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Pourquoi je ne serai jamais parfaite

17 May 2018

 

Je ne suis pas parfaite. Cette phrase sonne peut-être naïve, voir bateau, mais elle me semble importante à marteler et surtout à imprimer dans nos cerveaux parfois fragiles.

Pourtant je ne suis pas très influençable par le comportement des autres, mon travail en marketing et media m’a appris à faire la part des choses entre publicité et réalité, je ne suis pas, ou peu, de personnes vantant une vie parfaite et sans défauts sur les réseaux sociaux. Mais quand même, les images et les discours sont tellement bien léchés que l’on fini souvent par comparer son quotidien à celui des autres.

La trentaine et la maternité m’ont appris à radicalement lâcher prise. La course aux mamans parfaites m’a vite épuisée : il faut être zéro déchet, minimaliste, prôner le maternage, l’allaitement, ne jamais utiliser de poussette, ne plus travailler pour profiter de son enfant. Et derrière les messages positifs, se cache toujours un « Mais malgré mon expérience merveilleuse et sans embûches, je respecte évidemment les gens qui ne suivent pas mon chemin ». Mais voilà, ça sonne faux.

La réalité, c’est surtout que l’on fait ce que l’on peut, en y mettant tout notre coeur, dans un emploi du temps riquiqui. Mon enfant est ultra costaud, n’aime pas être porté en écharpe depuis ses 5 mois, mon dos me remercie, j’utilise des couches jetables, j’ai beaucoup de jouets et livres surtout à la maison, et pire : je n’ai jamais voulu allaiter. Par contre j’ai adoré le porter quand il était nourrisson, et nous avons fait du co-dodo pendant longtemps. Certaines parties de la méthode nous convenait d’autres non.

Et si je trouve extrêmement louable toute initiative positive pour la santé ou l’environnement, pourquoi en faire automatiquement un concours ?

Et ceci est transposable au végétarisme, végétalisme, féminisme ou sport. Le « quand on veut, on peut » est un raccourci plus culpabilisant que sincère, qui tend aussi à nier les privilèges de chacun*es.

Par exemple, je n’ai jamais parlé de régime post-partum sur ce blog, malgré les propositions de collaboration juteux pour des shakers protéinés. J’ai parlé de post-partum en général de manière très informative (relire), mais ma contribution sur le sujet régime aurait été inutile et malhonnête : j’ai pris 24 kilos, et perdu plus de poids encore après 1 an. Sans régime, sans sport intensif sauf du yoga et de la marche, beaucoup de fatigue, une grosse déprime, une bonne alimentation, et surtout (surtout) : de la génétique.

Alors, oui, j’aurais pu faire des avant-après sur Instagram, ou mentir sur la (non) méthode employée, mais quel aurait été le but de la manœuvre, si ce n’est culpabiliser mon lectorat ?

J’ai pourtant été cette femme qui faisait un selfie de chaque séance de sport pour montrer que j’étais une parfaite sporty spice, celle qui montrait chaque produit vegan de son assiette pour prouver qu’elle était bonne élève, mais j’ai vite pris conscience de la bêtise de ma démarche. A moins de montrer ma vie 24/24h, je ne ferais que biaiser les personnes qui me suivent et pire, les culpabliser.

  • Vous ne serez jamais parfaite, votre corps ne correspondra jamais aux standards de la beauté, car comme les collections printemps-été, la mode change : Kate Moss dans les 90s, Kim Kardashian en 2017, et qui en 2019 ?
  • Vous ne mangerez jamais comme une instagrameuse healthy, et tant mieux parce que ça manquerait de chocolat et de frites.
  • Vous ne serez jamais 100% écolo, à moins de ne plus sortir de chez vous.
  • Vous ne serez jamais la mère de l’année, car à moins d’avoir accouché d’un enfant avec un manuel, on vivra toujours dans le doute de bien faire
  • Vous ne serez jamais zéro déchet même en suivant toutes les étapes du livre

Mais on peut essayer de faire de son mieux, sans pression, sans jugement, en gardant en tête que le cheminement des un*es et des autres est différent, qu’il faut le temps de s’éduquer, de comprendre les enjeux, et surtout garder une marge d’erreur.

J’en parlais récemment dans le podcast Bruxelles Vies, mes intolérances, et mon supposé symptôme du côlon irritable m’impose de faire certains choix alimentaires qui sont parfois plus végétariens que vegan. Vous pourriez me dire « tu pourrais t’adapter pour être 100% vegan tout le temps ? » Non, je m’adapte à ma santé, et j’ai conscience de faire déjà beaucoup.

La remarque ne devrait pas être « pourquoi ne fais-tu pas mieux ? » mais « bravo tu fais déjà beaucoup, continue ».

On parle beaucoup de sororité, mais elle commence aussi dans le fait de ne pas se tirer dans les pattes, pour un gobelet en plastique, un téléphone, ou un bout de fromage.  Personne n’obtiendra de médaille, et aucun changement ne commence par la culpablisation. Cette personne qui vient vous tacler sur des détails de votre vie sans en connaitre le dixième est probalement mal dans sa peau et ses convictions.

A force d’évoquer la bienveillance à tout va, on oublie un détail important : la bienveillance envers soi-même. Désabonnez-vous des comptes qui vous culpabilisent si vous n’avez pas assez de recul à un moment T, et répétez-vous que vous êtes déjà sur la bonne voie, une marche après l’autre, les choses avancent. Il faut encourager chaque petit effort, et apprendre à lâcher du lest.

Et moi, je vais oser appuyer sur le bouton publier, même quand un plat n’est pas vegan, même quand mon gobelet de thé n’est pas recyclable ou que mon jean vient d’une marque d’une grande enseigne, et si les gens se focalisent sur ces détails, je répondrais simplement : nous sommes toutes et tous des work in progress.

 

 

 

 

 

Lifestyle

Et si on apprenait à être heureux pour les autres ?

29 June 2016

 

Ces derniers temps, avec l’annonce de ma maternité, j’ai pu prendre conscience de la bienveillance des gens qui m’entourent : mes ami(e)s, proches et vous ma communauté qui me suit déjà depuis plus de 3 ans.

J’ai aussi remarqué que lors d’un événement heureux, certaines personnes n’arrivent pas à être positifs(ves) pour les autres. Prenons deux exemples, le premier léger mais assez symptomatique : quand une blogueuse est invitée à un événement ou un blogtrip je vois immédiatement des commentaires sur le fait que “ce sont toujours les mêmes qui sont invitées”, ou “qu’elles ne travaillent finalement jamais”. Comme si le bonheur qu’une personne reçoit est un moment positif que l’on enlève à d’autres.

J’ai du mal à comprendre ce type de comportement. L’envie est un sentiment humain et naturel, mais finalement n’est il pas plus positif de se réjouir du bonheur des autres ? 

Tomber enceinte à été un processus long, complexe et douloureux. Je vous en reparlerais dans un autre article, mais même dans les étapes les plus sombres, je n’ai jamais ressenti de rancoeur envers mes ami(e)s qui annonçaient une future maternité. Au contraire, j’étais ravie de voir que cela pouvait fonctionner, que l’espoir existait et qu’il fallait s’accrocher. Et surtout, je ne souhaitais à personne de vivre le même chemin que moi.

On parle souvent du karma, et j’aime croire qu’il est important de toujours être bienveillante pour les autres. L’envie et l’ego sont extrêmement dangereux car quand ces deux sentiments sont mal contrôlés, ils participent à nous enfermer dans une vie négative. Ce que je ne vis pas, c’est parce que l’autre le vit. Et l’on sait vous et moi que cette pensée est fausse.

Regarder la vie de l’autre à travers un écran, c’est l’assurance d’être malheureux(se) dans sa propre vie. Que connaissons nous des efforts fourni pour en arriver là ? Des échecs, des doutes, des pleurs ? Au delà d’un effet d’annonce en 140 caractères, il est essentiel de toujours prendre du recul face aux situations.

Débarrassons nous de l’égo, et du jugement hâtif, et apprenons surtout à dire “félicitation” et “je suis heureux(se) pour toi” de manière sincère.

Et si on essayait de transformer notre ressenti en un élément de motivation ? Quand je vois des personnes réussir, cela me pousse à me dépasser pour atteindre mon but. Si il / elle a pu réussir, je peux aussi le faire. A moins de jeter son téléphone et se couper des réseaux sociaux et d’une vie sociale normale, il vous sera impossible de passer à côté des événements qui rythment la vie de votre entourage, alors transformez le en source de motivation!

J’aime penser que même en s’éduquant à penser positif 24/24h sur son canapé, rien ne se passera de nouveau. Il faut agir, entreprendre, même si il est plus facile de juger les autres que de se lancer.

J’imagine que ces sentiments négatifs sont aussi dictés par la peur et la frustration d’une vie qui ne nous satisfait pas. Encore une fois retournons la situation : comment faire pour transformer ma vie et la rendre plus positive ? 

La première chose à faire et de se débarrasser des pensées négatives qui peuvent naturellement nous envahir face à une annonce heureuse. Et surtout essayer de comprendre pourquoi on tend à réagir de cette manière ? Cela fait souvent écho à une frustration plus profonde, une envie cachée ? 

Ensuite, d’essayer de réfléchir à la manière de transformer ce sentiment en un moment constructif : si je veux moi aussi vivre la même chose, que dois je mettre en place pour y arriver ?

Entourez vous aussi de personnes positives! Pendant de nombreuses années, je gardais dans mes amitiés des personnes incapables de se réjouir pour moi. Pour mes examens, mon mariage ou mon départ à l’étranger, tout était sujet à polémique, et surtout jamais un “bravo” sincère. Par contre, j’ai remarqué que ces mêmes personnes étaient finalement présentes dans ma vie pour les mauvais moments, et pas comme amis, mais plutôt car elles se réjouissaient de ne pas me voir heureuse.

J’ai fait le ménage il y a quelques temps, sans me retourner, en ne gardant que des personnes bienveillantes autour de moi. Ces gens à qui il est naturel de partager des bonnes et mauvaises nouvelles, mais aussi des doutes.

Au final, apprendre à travailler son esprit de bienveillance part souvent d’un délic simple, mais qui nous amène vers une profonde remise en question.

Alors, essayons ensemble de toujours garder en tête qu’une pensée positive peut chasser une pensée négative, et de répéter le mot magique : bienveillance. 

 

 

 

Lifestyle

Gagnez de jolis cadeaux avec le magazine Happinez!

11 February 2016

Ça fait longtemps que je ne vous ai pas proposé de gagner de jolis cadeaux sur Biobeaubon ! Je me rattrape aujourd’hui avec un concours en partenariat avec le magazine Happinez.

Si vous ne connaissez pas Happinez ce magazine est une petite pépite : des articles inspirants et des réflexions pour apprendre à vivre positivement. Au sommaire de ce numero 15 :  prendre soin de son karma, cuisiner au naturel, développer sa bienveillance, et faire du shopping durable.

Et vous commencez à bien me connaitre maintenant, tous ces sujets me parlent !

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Alors comment participer et surtout, quels sont les cadeaux ?

Sur Instagram, il vous suffit de poster une photo qui vous inspire la sérénité et l’apaisement, avec le #happyhappinez. Pensez à me taguer @biobeaubon et rendre votre profil public, pour que je puisse voir vos photos.

  • Lot 1 : Un magazine Happinez numéro 15, un tote bag, un agenda, un abonnement decouverte a Happinez (3 mois)
  • Lot 2 : Un magazine Happinez numéro 15, un tote bag, un agenda
  • Lot 3 Un magazine Happinez numéro 15, un agenda

 

Tirage au sort le 16 février, et je contacterais les gagnantes directement via Instagram.

 

Bonne chance et jolie journée a toutes (tous),

 

Anouchka