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Bien-être, Yoga, Yoga

Apprendre à méditer : 5 minutes par jour

18 August 2015

La méditation (et le yoga) et les mots comme paix intérieure, compassion, introspection sont souvent reliés à une communauté de vieux hippies, ou jeunes adultes en mal de spiritualité.

La réalité est que tout le monde peut introduire la méditation dans sa vie. Cela passe par un apprentissage sur l’introspection, et la curiosité de se plonger dans ses pensées les plus intimes mais oui, tout le monde en est capable.

Pourquoi commencer la méditation? Pour apprendre à vivre en pleine conscience de ses émotions, et apprendre à calmer son esprit. Méditer c’est prendre le temps de se recentrer, et observer nos sensations, nos émotions positives ou négatives et développer un état d’éveil. Avec de la pratique la méditation comme le yoga aide à retrouver facilement la quiétude en cas de crise.

Certaines personnes réussissent plus facilement à méditer, d’autres ont du mal à lâcher prise, mais une chose est sûre: soyez patients et persistez.

 

Débuter la méditation

Apprenez à scanner votre corps, comment vous sentez vous aujourd’hui? Est ce que vous ressentez des tensions, des douleurs, de la peur, du stress, et où cela se manifeste t-il ?

Le matin ou le soir, assis en tailleur siddhasana, en lotus padmasana, ou à genoux vajrasana, choisissez une position confortable, sur une couverture ou un coussin, détendez tous ces muscles que l’on sollicite sans le savoir : le muscle de la langue, les orteils, les doigts…

Formulez votre phrase « mantra » support de méditation, qui vous guidera tout au long de la journée, plusieurs choix: un mantra issu d’un livre (j’aime beaucoup en piocher dans mon « The Little book of mindfulness », ou tout simplement une phrase postive ou des mots “paix, calme, bienveillance”…

Respirer naturellement par le nez, ne forcez pas la respiration, mais écoutez là, concentrez vous sur le va et vient de l’air qui gonfle vos poumons et traverse votre corps.

Si des pensez négatives vous envahissent, ne les chassez pas, observez les, et laissez les partir en répétantvotre phrase ou vos mots.  La méditation ne force pas l’esprit à devenir positif, mais à accepter le moment présent, et à tout simplement passer à autre chose.

Commencez par méditer 5 minutes. Et ajoutez progressivement 5 minutes, plus 5 autres minutes, jusqu’à méditer 30min. Ne brusquez pas les choses, la méditation est le travail d’une vie, peut importe l’évolution, l’essentiel est de la pratiquer quotidiennement.

En fin de méditation, répétez à nouveau votre phrase et scannez de nouveau votre corps, comment vous sentez vous? Les tensions sont elles toujours présentes?

 

Méditer partout pour retrouver son calme

Si vous ressentez des moments de stress, ou de fatigue, ou pour tout simplement se recentrer sur soi même, prenez 5 minutes seul(e) pour méditer sur votre phrase. Au bureau, je m’installe dans une salle de réunion, parfois aux toilettes, ou dans la cantine.

Il est même facile de méditer en marchant, on appelle cette technique la marche consciente : marchez lentement en vous concentrant sur vos pas, et en observant tout ce qui vous entoure, les sons, les odeurs, la sensation de l’air dans vos narines, et écoutez votre respiration. Cette technique peut être efficace au bureau, pour faire une pause de 5 minutes.

La méditation peut être un précieux allié avant un entretien ou un examen médical. Peu importe le l’endroit ou le nombre de personnes autour de vous, fermez les yeux, ou marchez et recentrez vous.

Reformulez votre phrase, inspirez et expirez longuement, et le calme reviendra de lui même.

 

Et les applis?

Si les applis comme Headspace, peuvent être un bon moyen de démarrer la méditation assistée, je reste d’avis que la méditation doit se pratiquer sans téléphone, écran etc. Il faut apprendre à déconnecter complètement, fermer les yeux et rester à l’écoute de ses sensations. J’ai essayé au début toutes sortes d’applis pour méditer et je me sentais gênée par mon téléphone. Et si on prenait 5 minutes par jour pour se couper complètement de toute sorte de distractions?

 


Dans un prochain article, je vous parlerais des cours de l’Institut Bouddhiste de Londres, avec des conseils pour approfondir ses techniques de méditation.

Bien-être

Développement personnel | J’apprends à pardonner

31 July 2015

 

En lisant plusieurs livres sur le yoga et la spiritualité (Rachel Brathen, Colleen Saidman, Donna Farhi, Eckart Tolle), je me suis rendue compte que je ne savais pas pardonner.

Je suis une personne rancunière, sur une échelle de 0 à 10 je pense me situe à 15. Je n’ai jamais pardonné aux personnes qui ont tenté de m’embêter au collège, à celle qui a essayé de monter des amis moi quand j’avais 20 ans. Je crois que j’en veux encore à la gamine qui m’a accusé d’avoir volé des chewing-gums à 5 ans.

Je refuse de parler ou d’entendre parler des gens qui m’ont fait du mal, aussi minime qu’il soit. Ce qui ressemble à un mécanisme d’auto défense n’est finalement pas anodin.

J’ai compris en lisant ces livres que je me punissais moi même. Rachel Brathen explique « True Forgiveness comes from you – you don’t need to hear an “I’m sorry” to let go and move on. So look deeply into your heart and forgive. Forgive the world. Forgive yourself. It will set you free. »

En ne pardonnant pas, je continue à avancer avec de la rancoeur, sans me donner l’opportunité d’évoluer.

Finalement, quand je regarde dans le passé, j’ai moi aussi fait de sales coups aux autres, et en grandissant je me suis rendue compte de la peine que j’avais pu causer, sans jamais m’excuser. J’étais mal dans ma peau, et je me suis vengée sur les autres.

Cette situation est sûrement semblable pour toutes les personnes qui m’ont aussi fait du mal.

En ne pardonnant pas, je refuse de croire que l’on peut changer, se bonifier, et surtout faire des erreurs. C’est finalement contraire à mes valeurs et à ce que j’essaie de transmettre ici et là.

 

Ne plus avoir de rancoeur

« Si je le croise, je change de trottoir ». Voilà le genre de phrase que je peux prononcer en pensant à une personne pour qui j’éprouve de la rancoeur.

Sauf que je ne punirais pas l’autre finalement, mais moi même, encore une fois.  Mon exercice actuel est d’apprendre à ouvrir ma porte, et agir avec bienveillance, sans évidemment reprendre les mêmes relations que dans le passé, mais en gardant en tête que la rancoeur me demande plus d’énergie négative que le « vivre avec ».

Si on regarde dans le passé, le mal que l’on a pu causer aux autres était finalement lié à l’image que l’on avait de soi à un instant T. On ne cause pas de mal aux autres quand on vit dans la bienveillance, l’estime de soi et l’acceptation des autres.

J’essaie de toujours voir le positif des situations, et des gens. Mais il reste cette part de jugement qui est très difficile à éliminer de nos habitudes. Soyons honnêtes, en scrollant sur un fil Twitter, combien d’entre nous ont déjà été envieux(ses), moqueur,(euses) et malveillant(es)? Je lève la main.

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Pardonner pour vivre dans le présent

En relisant l’excellent livre d’Eckart Tolle The Power of Now , j’ai retenu cette phrase: « Through forgiveness, which essentially means recognizing the insubstantiality of the past and allowing the present moment to be as it is, the miracle of transformation happens not only within but also without. »

En ne pardonnant pas, je continue à vivre dans le passé. Je rumine mes vieilles histoires et mes sales rancoeurs. L’idée n’est pas de dire « Je m’en fiche maintenant », mais de pardonner pour penser de manière positive et profiter de l’instant présent.

J’aime penser que l’on récolte ce que l’on sème, le positif pour le positif, l’idée du karma, et ne pas pardonner relève finalement de la malveillance.

Apprendre à pardonner c’est aussi faire le deuil des histoires du passé, et accepter qu’elles font partie de notre expérience de vie. Faire confiance aux autres, est finalement beaucoup plus complexe que se forger une carapace.

Pardonner c’est accepter que l’autre aussi à pu avoir des failles à un moment donné, voir un manque de courage pour dire « pardon ».

L’objectif est d’avancer sereinement, positivement, en souhaitant que les autres évoluent de leur côté, sans jamais leur vouloir du mal.

 

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Méditer et pratiquer le yoga pour donner son pardon

Dans son livre Yoga for Life  Coleen Saidman (une professeur de yoga américaine qui enseigne depuis plusieurs décennies) propose une séance de yoga et une méditation dédiée à une personne à qui on souhaite dire pardon, ou une personne à qui on souhaite pardonner.

J’ai décidé de pratiquer quotidiennement en pensant à ces personnes auxquelles je souhaite pardonner, laisser aller toutes mes mauvaises pensées, et me concentrer sur le fait que je souhaite maintenant avancer.

J’ai aussi remarqué qu’enrichir ma vie spirituelle m’avait fait grandir, et devenir une meilleure personne. Le yoga, la méditation, l’acupuncture (je vous en parlais ici), et lire beaucoup de livres sur la spiritualité m’ont fait réfléchir sur le sens que je voulais donner à vie, et aux conséquences de mes actions.

Quand on décide de pratiquer le yoga et la méditation, c’est finalement une mise à nu, car on devient vulnérable face à ses émotions. Le yoga apprend à ne pas chasser ses émotions mais toutes les accepter, même les mauvaises. Quand votre prof de yoga vous rabâche de respirer ce n’est pas anodin: en se concentrant sur notre respiration, on apprend à connecter son esprit et son corps, et pour tout ça il faut accepter de devenir fragile.

Pardonner c’est aussi accepter sa fragilité et celles des autres, et je suis maintenant prête à l’accepter.

 

« If you want love, love. If you want forgiveness, forgive. I you want acceptance, accept. If you want kindness, be kind. » Rachel Brathern.

Bien-être, expatriation

Se débarrasser de ses peurs pour bien vivre le changement

27 July 2015

Le changement fait peur, et la peur crée immobilisme. Cette phrase résume un cercle vicieux qui empêche beaucoup de gens d’avancer. Notre génération (j’ai 28 ans), se remet constamment en question et cherche avant tout le bonheur. Mais pour être heureux il faut savoir chambouler ses plans, et parfois se lancer dans un grand changement de vie.

Le bonheur n’est pas un état constant, nos parents ont grandi dans une idée du bonheur très stable: le mariage, le travail, l’achat d’une maison, les enfants. Aujourd’hui on vit plusieurs vies en une, changement de carrière, voyage, et recherche du bonheur selon des critères qui changent tout au long de notre existence.

Personne n’est préparé au changement et il n’existe pas de recettes miracles pour anticiper, planifier un grand changement de vie, mais apprenant à agir et à s’adapter le changement ne signifiera plus peur mais moyen d’atteindre le bonheur.

 

 

Vous ne serez jamais prêt avant de commencer

Rappelez vous de votre premier jour à votre job actuel, et cette sensation de ne rien comprendre, d’emmagasiner un maximum d’informations à retenir, de voir tous ces visages inconnus. Et regardez vous maintenant: le lieu est devenu familier, ces gens ont des prénoms, et vous connaissez votre job (presque) sur le bout des doigts.

Le processus de changement suit la même logique: vous ne pouvez pas tout anticiper, mais agir une fois lancé(e).

J’ai du déménager plus de 20 fois en moins de 30 ans. Le chiffre parait énorme, mais il m’a surtout appris l’adaptabilité: à changer de ville, de maison, et à l’époque d’école, très (très) vite. La clef est de se constituer un monde à soi fait de repères et de petites habitudes. Aussi, comprendre que les lieux et les choses matérielles sont secondaires, seulement vous et les êtres aimés sont importants. Le reste se remplace et n’a aucune valeur.

Avant de partir aux Etats-Unis, je n’avais jamais mis les pieds en Virginie, et les quelques infos sur la ville de Reston restaient très vagues. Mais peu importe, il était impossible de connaître une ville avant de l’avoir exploré et ressenti l’atmosphère. Je n’étais pas prête, je le savais, et je l’ai accepté.

Vous changez de ville ou de pays? Bouquinez des sites ou des guides sur votre nouvelle région, cherchez des adresses de cafés cosy qui vous accueilleront à votre arrivée, ou un studio de yoga pour faire une pause et connaître de nouvelles personnes.

Vous changez de job ou de carrière? Gardez en tête que vous allez comprendre l’enjeu et apprendre jour après jour. Arrivez avec un état d’esprit ouvert, humble, dynamique, prêt à agir et à apprendre. Tout ne sera pas parfait, surtout au début, mais jour après jour, vous trouverez vos marques.

 

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J’apprends à agir

 

Même si vous aimez faire des listes, prévoir au millimètre près votre projet, il ne sera jamais comme vous l’avez imaginé au départ. Il faut apprendre à être souple et surtout agir. La force dans le changement est de garder en tête que tout problème à une solution, il suffit d’être réactif et créatif.

Au lieu de millimétrer votre projet, pensez à avoir des plans B, C, et D (j’ai du aller jusqu’à Y en vivant à l’étranger) prêts à être déroulés. La fierté d’avoir résolu une situation complexe vous aidera à tout résoudre par la suite.

2 mois après avoir emménagé en Virginie, j’ai du faire face à une hospitalisation sans connaître ni comprendre le système médical américain, et presque sans famille ou amis pour me tapoter la main. Il a fallu faire face et accepter cet imprévu, au final il fait parti de mon expérience.

Quand on ressent de la peur, la réaction naturelle est de se replier en position foetus en attendant que les choses s’apaisent. La réaction face à la peur au changement doit être l’action. On relève la tête, on se lève, on agit.

La marge de latitude dans une situation de changement (job, déménagement, reprise d’études, divorce etc.) sera de toute façon énorme. Rappelez vous encore une fois de votre dernier projet, de l’objectif initial et l’état actuel.

Apprenez à créer et saisir les opportunités, aux Etats-Unis j’ai finalement accepté un poste à Londres à la fin de mon visa, en me disant que de toute façon cette chance n’était pas tombée là par hasard.

Gardez en tête qu’aucun choix n’est irrémédiable et que vous avez le pouvoir de transformer toutes les situations, on apprend des leçons positives même dans les pires moments. Et on peut se tromper aussi, c’est même normal et positif.

 

 

Vous êtes assez fort pour y arriver

Je remarque que le problème de confiance en soi revient systématiquement. La question à se poser est « êtes vous heureux? » est-ce que cette ville, ce job ou cette situation fait de vous quelqu’un d’épanoui(e)?

Si la réponse est non, il faut donc en changer. Et là, tout un tas d’excuses apparaissent: ce n’est pas le moment, c’est trop compliqué, je n’ai pas les moyens (…). Vous pouvez y arriver, parce que vous en êtes capable et que vous croyez en vous.

A la fin de mes études j’ai signé un CDI en communication digitale, un contrat stable, socialement attendu, dans l’entreprise où j’évoluais depuis 2 ans. Mais je n’étais pas heureuse. Mon rêve était de vivre à l’étranger, et même cela impliquait de tout quitter pour une variable d’inconnues immense, c’était le prix à payer pour vivre mon rêve. Au final, ce changement à été beaucoup plus positif sur ma carrière (et sur ma vie en général).

Face au changement et en réaction à la peur, on peut aussi se mentir à soi même et aux autres c’est plus confortable, mais êtes si vous hésitez face à la question: « êtes vous satisfait et fier de vous en ce moment? » C’est le moment de se remettre en question. L’honnêteté commence d’abord par soi même.

L’exercice est de prendre une feuille blanche et de poser ses intentions en 3 colonnes, ce qui me fait envie, pourquoi, et les moyens d’y arriver. Les contraintes vont naturellement apparaître mais vous allez aussi réfléchir aux solutions pour les contourner.

Comment trouver un visa? Comment trouver une formation? Comment changer de région? Comment trouver un nouveau job? Il existe des solutions concrètes pour chacune de ces questions et en y réfléchissant calmement vous allez trouver la clef.

 

 

Alors oui, la vérité est que l’on vit surtout dans le doute quand on démarre un nouveau projet, j’ai douté en arrivant en Virginie et à Londres, je pensais m’être plantée, mais ce sentiment passe, toujours. Il faut accepter l’inconnu et savoir le maitriser.

Changer amènera forcément un nouvel équilibre positif, des personnes intéressantes autour de vous, et vous insufflera des idées de projets excitants.

Si je n’avais pas quitté la France pour les Etats-Unis, je n’aurais jamais démarré ce blog, fait du yoga, appris sur moi-même et sur une nouvelle culture, affronté des peurs et des épreuves, rencontré tout plein gens positifs, et je ne serais finalement pas à Londres aujourd’hui.

 

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Osez, n’ayez plus peur, croyez en vous et décidez d’être heureux. Et gardez en tête que vous ne serez jamais prêts. 

Lifestyle

Bonheur! Toutes ces petites choses qui me rendent heureuse.

12 May 2015

Depuis quelques jours, je réfléchit à tout ce qui amène du bonheur dans ma vie. Ce que je privilégie pour être heureuse, et au contraire ce que j’ai choisi d’éliminer pour me concentrer sur le positif. En dehors des pâtisseries et des bronzettes dans les parcs, on trouve quelques fondamentaux plutôt universels.

J’ai décidé (évidemment) d’en faire une liste, parce que j’aime beaucoup les listes, et d’y ajouter des GIF, parce que tout le monde aime les GIF.

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Voyager

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Voyager loin, en Europe, ou autour de chez soi l’essentiel est d’aller explorer un nouveau terrain de jeu. J’aime garder une journée dans la semaine pour découvrir un quartier de Londres.

L’idée est de se laisser porter, se promener, profiter du printemps, prendre un goûter, ou prendre des photos. On retient toujours quelque chose d’une journée à barouder: le nom d’un écrivain, un coucher de soleil, une pâtisserie. Et plus important: on se crée des souvenirs. 

Et même les plus chaotiques deviennent drôle avec le temps, comme l’été où j’ai mangé de la salade de pâtes pendant 3 semaines en Grèce pour cause de monos de colonies véreux. Mais c’est bon les pâtes, et c’est joli les îles Grecques.

Prochaines étapes? Paris, Berlin et l’île de Lanzarote.

 

 

 

Lire

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En déménageant aux Etats-Unis, puis à Londres, j’ai considérablement réduit le nombre d’affaires que je trainais depuis des années. Tout ou presque tient désormais dans quelques valises.

Bye, bye bibliothèque et centaines de CD. J’ai maintenant un Kindle qui me suit partout dans mes aventures. J’ai réappris à bouquiner, et à transformer mes trajets en métro en moment à moi: voyager avec Wild de Cheryl Strayed, rire et pleurer avec Amy Poehler, retrouver mon Paris underground avec Ann Scott et dévorer tous les romans de Titiou Lecoq.

Lire c’est voyager, apprendre, mais aussi une pancarte géante « Je suis dans ma bulle, file ». Et c’est plutôt efficace.

 

 

 

Ecrire

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Lire, écrire. Depuis que je tiens ce blog (2 ans), je me surprend à avoir envie d’écrire un roman. Ecrire un blog m’a libéré de la peur de montrer quelque chose de moi.

Avant j’étais terrorisé par l’idée de montrer mes dessins (en cours d’arts appliqués, pratique), ou chantonner en public (pendant une colo de musique).

Je note soigneusement des idées depuis plusieurs semaines, observe les gens, bouquine beaucoup. Ma prochaine étape est de profiter d’un long break en juillet pour commencer mon bouquin. J’y passerais 6 mois ou 6 ans mais je finirais ce satané bouquin.

Ah, et au final oui j’ai chanté pendant cette cool de musique « Chop Suey » de Système of a Down, donc j’estime que le pire est dernière moi. Pour info : https://www.youtube.com/watch?v=CSvFpBOe8eY

 

 

 

 

Tenir un blog

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Je pourrais écrire un article complet sur tout ce que ce blog m’a apporté. J’ai rencontré des gens géniaux, certains sont même devenus des ami(e)s.

J’ai appris beaucoup sur plein de choses, je me suis engagée dans la cause animale pour de vrai, j’ai osé dire que j’étais féministe, j’ai parlé de mon endométriose et aidé des femmes à se faire diagnostiquer. 

Tenir un blog n’est pas qu’un acte narcissique. C’est aussi et surtout un lieu de partage, une communauté sympathique qui propose toujours un nouveau bon plan, et envoie des encouragements les matins où le moral est tout petit.

Bon, soyons pragmatique, ça me permet de continuer à écrire en français dans mon environnement anglophone où je commence à parler comme Laetitia Halliday. Quoi, challenging ça sonne presque français non?

 

 

 

Faire du sport

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Je suis d’une nature nerveuse. Pour faire simple, mon cerveau fonctionne jusqu’a ce que je vide complètement mon énergie journalière. Quand j’ai découvert le plaisir de faire du sport, j’ai aussi compris que ça pouvait m’aider à canaliser cette énergie. Depuis je pratique 6/7 jours (avec le yoga), du body combat, du body pump (body-plein de choses), du HIIT.

J’adore transpirer, je rigole quand je n’en peux plus et j’y retourne avec plaisir.

Ma prof de sport du lycée rigolerait vert devant l’adolescente qui clopait au lieu de faire des tours de stade. Mais je m’impressionne de motivation et d’envie de runnings et leggings bien trop colorés.

 

 

 

Pratiquer le yoga et la méditation

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On parle souvent de yoga ici, parce que le yoga change la vie. Si peu, oui. En pratiquant le yoga (et différentes types de yoga), j’ai appris que tout était une notion d’équilibre, d’efforts, et de détermination.

Le corps fait des merveilles quand on en prend soin. Je me surprend à aller au cours de Kundalini, même si c’est long, parfois très exigeant, et que l’on ressort de là « un peu chose » mais avec les énergies qui circulent de nouveau correctement dans le corps.

Et puis le yoga transforme n’importe qui en gourou new-âge,je vous met au défi.

 

 

Se recentrer sur l’essentiel

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Pendant longtemps je me souciais de beaucoup de gens et de choses inutiles. La vie des autres, comparer ma vie à celles des copines, ne pas oser être naturelle pour plaire. Et puis j’ai grandi, la vie m’a montré un peu durement parfois ce qu’était l’essentiel et que prendre soin de soi et des gens que l’on aime était précieux.

Depuis je porte une grande attention à mes proches. Ils sont peu, mais infiniment importants. Ma famille, mon cercle d’amis, ces personnes toujours bienveillantes et non intéressées.

J’ai appris à ne plus être rancunière, en vouloir aux autres est une perte de temps. Bref, le positif amène le positif, alors j’ai fini par couper court à mes amitiés toxiques.

Pardon si je ne réponds pas depuis 6 mois, tu viens de comprendre que non, bof en fait.

 

 

 

Apprendre à jongler avec les épreuves de la vie

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Etre positif en attendant que la vie vous amène: un job, l’âme soeur et un pactole de billets ne fonctionnera jamais. Je brise un mythe. Mais voir le positif dans chaque épreuve apporte la sagesse (je fais dans l’indian native).

Que l’on le veuille ou non, il nous arrive des choses fabuleuses comme certaines très dures et il faut apprendre à faire avec. Mon père me dit toujours « Tu peux te plaindre pendant des heures mais au final, cela ne changera rien à ton problème et tu n’auras trouvé aucune solution » (oui chez mes parents on positive, on ne pleure/plaint pas, on se remet en question, et on réfléchit toujours au plan B, et C).

Donc j’applique tout ceci à la lettre quand il m’arrive une tuile: chercher des solutions, relever la tête et toujours me demander ce que je suis en train d’apprendre dans cette épreuve. Nous avons tous le pouvoir le pouvoir de transformer les situations, battez vous, osez, et croyez en vos capacités!

Mon niveau de prise de recul actuel est équivalent au volume sonore et longueur de mes pleurs pendant mes 10 ans d’adolescence. Bref, je suis un devenu un master en zen attitude.

 

 

 

Et vous, ces petites choses à rendent heureux(se)? 

expatriation, Lifestyle

Zone de confort, expérience de vie ou discours marketing?

6 February 2015

J’entends partout depuis quelques mois l’expression « sortir de sa zone de confort ». Tout le monde y va de sa petite expérience (moi la première), et comme pour chaque phénomène de société je constate une belle récupération marketing. Celle ci ce vient pas de Mc Do ou Nike, non, mais plutôt de tas de blogueurs qui tentent de fidéliser une communauté ou mieux vendre des produits/services de développement personnel.

Alors, cette zone de confort vraie expérience de vie ou pure stratégie marketing? Je déroge à ma sacro-sainte règle de ne pas parler travail ici, pour cet article. Dans la vie je travaille en communication, j’ai étudié 5 ans le marketing (sifflet), la sociologie, sémiologie… De quoi être toujours à l’affût des tendances (bientôt) jetables qui envahissent la toile.

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La comfort food c’est bien, la zone de confort c’est nul

Si il est de bon ton de s’extasier devant une purée maison et un riz au lait (comfort food), la tendance est à fuir sa zone de confort. Ok, mais finalement qu’est ce que cette mystérieuse zone de confort?

Je résumerais l’idée à une multiplication d’habitudes sociales, intellectuelles qui vont du lieu de vie, au cadre de travail, en passant par les habitudes quotidiennes. Parfois on se sent bien dans de vieux chaussons, parfois ils vous lassent. La zone de confort c’est pareil.

Sauf que des blogueurs et auteurs de bouquins de développement personnel (que l’on trouve chez Urban Outfitters rayon déco), nous rabâchent comment ils sont sortis de leur zone de confort et comment nous devrions aussi tout quitter et changer de vie.

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La mythologie du vide

Pour faire adhérer à une histoire, il faut se créer une mythologie. Souvent basée autour d’une vie plutôt plate, l’idée est de montrer un parcours dramatique (dans le sens premier du terme), et une la renaissance de guerrier immortel.

Voici 2 exemples pour vous raconter mon histoire:

La vraie version

Après 5 ans d’études, un mariage, et un chouette boulot, j’ai senti que j’avais envie de vivre ailleurs, d’apprendre une autre culture, et vivre en immersion. Direction les Etats-Unis, puis Londres où j’ai découvert le yoga et la culture vegan. Evidemment tout n’a pas été rose, j’ai du faire face à des opérations et soucis de santé, mais vivre loin de mes proches m’a permis de grandir et positiver.

La version marketing

Après 5 ans en France, j’ai ressenti le besoin de tout quitter. Partir, laisser cette vie monotone qui était entrain de m’étouffer. Il me fallait LE grand changement de vie, je me voyais perdre perdre foi en mon avenir. Alors j’ai sauté, j’ai coupé avec mes vieilles habitudes, j’ai quitté un CDI prometteur pour aller vers l’inconnu où personne m’attendait. Seule face au vide, j’ai compris que je devais embrasser mon avenir: devenir vegan, m’investir dans la cause animale, vivre pour les autres. Après 2 opérations et une perte de capacités physiques, le yoga est devenu ma terre de salut où j’ai réappris à avoir confiance en moi et développé un mental d’acier. Tout ceci m’a aidé à développé ce mode de vie sain, où je repousse mes propres limites chaque jour.

Il est finalement très simple de passer pour un héros.

Ce que l’on ne dit pas, c’est que changer de vie quand on est éduqué et privilégié, avec un passeport européen, ce n’est pas non plus le parcours du combattant. Cela reste une chance et un privilège. Je ne me suis pas cachée dans une cale à bateau pour arriver aux Etats-Unis, soyons honnêtes.

Et si vous souhaitez vraiment parler à des gens qui ont du quitter famille et patrie pour simplement « avoir un futur » ce ne sont pas sur des blogs de développement personnel que vous les trouverez.

Plus on en fait, moins on en parle, c’est connu.

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Ce que je fais, je le fais pour vous

Mais oui, vivre un grand changement est normalement une étape personnelle. Parce que l’on a besoin de neuf, que l’on s’ennuie au quotidien, ou pour mille et une raisons.

Sauf que en plus d’être « sorti de sa zone de confort » l’autre va vous inciter à le faire aussi: à coup de plannings d’athlètes, d’objectifs (trop) ambitieux, et de moodboard Pinterest à placarder sur son frigo. Votre vie est triste, CHANGEZ, mais attention tout ceci n’est que par pur altrui$me.

Pour vous convaincre, des tas d’arguments et objectifs atteints: le tour du monde, la retraite de yoga sans téléphone mais monodiète de bananes, les 100 livres lus par mois, la nourriture ultra-saine et les performances de running à 6h de bon matin.

Sauf que toi (j’ose), avec ton plat Picard, ton yoga pants (pour rester dans le canapé), et le replay de New Girl à la télé une bière à la main, tu culpabilises un peu.

Mais la culpabilité n’a jamais fait avancer personne. L’écoute, la bienveillance, et les encouragements oui.

Cette stratégie de développement personnel foireuse, vous incite surtout à un culte de la personnalité (creuse), à applaudir, mais toujours de votre canapé, admiratif et coupable.

On appelle ça l’engagement et la fidélisation.

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Zone de confort: mes objectifs ne sont pas les vôtres!

La recette est toute simple, pour bousculer un peu votre vie, ne vous calquez pas sur celles des autres. X reprend un master en psychologie en cours du soir? Y a décidé de se préparer pour un semi-marathon? W part 3 mois en sac à dos à travers le Brésil?

Ce sont leurs projets, motivés par une envie personnelle et/ou un plan pour le futur.

Une ancienne manager me parlait souvent de la technique du saucisson (vous être toujours sur un blog vegan): « Tu vois ce saucisson, tu ne croques pas dedans, tu le coupes en rondelles avant de le manger pour que ce soit plus facile? ». La zone de confort c’est pareil.

Peut être que vous n’êtes pas encore prêt à prendre un sac à dos pour un tour du monde? Commencez par un week end en solo en Europe? Même en France!

Pour certains, le grand pas est de franchir la porte d’un club de sport pour se muscler le cuissot avec plein de body-buildés (clichés!). D’autres rêvent de prendre des cours de langue. Et si dire bonjour à votre voisin de palier est un exploit: c’est le votre, ne le minimisez pas.

Pour finir, si vous vous sentez bien dans vos pompes, qu’un jogging hebdomadaire suffit, qu’aucune culpabilité ne vous gagne en trempant des frites dans de la BBQ sauce, et que des vacances à lézarder en lisant Marc Lévy (quand même…) vous conviennent? Tant mieux, ne bousculez rien!

A force de vouloir aller trop loin, trop vite, on crée finalement de l’immobilisme.

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3 femmes inspirantes à suivre!

J’aimerais vous parler de 3 femmes dont le parcours me touche pour différentes raisons:

@Elodie_C  qui n’a qu’un rêve depuis que je le connais (10 ans): devenir journaliste. Tout le monde connait la réalité *difficile* du métier, mais elle passionnée, elle s’accroche et fait plein de sacrifices. Vous pouvez lire ses papiers et coups d’humeurs sur son compte Twitter!

@ILLRT qui après avoir exploré l’Asie Centrale, s’apprête à partir travailler au Nigéria. Un parcours hors des sentiers battus, et surtout une personne humble et curieuse.

@Marionrocks est une blogueuse que beaucoup connaissent. Je l’ai découverte avant son départ en Inde. C’est toujours un plaisir de lire ses tweets et articles! Marion est positive et curieuse, et aime transmettre de belles énergies… juste pour le plaisir de partager.

A très vite,

Anouchka