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Expatriation : comment gérer sa santé à l’étranger ?

24 August 2016

J’inaugure une nouvelle rubrique sur le blog qui s’intéressera à l’expatriation. Vous pouvez désormais retrouver tous les articles sur la vie à l’étranger en un clic!

 J’ai reçu beaucoup de mails et de questions sur ce sujet : comment construire son projet, partir seul(e) ou en couple, choisir le pays, mais le sujet qui à l’air de beaucoup vous intriguer est la santé.

L’idée n’est pas de vous donner un guide exhaustif de toutes les mutuelles où étudier le système de santé de chaque pays, mais partager surtout des conseils pour bien préparer votre départ!

 

 

Quels sont les examens à faire avant de partir vivre à l’étranger ?

Avant de partir pour la grande aventure, pensez à faire un check up complet : généraliste, prise de sang pour vérifier que vous ne souffrez d’aucune carences, diabète, cholestérol trop élevé et surtout rappel des vaccins. Si vous êtes une femme, un tour chez le/la gynécologue peut être judicieux. Et pour tout le monde : dentiste pour un nettoyage complet et vérifier que vous n’avez aucune vilaine carie, et pour les porteurs/porteuses de lunettes chez l’ophtmalo. A cette liste peut s’ajouter tous les spécialistes comme un(e) dermatologue, cardiologue, urologue et tous les noms en “logues” que vous pouvez imaginer.

L’idée est de baliser un maximum de problèmes éventuels pour partir l’esprit tranquille !

 

Est il possible de garder la sécurité sociale française en vivant à l’étranger ?

Normalement non, à moins de souscrire à la CFE : caisse des français à l’étranger, qui vous permettra de garder le même régime d’assurance. C’est évidemment payant, et s’associe généralement à une mutuelle d’expatrié(e). (site de la CFE)

 

Comment fonctionne le système de santé britannique ?

Le système de sécurité britannique s’appelle le NHS, et couvre du médecin généraliste au spécialiste en passant par les laboratoires d’analyses.

Une fois installé au Royaume Uni, il vous suffira de prendre rendez vous chez un GP (médecin généraliste à choisir dans votre quartier) pour vous enregistrer et obtenir un numéro NHS. Une première consultation se fait avec un(e) infirmièr(e) ou un(e) médecin pour un check up général. Ensuite si vous tombez malade, le GP sera votre référent principal pour les consultations, prescriptions,  et même les analyses sanguines et urinaires (pas de laboratoires privés). Le GP est en charge de vous addresser chez un médecin spécialiste, attention les délais peuvent être longs.

Il faut savoir que sur rendez vous les délais peuvent atteindre 3 semaines, mais beaucoup de GP ont un service de consultation libre (walk in) qui couvre parfois du lundi au dimanche. Par expérience, je n’attends jamais plus de 45 minutes chez mon GP en consultation libre, qui est ouverte de 12h à 20h. Aucune avance de frais n’est demandé dans le système NHS, sauf pour le dentiste (consultation libre, sans passer par un GP). La prescription de médicaments est à un prix unique 8,40£, mais il existe des tarifs dégressifs pour les renouvellements. Attention, les mutuelles ne couvrent pas le prix des médicaments. Les pharmacies proposent beaucoup de médicaments basiques en vente libre. Aussi, les médecins sont assez frileux pour vous prescrire des médicaments sans avoir eu des résultats d’analyses (ce qui semble logique, mais différent en France), et ne vous dirigeront pas automatiquement vers une radio ou un IRM.

La maternité est entièrement prise en charge par le NHS et non par le système privé, sauf si besoin de voir spécialiste en cas de problème. L’accouchement et le suivi doit se faire dans le système public, il existe quelques options dans le privé à des prix très élevés (environ 10 000£ l’accouchement en clinique à Londres).

Il est possible et recommandé d’avoir une mutuelle privée en complément : délais pour voir un(e) spécialiste beaucoup plus courts, choix de la structure, choix du médecin…

Mon assurance a un système différent des mutuelles françaises : pour chaque rendez vous, je dois appeler en amont la mutuelle pour expliquer mon besoin. La mutuelle se donne un droit de validation (je n’ai jamais eu de refus), et vous communique un numéro de prépaiement à transmettre au spécialiste. Aucune avance de frais, et tout est géré entre la mutuelle et le médecin.

Concernant les prix, les entreprises proposent souvent des packages aux employés (comme en France) pour souscrire à une mutuelle privée.

Pour les porteurs de lunettes / lentilles, les ophtalmologues se trouvent chez les opticiens, et on peut bénéficier d’offres très avantageuses pour un check up (10£) ou essai de lentilles gratuit. Ensuite soit la mutuelle vous rembourse vos montures ou lentilles, soit des packages sont proposés en boutiques.

De manière générale, le système britannique peut être déroutant, si vous avez l’habitude de voir le/la même généraliste depuis des années avec un suivi familial, ici les consultations durent 10 minutes et mieux vaut être concis. Mais entre le NHS et ma mutuelle privée, je bénéficie d’un excellent suivi. Attention, certaines mutuelles peuvent vous demander un questionnaire de santé préalable, et exclure certaines conditions de votre contrat.

Site du NHS

 

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Comment fonctionne le système de santé américain ?

Il n’existe pas de système de santé public, et tout passe par des mutuelles privées. Je peux vous parler de mon cas, car chaque mutuelle américaine fonctionne différemment. Ma mutuelle pour expatriés était rattachée au réseau AETNA (un des plus grand réseau de santé américain). Je bénéficiait donc d’une couverture sur tous les réseaux de spécialités, ainsi qu’une carte d’exemption de frais dans les pharmacies. L’exception était pour la pilule contraceptive, que je devais avancer et me faire rembourser directement par ma mutuelle, pour environ 300$ le trimestre.

Ensuite, en cas de problèmes mineurs, il existe des walk-in clinics avec l’équivalent des médecins généralistes, ou des walk-in clinic dans les pharmacies (voir supermarchés) avec des infirmier(e)s pour les rhumes, blessures, vaccins, maladies basiques etc.

Beaucoup de médicaments sont en ventes libres dans les pharmacies ou rayons des supermarchés. Comme en Angleterre, les médecins ne vous prescrivent de noms de médicaments mais mais une molécule (pas de Doliprane ou de Smecta). Aux Etats-Unis aucun soucis pour vous prescrire des tonnes de médicaments, comme des anti-douleurs douteux. Vous êtes un(e) client(e) avant tout.

Pour être honnête j’ai du consulter beaucoup de médecins et faire des analyses et j’ai toujours été un peu perdue face au système de santé américain. Mais pour me rassurer, les américains étaient tout aussi perdus vu la complexité de certaines formalités.

Les médecins spécialistes fonctionnent de manière indépendante, sans aucun plafond de prix, j’ai pu dépenser 150$ comme 1500$. Les mutuelles fonctionnent souvent sur un système de co-pay : par exemple la mutuelle prend 60% de la charge et vous 40 %. Renseignez vous bien sur ce point, car une opération peut couter plusieurs dizaines de milliers d’euros (vécu) et le co-pay peut s’avérer astronomique.

Je garde cette anecdote en tête de mon spécialiste qui pour notre première consultation s’est tout simplement vendu, oui j’étais une cliente et non une patiente au départ et il a commencé par me décrire son train de vie luxueux, ses connexions avec la jet-set. C’était sa manière à lui de me montrer qu’il avait pignon sur rue et soignait des gens “importants”. Est venu ensuite la question du payement, et dans mon cas la mutuelle prenant tout en charge, j’ai découvert ensuite le plus compétent et humain des médecins dans sa spécialité. Moyennement finances évidemment.

Les urgences vous reçoivent aussi pour tout problèmes mineurs comme majeur, il suffit de venir avec son permis de conduire (carte d’identité), et son attestation de mutuelle, pour être pris(e) en charge. Si le problème nécessite des visites supplémentaires, un rendez vous avec un spécialiste vous sera attribué.

Les opérations chirurgicales se passent différemment de la France, on entre le matin même pour une opération (et non la veille) et même pour une opération de 3/4 heures, il est normal de repartir quelques heures plus tard. Ne soyez pas étonnés, et les mutuelles d’expatriés prennent en charge une nuit supplémentaire sans problème.

Renseignez vous bien sur votre mutuelle, choisissez une mutuelle appartenant à un réseau important, regardez les conditions de co-pay, demandez des conseils car aux Etats-Unis un pépin peut couter très cher. Les mutuelles d’expatriés peuvent être intéressantes si vous pensez rester 1 ou 2 ans.

 

Je rêve de partir vivre à l’étranger mais je souffre d’une maladie chronique, comment faire ?

Il est possible de vivre avec une maladie chronique à l’étranger, encore faut il bien choisir son pays. Si votre cas nécessite une visite annuelle et un traitement alors une mutuelle peut très bien convenir à vos besoins. Attention encore aux mutuelles qui demandent un questionnaire de santé, et excluent certaines clauses du contrat.

Sinon, la solution alternative est de voir son médecin français 1 ou 2 fois par an, en gardant la CFE et demander une avance de médicaments (possibilité de les avoir pour 6 mois voir un an), ou demander une personne de la famille de vous les envoyer. Encore une fois tout dépend du cas et du pays, mais la situation peut être parfaitement gérable. Certains pays demandent des check-ups complets et excluent certaines maladies chroniques (poumons, reins par exemple) avant d’accorder une résidence permanente. Pensez à bien vous renseigner pour éviter les déceptions dans le futur.

 

Je ne parle pas anglais couramment, ni la langue locale, est ce un soucis pour voir un médecin ?

Les hôpitaux bénéficient souvent d’un système de traduction, et les ambassades mettent à disposition des listes de médecins parlant français, mais cela relève plus du dépannage.

En vivant à l’étranger, on dépasse le simple statut de touriste, et il peut être inconfortable voir dangereux de ne pas pouvoir exprimer son problème à un médecin. Les mutuelles d’expatriés peuvent proposer un service de traduction, mais en cas de problème, mieux vaut être autonome et parler au minimum anglais couramment pour se faire parfaitement comprendre dans l’urgence.

Je me souviens de ma première consultation aux Etats-Unis avec un spécialiste, où il était question d’opération chirurgicale. J’avais au préalable traduit tous les termes médicaux en anglais pour être sure de m’exprimer correctement, et depuis je suis rodée pour voir différents médecins. C’est un vocabulaire à apprendre, comme celui du travail.

Exemple de liste fournie par l’ambassade de Londres pour trouver des médecins français 

 

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Choisir une mutuelle d’expatriés ou locale ?

Tout dépend du pays où vous allez habiter et de vos conditions de travail. Je suis partie aux Etats-Unis avec une mutuelle d’expatriée fournie avec mon contrat (April International) qui prenait absolument tout en charge. J’ai du faire de grosses avances de frais (parfois plus de 1500$) mais tout était remboursé par la suite. Ce genre de mutuelle peut être très couteuse, mais pratique si vous partez sur une période de 2 ans par exemple, ou pour débuter votre expatriation.

Si le pays propose un système de santé correct, il est plus pratique de suivre le système local avec une mutuelle privée en complément. Ce qui évitera les avances de frais et allers-retours de paperasses.

 

La qualité du système de santé locale est elle un critère de choix ?

Oui. Mille fois oui. Par expérience, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer à l’étranger et savoir que le pays propose un système de santé compétent est primordial. A l’étranger on ne bénéficie pas toujours de la souplesse des congés français, et il difficilement imaginable de faire 10 heures d’avion pour voir un spécialiste. Vous devez être sûr qu’en cas de soucis l’hôpital pourra prendre en charge votre problème, où vous adresser à un spécialiste. Etudiez bien les différentes mutuelles, demandez conseils sur des blogs ou dans la communauté d’expatriés locales si besoin.

 

Je rencontre des problèmes de fertilité et envisage de faire une PMA, est ce le bon moment pour partir? 

Non. La France offre un suivi et un encadrement financier PMA excellent, que vous ne trouverez pratiquement nulle part ailleurs. Aussi, le soutien psychologique est indispensable et souvent plus rassurant dans son pays d’origine. Faire des allers-retours d’un pays européen vers la France est possible, mais cela demande une grande souplesse financière et surtout d’emploi du temps et peut être très éprouvant.

Idéalement, ce n’est pas un processus à démarrer à l’étranger dans le cas d’une première expatriation (les coûts peuvent être exorbitants) et les mutuelles locales ou pour expatriés prennent rarement la PMA en charge et si oui, avec une carence d’1 voir plusieurs années. Mieux vaut privilégier un parcours en France avant de partir à l’étranger l’esprit plus tranquille.

 

Je ne tombe jamais malade, une mutuelle est elle obligatoire ?

J’entends souvent cette phrase qui me fait sourire. Ne pensez pas que parce que vous n’avez pas eu de grippe depuis 5 ans, vous êtes à l’abri d’un accident ou une maladie. Si le système public suffit à couvrir tous vos besoins (attentions aux dents / optique), comme au Royaume Uni, alors le système public peut parfaitement faire l’affaire, si non, prenez toujours une mutuelle même basique pour assurer vos arrières. Aux Etats-Unis, un pépin peut couter 100$ comme 20 000$, soyez prévoyants!

 

 

N’hésitez pas à réagir en commentaire ou apporter des précisions sur des pays d’autres que le Royaume-Uni et les Etats-Unis! 

 

Illustration Pixabay.com 

Bien-être, expatriation

Se débarrasser de ses peurs pour bien vivre le changement

27 July 2015

Le changement fait peur, et la peur crée immobilisme. Cette phrase résume un cercle vicieux qui empêche beaucoup de gens d’avancer. Notre génération (j’ai 28 ans), se remet constamment en question et cherche avant tout le bonheur. Mais pour être heureux il faut savoir chambouler ses plans, et parfois se lancer dans un grand changement de vie.

Le bonheur n’est pas un état constant, nos parents ont grandi dans une idée du bonheur très stable: le mariage, le travail, l’achat d’une maison, les enfants. Aujourd’hui on vit plusieurs vies en une, changement de carrière, voyage, et recherche du bonheur selon des critères qui changent tout au long de notre existence.

Personne n’est préparé au changement et il n’existe pas de recettes miracles pour anticiper, planifier un grand changement de vie, mais apprenant à agir et à s’adapter le changement ne signifiera plus peur mais moyen d’atteindre le bonheur.

 

 

Vous ne serez jamais prêt avant de commencer

Rappelez vous de votre premier jour à votre job actuel, et cette sensation de ne rien comprendre, d’emmagasiner un maximum d’informations à retenir, de voir tous ces visages inconnus. Et regardez vous maintenant: le lieu est devenu familier, ces gens ont des prénoms, et vous connaissez votre job (presque) sur le bout des doigts.

Le processus de changement suit la même logique: vous ne pouvez pas tout anticiper, mais agir une fois lancé(e).

J’ai du déménager plus de 20 fois en moins de 30 ans. Le chiffre parait énorme, mais il m’a surtout appris l’adaptabilité: à changer de ville, de maison, et à l’époque d’école, très (très) vite. La clef est de se constituer un monde à soi fait de repères et de petites habitudes. Aussi, comprendre que les lieux et les choses matérielles sont secondaires, seulement vous et les êtres aimés sont importants. Le reste se remplace et n’a aucune valeur.

Avant de partir aux Etats-Unis, je n’avais jamais mis les pieds en Virginie, et les quelques infos sur la ville de Reston restaient très vagues. Mais peu importe, il était impossible de connaître une ville avant de l’avoir exploré et ressenti l’atmosphère. Je n’étais pas prête, je le savais, et je l’ai accepté.

Vous changez de ville ou de pays? Bouquinez des sites ou des guides sur votre nouvelle région, cherchez des adresses de cafés cosy qui vous accueilleront à votre arrivée, ou un studio de yoga pour faire une pause et connaître de nouvelles personnes.

Vous changez de job ou de carrière? Gardez en tête que vous allez comprendre l’enjeu et apprendre jour après jour. Arrivez avec un état d’esprit ouvert, humble, dynamique, prêt à agir et à apprendre. Tout ne sera pas parfait, surtout au début, mais jour après jour, vous trouverez vos marques.

 

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J’apprends à agir

 

Même si vous aimez faire des listes, prévoir au millimètre près votre projet, il ne sera jamais comme vous l’avez imaginé au départ. Il faut apprendre à être souple et surtout agir. La force dans le changement est de garder en tête que tout problème à une solution, il suffit d’être réactif et créatif.

Au lieu de millimétrer votre projet, pensez à avoir des plans B, C, et D (j’ai du aller jusqu’à Y en vivant à l’étranger) prêts à être déroulés. La fierté d’avoir résolu une situation complexe vous aidera à tout résoudre par la suite.

2 mois après avoir emménagé en Virginie, j’ai du faire face à une hospitalisation sans connaître ni comprendre le système médical américain, et presque sans famille ou amis pour me tapoter la main. Il a fallu faire face et accepter cet imprévu, au final il fait parti de mon expérience.

Quand on ressent de la peur, la réaction naturelle est de se replier en position foetus en attendant que les choses s’apaisent. La réaction face à la peur au changement doit être l’action. On relève la tête, on se lève, on agit.

La marge de latitude dans une situation de changement (job, déménagement, reprise d’études, divorce etc.) sera de toute façon énorme. Rappelez vous encore une fois de votre dernier projet, de l’objectif initial et l’état actuel.

Apprenez à créer et saisir les opportunités, aux Etats-Unis j’ai finalement accepté un poste à Londres à la fin de mon visa, en me disant que de toute façon cette chance n’était pas tombée là par hasard.

Gardez en tête qu’aucun choix n’est irrémédiable et que vous avez le pouvoir de transformer toutes les situations, on apprend des leçons positives même dans les pires moments. Et on peut se tromper aussi, c’est même normal et positif.

 

 

Vous êtes assez fort pour y arriver

Je remarque que le problème de confiance en soi revient systématiquement. La question à se poser est « êtes vous heureux? » est-ce que cette ville, ce job ou cette situation fait de vous quelqu’un d’épanoui(e)?

Si la réponse est non, il faut donc en changer. Et là, tout un tas d’excuses apparaissent: ce n’est pas le moment, c’est trop compliqué, je n’ai pas les moyens (…). Vous pouvez y arriver, parce que vous en êtes capable et que vous croyez en vous.

A la fin de mes études j’ai signé un CDI en communication digitale, un contrat stable, socialement attendu, dans l’entreprise où j’évoluais depuis 2 ans. Mais je n’étais pas heureuse. Mon rêve était de vivre à l’étranger, et même cela impliquait de tout quitter pour une variable d’inconnues immense, c’était le prix à payer pour vivre mon rêve. Au final, ce changement à été beaucoup plus positif sur ma carrière (et sur ma vie en général).

Face au changement et en réaction à la peur, on peut aussi se mentir à soi même et aux autres c’est plus confortable, mais êtes si vous hésitez face à la question: « êtes vous satisfait et fier de vous en ce moment? » C’est le moment de se remettre en question. L’honnêteté commence d’abord par soi même.

L’exercice est de prendre une feuille blanche et de poser ses intentions en 3 colonnes, ce qui me fait envie, pourquoi, et les moyens d’y arriver. Les contraintes vont naturellement apparaître mais vous allez aussi réfléchir aux solutions pour les contourner.

Comment trouver un visa? Comment trouver une formation? Comment changer de région? Comment trouver un nouveau job? Il existe des solutions concrètes pour chacune de ces questions et en y réfléchissant calmement vous allez trouver la clef.

 

 

Alors oui, la vérité est que l’on vit surtout dans le doute quand on démarre un nouveau projet, j’ai douté en arrivant en Virginie et à Londres, je pensais m’être plantée, mais ce sentiment passe, toujours. Il faut accepter l’inconnu et savoir le maitriser.

Changer amènera forcément un nouvel équilibre positif, des personnes intéressantes autour de vous, et vous insufflera des idées de projets excitants.

Si je n’avais pas quitté la France pour les Etats-Unis, je n’aurais jamais démarré ce blog, fait du yoga, appris sur moi-même et sur une nouvelle culture, affronté des peurs et des épreuves, rencontré tout plein gens positifs, et je ne serais finalement pas à Londres aujourd’hui.

 

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Osez, n’ayez plus peur, croyez en vous et décidez d’être heureux. Et gardez en tête que vous ne serez jamais prêts. 

Angleterre, expatriation, Voyages & Adresses

6 mois à Londres, on fait le bilan?

5 May 2015

6 mois, déjà?  En novembre 2014, je prenais l’avion à Washington DC direction Londres pour commencer une nouvelle vie. L’occasion de faire un bilan, sur cette nouvelle expérience londonienne!

 

Love at first sight

Ou tout le contraire. Si venir en week-end à Londres me plaisait beaucoup, déménager dans la capitale anglaise à été plus compliqué. L’acclimatation Etats-Unis – Europe après 2 ans, était finalement un peu violente à gérer. En 36h, j’ai du apprivoiser une sensation de grand 8 (après 3 kilos d’ice cream) entre Washington, Paris et Londres.

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All Saints road

L’hiver, le temps maussade, un manque de repères, j’ai plongé dans la période d’acclimatation qui rime rarement avec “joie et allégresse”. Je vous rassure, ce moment est à peine court de quelques semaines, juste le temps de prendre ses marques et se sentir chez soi.

 

 

“When a man is tired of London, he is tired of life”

Londres est une ville immense, avec tous les avantages d’une grande capitale européenne: vie culturelle très riche, restaurants et boutiques, transports 24/24, facilité de voyager partout dans le monde avec 6 aéroports… Mais aussi par ses grands parcs et ses rues aux airs de village!

Greenwich

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C’est ce contraste qui rend la vie si agréable à Londres, une fois sorti des grands artères touristiques, les rues sont calmes, certains quartiers ont même un air de campagne, comme Hampstead Heath par exemple. Il est possible chaque week-end, d’explorer un nouveau quartier et de faire de nouvelles découvertes.

Par exemple, en un week end j’ai eu le temps d’aller faire du yoga à Camden, découvrir Primrose, Kentish Town, Hampstead Heath, les brasseries locales, et la jolie ville de Greenwich. Pas mal non?

 

 

Vivre un dépaysement à 2h de Paris!

La particularité de Londres, c’est sa proximité avec la France (2h de Paris en Eurostar), et pourtant la sensation d’un complet dépaysement. La culture anglaise, et les anglais en sont fiers, est complètement différente de la culture française. Ce qui pour moi en fait compromis parfait: être proche de ma famille tout en continuant une immersion dans un nouvel environnement anglo-saxon.

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Greenwich

J’ai du apprendre à dire “rubbish” et “cheers”, changer mon accent et mes intonations, éviter de dire “have a good one” à toute heure de la journée, et “thanks y’all” parce que non, ce n’est pas Nashville à Oxford Street.

L’accent anglais est joli, comme son humour qui consiste à faire des blagues 4e degrés sans laisser paraître une émotion à son interlocuteur. J’ai eu quelques frayeurs (et l’air stupide) au début.

 

 

“The land of embarrassment and breakfast” 

Les anglais sont pour moi des punks bien élevés (voir l’article Londres, 6 idées reçues). J’aime leur spontanéité, leur efficacité, et l’accueil moins rude qu’en France et plus honnête qu’aux Etats-Unis (non, le ton ultra mielleux des Américains n’est pas toujours honnête).

Dans le monde du travail, nos voisins anglo-saxons font une différence entre vie professionelle et personnelle: on aime travailler efficacement pour finir nos journées assez tôt et filer à d’autres activités: yoga ou pub, voir les deux pour les amateurs.

Le pub, ce temple de la culture anglaise: on s’y retrouve, pour boire une bière, papoter, jouer au Scrabble ou au Jenga, mais surtout prendre son temps.

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Au final, Londres semble être l’endroit où je me vois rester quelques années, avec une ville qui me ressemble: curieuse, dynamique, et hétéroclite… avant de repartir pour d’autres aventures! En d’autres termes: donnez moi une ville avec des studios de yoga, des restaurants vegan, et des brasseries locales et je suis comblée!

 

 

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Cheers!

 

Anouchka

 

 

Angleterre, Etats-Unis, expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

Bye bye Washington, hello London!

10 November 2014

Il y a presque 2 ans, je débarquais à l’aéroport de Washington Dulles sans savoir exactement où je fichais les pieds.

J’ai toujours rêvé de vivre à l’étranger. En multipliant les voyages, je me suis rendu compte que ce que j’aimais particulièrement c’était l’immersion, la vie quotidienne. J’aime fouiner dans les supermarchés, trainer dans les cafés du coin, me fondre la masse.

L’expatriation était donc une évolution logique, et le projet a fait tranquillement son chemin à la fin de mes études.

8 mois après nos dernières vacances aux Etats-Unis, je montais dans l’avion avec mon mari et mes matous (et ma face pleine de mascara qui coulait) pour voir ce qu’était vraiment l’American Dream.

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Key West credit: biobeaubon

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