur-mesure à sa famille, j’ai pu passer du temps privilégié, apprendre des tas de choses sur l’aviation, et me rendre compte que vivre loin valait le coup juste pour ses moments là!

 

 

 

Traverser les Etats-Unis et le Canada pendant l’été indien

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Et en sifflotant la vieille chanson de Joe Dassin, oui, c’était obligatoire. Pour mon anniversaire, nous avons pris la route direction Montréal, à environ 10 heures de Washington. En octobre, les routes sont bordées d’arbres de toutes les couleurs : rouge, orange, vert et jaune. Je rêvais de voir le Canada pendant l’été indien et croyez moi, je n’ai pas été déçue, le paysage était à couper le souffle. A la frontière nous avons découvert une petite station service et son restaurant figé dans les années 80. Le road-trip de film, dans mon vieux 4×4 confortable à chanter à tue-tête!

Relire mon article sur Montréal

 

 

 

Fêter mon anniversaire dans un penthouse à Manhattan 

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Le soir de mes 26 ans démarrait plutôt bien, après des vidéos de mes proches,  une promenade à Coney Island, et un diner chez Candle 79 le meilleur restaurant vegan que je connaisse, un ami français nous a invité à le rejoindre dans une soirée privée de l’Upper East Side.

Surprise en arrivant, nous étions en fait dans un penthouse magnifique sur les toits de Manhattan, avec un barman et des chouettes cocktails. J’ai célébré mon 26e anniversaire dans ce lieu improbable, à boire un verre en regardant New-York cette ville qui ne s’éteint jamais.

 

 

 

Fêter le nouvel devant un musical à Londres

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Pour le nouvel an, toute ma petite famille nous a rejoint à Londres pour visiter la ville et passer le nouvel an. J’avais réservé des tickets pour voir un musical à Soho, et ce fut une soirée assez incroyable : places au premier rang, musical burlesque incroyable ponctué de pause gin-tonic (à l’anglaise), suivi d’un diner dans un beau restaurant thaï. Les comédies musicales de Londres sont à la hauteur de Broadway, il existe ici une folie du musical. Les rues de Soho sont bordées de théâtres et d’affiches de spectacles.  Je ne connaissais pas vraiment Londres à ce moment là, mais sortir dans les rues de Leicester Square à minuit pour voir le feu d’artifice, recevoir des “Happy new year” de tous les passants, c’était un superbe souvenir à notre arrivée!

 

 

 

Découvrir la Gambie 

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Mon voyage en Gambie restera un souvenir incroyable! Les anglais et les français ne voyagent pas vers les mêmes destinations et on croise finalement peu de français vers Lanzarote ou en Gambie (contre les Baléares et le Sénégal). J’y ai découvert un pays sublime, des paysages de rêves, une faune et flore protégées. J’ai pu faire de la pirogue sur le Makasutu, voir des centaines de singes en liberté, marcher des heures sur la plage à refaire le monde.

J’ai rarement été aussi dépaysée lors d’un voyage, et je me rend compte que je n’aurais peut être jamais eu l’idée de partir visiter ce pays si je n’habitais pas en Angleterre. Revenir en Europe, m’a permis de voyager ailleurs que sur le continent américain, et découvrir l’Afrique de l’Ouest ou repartir en Asie font partie de mes expériences marquantes depuis mon arrivée à Londres!

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Réaliser mon rêve en allant à Lanzarote

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Cela fait plusieurs année que je rêve d’aller à Lanzarote, les paysages lunaires m’ont toujours fascinée : les volcans, les plages multicolores et l’ambiance magnétique. L’an dernier après une année riche en émotion, j’ai posé mes valises pendant presque un mois sur l’île des Canaries. J’ai découvert une île incroyable et surtout singulière, où la nature est encore protégée du tourisme de masse. En arrivant, j’étais physiquement moralement fatiguée après une année éprouvante, mais l’énergie de cette île m’a tout simplement guérie. On m’a souvent raconté qu’il existait une énergie particulière, peut être due aux volcans, mais pour l’avoir expérimenté les ondes sont particulièrement fortes à Lanzarote. J’ai hâte d’y retourner pour profiter de cette belle énergie!

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Me sentir enfin londonienne 

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Plus qu’un moment particulier, la sensation de rentrer à la maison que je ressent en arrivant à l’un des aéroports de Londres. C’est assez étrange de ne plus me sentir chez moi à Paris où j’ai vécu 12 ans, mais à Londres où je vis depuis un an et demi. En 3 ans , j’ai déménagé de mon pays natal pour vivre dans 2 pays différents, et culturellement très différents. Pendant longtemps, j’ai identifié la France comme “maison”, même si je reste française et que mes attaches se situent en France, j’ai construit beaucoup de choses solides depuis mon arrivée à Londres. Je me sens chez moi, même si cette ville m’étonne tous les jours. C’est assez doux d’expérimenter un sentiment de confort, même si je sais que d’autres destinations m’attendent! 

 

 

Partagez aussi vos plus belles expériences de vie à l’étranger ou de voyageuse/r en commentaires! 

Angleterre, Etats-Unis, expatriation, Voyages & Adresses

3 ans d’expatriation entre Washington DC et Londres!

16 May 2016

 

Dans quelques jours je fêterais mon 3e anniversaire de vie en expatriation. C’est le moment de faire le bilan sur ces 3 années intenses et incroyablement enrichissantes, et surtout de regarder l’avenir : ici, ailleurs, en France ?

 

Partir mais comment ?

Je cherchais une opportunité d’aller vivre à l’étranger depuis plusieurs années. La plupart des élèves de mon master avait vécu un échange universitaire ou un stage à l’étranger, mais de mon côté, j’avais mis l’accent sur 5 ans d’études en apprentissage et des concours pour intégrer les écoles qui m’intéressait.

Il a fallu réfléchir à la meilleure formule pour partir, je cherchais avant tout une  sécurité financière (je suis indépendante depuis ma première année d’études), et cette expérience devait être enrichissante autant personnellement / professionnellement pour mon mari et moi.

Le PVT ne me correspondait pas, trop complexe à gérer pour continuer une carrière professionnelle, j’ai donc opté pour le VIE. Le VIE est un contrat pour les moins de 28 ans qui permet de travailler entre 12 et 24 mois à l’étranger, et qui offre de belles perspectives professionnelles ainsi qu’une sécurité sociale et administrative (plus d’info ici).

Sauf que des VIE en communication ou marketing, il y en a très peu. J’ai donc postulé des mois et des mois en Asie et aux Etats-Unis. Et un jour, alors que j’assistais à un concert, j’ai reçu un email d’une entreprise pour laquelle j’avais déjà travaillé, me proposant un entretien pour un VIE en marketing près de Washington DC.

Je ne pourrais pas expliquer le pourquoi du comment, mais je savais que cette opportunité était la bonne. Après un petit détour sur Google Maps pour savoir où était situé la Virginie, j’ai préparé mes entretiens dans l’objectif unique d’avoir ce poste.

3 mois plus tard, visas en poche, et 2 CDI remerciés, toute ma petite famille décollait pour Washington Dulles Airport, sans savoir où nous allions mettre les pieds et à quoi allait ressembler notre nouvelle vie.

Je ne remerciais jamais assez mon mari de m’avoir fait autant confiance, car même si il travaille pour une entreprise qui lui permet de s’expatrier très facilement, il n’était absolument pas sur d’obtenir un permis de travail une fois sur place.

 

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Direction Washington DC

Beaucoup de personnes vous décrirons l’expatriation comme : une lune de miel: cette période où l’on se sent en vacances et tout parait idyllique, puis une phase de doutes et finalement l’adaptation à cette nouvelle vie.

De mon côté, je doute à chaque arrivée dans un nouveau pays. Les 2 premiers mois ne sont jamais faciles, et je me demande toujours si j’ai fait le bon choix, si j’aime vraiment le pays où j’ai décidé d’habiter. Et ce sentiment passe, on trouve de nouvelles habitudes, et l’excitation à l’idée de construire une nouvelle vie prend le dessus sur le reste.

Cette première expérience a changé ma vie. J’ai appris tellement de choses aux Etats-Unis, sur ma personnalité, mon couple, ma famille, mes amis. Tout pourrait sonner très cliché, mais quand on vit à l’autre bout du monde avec son compagnon, loin de tout et tout le monde, notre vision du monde changement complètement.

J’ai appris que peu importe les problèmes il y avait toujours une solution. J’ai appris à oser, à tester des choses, à me planter et à m’ouvrir aux autres.. Quand on vit loin de son cadre de référence, il faut se réinventer.

J’ai osé être moi même, m’affirmer, et changer de vie pour une vie plus simple et plus éthique. A force de vivre au même endroit on emmagasine pas seulement de vieux objets, mais aussi de vielles croyances et des habitudes qui nous collent à la peau. Et même si sauter dans le vide peut faire peur, c’est la meilleure manière de prendre un nouveau départ.

Aux Etats-Unis j’ai découvert une culture que je ne connaissais pas, loin des clichés du tourisme et des médias. J’ai vécu près de 2 ans de voyages sur la côte Est, du Canada à Miami, moi qui connaissais seulement la côte ouest et New-York. Et j’ai trouvé des vrais amis, des gens qui n’ont jamais hésité à nous ouvrir leur porte.

Cette première expatriation a été aussi un moment très délicat dans ma vie personnelle, où j’ai du faire face à mon endométriose, mais tout ça m’a renforcé ma vision de la vie positive et optimiste, il y a toujours de belles choses même dans les périodes complexes.

C’est après 18 mois dans un cadre idyllique que nous avons quitté les Etats-Unis pour Londres pour vivre une nouvelle aventure. Pourquoi Londres ? Nous souhaitions continuer à vivre dans un cadre anglophone. Pour devenir complètement bilingue, il faut plusieurs années en immersion.  Ensuite, nous avons tous les 2 reçus une proposition pour continuer nos jobs respectifs dans la capitale anglaise, il ne nous en fallait pas plus pour repartir.

 

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London calling!

Et nous voilà à Londres, depuis maintenant 18 mois. Pratiquement autant de temps qu’aux Etats-Unis d’ailleurs. C’est amusant mais je pensais vivre une vie plus sereine en venant ici, avec la proximité de ma famille, et l’angoisse en moins sur les visas.

Mais je crois que je ne suis décidément pas faite pour vivre sereinement, où alors pas maintenant. Londres n’a pas été un coup de coeur immédiat : arriver en hiver quand la lumière manque, et quand vous avez pris l’habitude de vivre aux Etats-Unis est un nouveau choc culturel. Mais une fois cette (habituelle) période passée, j’ai appris à aimer cette ville. En anglais on différencie love et like. J’utiliserais love pour Londres.

Cette ville est incroyable, offre des milliers de possibilités, ici un peu comme à New York tout semble possible. J’aime découvrir de nouveaux endroits toutes les semaines. J’adore le fait de trouver des parcs immenses, des forêts et des lacs en plein centre ville. Les quartiers sont incroyablement différents, avec des cultures très marquées. Plus que tout, j’aime l’ouverture d’esprit et la diversité qui règnent ici.

Même si Londres est une ville exigeante, j’aime son côté ambivalent : culture posh et punk, les grattes ciels de la City et les petites rues bordées de maisons colorées, les anglais ultra sérieux au travail et complètement dingues dès la sortie de bureau. Ici, on ne se juge pas au premier coup d’oeil et sourire ou parler à son voisin est autorisé.

Et revenir vivre en Europe c’est aussi avoir la chance de pouvoir voyager plus facilement : j’ai enchainé les beaux voyages entre l’Afrique, l’Asie et l’Europe.

Partir habiter à Londres à été un choix positif dans nos vies et je me vois rester ici quelques temps encore. J’ai quelques beaux projets qui arrivent et qui risquent de changer beaucoup de choses dans mon quotidien, mais cette ville m’a permis de les réaliser, de poser mes affaires, prendre une grande respiration et me lancer dans le vide.

 

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Et la suite ?

On me demande souvent si je pense à revenir vivre en France et ma réponse est non. Après 25 ans en France et près de 15 ans à Paris, j’ai l’impression d’avoir fait le tour des choses. J’adore mon pays, j’aime revenir voir ma famille, mais je ne me vois plus évoluer en France pour le moment. Peut être qu’un jour, une opportunité nous fera changer d’avis, mais vivre à l’étranger nous a rendu plus curieux, forts et matures.

Je suis fière de voir le chemin parcouru entre les premiers pas hésitants dans mon bureau américain, où je paniquais de devoir animer une réunion en anglais, et aujourd’hui où je me sens vraiment à l’aise dans les 2 langues.

La suite pour le moment elle est ici à Londres, parce qu’un an et demi ce n’est que le début de l’aventure et qu’il faut parfois savoir poser un peu ses valises pour construire des projets. Et ensuite ? Ailleurs surement, il y plusieurs destinations qui nous trottent dans la tête, et vivre loin de la France depuis 3 ans (surtout après les Etats-Unis) nous a appris à construire un projet d’expatriation. Je me lance dans l’apprentissage de nouvelles langues pour préparer le terrain, j’ai démarré le coréen, et le chinois et l’espagnol serait aussi utile. C’est bon de ne pas être pressée et prendre le temps sans bruler les étapes.

Partir vivre à l’étranger donne des ailes. Rien ne me semble impossible aujourd’hui : vivre à l’autre bout du monde, affronter des épreuves, changer de pays, travailler dans une autre langue, ne pas voir mes proches pendant de longs mois. Cette liberté a été difficile à gagner, mais je ne sens pas de revenir en arrière. Une fois débarrassée de ce carcan d’habitudes vieilles de plus de 25 ans, j’ai pu avancer vers l’avenir. Je vais bientôt fêter mes 30 ans, et je n’ai pas peur de regarder devant moi et me dire que avec du travail et un peu de courage, on peut réussir ses rêves.

 

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Relire mes articles sur l’expatriation 

 

 

 

L’expatriation vous tente ? Vous habitez ou avez habité à l’étranger ? Partagez vos expériences, je suis curieuse d’avoir vos avis sur ce sujet passionnant! 

Lifestyle

Things I Like # 1ère édition

16 March 2016

 

J’ai décidé d’inaugurer une nouvelle rubrique Things I Like, pour vous proposer mes coups de coeur : découvertes, livres, recettes, restaurants, blogs, séries…  D’une vidéo youtube à une recette de gâteau, tout ce qui a retenu mon attention trouvera sa place dans cette nouvelle rubrique.

 

Ce qui confirme l’évolution de la ligne éditoriale de Biobeaubon, qui a démarré par un blog vegan il y a presque 3 ans, et qui est aujourd’hui un blog lifestyle, toujours dans une démarche de partager des moments positifs, et des curiosités (voyages, bien-être, cuisine). Tout ça fera l’objet très bientôt d’un bilan et d’un concours anniversaire pour souffler ces 3 bougies ensemble!

 

 

Alors, dernièrement, j’ai découvert et aimé …

 

Lifestyle : Sortir boire un thé et bouquiner

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En pause sportive-yoga depuis quelques semaines, j’ai du revoir l’organisation de mes jours off. Je me suis rendu compte que l’organisation de mon temps libre tournait beaucoup autour de mon planning sportif : finir de travailler, aller au sport, courir au bikram…

Pour continuer à explorer de nouveaux endroits, prendre un moment pour moi, et continuer à faire de longues promenades, j’ai pris l’habitude d’aller boire un chaï ou un matcha latte dans un café cozy comme Londres sait les faire.

J’aime prendre ma liseuse et passer une bonne heure à bouquiner en buvant mon thé. J’adore aller chez Sweet Things à Portobello Road, Inspiral Lounge à Camden, ou à Primrose Hill! Et finalement il n’y a rien de plus reposant et agréable de se consacrer un moment rien que pour soi, respirer, profiter du calme.

 

 

Lecture : 1969 de Murakami

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Pour continuer dans la lecture, mon dernier coup de coeur bouquin est “1969” de l’excellentissime auteur japonais Ryû Murakami.

Si vous vous intéressez à la culture japonaise alternative, foncez! Ces romans traitent souvent des relations humaines un peu poussées à l’extrême, la drogue, l’errance, la dérive. Mais 1969 est assez différent de ces précédents ouvrages, l’auteur nous raconte ses souvenirs de lycéen de province, quand il rêvait de révolution, d’amour et de Nouvelle-Vague. On y retrouve d’ailleurs beaucoup de références à la culture française (cocorico!).

Amusant, léger, 1969 change du style habituel de Murakami, encore une belle découverte!

 

 

 

Youtube : Under the Influence – Noisey

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Si je devais vous conseiller une série de documentaires sur l’influence de la musique sur la société : Under the Influence. Je suis tombée sur le doc consacré à  la scène hardcore new-yorkaise, et j’ai découvert des tas de choses passionnantes comme le PMA (positive mental attitude), approfondi mes connaissances sur la philosophie de vie straight edge (être vegan et ne pas consommer de drogues et d’alcool). Le reportage met aussi en parallèle l’impact de la musique sur la société coréenne ultra hiérarchisée.

J’ai donc poursuivi avec le reportage sur le 2 Tone Ska, tout aussi excellent.  Si vous aimez la culture, la musique, la sociologie et les voyages, je vous conseille vivement de regarder cette série de documentaires.

 

 

 

Cosmétiques : Le gel douche l’eau de rose Jason

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Comme à mon habitude j’ai fait beaucoup de déplacements et en quelques jours à peine les gel douches agressifs, l’eau calcaire et le froid ont littéralement fait de ma peau un véritable grattoir.

De retour à Londres j’ai racheté un gel douche de la gamme Jason : le parfum est très agréable (plus sympa que le Jason à l’huile de coco), la composition est super clean, vegan, organic, et je n’ai plus besoin de m’hydrater les jambes tous les jours. Et à 9£ les 880ml le rapport qualité prix est excellent!

 

 

 

 

Food & drinks : L’eau au jus de citron et gingembre

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Depuis quelques temps, je boit beaucoup d’eau citronnée que j’infuse avec du gingembre. Pourquoi? Pour détoxifier mon foie, assainir ma peau et alleger mon système digestif. Et si vous avez tendance à avoir la nausée, c’est également très efficace.

Je presse plusieurs citrons dans une grande bouteille d’eau infusée de gingembre. Le goût du citron est désaltérant et m’incite à boire de plus grandes quantités d’eau. Et je dois dire que ça fonctionne plutôt pas mal, j’ai pu voir une nette évolution sur mon estomac et ma peau. J’en profiterais pour vous faire un article sur la détox (vilain mot) au jus de citron!

 

 

Quels sont vos derniers coups de coeur lecture, food, cosmétiques, lifestyle?

Lifestyle

C’est l’automne, je pose mes valises.

26 September 2015

 

Je me faisais la réflexion en revenant à Londres, que je pouvais facilement compter les nuits chez moi depuis le mois de juin. Mes valises ne quittent plus l’entrée de ma maison, prêtes à être remplies. Depuis mon départ aux Etats-Unis en 2013, je ne fais littéralement que courir. Au début, il y a eu l’excuse d’avoir un visa limité à 18 mois, et de visiter le maximum de choses possibles en dehors du boulot. Toutes les journées “off” me semblait inutiles, voir culpabilisantes. Et pour couronner le tout, j’ai couru pour d’autres soucis perso entre New-York et Washington, parfois juste pour 4h dans la Grosse Pomme.

Ensuite, il a fallu réfléchir à l’après Etats-Unis, faire encore plein de recherches, choisir la nouvelle destination, se faire à l’idée que nous allions devenir Londoniens, et surtout déménager. Depuis mon arrivée à Londres, le rythme s’est intensifié, je passe au moins 1 semaine en dehors de chez moi.

Après 3 mois de course pour du boulot, et des choses perso, je n’ai jamais été aussi heureuse de rentrer chez moi, dans ma bulle, au calme. Le calme londonien m’avait manqué, les arbres, les parcs, les gens toujours aussi fous, les maisons bien alignées, l’ambiance de Camden le vendredi soir.

Et en voyant mon anniversaire approcher, ma première réaction a été “Il faut partir quelque part”. Mon cher et tendre m’a répondu un peu étonné qu’il aimerait arrêter de bouger, au moins un mois. J’ai réalisé qu’il fallait que je me force (et que je force les choses) à poser mes valises. Profiter de ma ville, de l’automne en Angleterre, de se promener, de ne plus courir : de prendre le temps.

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J’ai finalement prévu des choses que j’aime faire / j’ai envie de faire: booker des places pour des concerts, aller rendre visite à mon acupunctrice, voir des expos, boire un thé dans mon salon préféré, trouver des tickets pour un musical, continuer à apprendre une nouvelle langue, et tout simplement respirer.

L’automne est ma meilleure excuse pour m’obliger à me calmer. Après une période forcée (et moyennement agréable) d’emploi du temps frénétique, le corps et surtout l’esprit à besoin de retrouver des habitudes et un confort. Pour éviter de vivre dans le stress, il faut aussi réussir à dire “Je peux dormir ce matin, et me promener sans but toute la journée”.

 

Ce sentiment de passer à côté de sa vie quand on est pas en hyper mouvement se heurte parfois à des limites. Evidemment, je n’envisage pas ma vie au même endroit pour les 5 ans à venir, mais je me rend compte que méditer, faire du yoga, et courir sans cesse sont deux attitudes complètement paradoxales.

Ma bonne résolution de rentrée, c’est de prendre un peu plus le temps, et de ne plus courir sauf quand je n’ai pas le choix. De prendre soin de moi, de profiter de Londres, de continuer à me créer des habitudes. J’aimerais arrêter de gérer uniquement des urgences et essayer de me projeter un peu, et prendre plus de recul pour réfléchir aux choses.

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Pour donner le meilleur de soi même, il faut savoir canaliser son énergie, et se focaliser sur ce qui est important et surtout nous fait du bien, et accepter que ne pas courir sans cesse c’est aussi vivre sa vie.

 

Vos bonnes résolutions de rentrée, envie de calme ou de vous remettre à l’action?

 

Photos d’automne dans le Maryland, Virginie, et Montréal. crédit Biobeaubon.