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Lifestyle, Voyages & Adresses

2016, 2017, bilan et envies!

13 January 2017

 

Une fois n’est pas coutume, je me plie à l’exercice du bilan. J’aime clôturer une année en notant précieusement dans un coin de ma tête (et ici, c’est plus pratique) tous les événements marquants de l’année : les belles choses, les projets, les déceptions, les dates clefs.

2016 a été une année incroyable, surement l’année la plus intense de ma vie sur le plan personnel et professionnel. J’ai eu l’impression de vivre une année en courant, de l’air plein les poumons. Une année marquée par le dépassement de soi, la maternité, la gratitude, le voyage et le changement de vie (si peu).

 

 

Voyages, voyages !

En janvier, retour au Japon 6 ans après mon premier voyage à Tokyo. J’ai revu cette ville que j’aime tant, un ami qui compte beaucoup, et j’ai profité de l’hiver au Japon pour prendre une grande bouffée d’air frais avant d’entamer une année que je pressentais marquante. Tokyo, c’est un endroit familier pour nous, des amis, des souvenirs, des odeurs… Je suis revenue à Londres reboostée et positive pour attaquer 2016!

Ensuite, il y a eu la France, d’abord Paris, et ensuite la Normandie en famille avec mon petit baby-bump. Cette année, j’ai passé très peu de temps dans mon bon vieux pays, seulement 2 semaines. Paris, me manque et c’est la première fois depuis mon départ à l’étranger que je m’éloigne d’elle plus d’un an…

En juin, j’ai découvert la côte Amalfitaine, Naples, Ischia et Capri, un voyage de rêve, dont je retiendrais les paysages colorés, Sorrento, Amalfi, la cuisine délicieuse et la gentillesse des italiens. J’ai déjà prévu de revenir avec mon mini pour continuer d’explorer la région, et passer plus de temps à Ischia…

En juillet changement de cap, direction Copenhague pour un long week-end de ballade dans la capitale danoise. Copenhague c’était un de mes premiers voyages en solo avec Berlin, j’ai redécouvert la ville à 2 (et demi), et je ne cache pas que j’aimerais y poser mes valises plus longtemps dans le futur. On respire à Copenhague, la vie est douce, les enfants évoluent sereinement, la culture danoise est inspirante, et surtout le contraste avec une Londres ultra dynamique est franchement apaisant.

En août, retour à Lanzarote pour un deuxième séjour. Lanzarote et moi (nous), c’est une grande histoire d’amour. Cette île m’a vu démarrer mon projet de maternité, et revenir avec un ventre très rond l’année suivante. J’ai donc envie de lui présenter mon mignon, et continuer l’exploration des volcans, des plages de sable noir (ou blanc), et profiter des ondes magnétiques et de son énergie si forte. Je ressent rarement le besoin de revenir chaque année dans un endroit, mais je me suis attachée à cette île au point d’y revenir chaque été.

Si j’ai trouvé le temps de vous raconter mon voyage sur la côte Amalfitaine et à Tokyo, je suis (très) en retard pour Copenhague, Ischia, Capri et Lanzarote. Mais je compte bien me rattraper dans les semaines à venir!

 

Et le travail ?

Je vous parle rarement de mon travail ici, je vais profiter de ce bilan pour me rattraper un peu. J’évolue depuis 10 ans déjà dans le domaine de la communication digitale, avec une spécialisation sur l’international. Après 2 ans aux Etats-Unis, j’ai rejoint en décembre 2014 le bureau anglais de l’entreprise où j’évolue  pour travailler avec des équipes de France, UK, Singapour, Etats-Unis, Egypte, Allemagne, Pays-Bas, Norvège, Chine, Italie, Argentine… Si 2015 a été une année de mise en route et lancement de projets, j’ai eu le sentiment de m’épanouir et évoluer nettement en 2016. J’ai appris à communiquer et faire communiquer des cultures de travail parfois diamétralement opposées, à prendre confiance en moi pour encadrer une équipe, et vu mon anglais progresser pour atteindre un véritable niveau bilinguo-fluent.

Travailler dans un environnement bienveillant aide à développer ses capacités, j’en ai eu la preuve depuis plusieurs années, et jongler entre grossesse et projets pros à été un booster incroyable cette année. J’ai décidé de travailler jusqu’à la 38e semaine de ma grossesse, car mon corps et mon énergie me le permettait, pour mener à bien tous mes projets. Je suis donc partie en congé maternité, sereine et prête à me consacrer à autre chose que le travail pendant quelques mois, fait rarissime pour moi depuis 10 ans déjà…

 

J’ai été enceinte 9 mois sur 12

Une année de changements et de grandes découvertes! Je me souviens encore des premières semaines de ma grossesse, des voyages avec un ventre arrondi, et des cours de yoga où je devenais “la plus enceinte” au fur et à mesure des semaines… J’ai adoré être enceinte, après tous ces mois à combattre l’infertilité cette période à été un des moments les plus heureux de toute ma vie.

La maternité m’a permis d’approfondir ma pratique du yoga (j’en parle ici) et de la méditation. J’ai vraiment eu l’impression de vivre un état de symbiose entre ce petit-être et mon corps pendant 9 mois. Je me souviendrais de cette année comme un moment fou mais incroyablement serein.

Une année sans café, sans alcool, sans autre activité sportive que la nage et le yoga, et sans thé. Certains appellent ça une détox!

En Novembre, j’ai accueilli mon premier enfant, et le reste est raconté dans cet article. En 2017, je prendrais le temps de parler du post-partum, et tout ce que j’aurais aimé savoir pour mieux vivre ce moment, mais patience, je suis encore en plein dedans!

 

2 déménagements en 2 mois

Même pour une pro du déménagement, cette étape n’était peut être pas obligatoire. J’ai battu mon record pour rester seulement 3 semaines dans un appartement (une mauvaise blague que je vous raconterais un jour). Mais je me souviendrais toujours de ces 3 semaines de bataille avec une agence immobilière, de stress, d’appels à ma famille 5 fois par jour pour avoir du soutien et surtout  de cartons.

Je suis désormais installée dans une nouvelle maison que j’adore où toute ma famille semble vivre paisiblement. Point positif ? Ce fut le meilleur exercice de lâcher prise de ma vie, et mon manque de patience de femme enceinte de 8 mois m’a servi à faire plier la terre entière (ou une agence immobilière).

 

Des bouquins et des bons films

J’ai découvert de nombreuses auteures cette année comme Virginie Despentes, mais aussi des autobiographies de musiciennes punk comme Viv Albertine, Brix Smith Start ou Chrissie Hynde. Voyager ce n’est pas seulement découvrir de nouveaux paysages, mais c’est aussi un excellent moyen de trouver le temps de lire sur la plage, dans l’avion, et de déconnecter complètement.

En attendant l’arrivée de mon bébé (et j’ai eu du temps supplémentaire), j’ai pu regarder des films marquants comme “A peine j’ouvre les yeux”, “Peur de rien”, “La tête haute” ou “Mon roi”. J’aime lire ou regarder des films mettant en avant des destins de femmes, ma thématique favorite en art de manière générale.

Biobeaubon en 2016

J’ai aimé le récapitulatif en chiffre du bilan d’Eleusis Mégara, et j’ai décidé de vous faire partager quelques statistiques. En 2015, vous avez été 102 909 visiteurs à venir sur Biobeaubon, et 204 470 visiteurs en 2016, soit près du double en traffic!

Sur Twitter, je suis désormais suivie par 2545 abonnés, 2205 abonnés sur Instagram et 2100 sur Facebook. Si Twitter reste mon réseau social favori, j’ai décidé de soigner mon Instagram cette année, j’ai hâte de pouvoir partager de jolies photos avec mon nouveau téléphone.

Mais plus que des chiffres, c’est une belle communauté que j’ai pu voir se développer. Des échanges bienveillants avec des personnes toujours à l’écoute, et des partenaires de plus en  plus nombreux. Je suis très fière de vous voir de plus en plus nombreux et nombreuses sur Biobeaubon, et j’ai l’impression de trouver ma ligne éditoriale : voyage, lifestyle, maternité et billets d’humeurs. Un immense merci pour cette année passée à vos côté.

Pour le point Pierre Richard, j’ai du refuser un chouette blogtrip 3 fois cette année pour la même destination (trop en last minutes, trop enceinte, vraiment trop enceinte). Championne non?

 

En 2017 …

  • J’aimerais commencer à voyager avec mon petit Jim, je commence avec la France pour quelques jours à Paris et en Normandie. Ma ville me me manque, les copains, le centre Georges Pompidou, les rues du 18e et du 9e, les promenades le dimanche dans le Marais…
  • Aller en Ecosse au printemps, à 4h30 de train de Londres pour explorer le Loch Ness, Glasgow, Edinburgh, les Highlands…
  • Découvrir Stockholm pour un long week-end
  • Revenir à Lanzarote (encore), prendre un bain de soleil, de lectures, et de farniente
  • Trouver le temps de lire encore et encore, même si mon planning habituel a été un peu chamboulé avec l’arrivé du bébé
  • Avancer sur mon projet d’écriture
  • Retrouver les chemins du studio de yoga et de ma salle sport. L’exercice me manque, et je ne vous cache pas que le post-accouchement à été un peu chaotique pour moi. Si kilos semblent s’envoler rapidement, je rêve désormais de pouvoir reprendre une activité sportive!
  • Continuer mon apprentissage du coréen, mis un peu en stand by par les derniers mois de grossesse
  • Et surtout profiter de chaque instant avec mon mini, car l’année risque d’être intense, entre congé maternité et reprise du travail en mars/avril. Cette année risque d’être une année “go with the flow“, car je risque de me faire porter par l’évolution de mon fils. Avoir un enfant c’est accepter l’imprévisible, et composer en fonction de lui, ce que j’accepte pleinement.

 

Je vous souhaite une merveilleuse année 2017, le meilleur est à venir : projets, santé, amour, travail, réussite. Mais avant tout, pensons à faire table rase du passé pour aimer et apprendre à s’aimer, vivre pleinement les choses, écouter les autres et savoir s’écouter, s’entraider, et se battre pour nos convictions.

 

Anouchka

 

 

 

Lifestyle, Maternité

Et puis j’ai changé de vie pour devenir maman

2 January 2017

Le 20 novembre 2016, j’ai changé de vie.

Il y a 6 semaines, j’ai sauté dans le vide sans filet de sécurité en devenant mère. Je pourrais vous faire le grand classique du “je l’ai aimé dès que mon regard à croisé le sien”, mais je suis bien trop cérébrale pour ça. Il faut toujours que je prenne de la distance sur mes émotions, la première chose à laquelle j’ai pensé a été “J’ai la responsabilité de ce petit être maintenant”. Et tout s’est accéléré : la peur, l’excitation, et surtout l’amour. Cette sensation d’avoir vécu la chose la plus extraordinaire de ma vie, et l’envie de photographier tous les gestes, les odeurs, les voix. J’aurais voulu capturer la première bouffée d’air qu’il a respiré.

Et il y a eu la suite, l’apprentissage des gestes pour prendre soin de cette petite personne. Celle qui ne connaissait rien aux nouveaux-nés voit désormais ses journées rythmées par les biberons, les couches ou la recherche de la meilleure tisane pour bébé.

On passe au-dessus de tout en devenant mère, la douleur si forte de l’après accouchement, la fatigue aussi. On apprend chaque jour à communiquer tous les deux, il m’apprend à devenir patiente face aux miaulements et à ses grands yeux éveillés alors que le soleil dort encore.

Il y a les cernes, le teint brouillé et le café froid du matin qui remplace les jolis petits déjeuners colorés, mais tout s’oublie instantément quand on aperçoit un sourire.

Moi qui suis si solitaire et indépendante, j’apprend à tout faire à deux, à m’adapter à son rythme. A ne pas pouvoir traverser Londres pour un thé chez Yumchaa, ou d’aller au yoga et déjeuner avec mon livre. Je crée une nouvelle routine avec mon mini, souvent endormi dans sa poussette : les promenades, les cafés, les courses ensemble, et le fait de l’avoir fait voyager avec moi pendant 9 mois semble l’avoir déjà habitué à mes escapades.

La carrieriste que je suis apprend pour la première fois à ne pas penser au travail pendant quelques mois pour se consacrer à la vie de famille, et bon sang que c’est bon! J’ai l’impression d’être devenue une Shiva moderne : être mère c’est toujours avoir plusieurs choses à faire, et souvent en même temps.

Je n’aurais jamais penser ressentir une émotion si forte en le voyant rassuré instantanément, la tête collée sur moi pour écouter les battements de mon coeur. Ca existe donc vraiment une telle connexion entre 2 êtres?

Le vieux couple construit maintenant une vie à 3 (5 avec nos deux matous), diner à tour de rôle, ou regarder un film en 3 parties, mais les fous-rires, la tendresse et tout l’amour que ce petit-être a apporté dans notre foyer est indescriptible.

Depuis sa naissance, j’ai gagné un profond respect  pour toutes les mères du monde, celles qui travaillent ou qui se consacrent à leurs enfants. En donnant la vie, on s’engage à élever des êtres humains bienveillants et sensibles. J’aimerais lui apprendre à être un homme respectueux des autres, qui n’a pas peur de livrer ses émotions.

J’ai hâte de lui apprendre à lire, le voir découvrir la musique avec son père, à écrire, à voyager ensemble, mais j’aimerais bloquer le temps pour qu’il reste minuscule et innocent. Il me donne envie d’apprendre des tonnes de choses pour lui transmettre ensuite.

Parfois je me demande si toutes les mères se posent autant de questions, où si mon habilité à retourner les émotions dans tous les sens me joue encore des tours.

Depuis le 20 novembre, j’ai l’impression de vivre sur une autre planète, j’ai fondé une famille, et c’est une monde magique.

 

 

 

 

 

Lifestyle

Comfort food et sport, mes conseils pour affronter l’hiver en forme!

24 November 2016

L’automne a pris ses quartiers, et les températures fraiches ont tendance à nous donner plus envie d’hiberner que de fréquenter la salle de sport.

Pour éviter la petite déprime hivernale due à la fatigue et au manque de luminosité, rien de tel qu’un programme de remise en forme sport, vitamines, et nourriture healthy!

 

Comfort food oui, mais saine! 

Qui dit hiver, dit envie de cocooning sous un plaid devant Netflix. Et on aurait bien tort de s’en priver! Pour éviter de vous jeter sur un paquet de gâteaux grassouillet, pensez à vous confectionner des snacks sains mais gourmands!

  • Pots gourmands de noix & fruits secs 

Les oléagineux (amandes, noix, noisettes, noix de pécan ou cajou) sont riches en minéraux et vitamines! Ces petites merveilles croquantes vous apportent du phosphore, du calcium, du fer, du potassium, de la vitamine E et des acides gras insaturés. On les choisi idéalement bio, et surtout sans sel et sucre ajoutés.

Pour mélanger les saveurs, confectionnez des pots de plusieurs noix avec des fruits secs, qui contiennent un concentré de minéraux! Pour le potassium, pensez à la banane ou aux abricots, pour le magnésium à la banane,  le fer au raisin et au pruneau, et pour le calcium aux dattes et figues.

Quelques copeaux de noix de coco ou de chocolat noir pour côté extra gourmand et le tour et joué! Les noix et fruits secs se conservent idéalement dans un pot (Mason Jar ou pot en verre pour les confitures).

 

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  •  Soupes d’hiver gourmandes

L’hiver est LA saison des soupes par excellence. On a souvent tendance à penser qu’une soupe demande une préparation fastidieuse et de se jeter sur des préparations industrielles. Mais avec une casserole et un mixer, faire une soupe maison est un jeu d’enfant! Et surtout, on pense aux épices comme le curry, le curcuma ou le gingembre pour préparer ses défenses contre les microbes.

Pour les plus pressé(e)s, les légumes congelés en cubes sont une excellente alternative pour gagner du temps sur la préparation. Congeler ses soupes est aussi un bon moyen de prévoir ses dîners à l’avance.

Quelques idées de soupes d’hiver pour affronter le froid ?

La traditionnelle soupe de potiron à twister avec de la crème de coco, du curry, ou de la patate douce. Et pourquoi pas une soupe de potimarron et granola salé à découvrir chez Antigone XXI ?

La soupe de lentilles corail à la carotte, au lait de coco, et curry d’Au vert avec Lili 

La petite soupe thaï de 100 % Végétal 

 

  • Smoothie de fruits frais 

Pour les adeptes de smoothies, il existe une solution imparable pour continuer à boire ses jus favoris tout l’hiver : les fruits congelés. Si vous avez oublié de congeler vos fruits d’été (je fais partie de cette catégorie), alors direction le supermarché pour trouver des fruits rouges, et fruits d’été et prolonger la période estivale.

Pensez aux dattes, lait d’amande et de coco ou poudre de protéine vegan pour faire de vos smoothies des boots de vitamines!

 

  • Tisanes miracles

Quand on pense tisane, on pense souvent breuvage amer pour améliorer la digestion ou le sommeil. Mais pas du tout! Ils existent autant de tisanes que de sortes de thés et elles sont de précieuses alliées pour combattre les microbes de l’hiver.

Il existe aujourd’hui de nombreuses boutiques bio, de thé, ou des herboristes pour choisir ou composer sa tisane. Pensez au gingembre pour lutter contre les virus et booster le système immunitaire, la lavande pour les coups de spleen dus au manque de lumière, le fenouil ou la camomille pour les estomacs contrariés et le thym pour les bronches.

Les thés rooibos (sans théine) sont aussi excellents et permettent de s’hydrater en oubliant le côté excitant du thé et café traditionnel. Mon favori ? Le thé Adventure de Yumchaa : rose, pomme, amande, hibiscus, kiwi, caramel et épices. Avec une tarte maison ? Un délice!

 

 

Un hiver sportif, c’est possible!

Le printemps et l’été sont les saisons préférées des sportifs, et si il est vrai que courir les soirs d’été est plus motivant que qu’un running en mouffles, il existe de nombreuses manières de continuer à faire du sport en hiver!

 

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  • Marcher c’est bon pour la santé

Si le conseil sonne comme une évidence, on a tendance à oublier que marcher est la manière la plus facile de garder la forme : c’est gratuit et ne nécessite pas d’abonnement.

Une bonne écharpe, un manteau et des gants, et vous voilà fin prêt! Le manque de luminosité peut provoquer des petites baisses de moral, alors dès que le soleil pointe le bout de son nez, on file en promenade pour faire le plein de vitamine D.

Pour se motiver, pourquoi ne pas se donner un but gourmand ? Un thé dans son café favori, aller renifler des bougies dans cette nouvelle boutique ou faire les courses dans son magasin bio (mais pas celui du coin de la rue).

Pour calculer combien de pas vous effectuez dans une journée, et comment devenir plus actif(ve) grâce à des conseils pratiques, rendez-vous sur le quizz Vitawalker! * Quelques questions sur votre rythme quotidien et le jour est joué!

 

  • A l’aventure ! Testez de nouveaux sports en salle

Du sport oui, mais pour les frileux! Et si vous profitiez de l’hiver pour tester de nouveaux sports ? Hot yoga, pilates, aqua biking, gym suédoise, boxe : c’est le moment de profiter des offres d’essais des clubs de sports!

Je ne vous ferait pas le coup de la libération d’endorphines et le bonheur qui suit une bonne séance de sport, mais c’est le moyen idéal d’éviter le spleen hivernal, faire de nouvelles expériences et rencontrez de nouvelles personnes.

Pour se motiver pourquoi ne pas inviter quelques ami(es) à tester ce coup de box qui vous fait envie mais semble un peu intimidant au premier coup d’œil ?

En hiver, j’aime aller faire du yoga bikram (ambiance tropicale assurée), du pilates pour travailler les muscles profond, et me remettre à la musculation avec des cours collectifs type HIIT. C’est ludique, rythmé et idéal pour rester en forme tout l’hiver.

 

* lien sponsorisé 

** Photos libres de droits Pixabay

 

 

Bien-être, Lifestyle

Et si chercher le bonheur était finalement cultiver l’équilibre de vie ?

2 November 2016

 

J’aime parler de bonheur ou de gratitude à travers mes articles. Pour autant, je ne pense pas que le bonheur soit un état stable et pérenne, mais plutôt une chose fragile que l’on doit constamment entretenir.

En échangeant sur les réseaux ou par email, je me suis rendue compte que l’idée d’atteindre un sentiment de plénitude “je sens que je suis au bon endroit, entouré(e) des bonnes personnes”, semblait intouchable pour beaucoup d’entre nous.

Trouver l’équilibre n’est pas une chose facile, car quand on pense l’atteindre, il est souvent mis en danger par des sentiments inexpliqués ou des éléments extérieurs.

Si vous cherchez à atteindre une vie parfaite, soyez sur que cette quête vous rendra malheureux(euse). En réalité, chercher l’équilibre est plus important que chercher le bonheur. Chercher l’équilibre c’est accepter la fragilité des choses, leur état temporaire, et surtout comprendre que l’on doit rester en permanence à l’écoute de nos ressentis, et de l’environnement extérieur pour agir en conséquence.

Prenez un exercice d’équilibre en apparence très simple au yoga, la position de l’arbre. Pour la majorité d’entre nous, elle n’est pas évidente à tenir du premier coup et demande de la patience. Il faut être constamment concentré(e) sur un point à fixer, avant de se sentir suffisamment à l’aise pour se détendre et lever les bras. Mais quand on pense la maitriser on se rend compte que chaque jour est différent, la stabilité n’étant pas une vertu linéaire, et que notre équilibre peut être différent d’un pied à un autre.

La recherche du bonheur, ou plutôt de l’équilibre en est la parfaite métaphore : il n’existe pas de situation idéale, il faut constamment travailler et se remettre en question, et tout peut être chamboulé en un instant.

Cette idée peut être alors appliquée au couple, au travail, aux projets personnels, et à la famille. Il est impossible de se dire parfaitement heureux(euse) en toute situation, mais accepter que les choses sont fragiles, ne pas chasser les pensées négatives, mais les équilibrer avec des pensées positives représente la notion d’équilibre.

Vivre dans une quête d’équilibre est bien plus réaliste et surtout plus épanouissant qu’une recherche utopique du bonheur. Il faut certes y travailler au quotidien, mais c’est finalement accepter que l’on acteur(ice) de sa vie, et surtout que les situations parfaites n’existent pas en théorie.

Pour se sentir heureux(euse), il est important d’identifier les piliers fondamentaux ( la famille, le lieu de vie, une passion, la vie spirituelle…), et comprendre que le reste est soumis à des compromis. Par exemple, ma famille est le pilier indispensable dans ma vie, comme cultiver certains idéaux philosophiques. Pour certains, la poursuite d’une passion artistique passera avant tout, et le reste ne sera que compromis (lieu de vie ou conditions économiques).

Prenons le temps d’identifier ce qui est essentiel à notre équilibre et surtout à le faire régulièrement. Tout change selon l’âge, l’expérience de vie, et les événements que l’on rencontre. Il faut aussi accepter de ne pas être radicaux dans nos choix, vivre dans une recherche d’équilibre étant avant tout de comprendre que les choses peuvent changer à tout moment.

Finalement, être heureux est peut être d’accepter le caractère inexpliqué de la vie : être une personne bonne et généreuse n’empêchera pas les épreuves douloureuses, mais l’exercice est d’apprivoiser cette part de fatalité, et surtout de mieux la vivre en l’opposant à des éléments plus positifs.

Alors avant de se lancer dans une quête utopique du bonheur, n’est il pas plus réaliste d’apprivoiser la notion d’équilibre, si fragile, mais plus réaliste et épanouissante dans la durée ?

 

Photo libre de droit Pixabay

 

Lifestyle

Pourquoi il ne faut jamais demander “Alors, c’est pour quand les enfants?”

5 September 2016

Si vous avez entre 25 et 40 ans, et que vous êtes en couple depuis plusieurs années cette phrase doit régulièrement revenir à vos oreilles.

On ne devrait jamais poser cette question sans en mesurer les conséquences. Une question qui semble plutôt banale : un couple heureux, quelques années de vie commune, une situation stable. Et la suite ?

La suite, est l’intimité du couple, qui peut choisir de la partager (ou non).

La maternité n’est pas un sujet évident pour beaucoup de femmes, et de couples. Si pour certaines, devenir mère a toujours été une envie profonde ou au contraire un refus catégorique,  pour d’autres cela relève d’un long questionnement. Au delà même de l’envie, faire un enfant n’est pas si simple pour tous les couples.

A chaque fois que vous posez cette question anodine, vous risquez de mettre profondément mal à l’aise votre interlocuteur/rice, et vous exposez aussi au déballage de situations complexes : je suis stérile, j’essaie de faire un enfant depuis 2 ans, je viens de faire une fausse couche, je ne sais pas si je souhaite en avoir ou je ne veux pas en avoir.

Toutes les femmes ne s’accomplissent pas dans le fait d’avoir des enfants, et ont une vie parfaitement épanouie. Par contre, on tente souvent de projeter un modèle archaïque du couple et du bonheur sur des femmes qui ne souhaitent pas débattre de leur choix et leur liberté à ne pas vouloir fonder de famille.

“Tu es sure que tu le regretteras pas dans quelques années ?”

“Il ne faut jamais dire jamais”

C’est manquer de respect à une femme qui ne devrait jamais avoir à répondre à ces questions.

Ne projetez pas votre idée de la vie, sur une personne qui ne vous a rien demandé mais surtout ne voit pas son futur de la manière que vous.

Il existe mille et une manières de s’épanouir dans la vie, en couple ou non, avec ou sans enfants, et autant de manières d’aimer. L’essentiel est de trouver son équilibre.

Pour certains couples qui n’ont pas encore abordé le sujet, qui commencent à peine à en parler ou si le sujet fait l’objet de disputes, c’est aussi l’assurance de mettre sur le tapis un sujet qui relève de leur intimité en public.

Dans mon cas, en couple et mariée depuis des années, la question est revenue sans cesse. Atteinte d’endométriose je savais que ma seule manière d’avoir un enfant serait de faire une FIV. La maternité n’était pas un sujet évident, et m’a demandé une longue introspection.  Chose que je ne souhaitais pas raconter à mes connaissances, mes collègues et autres inconnus à la machine à café.

Je ne compte plus le nombre de fois où l’on s’est immiscé dans ma vie privée pour savoir où j’en étais de ce côté là :

“Tu verras les enfants c’est incroyable, ça change une vie, c’est magique, il n’y a pas de bons moments, il faut se lancer”.

Tout le monde ne choisi pas son moment justement. Il faut parfois des mois, voir des années de tentatives avant de tomber enceinte, et il est assez indélicat de venir rappeler cette dure réalité à une femme.

Et face à une réponse claire et franche sur le sujet de l’infertilité, les réactions se veulent souvent encore plus maladroites :

“Ca va venir, il suffit de se relaxer”

“C’est souvent un blocage dans la tête”

Non. L’infertilité n’est pas un blocage psychologique, et par respect pour les couples en souffrance, abstenons nous de propager des théories médicales de comptoir. Si votre collègue s’absente régulièrement, ne boit pas de vin au bistrot après le travail, ne la questionnez pas. Une femme qui souhaite se confier sur ce sujet le fera, mais la forcer à en parler ne fera que la mettre mal à l’aise.

Ce que cherche une femme, un homme, ou un couple qui affronte cette épreuve c’est finalement de l’écoute, une absence de jugement, et beaucoup de compassion et de soutien. Le reste est médical, et croyez moi, il y a d’excellents professionnels sur le sujet.

Je n’ai aucun conseil à donner à des couples qui se lancent dans un parcours de PMA si ce n’est de se préserver. Il ne faut pas focaliser sa vie uniquement sur la PMA mais continuer à avoir des projets à côté, pour ne pas tomber dans une obsession qui est souvent destructrice.

Gardez en tête que les médecins sont des professionnels, qui gèrent le côté “technique” et manquent parfois d’affect. Alors, entourez vous de personnes bienveillantes : peu de proches, mais des gens qui sauront vous soutenir. Les couples qui sont passés par là sont aussi de très bons conseils.

Continuez d’être heureux pour ceux et celles qui réussissent à vivre la maternité : les belles histoires existent, même si elles demandent parfois du temps à être racontées.

 

Alors avant de poser la question “C’est pour quand les enfants?” demandez vous toujours si vous vous intéressez sincèrement à votre interlocutrice/eur, ou si cela relève uniquement de curiosité mal placée.

 

 

 

 

Bien-être, Lifestyle

Apprendre à s’écouter et lâcher prise

2 August 2016

 

Biobeaubon a pris ses quartiers d’été. Je suis un peu moins présente par ici chaque été, car je me demande toujours si vous continuez à lire les blogs en vacances ? C’est souvent le moment idéal pour déconnecter, lire et lézarder au soleil pour les plus chanceux(euses).

Cet été j’apprends à lâcher prise. Ce qui semblerait facile pour une adepte de la méditation et du yoga est en réalité beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre au quotidien.

Depuis le début de ma grossesse, j’ai du apprendre à faire confiance à mes ressentis et surtout à m’écouter. Je vis toujours à 100 à l’heure dans une course effrénée entre travail, voyages, explorations de Londres, projets divers, et depuis quelques mois je me force à calmer le rythme pour reprendre mon souffle.

Pour être honnête mon corps s’est chargé plusieurs fois de me le rappeler, et si regarder une série sous la couette après une journée de travail m’a toujours semblé culpabilisant, j’apprends aujourd’hui à le faire et surtout à apprécier.

L’été dernier, j’avais pourtant expérimenté 3 semaines sur l’île de Lanzarote, sans wifi, avec une chaine de télévision qui captait uniquement des vieux films quand il faisait trop chaud pour sortir, mais surtout la chance incroyable de prendre le temps de réfléchir, dormir, lire, respirer, sans avoir aucun but. J’étais revenue à Londres transformée, et positive.

J’ai ressenti le besoin revenir sur cette île cet été, pour reprendre une dernière grande respiration avant d’envisager mes derniers mois de travail, un déménagement et la préparation de l’arrivée de la petite personne.

Toute cette période est un accélérateur d’émotions, et surtout le meilleur exercice pour apprendre à rester calme. J’expliquais à ma famille que déménager sans aucune visibilité aux Etats-Unis aura été moins effrayant que de se préparer à accueillir à un enfant.

Tout ce que je ressens en ce moment est parfaitement contradictoire, entre le corps qui demande à ralentir la cadence, et la vie qui impose de penser à mille choses très pragmatiques. Il faut aussi apprendre à vivre avec la sensation que le corps change cela demande une adaptation quotidienne, même pour de petits gestes basiques. Je suis partagée entre immense sérénité et instants de panique. Majoritairement, la sérénité l’emporte, avec l’envie de vivre dans ma bulle.

Ma réponse dans ce cas, est de partir faire une pause hors de Londres aussi souvent que possible. J’ai passé du temps en Italie, à Copenhague, mais aussi en famille pour me ressourcer.

L’esprit devient plus clair pour réfléchir sereinement à la suite, et être hors de son quotidien impose une prise de recul. On est beaucoup plus productif(ve) en s’octroyant des pauses pour redéfinir ses priorités.

Pas de recettes miracles, de to-do list ou de bullet journal, et encore moins de miracle morning cet été : mais apprendre à s’écouter, à lâcher prise, pour appréhender le changement sereinement.

 

Prenez soin de vous et surtout : un bel été !

 

Photo libre de droits par Pixabay.com