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Lifestyle

2017, l’heure du sacro-saint bilan!

3 January 2018

La page 365 est achevée, le livre fermé, c’est désormais l’heure de faire le bilan de cette année écoulée.

Au revoir 2017, bonjour 2018. Une année de grands changements, de remises en questions, et surtout 12 mois pour poser les fondations d’une nouvelle vie.

Chaque année, j’aime revenir sur les moments qui ont marqué mon année, et surtout prendre le temps de réfléchir aux objectifs de l’année 2018, seule mais aussi en couple : en équipe, en famille.  J’ai essayé de vous livrer un bilan honnête, car cette année a ressemblé à un ascenseur émotionnel : belle mais éprouvante, triste et intense, à l’image de la vie.

 

La tempête Jim

J’ai démarré 2017 avec un enfant d’un mois et des poussières. Une tempête émotionnelle, car même si on ne se prépare jamais l’arrivée d’un bébé, j’ai été complètement submergée par la fatigue, l’amour, les doutes, la peur et la joie. Je n’imaginais pas vivre 6 mois si difficiles, preuve qu’élever un petit humain est le travail d’une vie.

Et semaine après semaine, j’ai pris mes marques dans ce rôle de parent multitâches, plus solide et sûre de mes choix. 1 an plus tard, je me sens épanouie et heureuse, avec un regard bienveillant sur mes premiers pas de maman, et nos longues promenades dans les rues de Notting Hill, mon livre audio dans les oreilles.

 

 

Londres – Bruxelles

Je vous ai partagé mon envie d’ailleurs cet été sur le blog. Il faut dire qu’élever un bébé à Londres est vite devenu acrobatique. Le Brexit, les systèmes de garde, la grandeur de la ville… Forts de 2 expatriations nous avons réussi à poser une liste de besoins clairs pour notre petite famille, et Bruxelles est apparue naturellement.

Nous sommes donc bruxellois depuis le mois de novembre, c’est encore tout frais. Londres restera une expérience incroyable, et je resterais toujours profondément attachée à cette ville, où je me suis sentie chez moi. Bruxelles confirme nos aspirations pour une vie familiale et professionnelle avec un mini humain, la page blanche reste à écrire maintenant…

 

Travail et remise en question

Washington et Londres sont deux écoles très formatrices en matière de travail, exigeantes mais positives. Nous travaillons depuis plusieurs années dans les mêmes entreprises, que nous avons suivies dans notre parcours d’expatriation. Cette année, a été sous le signe du “va chercher ailleurs ce que tu veux obtenir”. Pour mon mari, une mutation, et moi une démission pour démarrer une nouvelle aventure à la fin du mois. A Bruxelles, dans un cadre international, avec l’envie de construire mon réseau, connaitre des gens sur place, et démarrer cette année vraiment à zéro.  Je ne compte pas les nuits blanches qui ont mené à cette décision, mais il faut savoir fermer des portes et se faire confiance parfois.

 

Les voyages, seule et en famille

Même si je rêve de temps pour moi, je rêve encore plus de parcourir le monde avec mon fils. Cette année, je n’avais pas prévu grand-chose, et pourtant nous avons posé nos bagages à Brighton, dis bonjour à Paris que nous ne voyons que trop rarement, parcouru la Normandie pour une première baignade, découvert Lisbonne lors d’une parenthèse ensoleillée, vécu la Dolce Vita en Sicile et fait des tonnes de châteaux de sables a Cefalu, et cherché notre future maison à Bruxelles.

J’ai aussi quitté mon fils pour la première fois, pour une semaine intense à Copenhague, en séminaire de découverte autour de la culture danoise, du design, et de l’hygge. Un voyage qui a influencé ma manière de vivre et d’organiser mon intérieur pour vivre dans la lumière et la sérénité.

 

Yoga, bring it and leave it on the mat

C’est mon mantra favori pour se débarrasser des tracas du quotidien et surtout, trouver un endroit safe pour se retrouver avec soi-même.

Apres un post parfum compliqué, j’ai eu l’autorisation de reprendre le yoga dynamique environ 5 mois après la naissance de mon fils. 5 mois sans vinyasa ou ashtanga uniquement de la méditation, et du yin. Je n’ai jamais été aussi impliquée dans ma pratique du yoga, avec un professeur exigeant qui m’a fait découvrir l’ashtanga, et surtout aimer ! A chaque contrariété ou grosse fatigue, j’ai pris pour reflexe de dérouler mon tapis. Ce bon vieux mat qui m’a suivi dans un premier studio bruxellois, preuve que le yoga est un repère universel.

 

 

Quand santé rime avec endométriose

Je me suis investie encore plus fort dans la cause de l’endométriose, maladie chronique dont je suis atteinte. En conseillant des femmes dans leur suivi, mais aussi en continuant d’en parler publiquement. J’ai écrit mon parcours dans un article pour l’Atelier des Nanas, qui sort ce mois-ci en kiosque, un article pudique mais sans tabous. L’endométriose en 2017 a été un marathon de rendez-vous médicaux, d’examens, une opération, et surtout de nouvelles prises de décisions pour le futur. Je continuerais donc de vous parler encore et encore de règles, d’endométriose, d’infertilité sur mes réseaux en 2018.

 

Décembre

Ce mois mérite un paragraphe, tant il fut éprouvant. Deuxième mois à Bruxelles, un enfant malade quasiment tous les jours, la découverte des urgences pédiatriques, des nuits blanches, des virus que l’on partage en famille. Mais surtout de la perte de mon meilleur copain, Carlton mon copain poil. 10 ans de vie ensemble, 4 pays, des aventures incroyables, je pleure encore ma peluche. Je pleure une époque de ma vie qui en un quart de seconde, est devenu un tas de souvenirs. J’avais l’habitude de dire que peu importe où j’étais, avec mes 2 matous, mon mari et mon fils, je pouvais recréer des repères.

Dans cette tempête, j’ai perdu mes repères un peu trop vite, alors 2018 s’annonce comme une année ou tout est à composer.

 

Vous

Je ne le répèterais jamais assez mais je suis vraiment touchée de constater que ce blog me fait découvrir de si belles personnes.

Toutes l’année, et particulièrement en décembre, j’ai reçu des conseils, des encouragements, des suggestions, et surtout beaucoup de soutien.

Je me demande parfois s’il vaut la peine de continuer à écrire par ici, mais à chaque message d’encouragement, je m’en rends compte que je ne pourrais pas vivre sans nos échanges.

Et en chiffres?

J’aime l’idée du bilan en chiffres du chouette blog Je ne sais pas choisir, alors chez Biobeaubon ?

Vous avez vu 200 612 pages en 2017, 33 articles, et posté 559 commentaires, votre jour favori de lecture est le lundi, et vous êtes des petits oiseaux de nuits avec un pic de consultation vers 22h. Vous venez principalement de France, Belgique mais aussi du Canada.

Vos thématiques favorites sont la famille, la maternité, et la santé, avec  ce top 5 des articles les plus consultes :

 

Alors merci encore d’être toujours plus nombreux-ses à faire vivre Biobeaubon! J’espère continuer à partager mes aventures encore longtemps sur ce blog. Prochaine étape ? Partager mes envies pour 2018, le temps de poser mes idées.

 

Partagez aussi votre bilan pour 2017, je suis curieuse de le découvrir !

 

 

Lifestyle, Voyages & Adresses

2016, 2017, bilan et envies!

13 January 2017

 

Une fois n’est pas coutume, je me plie à l’exercice du bilan. J’aime clôturer une année en notant précieusement dans un coin de ma tête (et ici, c’est plus pratique) tous les événements marquants de l’année : les belles choses, les projets, les déceptions, les dates clefs.

2016 a été une année incroyable, surement l’année la plus intense de ma vie sur le plan personnel et professionnel. J’ai eu l’impression de vivre une année en courant, de l’air plein les poumons. Une année marquée par le dépassement de soi, la maternité, la gratitude, le voyage et le changement de vie (si peu).

 

 

Voyages, voyages !

En janvier, retour au Japon 6 ans après mon premier voyage à Tokyo. J’ai revu cette ville que j’aime tant, un ami qui compte beaucoup, et j’ai profité de l’hiver au Japon pour prendre une grande bouffée d’air frais avant d’entamer une année que je pressentais marquante. Tokyo, c’est un endroit familier pour nous, des amis, des souvenirs, des odeurs… Je suis revenue à Londres reboostée et positive pour attaquer 2016!

Ensuite, il y a eu la France, d’abord Paris, et ensuite la Normandie en famille avec mon petit baby-bump. Cette année, j’ai passé très peu de temps dans mon bon vieux pays, seulement 2 semaines. Paris, me manque et c’est la première fois depuis mon départ à l’étranger que je m’éloigne d’elle plus d’un an…

En juin, j’ai découvert la côte Amalfitaine, Naples, Ischia et Capri, un voyage de rêve, dont je retiendrais les paysages colorés, Sorrento, Amalfi, la cuisine délicieuse et la gentillesse des italiens. J’ai déjà prévu de revenir avec mon mini pour continuer d’explorer la région, et passer plus de temps à Ischia…

En juillet changement de cap, direction Copenhague pour un long week-end de ballade dans la capitale danoise. Copenhague c’était un de mes premiers voyages en solo avec Berlin, j’ai redécouvert la ville à 2 (et demi), et je ne cache pas que j’aimerais y poser mes valises plus longtemps dans le futur. On respire à Copenhague, la vie est douce, les enfants évoluent sereinement, la culture danoise est inspirante, et surtout le contraste avec une Londres ultra dynamique est franchement apaisant.

En août, retour à Lanzarote pour un deuxième séjour. Lanzarote et moi (nous), c’est une grande histoire d’amour. Cette île m’a vu démarrer mon projet de maternité, et revenir avec un ventre très rond l’année suivante. J’ai donc envie de lui présenter mon mignon, et continuer l’exploration des volcans, des plages de sable noir (ou blanc), et profiter des ondes magnétiques et de son énergie si forte. Je ressent rarement le besoin de revenir chaque année dans un endroit, mais je me suis attachée à cette île au point d’y revenir chaque été.

Si j’ai trouvé le temps de vous raconter mon voyage sur la côte Amalfitaine et à Tokyo, je suis (très) en retard pour Copenhague, Ischia, Capri et Lanzarote. Mais je compte bien me rattraper dans les semaines à venir!

 

Et le travail ?

Je vous parle rarement de mon travail ici, je vais profiter de ce bilan pour me rattraper un peu. J’évolue depuis 10 ans déjà dans le domaine de la communication digitale, avec une spécialisation sur l’international. Après 2 ans aux Etats-Unis, j’ai rejoint en décembre 2014 le bureau anglais de l’entreprise où j’évolue  pour travailler avec des équipes de France, UK, Singapour, Etats-Unis, Egypte, Allemagne, Pays-Bas, Norvège, Chine, Italie, Argentine… Si 2015 a été une année de mise en route et lancement de projets, j’ai eu le sentiment de m’épanouir et évoluer nettement en 2016. J’ai appris à communiquer et faire communiquer des cultures de travail parfois diamétralement opposées, à prendre confiance en moi pour encadrer une équipe, et vu mon anglais progresser pour atteindre un véritable niveau bilinguo-fluent.

Travailler dans un environnement bienveillant aide à développer ses capacités, j’en ai eu la preuve depuis plusieurs années, et jongler entre grossesse et projets pros à été un booster incroyable cette année. J’ai décidé de travailler jusqu’à la 38e semaine de ma grossesse, car mon corps et mon énergie me le permettait, pour mener à bien tous mes projets. Je suis donc partie en congé maternité, sereine et prête à me consacrer à autre chose que le travail pendant quelques mois, fait rarissime pour moi depuis 10 ans déjà…

 

J’ai été enceinte 9 mois sur 12

Une année de changements et de grandes découvertes! Je me souviens encore des premières semaines de ma grossesse, des voyages avec un ventre arrondi, et des cours de yoga où je devenais “la plus enceinte” au fur et à mesure des semaines… J’ai adoré être enceinte, après tous ces mois à combattre l’infertilité cette période à été un des moments les plus heureux de toute ma vie.

La maternité m’a permis d’approfondir ma pratique du yoga (j’en parle ici) et de la méditation. J’ai vraiment eu l’impression de vivre un état de symbiose entre ce petit-être et mon corps pendant 9 mois. Je me souviendrais de cette année comme un moment fou mais incroyablement serein.

Une année sans café, sans alcool, sans autre activité sportive que la nage et le yoga, et sans thé. Certains appellent ça une détox!

En Novembre, j’ai accueilli mon premier enfant, et le reste est raconté dans cet article. En 2017, je prendrais le temps de parler du post-partum, et tout ce que j’aurais aimé savoir pour mieux vivre ce moment, mais patience, je suis encore en plein dedans!

 

2 déménagements en 2 mois

Même pour une pro du déménagement, cette étape n’était peut être pas obligatoire. J’ai battu mon record pour rester seulement 3 semaines dans un appartement (une mauvaise blague que je vous raconterais un jour). Mais je me souviendrais toujours de ces 3 semaines de bataille avec une agence immobilière, de stress, d’appels à ma famille 5 fois par jour pour avoir du soutien et surtout  de cartons.

Je suis désormais installée dans une nouvelle maison que j’adore où toute ma famille semble vivre paisiblement. Point positif ? Ce fut le meilleur exercice de lâcher prise de ma vie, et mon manque de patience de femme enceinte de 8 mois m’a servi à faire plier la terre entière (ou une agence immobilière).

 

Des bouquins et des bons films

J’ai découvert de nombreuses auteures cette année comme Virginie Despentes, mais aussi des autobiographies de musiciennes punk comme Viv Albertine, Brix Smith Start ou Chrissie Hynde. Voyager ce n’est pas seulement découvrir de nouveaux paysages, mais c’est aussi un excellent moyen de trouver le temps de lire sur la plage, dans l’avion, et de déconnecter complètement.

En attendant l’arrivée de mon bébé (et j’ai eu du temps supplémentaire), j’ai pu regarder des films marquants comme “A peine j’ouvre les yeux”, “Peur de rien”, “La tête haute” ou “Mon roi”. J’aime lire ou regarder des films mettant en avant des destins de femmes, ma thématique favorite en art de manière générale.

Biobeaubon en 2016

J’ai aimé le récapitulatif en chiffre du bilan d’Eleusis Mégara, et j’ai décidé de vous faire partager quelques statistiques. En 2015, vous avez été 102 909 visiteurs à venir sur Biobeaubon, et 204 470 visiteurs en 2016, soit près du double en traffic!

Sur Twitter, je suis désormais suivie par 2545 abonnés, 2205 abonnés sur Instagram et 2100 sur Facebook. Si Twitter reste mon réseau social favori, j’ai décidé de soigner mon Instagram cette année, j’ai hâte de pouvoir partager de jolies photos avec mon nouveau téléphone.

Mais plus que des chiffres, c’est une belle communauté que j’ai pu voir se développer. Des échanges bienveillants avec des personnes toujours à l’écoute, et des partenaires de plus en  plus nombreux. Je suis très fière de vous voir de plus en plus nombreux et nombreuses sur Biobeaubon, et j’ai l’impression de trouver ma ligne éditoriale : voyage, lifestyle, maternité et billets d’humeurs. Un immense merci pour cette année passée à vos côté.

Pour le point Pierre Richard, j’ai du refuser un chouette blogtrip 3 fois cette année pour la même destination (trop en last minutes, trop enceinte, vraiment trop enceinte). Championne non?

 

En 2017 …

  • J’aimerais commencer à voyager avec mon petit Jim, je commence avec la France pour quelques jours à Paris et en Normandie. Ma ville me me manque, les copains, le centre Georges Pompidou, les rues du 18e et du 9e, les promenades le dimanche dans le Marais…
  • Aller en Ecosse au printemps, à 4h30 de train de Londres pour explorer le Loch Ness, Glasgow, Edinburgh, les Highlands…
  • Découvrir Stockholm pour un long week-end
  • Revenir à Lanzarote (encore), prendre un bain de soleil, de lectures, et de farniente
  • Trouver le temps de lire encore et encore, même si mon planning habituel a été un peu chamboulé avec l’arrivé du bébé
  • Avancer sur mon projet d’écriture
  • Retrouver les chemins du studio de yoga et de ma salle sport. L’exercice me manque, et je ne vous cache pas que le post-accouchement à été un peu chaotique pour moi. Si kilos semblent s’envoler rapidement, je rêve désormais de pouvoir reprendre une activité sportive!
  • Continuer mon apprentissage du coréen, mis un peu en stand by par les derniers mois de grossesse
  • Et surtout profiter de chaque instant avec mon mini, car l’année risque d’être intense, entre congé maternité et reprise du travail en mars/avril. Cette année risque d’être une année “go with the flow“, car je risque de me faire porter par l’évolution de mon fils. Avoir un enfant c’est accepter l’imprévisible, et composer en fonction de lui, ce que j’accepte pleinement.

 

Je vous souhaite une merveilleuse année 2017, le meilleur est à venir : projets, santé, amour, travail, réussite. Mais avant tout, pensons à faire table rase du passé pour aimer et apprendre à s’aimer, vivre pleinement les choses, écouter les autres et savoir s’écouter, s’entraider, et se battre pour nos convictions.

 

Anouchka

 

 

 

Bien-être, Lifestyle

Alors 2015, on fait le bilan?

31 December 2015

 

Encore une année qui se termine. 2015 aura été une année chargée, positive comme douloureuse, mais une chose est sûre : j’ai appris. 

Chaque année, j’ai l’impression de réussir à me tenir aux objectifs que je me fixe, à travailler de plus en plus dur, et surtout à essayer de devenir une meilleure personne.

Cette année, je crois avoir grandi, ou mûri. Apprendre à s’aimer, aimer son corps, avancer avec les pieds bien ancrés dans le sol tout en continuant de laisser son esprit dans les nuages est un travail compliqué, mais j’ai l’impression d’y arriver.

Je ne cherche plus à savoir qui je suis, tout en étant un work in progress. Contradictoire? Pas vraiment, avec le temps on apprend à comprendre sa personnalité, ses valeurs, ses combats, se débarrasser du regard des autres et des leurs avis, à se focaliser sur la réalisation de projets plutôt que développer une coquille vide d’image sociale biaisée.

En 2015, je m’étais fixée plusieurs objectifs :

  • Voyager, encore plus
  • Apprendre une nouvelle langue (ou passer un nouveau diplôme)
  • Commencer à écrire un bouquin
  • Prendre le temps

 

 

 

Voyager, encore plus

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Si 2014 a été une année de voyages en Amérique du Nord, marquée par un déménagement de Washington vers Londres, j’ai profité d’être en Europe pour explorer d’autres contrées.

Je ne connaissais pas vraiment Londres avant d’y habiter, et cette année, j’ai appris à connaître cette immense mégalopole, en parcourant la ville comme une touriste, quartier par quartier pour faire de Londres ma maison.

En mars, j’ai réalisé un rêve en partant en Afrique de l’ouest à la découverte de la Gambie, qui reste une des expériences les plus dépaysantes dans ma vie de voyageuse. Je ne connaissais rien de la Gambie, et j’ai pu découvrir des paysages incroyables, des gens généreux, un pays accueillant.

En juin, je suis allée à Berlin, une ville que je connaissais déjà un peu, mais cette fois ci j’ai eu enfin l’impression de comprendre sa culture et son environnement. J’ai parcouru l’est berlinois de terrasses en musées et vu un concert dans une citadelle.

En juillet, mes valises se sont posées à Lanzarote, une île située en face du Sahara. J’ai toujours été fascinée par cette île lunaire, ses volcans, sa douceur de vivre et son identité Canaries. Lanzarote est un endroit inspirant, vibrant, mystérieux où l’on ressent de très fortes ondes magnétiques. En 3 semaines, nous avons beaucoup écrit, composé, pris le temps de regarder des vieux films, dormir sur les plages, et lire des tonnes de bouquins.

Et toute l’année, j’ai pu (dû) faire de nombreux allers-retours à Paris, ce qui ma permis de comprendre que je n’habitais plus en France. J’ai beau venir souvent à Paris, après 20 ans de vie parisienne, je n’ai plus le même regard sur cet endroit qui ressemble maintenant à un joli souvenir.

Alors, 2015 aura été une année de voyages insolites, loin des sentiers battus et des destinations attendues, j’ai l’impression d’avoir appris milles choses de ces voyages magiques. Je continuerais à tamponner mon passeport en janvier 2016 au Japon. 

 

 

 

Apprendre une nouvelle langue (ou passer un nouveau diplôme)

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Il y a quelques mois (en septembre), je me posais la question de reprendre un cursus en parallèle de mon travail et du blog. J’ai réfléchi quelques temps à la psychologie pour faire un travail en coaching et développement personnel, mais tout ça était trop proche du blog, et du livre que je suis en train d’écrire. Pour s’inspirer, il faut aussi sortir de son univers de référence.

Ma passion pour les voyages et l’interculturalité m’a plutôt poussé à apprendre une nouvelle langue : rien de mieux pour faire fonctionner son cerveau!

J’ai donc commencé l’apprentissage du coréen en novembre dernier, avec une professeur particulier pendant quelques semaines, avec beaucoup de recherches personnelles. Je lis désormais le hangul (alphabet coréen) et maitrise les bases. J’apprends aussi et surtout les aspects sociétaux de la culture coréenne, à travers l’histoire et l’économie.

Bref, c’est passionnant, enrichissant, je retrouve la fierté de noircir des cahiers, déchiffrer un alphabet. En 2016, j’ai décidé de continuer à apprendre la langue mais dans un institut / centre culturel, pour pourvoir développer plus de capacités à l’oral.

Je ne vous conseillerais jamais assez d’apprendre de nouvelles langues, il n’est jamais trop tard!

 

 

Commencer à écrire un bouquin

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Si écrire sur Biobeaubon est l’un des projets les plus enrichissants que j’ai pu développer jusqu’ici, j’ai eu envie poursuivre l’aventure en écrivant un livre sur le développement personnel à travers la pensée positive et la méditation.

A la différence de Biobeaubon, j’aimerais parler des expériences de vies que j’ai pu traverser pour donner des exemples concrets sur l’influence de la pensée positive sur le quotidien. Ce qui signifie aussi fouiller dans son passé, comprendre avec du recul, quelles leçons j’ai pu tirer de ses différents moment de vie, et quel a été l’impact de la méditation ou de la gratitude par exemple.

Et ce travail est long, parfois un peu douloureux. Mais je m’y attelle, la trame prend forme semaine après semaine. Ecrire demande beaucoup de rigueur, il faut comprendre quel est son rythme, quel est le cadre à favoriser, repenser les codes de l’écriture pour quitter le schéma blog pour un style plus littéraire. C’est du travail, mais un superbe projet!

 

 

 

Prendre le temps

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Surement l’objectif le plus difficile que je m’étais fixée pour cette fin d’année. Entre juin et octobre, je peux compter les nuits passées chez moi. C’est simple, ma valise n’a pas quitté l’entrée de mon appartement, je passais littéralement mon temps à la remplir et la vider. Ce qui peut paraitre excitant était devenu pour moi une contrainte. En octobre, je m’étais fixée l’objectif de plus sortir de Londres jusqu’aux fêtes de fin d’années.

Et j’ai tenu mon pari en redécouvrant les joies de profiter de sa maison, passer des week-ends à se promener, à partir à la découverte de la ville, et tout simplement en roupillant devant des séries sous la couette.

On a tendance à croire qu’une vie riche est une vie vécue à 100 km/heure, j’ai appris le contraire en quelques mois. Avoir du temps pour soi, pour se reposer, pour enfin planifier des choses, apprendre le coréen, voir des amis, et reprendre des habitudes, qui sont parfois précieuses.

Même si le début de l’année 2016 à l’air de ressembler à un marathon d’avions-déplacements, je ferais en sorte de ne plus retomber dans les mêmes travers, en privilégiant ma vie à Londres. Voyager oui, toujours, mais arrêter de courir pour le travail, la famille, les rendez-vous.

 

 

 

2015, des épreuves mais surtout du positif 

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Cette année a été l’année de toutes les épreuves. Sans rentrer dans les détails, je pensais avoir vécu le plus compliqué à vivre en 2014. Et instinctivement en écrivant ce bilan, je me suis dit “Aww, quelle année horrible”. Entre les attentats en France, le climat ultra violent, et plus personnellement quelques drames personnels, cette année a été éprouvante.

Mais positive. Je ne me suis jamais sentie aussi forte face aux épreuves. Le pari a été compliqué, entre ambition professionnelle, projets personnels complexes, corps soumis à beaucoup de changements. Mais j’ai réussi à en venir à bout.

Cette année, j’ai été entourée de ma famille comme jamais, j’ai formé une équipe soudée avec ma moitié, j’ai pleuré, vécu, ri, hurlé. Mais j’ai appris.

Plus les épreuves sont compliquées, plus on apprend à se relever facilement, et 2014 et 2015 m’auront appris tout cela. Ne jamais abandonner, ne jamais tomber dans la plainte et la pleurnicherie, voir toujours plus loin, et se dire que tout ira bien à la fin, toujours.

 

Alors j’ai hâte d’être en 2016, l’année de mes 30 ans, une année qui s’annonce forte en voyages et en projets. Je vais prendre le temps de réfléchir à mes objectifs pour l’année à venir avant de les partager, même si je pense surtout suivre la lignée de mes projets de 2015 et continuer à les concrétiser.

 

MERCI à vous d’être de plus en plus nombreu(ses) sur Biobeaubon, merci pour tous ces échanges passionnants en 2015, merci de partager un bout de votre vie, merci de montrer que l’on peut être plus positifs(ves) ensemble.

 

Rendez vous dans quelques jours avec le bilan du défi #mondefigratitude

 

Et je vous souhaite une incroyable année 2016, positive et douce.

 

 

Quel est votre bilan pour l’année 2015, et vos temps forts ?

France, Lifestyle, Voyages & Adresses

2014 sera une belle année.

14 January 2014

Bonne année 2014 à vous! J’espère que cette année vous apportera de beaux projets, une santé en béton, des amours au beau fixe… Et comme ce tag incroyable l’indique, soyons pragmatique: plus de falafels.

2013 à été une année aussi intense, que difficile et incroyable en même temps. L’année du changement, du départ aux Etats Unis pour un nouveau job et une nouvelle vie.

Quand on me dit « Oh tu as de la chance! », j’ai toujours tendance à sourire. C’est une expérience magique, mais qui ne relève pas de la chance.

J’entends toujours beaucoup de gens m’expliquer qu’ils veulent partir (loin) et au plus vite. Mais pour réaliser ce genre de challenge, il faut souvent beaucoup sacrifier: du temps pour postuler et re-re-re-postuler pour trouver LE job à l’étranger, faire le grand saut en démissionnantdu St Graal appelé CDI, sortir de sa zone de confort, dire au revoir à sa famille, à ses amis… Aller vers l’inconnu, habiter dans une ville que l’on ne connait que via Google Maps. Je pense à réaliser une vidéo de mes passages sur ce long escalator qui monte vers la zone d’embarquement à Roissy, celui où je pleurniche en rentrant aux Etats Unis.

Mais ça en vaut la peine. Parce que culturellement, l’immersion est une expérience incroyable, où l’on découvre des choses chaque jour: sur le pays, sur soi, sur les autres. Que le changement d’environnement permet de faire un grand tri, de se recentrer sur l’important: la famille, et un petit cercle d’amis, et peu importe l’âge: d’affirmer sa personnalité.

Alors évidemment, on tombe, et on se plante, et on apprend chaque jour, mais c’est le jeu.

Je suis rentrée à Paris pour les fêtes de Noël, après 7 mois. Avec une petite appréhension, c’est normal.

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J’adore ma ville, je suis arrivée là bas il y plus de 20 ans, je la connais par coeur et j’en découvre encore. Paris est une ville culturelle, vibrante, à taille humaine, où l’on rencontre toujours une connaissance dans la rue. Après 5 ans à habiter à Paris non-stop, j’ai eu un trop plein, et l’envie de partir un peu pour mieux l’apprécier.

Et le pari est réussi, j’ai redécouvert mon quartier, et les habitudes reviennent très vite: marcher pendant des heures, prendre le métro, flâner dans le 18e, faire les boutiques avec ma mère, aller au théâtre, m’éterniser dans un (petit) bar à vin, aller au centre Georges Pompidou, déjeuner tard au Marché des Enfants Rouges, arpenter le Canal St Martin, fuir les mouettes aux Tuileries…

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Au-delà du manque de vie citadine, Paris a su me reconquérir.

Alors, je souhaite que 2014 m’apporte autant de changement, de découvertes, de beaux projets et de sérénité. Je serai au Etats Unis pour encore 1 an, et je suis déjà occupée à construire la suite…

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Je reviens vers vous très vite pour vous parler des découvertes culinaires vegan à Paris, de mes rencontres IRL (j’ose un « in a real life »), et des adresses à ne pas manquer!

Anouchka