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Presse

Retrouvez Biobeaubon chez Femininbio et Tryndo

31 May 2015

 

Je vous livre de l’actu toute chaude! J’ai eu l’occasion de répondre à deux interviews pour le magazine Femininbio et le blog Tryndo

 

Femininbio

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Retrouvez moi en interview pour la rubrique “Blog du mois” chez Fémininbio, un site que j’aime énormément pour ces articles complets, et toute l’inspiration pour mener une vie saine et éthique.

Coup de coeur et coup de gueule engagé, routine beauté, voyages, je vous raconte tout dans le magazine de juin, disponible gratuitement sur iPad (téléchargez l’application ici), et courant du mois sur le site.

 

 

 

Tryndo

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Pour les sportives, où celles qui cherchent à se motiver et s’organiser pour faire plus de sport, rendez vous sur cet article de Tryndo “Et toi, c’est quoi ton planning?”.  Je partage avec plusieurs blogueuses sport mon planning hebdo pour lutter contre la flemme! Si vous ne connaissez pas Tryndo c’est un concept qui cartonne en Angleterre, un pass multi-salles et studios pour faire du sport à volonté.

 

 

A très vite pour de nouvelles actus, et articles!

 

 

Anouchka

 

 

 

 

Etats-Unis, Portraits de voyageuses, Voyages & Adresses

Portraits de voyageuses | Elsa à la Nouvelle-Orléans

26 May 2015

 

Je suis ravie d’inaugurer une nouvelle rubrique sur le blog : Portraits de voyageuses. L’idée est de vous faire découvrir des femmes qui habitent à l’étranger et/ou des voyageuses, qui viendront ici partager leurs aventures, anecdotes et bons plans.

Inspiration pour un premier voyage en solo, rêve de partir vivre ailleurs, ou envie d’évasion?

Dans ce premier volet, Elsa nous raconte sa vie à la Nouvelle-Orléans la ville mythique du sud des Etats-Unis, et ses voyages autour du monde. A vos carnets, c’est une pluie de bonnes adresses qui arrive!

 

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Dans quel cadre es-tu partie habiter à la Nouvelle-Orléans ?

Entre début 2012 et fin 2014, j’ai partagé mon temps entre le sud de la France (où je fais mon doctorat, en géographie) et la Nouvelle-Orléans, l’objet d’étude de ma thèse sur la gestion de crise en cas de catastrophe naturelle. The place to be, tu me diras 😉

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La Nouvelle-Orléans est connue pour son histoire et sa culture musicale, mais comment décrirais-tu la vie quotidienne ?

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Eclectique, surprenante, unique : la vie à la Nouvelle-Orléans ressemble un peu à la série télévisée Treme, en fait. Sans rentrer dans les clichés, c’est plutôt vrai que la vie culturelle de la Nouvelle-Orléans est très, très riche. Entre l’inénarrable Mardi Gras (qui doit durer un mois…), les Super Sundays – ces parades d’Indiens costumés, les clubs de jazz et les Marching Band de lycéens qui s’exercent dans les rues, les virées dans les bayous (les zones de marécage tous droits sorties des « Bêtes du Sud Sauvage »), les fêtes à Lafayette ou à Saintmartinville…

Impossible de s’ennuyer dans un Etat où il y a plus de festivals que de jours de l’année !

 

 

 

 

 

 

Quels sont les lieux à ne pas manquer à la Nouvelle-Orléans ?

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Outre les lieux, il y a surtout quelques artistes à ne pas manquer !

Pour écouter de l’excellente musique : sur Frenchmen Street, LA rue des clubs de jazz, j’affectionne particulièrement The Spotted Cat (pour les cours de swing l’après-midi !), le DBA tous les lundis soir pour voir l’excellent Glen David Andrews (mon musicien préféré en ville) mais aussi le Three Muses (où joue régulièrement le groupe Harmonouche, composé entre autres de deux français, Pascal et Raphael). En s’éloignant du French Quarter (le centre historique), il y a le Maple Leaf Bar dans le quartier Uptown, où l’on peut avoir la chance d’écouter le renversant Rebirth Brass Band. De l’autre côté de la ville, dans le quartier de Bywater, c’est à l’incroyable bar à vins Bacchanal que l’on pourra apprécier une soirée en plein air, avec du bon vin et du bon fromage, assis dans des chaises en fer forgé, à écouter de la musique sous les lampions !

Enfin, last but not least, il faut aller faire un tour dans le quartier berceau du jazz et des brass band, Treme. Là-bas, une incroyable femme tient le Ooh Pooh Pah Doo bar, où viennent parfois jouer ses neveux, dont le mondialement connu (et vraiment très très sexy 😉 ) Trombone Shorty.

Pour le reste, il ne faut pas hésiter à juste se balader dans les rues et à lever les yeux. Cette ville porte en elle 300 ans d’histoire, entre influences françaises, caribéennes, espagnoles et américaines : la ville créole par excellence. La cathédrale Saint Louis est d’ailleurs la plus vieille des USA. Royal Street est tout le temps pleine d’artistes de rue incroyables (la violoniste Tanya ferait pleurer n’importe qui), et il ne faut pas hésiter à monter à l’étage au-dessus du supermarché Rouses (à l’angle de Royal St. et de St Peter St.) : l’atelier d’artiste d’Isabelle Jacopin, française installée depuis longtemps ici, vaut le détour !

 

 

 

 

 

Comment prépares-tu tes voyages, guide et carnet de route ou improvisation sur place ?

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Hmmm… Et bien je dirais que l’improvisation tient une large place dans ma vie, donc mes voyages y ressemblent ! Lorsque je voyage, j’aime prendre mon temps, ne pas être pressée… (c’est peut-être pour cela que mon dernier voyage à New York fut très pauvre en visites et lieux « à voir », mais riche en cafés, bars et parcs en tout genres!)

J’apprécie demander à mes amis leurs bonnes adresses lorsque je vais quelque part, et m’affranchir autant que je peux des endroits surpeuplés, fussent-ils incontournables. Quitte à regretter de ne pas avoir « tout vu ». Mais c’est ce qui fait le charme d’un voyage, pour moi : en garder pour une prochaine fois, pour avoir de bonnes raisons de revenir !

 

 

 

 

Quels conseils donnerais-tu à une femme qui aimerait voyager seule ?

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Well, ce n’est pas évident de placer judicieusement le curseur entre « être bien consciente des enjeux » et « se méfier de tout et tout le monde ». J’apprécie sortir de ma zone de confort, sans pour autant me mettre en danger. Courageuse mais pas téméraire 😉 Pour celles qui ne sont pas rassurées, j’ai entendu parler d’un site web (Copines de voyage ?) pour permettre à des femmes de voyager à plusieurs.

 

 

 

 

Quelles sont tes prochaines destinations ?

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Et bien, ces six derniers mois je me suis « contentée » de destinations en Europe (Grèce, Royaume-Uni et Espagne), faute de temps (je suis dans la dernière ligne droite de mon doctorat !). Mais ma « Where to go ?  list » ne désemplit pas, et à priori le prochain grand voyage, ce sera la Chine et l’Asie du sud-Est !

 

 

 

 

La Nouvelle-Orléans en 4 mots ?

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Une odeur ? Celle des magnolias en fleur !

Un bruit ? Le bruit du streetcar, l’un des plus vieux tramways du monde (l’histoire d’« Un tramway nommé Désir », – A streetcar named Desire, se situe à la Nouvelle-Orléans)

Une adresse incontournable ? Plus qu’une adresse… La promenade le long du Mississippi, un incontournable à chaque départ et arrivée, pour moi.

Une phrase ? « You are not a stranger here, just a friend never met ». J’ai lu cette phrase peinte sur un mur de Claiborne Avenue lors de ma première semaine à la Nouvelle-Orléans, en 2012. Elle a inauguré mon premier carnet de voyage…

 

 

 

 

Merci à Elsa pour cette visite de la Nouvelle-Orleans, les photos magiques et ses bons plans!  Pour aller discuter avec Elsa rendez-vous sur son compte Twitter @epeinturier

 

Si vous souhaitez participer à cette rubrique, contactez moi sur anouchka(at)biobeaubon.com

 

Anouchka

Gambie, Voyages & Adresses

Découvrir la Gambie |Partie 2, les lieux incontournables

25 May 2015

Après une première rencontre avec la Gambie, je vous emmène à la découverte des lieux incontournables à ne pas manquer durant votre séjour.

Une semaine en Gambie vous permettra de découvrir la côte Senegambienne, ses plages et parcs nationaux pour se plonger au coeur du célèbre “The Gambia Experience”.

 

 

 

Kololi Beach

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La plage de Kololi s’étend sur de nombreux kilomètres.  Parfaite pour faire de grandes ballades en sirotant un jus de fruits frais (pas de blender ici, tout est fait à la main), profiter de l’un des restaurants / bars de plage, ou marcher jusqu’au Senegambia strip et Monkey park.

Le Poco Loco est un endroit agréable, face a la mer, calme et fréquenté par beaucoup de Gambiens pendant le week-end. Les Gambiens aiment aussi venir le soir pour faire du sport.

J’ai été impressionnée par le niveau et le sérieux des entrainements : seuls ou en groupes des séances de squats, pompes, runs, par dizaines sont organisées tous les soirs. Mon hôtel le Djeliba était d’ailleurs situé à Kololi Beach, et je vous le recommande vraiment : un hôtel confortable et agréable avec une ambiance vraiment chaleureuse.

Kololi, c’est l’endroit parfait pour passer une journée ou soirée face à la mer, en évitant les coins trop touristiques!

 

 

 

 

Makasutu Park

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Pour visiter le Makasutu (la forêt magique en Gambien), prévoyez un grosse demi-journée et un guide. De nombreux guides sont disponibles en cherchant sur ce site ou via vos hôtels.

Mon conseil: en Gambie ne faites pas l’erreur de passer à coté d’un accompagnateur. Ils connaissent parfaitement les parcs et la nature gambienne. Vous aurez le privilège de découvrir la faune et la flore : chaque fleur et son utilisation médicinale, les différents arbres et leurs significations dans la culture africaine et tous les singes ou oiseaux qui se cachent dans la jungle. 

Une visite typique du Makasutu se déroule en 4 parties : un accueil et explication autour de l’historique du parc, une balade en canoë à travers la mangrove, une randonnée dans la jungle, et un déjeuner autour de spécialités gambiennes.

La balade dans la jungle est une expérience incroyable : j’ai pu découvrir des fleurs et arbres très rares, des espèces d’oiseaux par dizaines mais surtout des singes.

Le babouin est une espèce très représentée en Gambie. Au milieu de la promenade, nous avons assisté à  une « migration » de 300 babouins de Guinée dans la forêt. 

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Ce qui reste magique en Gambie est le respect des animaux. Vous avez le droit de visiter le parc national, mais interdiction de nourrir les singes, juste de les observer. Au Makasutu, aucune démonstration pour touristes, ni de photos payantes :  Les singes déambulent partout autour de vous, mais vous êtes chez eux.

Pour finir la visite : un petit tour pour découvrir de l’alcool de Baobab, et une pause culinaire pour finir cette journée autour d’un déjeuner gambien avec un Domoda (légumes dans une sauce de beurre de cacahuète, vegan sur demande). Mon expérience favorite en Gambie!

 

 

 

 

 

Kotu

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Kotu est situé sur la cote Sénégambienne à 20min en taxi du Senegambia Strip. Une journée à Kotu, le programme idéal pour bouquiner sur la plage, manger dans un restaurant gambien, et faire le marché pour trouver des chapeaux et des pagnes.

Le Paradise et le Domino sont deux plages vraiment agréables, et la nourriture gambienne (Domoda) à tomber!

 

 

 

 

Cape point

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Cape Point est mon endroit favori en Gambie. Un petit bijou très protégé. Si vous allez jusqu’au Calypso (30min de taxi du Senegambia) vous découvrirez la plage de Cape Point, connue pour ses bateaux colorés et sa douceur de vivre.

Très calme, la plage du Calypso n’accueille que 10 personnes seulement, pour une sensation « seul(e) au monde ». Des crocodiles recueillis par les pêcheurs barbotent à coté du restaurant dans un étang. J’ai compris la signification de l’expression « lazy as a croc ». Ces crocodiles ne chassent pas, même pas un poisson dans l’étang « ils sont comme des frères » disent les gambiens. Non, ils préfèrent le poisson offert par les pêcheurs matin et soir.

Des singes se promènent aussi sur la plage pour venir manger une banane et partir aussi vite, les chiens viennent fuir le soleil pour dormir sous votre transat. Cape point c’est un endroit sauvage, préservé et vraiment magique.

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Senegambia Strip

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Le Senegambia Strip est l’avenue des restaurants, hôtels, magasins et épiceries. On y trouve  des restaurants gambiens comme thaïlandais, chinois, indien ou italiens, toujours à la sauce gambienne.

La qualité des restaurant est excellente et l’ambiance animée. On y retrouve aussi beaucoup des couples européennes-gambiens, le non-dit de la prostitution masculine en Gambie pour gagner un visa.

En Gambie, on peut manger sans risques partout, les règles d’hygiènes sont scrupuleusement respectées, même au fond fond d’un parc national. Les enfants sont aussi les bienvenus en Gambie, ce qui fait de ce petit pays une destination familiale.

A la question : peut-on manger vegan en Gambie ? Pensez que la viande est un luxe que beaucoup ne se paient pas. Donc oui, tout pousse en Gambie (sauf les oignons importés de Hollande), alors profitez en : du jus de baobab et wungo, des bananes, des cocos, de la papaye, des tomates … La nourriture y est fraiche et savoureuse!

 

 

 

 

Monkey park

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Le Monkey Park est situé au bout du Senegambia Strip, il est accessible à pieds en 20min environ. Là aussi penser à prendre un guide, le parc est sauvage et nécessite une personne pour vous accompagner pour voir les singes ( et personne n’est à l’abri d’une mauvaise rencontre).

A la différence du Makasutu, les singes ont l’habitude de venir demander des noix aux touristes. Ils vivent évidemment dans leur environnement naturel, mais connaissent l’homme ce qui peut les rendre assez insistants.

Ne vous étonnez pas d’être suivi par des babouins qui vous tirent le doigt pour une quémander. C’est une ballade intéressante, même si le Makasutu vaut largement le détour pour voir des singes par centaines non nourris par l’homme.

 

 

 

 

La Riviere Gambia

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J’ai donc fait UNE sortie de touriste pendant cette semaine. Une promenade en bateau le long de la rivière Gambia avec déjeuner gambien.

Les plus ? La rivière est magnifique et la promenade au soleil d’une demi journée en bateau a bouquiner et regarder le paysage vaut vraiment le detour.  De la nourriture (vegan sur demande) délicieuse cuisinée sur place par l’equipe.

Les moins ? Etre uniquement entre touristes et l’activité pêche qui m’a fichu froid dans le dos.

La prochaine fois, je demanderais a mes contacts gambiens une manière de faire du bateau sans passer par ce genre de sortie pour européens. Contactez Bob Gambia qui vous emmènera en bateau pour des découvertes plus locales!

 

 

 

La Gambie fait partie des voyages qui m’ont vraiment dépaysée. Je vous conseille vraiment de sortir des destinations attendues pour découvrir l’Afrique de l’Ouest, sa culture, et ses paysages paradisiaques. La Gambie a perdu énormément de touristes avec les rumeurs d’Ebola, l’Afrique est un continent pas un pays, et n’a pas jamais été touché par Ebola. Osez! C’est une destination qui plaira aux plus curieux d’entre vous, et aux amoureux des animaux et de la nature sauvage!

Gambie, Voyages & Adresses

Découvrir la Gambie | Partie 1

19 May 2015

En mars dernier j’ai eu la chance de découvrir la Gambie. Mon premier voyage en Afrique de l’Ouest. J’ai voyagé en Amérique du Sud-Nord, Asie, Europe, Afrique du Nord, mais ce tout petit pays a réussi a faire tomber de nombreuses idées reçues que je gardais. Un voyage dépaysant, enrichissant, étonnant.

La Gambie est un pays situé sur la cote de l’océan Atlantique, à 6h de vol de Londres. Le pays accueille des touristes pour ses paysages colorés, ses plages magnifiques, ses parcs nationaux pour amateurs de faune et flore sauvage et son ambiance paisible.

 

 

 

La Gambie en bref

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Pour voyager en Gambie, il vous faudra vous munir d’un visa (50 euros) valable 6mois. Toutes les nationalités en dehors du Commonwealth doivent présenter un visa de tourisme. L’aéroport est Banjul (la capitale), et sur place on se déplace en taxi ou en car.

La Gambie accueille des touristes d’octobre a mai, c’est ensuite le temps des pluies tropicales et de la malaria…

On parle anglais, arabe, wolof, peul, mandika et diola en Gambie. La religion principale est l’islam, puis le catholicisme. La Gambie est un merveilleux exemple de respect du culte de chacun, et les gambiens sont fiers de montrer leur tolérance et leur patrimoine culturel.

 

 

 

Tourisme

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La Gambie n’est pas un pays de tourisme de masse, il existe des hôtels et grands complexes mais vous ne trouverez pas l’ambiance de Punta Cana et ses all inclusives (et tant mieux).

Niveau logement, les hôtels sont grands, clean et très agréables. De Kololi Beach et son Senegambia Strip plein de restaurants animés, à Kotu et Cape Point plus sauvage et calme.

Les Gambiens ont le sens de l’accueil et savent tout de suite vous mettre à l’aise. Je n’ai pas trouve de gens plus gentils et à l’écoute pour nous faire passer un séjour inoubliable.

 

 

 

The Gambia experience

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Les affiches le long des routes promettent de découvrir «  The Gambia expérience. ».  Et c’est réussi ! On découvre une culture vraiment fascinante. Pour ne rien rater et vraiment découvrir le pays, mon conseil: se déplacer un taxi. Les distances sont souvent entre 10 et 30min de voiture, et les taxis entre 1 et 5 euros.

Nous avons donc voyagé pendant 1 semaine avec la compagnie de Bob Gambia et le chauffeur Abdu. Ils proposent aussi des tours et visites.

Fon-cez ! Ils ont emmenés dans les marchés loin des sorties arnaques-touristes, les meilleures plages et restaurants, et raconté l’histoire du pays, sa politique, le sytème religieux et scolaire.

Le pays est très sur et les Gambiens mettent un point d’honneur a ce que vous vous sentiez bien partout. N’ayez pas peur de marcher dans les rues et vous promenez en taxi. Ils existent des permis spéciaux pour conduire les touristes (taxi jaunes) avec des formations spéciales pour les conducteurs.

Et en fin de séjour, j’ai demandé a Abdu de nous emmener dans son restaurant favori : arrivée dans un restaurant sans électricité au milieu d’une grande avenue sombre, où a pris soin de nous installer et a commandé des plats végétariens. Nous avons mangé une cuisine délicieuse, simple, dans un endroit improbable.

 

 

La culture gambienne

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Une collègue anglaise m’avait dit « j’ai aimé la Gambie mais on te sollicite tout le temps dans les rues et les prix ne sont pas fixes »

Vous êtes en Afrique, pas en Europe et la culture est différente, point. Il faut voyager en Europe pour ne pas vivre de dépaysement culturel (et encore). Les gambiens font la promotion de leurs activités : manucure, massage, jus de fruits, artisanat, en venant se présenter directement dans la rue. C’est leur manière de promouvoir leur business, pas d’internet en masse ici. N’hésitez pas a dire « oui plus tard » pour refuser poliment.  Je n’ai jamais eu de comportement agressif en retour.

Les prix ne sont pas fixes ? Oui c’est la culture gambienne de marchander tous les prix (en dehors des supermarchés et restaurants). Mon chauffeur de taxi m’a expliqué qu’il fallait monnayer environ 50% du prix. Ensuite libre à vous, j’ai vu des gens pinailler sur 1 euros, alors que le salaire moyen est 40 dollars par mois.

Les gambiens gagnent majoritairement leurs vie avec des pourboires. Ne soyez pas pingres, 50 dalasis 1 euros est un pourboire important. Votre guide a été agréable pendant la visite ? Le serveur du restaurant a l’écoute ? Soyez généreux avec les pourboires, ils font partie intégrante du salaire en Gambie.

 

 

 

Dans la partie 2 du guide de la Gambie, vous retrouverez un itinéraire d’une semaine:

  • Cape Point
  • Kotu
  • Banjul
  • Makasutu National Park
  • Kololi Beach
  • Senegambia Strip
  • Rivière Gambia

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Angleterre, Etats-Unis, expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

L’expatriation des Etats-Unis vers Londres, premières impressions!

22 January 2015

Hello, hello,

Le mois de janvier est connu pour plusieurs choses: les bonnes résolutions, les grands changements, et les detox.

Je ne suis pas très détox: manger plus de kale et boire du jus de citron tiède? (boring alert), je prends des bonnes résolutions en septembre (comme les petits), par contre je suis membre permanente de l’association des grands changements.

Je m’explique. En novembre, j’ai quitté les Etats-Unis pour venir m’installer à Londres. Mon contrat et mon visa expiraient dans le pays et mon job et celui de mon cher et tendre nous ont proposé des contrats en Grande-Bretagne. Un contrat long, sans date de péremption, j’ai crié youpi!

L’opportunité de rêve pour continuer à vivre à l’étranger, dans un nouveau pays anglophone, se rapprocher un peu de la famille et explorer de nouveaux paysages. Ca c’est la partie positive de l’histoire.

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La partie un peu plus compliquée, a été le retour en Europe. Je n’étais plus une parisienne qui traversait la Manche. Pour moi, c’était traverser l’Atlantique pour aller dans un pays mi-familier, sans repères ou presque.

Parce que oui, on imagine souvent les globe-trotters: valise dans une main, passeport dans l’autre, sifflotant en avion après des étirements de qualité.

Non, en réalité choisir de partir dans un nouveau pays c’est quitter encore une fois sa maison, se préparer à affronter l’inconnu (encore), et tout analyser: les conditions de vies, le coût de la vie, les opportunités professionnelles, les loyers, les visas (boring alert 2). Et tout ça sonne très adulte finalement.

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L’expatriation c’est finalement comme travailler chez Disneyland, on découvre un univers merveilleux, mais on brise aussi quelques illusions sur le pays. Je suis le rabat-joie qui vous parlera mutuelles, impôts et visas pour les Etats-Unis (boring alert 3).

Alors ce retour en Europe? Et Londres?

Londres est une grande ville, très grande ville. C’est joli, vibrant, il se passe toujours quelque chose: une expo, un concert, une soirée quelque part… On peut marcher des heures sans but, juste en explorant un quartier. C’est un lieu cosmopolite, tout le monde parle anglais avec “un accent”, la gastronomie anglaise est finalement devenu une cuisine internationale.

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Les français ont tendance à dire: Londres, 2h de Paris, c’est un département de plus. NA! La culture est très différente, dans la vie ou le travail. J’aime les anglo-saxons pour leur côté cool, si peu snob (oui, les Anglais), et très respectueux.

A la différence des américains, les anglais sont corrosifs avec un humour 4e degré. Je me surprends à demander à mes collègues « c’est une blague là? hein? ». 

Tout change en revenant en Europe, comme habiter à nouveau dans une grande ville. Washington, la Virginie, c’était Disneyland. Pas ou peu de criminalité, un endroit  qui ressemble à Center Park où tout était ultra-friendly. Alors, au début à Londres j’ai eu la frousse. La frousse de marcher dans la rue quand il faisait sombre (à partir de 16h) ou de me mêler à la foule.

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Je me suis ENCORE dit que j’avais déconné de venir ici.

Et, j’ai pris mes marques, découvert des restos géniaux, des expos originales, le plaisir d’aller au pub pour papoter, aller faire le marcher à Bricklane, flâner à Portobello Road, nourrir les canards à Victoria Park et Hyde Park, explorer Hackney, trainer à Camden quand on a rien à faire. J’ai arpenté mon quartier, ses primeurs, bazars, et testé les clubs de yoga de Notting Hill.

Et un matin, comme ça, tu te dis « Ah, voilà, je suis chez moi ».

Au delà du train-train qui s’installe, c’est un bonheur de se dire chaque week-end: je me lève pour découvrir un endroit tout nouveau. Chaque quartier que je découvre est une première fois, chaque restaurant une découverte, chaque pub un nouveau lieu que j’explore. Et c’est chouette les premières fois.

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Il y aussi quelque chose de génial en Europe, en particulier à Londres: 6 aéroports et des tarifs vraiment intéressants pour voyager partout dans le monde!  Ma prochaine étape? La Gambie, pour découvrir la côte Sénégambienne, les plages et les réserves! Et du repos, c’est bien aussi le repos.

Ah ça a du bon le changement…

A très vite et bonne année (j’ose). Que 2015 soit maintenant positif, je crois que l’on a déjà eu notre dose de « pire ».

Et d’ailleurs, toutes vos bonnes adresses londoniennes sont les bienvenues! Partagez vos bons plans en commentaires!

Anouchka

Canada, Cuisine, Lifestyle, Vegan, Voyages & Adresses

Montréal 2/2 Rencontre avec “Vert et fruité” blog vegan et gluten-free

16 January 2015

 

Hello, hello,

 

Notre découverte de Montréal se poursuit avec une jolie rencontre: le blog Vert et Fruité, que j’ai eu la chance de rencontrer en octobre dernier lors de mon passage au Québec.

Vert et Fruité c’est l’histoire de deux amies, une vegan, Marie-Noël, et une intolérante au gluten, Ariane, soucieuses de ne pas se laisser enfermer par les clichés, qui ont décidées de mettre en commun leurs découvertes pour créer un blog.

Vert et fruité

Vert et fruité

Moi même intolérante au gluten et vegan, j’ai tout de suite été séduite par leurs personnalités, positives, plein de bonnes informations, le ton n’est jamais moralisateur: partager les découvertes et essayer d’intéresser un maximum de personnes à la nourriture saine et au respect de l’environnement et des animaux.

 

Le rendez vous est donné Aux Vivres, le premier restaurant végétalien de Montréal. Créé en 1997, le concept était de proposer de la nourriture végétalienne avec des produits frais et un menu du jour.

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Je découvre donc Ariane et Marie-Noël pour partager un dîner-goûter. Il faut savoir qu’Aux Vivres, on peut attendre 20/30 minutes pour une table. L’adresse est chaleureuse et très populaire pour ses bols, burgers, desserts. et son épicerie.

Si Montréal apparaît comme une ville ouverte à la cuisine vegan, Marie Noëlle m’explique que l’engouement est vraiment apparu il y a quelques années avec un développement très rapide des adresses vegan. La ville est passé de quelques adresses à une ouverture tous les mois (ou presque) ou des ajouts de plats végétaliens au menu des restaurants traditionnels.

 

Parce que Montréal est une ville très étudiante et cosmopolite, les gens sont de plus en plus soucieux de consommer responsable, de manger sain et mieux. Alors les restaurants s’adaptent et on voit de plus en plus de projets vegan voir le jour.

 

Marie-Noël a fait parti de l’organisation du premier Festival Végane de Montréal en septembre dernier. L’évènement a accueilli des médecins, nutritionnistes, naturopathes, bloggeurs/euses ou professeurs de yoga, pour des conférences, et des démos pédagogiques visant à sensibiliser sur l’enjeu du végétalisme: environnement, santé et protection animale.

festivalveganedemontreal.com/

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L’évènement a été un grand succès: plus de 5000 visiteurs ont rejoint le Festival Végane. Et les médias se sont intéressés en masse au végétalisme, l’équipe à été interviewée sur différentes télés et journaux canadiens.  

Si le festival a eu un si grand succès, je pense que le ton pédagogique, et positif y était pour beaucoup. A l’image de Vert et Fruité, on est loin du militantisme attendu, il faut attirer avec du gourmand, ouvrir les portes à tous sans jugement pour éduquer aux problématiques de la cruauté animale, du mieux vivre et de l’écologisme.

 

Et si manger vegan à Montréal est devenu plus facile, qu’en est il des choix sans gluten?

Ariane, soulève que l’on a beaucoup parlé d’alimentation sans gluten, et même de régime sans gluten. Le gluten était le dernier sujet tendance, pour maigrir (??), ou adopter une alimentation plus saine. Le point positif, a été que les produits sans gluten ont fait leur apparition dans les supermarchés, où une signalétique a été crée dans les rayons ou les menus des restaurants.

 

http://vertetfruite.com/ressources/

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Le point négatif? On pense souvent à une lubie “bien être” avant de prendre en compte la maladie. Etre intolérant(e) n’est pas une mode, ce n’est pas faire quelques exceptions et reprendre son régime ensuite.

 

Et même si Montréal est une ville ouverte aux intolérants, Ariane reste très précautionneuse, avant de diner dans un restaurant qui n’affiche pas de choix sans gluten, elle appelle toujours avant pour tâter le terrain et éviter une éventuelle catastrophe. Et comme beaucoup de vegans et d’intolérants, au quotidien les déjeuners à l’extérieur sont prévus avec des lunchboxs maisons plus sûres et plus saines.

 

Avant de quitter Vert et Fruité, je me dois de leur poser une question naïve, comment privilégier des produits cruelty-free, en particulier quand il s’agit de laine quand on vit des hivers si rudes à Montréal?

Ariane et Marie-Noël privilégient au maximum les produits sans cruauté et éthiques: cosmétiques, maquillage, mais aussi du DIY (fait maison) pour utiliser des compositions naturelles. Pareil pour l’habillement, du polaire à la place de la laine, ou de la laine achetée en friperie, moins chère et plus écologique. Acheter moins mais mieux.

Chez Vert et Fruité l’idée n’est pas de viser le 100% mais de tout faire pour s’en rapprocher.

 

Les futurs projets de Vert et fruité?

L’équipe s’est agrandie en accueillant de nouvelles collaboratrices: Maude, Jennifer, Jessica, Raphaëlle qui proposent désormais des articles sur le blog: cuisine, cosmétiques, santé…

Retrouvez la rubrique “Portraits de végane” qui met en avant des personnalités vegan afin de montrer la diversité des profils et des parcours de ces mystérieux végétaliens.

Marie-Noël organise le championnat amateur de cuisine santé. à Montréal le 21 mars prochain lors de l‘Expo Manger Santé et Vivre Vert,La thématique cette année? Tempeh et champignons! Soyez créatifs!

http://expomangersante.com/

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Pour la reste rendez vous sur le site Vert et Fruité, la page Facebook ou le compte Twitter, pour suivre ce duo qui fourmille de projets!

 

Biobeaubon & Vert et Fruité

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Anouchka