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Bien-être

Hamsālaya Yoga, cette expérience qui a changé ma vie

15 July 2019

 

Il y a des expériences qui changent une vie, et le yoga n’en finit pas de m’apporter son lot de belles surprises.

J’aime le raconter ici, j’ai démarré le yoga il y a 6 ans aux Etats-Unis, après une opération en lien avec mon endométriose. Des années que je souffrais, sans solution, et à la douleur s’est rajouté une dissociation entre mon corps et mon esprit, tant j’étais conditionné à penser que mon corps = machine médicale = ennuis.

Mon premier cours yoga, je m’en souviens encore, j’avais 19 ans, et je suis allée avec une amie dans un cours d’ashtanga de Montpellier « pour essayer », entre 2 ricanements, j’ai réalisé au combien il était difficile de lâcher prise. Mais cette sensation, ce yoga buzz d’après cours a été une révélation.

Dans une période de convalescence complexe, symbole de renouveau, j’ai donc décidé de m’inscrire dans un cours de hatha au community center de ma ville en Virginie. Mon mari m’a alors fait remarqué que mon visage changeait après le cours, moins de tensions, les traits plus apaisés.

D’un cours par semaine, je suis passée rapidement à 4 cours par semaine dans un studio, une pratique quotidienne, du hatha au vinyasa et à l’ashtanga, et ensuite dans l’exploration du yin yoga et de la méditation.

Le yoga est devenu mon équilibre, auparavant en colère et agressive, j’ai appris à respirer, à m’adoucir, à prendre du recul, à me réconcilier avec mon corps, opérations, maladie, infertilité, et quotidien parfois complexe.

En déménageant à Londres, j’ai instinctivement repris le chemin des studios, comme pour chercher des repères, et approfondi l’aspect spirituel du yoga, son histoire. Le besoin de comprendre comment intégrer les valeurs du yoga dans ma vie quotidienne et mon travail est devenu crucial.

Bienveillance, non-violence, connaissance de soi, honnêteté, vérité, modération, sont devenus des maitres mots qui rythment mon quotidien.

A Bruxelles, j’ai la chance de pratiquer dans un studio qui accueille des professeurs en visite, j’ai pu approfondir le Jivamukti avec une prof américaine qui a su me pousser plus loin dans ma pratique et mes convictions. Et dernièrement, j’ai fait la connaissance de Raj.

1 semaine que ma mâchoire était bloquée par le stress. Des jours que je ressentais des tensions, et même si j’en connaissais la cause (la santé de mon enfant), je somatisais en silence.

Et j’ai décidé de rejoindre le cours de Raj un samedi après-midi, un cours de vinyasa, sans attentes particulières. Raj est originaire d’Inde, et après 10 ans la navy, il a déménagé à Taïwan pour poursuivre un master, et finalement devenu prof de yoga, à force d’entendre ses éleves (d’autres étudiants) lui dire qu’il avait une aura incroyable. Très axé sur la pratique traditionnelle du yoga, il mêle philosophie et pratique dynamique, pour créer un cours « body & mind ».

J’en ai fait l’expérience, après 1h30, je suis ressortie de ce cours apaisée, la mâchoire débloquée, légère, positive. Un savant mélange de mots qui résonne au plus profond de l’âme et de postures pour libérer les émotions bloquées.

J’ai donc décidé de m’inscrire à son workshop le lendemain sur la philosophie du yoga, 4 heures pour approfondir l’aspect historique et spirituel. Raj a crée Hamsālaya Yoga, Hamsa signifie l’union parfaite, équilibre de vie.

5 personnes dans une petite salle (le cours sur les inversions étaient complet la veille), un dimanche matin, pour découvrir et discuter autour des valeurs de l’hindouisme, du yoga, et comment devenir quelqu’un de meilleur, concrètement, adapté à une vie occidentale où nos valeurs sont souvent mises à rude épreuve.

 

Comment trouver sa voie, allier passion et travail, le végétarisme, l’ambition, l’argent, le tout articulé autour des 4 pilliers du yoga :

  1. Raja (introspection)
  2. Karma (action)
  3. Bhakti (dévotion)
  4. Jnana (connaissance)

 

Nous avons fini par une méditation guidée, que j’ai fini sans m’en rendre compte en pleurs, moi qui pleure si rarement, certaines émotions bloquées ont fini par se libérer, et j’ai su avancer ensuite avec plus de sérenité.

 

Et si pratiquer avec Raj vous intéresse, il organise une retraite en septembre 2019 en Inde dans le Kerala, yoga, culture et gastronomie indienne, philosophie et visites (en anglais & chinois). Le tarif early bird est encore disponible, et je serai ravie de vous mettre en contact avec Raj. Il devrait également revenir rapidement en Europe, en attendant je ne peux que vous encourager à approfondir votre pratique traditionnelle du yoga.

 

Plus d’infos sur son site https://www.hamsalaya.com/

 

Racontez moi votre plus belle expérience yoga ?

Bien-être

7 studios de yoga à découvrir à Bruxelles

6 May 2018

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Si vous cherchez l’endroit idéal pour pratiquer le yin, le hot yoga, le jivamukti ou le vinyasa flow, Bruxelles propose de nombreux studios pour y dérouler son tapis.

J’ai eu l’occasion de découvrir 7 studios depuis mon arrivée à Bruxelles dans les communes de Uccle, St Gilles, Auderghem, Bruxelles centre mais aussi Waterloo. Vous êtes plutôt studios intimistes, parfait pour débuter le yoga, ou grandes salles pour se sentir portée par l’énergie collective ? Suivez le guide!

 

Yoga Room Defaqz

Yoga Room Defaqz se situe à St Gilles près du quartier Ma Campagne et du Chatelain. Ouvert 7/7 on y trouve une multitude de cours différents : hot yoga, débutant, hatha, ashtanga, jivamukti, yin, prénatal, flow, rocket ainsi que des workshops. A noter que tous les cours se déroulent en anglais dans des salles de diférentes tailles (la numéro 4 accueille un grand nombre d’élèves, mais l’enseignement reste individualisé).

Les salles sont spacieuses, et bien fournies en matériel, à noter que le tapis est fourni avec chaque pass. Les douches sont nombreuses et propres, hautement appréciable après un hot yoga. On retrouve aussi un salon avec des magazines et livres sur le yoga à côté de chaque salle, pour patienter au calme.

Je conseille grandement les cours de hot yoga de Rob, le jivamukti avec Aimee prof en guest tout l’été, ainsi que les cours de yin avec Kate. De manière générale, la qualité de l’enseignement est élevée, Yoga Room mettant un point d’honneur envoyer des surveys pour recevoir l’avis de ses étudiant*es.

Les petits plus ? Aucun détail n’est négligé : thé à disposition des élèves avant et après le cours, élastiques et charlottes à cheveux dans les vestiaires, magnets aux messages inspirants en cadeau, gratitude board : prendre un cours chez Yoga Room Defaqz est une véritable expérience.

Le petit plus ? La localisation du studio central, proche de l’avenue Louise et du Chatelain.

Les petits moins ? Un seul toilette dans le vestiaire des femmes, le prix élevé des cours à l’unité (25euros) et réservation à l’avance indispensable, les cours étant souvent complets plusieurs jours à l’avance.

https://www.yoga-room.be/schedule-defacqz/

Rue Defacqz 80, 1060 Saint-Gilles

 

Yoga Room Fort Jaco

Yoga Room Fort Jaco, se situe dans la jolie commune de Uccle, dans un petit havre de paix. Plus intimiste que Defaqz l’ambiance est familiale avec une clientèle de quartier.

On retrouve du hot yoga, du hatha, de l’ashtanga et du yin, ainsi que des workshops. Mention spéciale pour les cours de Rob en hot yoga et yin, très populaires, pour faire le plein de bonnes énergies et de motivation.

Comme chez Yoga Room Defaqz, on retrouve une expérience soignée, salon, thé, vestiaires propres et clairs même si moins spatieux, bref, on se sent bien chez Yoga Room.

Les petits plus ? Des salles plus petites, pour un cours en petit comité. Le studio magnifique, clair et lumineux, à l’abri de la rue. L’ambiance soignée Yoga Room.

Les moins ? Les cours souvent complets à l’avance, la nécessité de venir en voiture et trouver une place dans la rue.

https://www.yoga-room.be/fortjacostudio/

Chaussée de Waterloo 1487, 1180 Uccle

 

Yyoga

Yyoga est un studio située proche de la place Ste Catherine, dans le centre de Bruxelles. Grand studio, on y retrouve une multitude de cours comme le hot yoga, ashtanga, yin, restorative, hatha, débutant… Les cours se déroulent en anglais et le tapis est fourni avec les abonnements mais en supplément avec un pass individuel, tout le materiel est mis à disposition des élèves.

La zone d’accueil est très soignée, avec vue sur une cours vitrée arborée, et un salon est disponible avec du thé et des magazine pour attendre paisiblement sa classe, où tout simplement prendre quelques minutes pour soi après un cours.

Les salles sont très grandes, lumineuse, baignée par une odeur d’huile essentielle assez forte, propre à Yyoga, pour nous plonger dans une atmosphère relaxante. A noter que même si les cours se font en grand comité, les professeurs apportent toujours un suivi individuel aux élèves.

Je conseille les cours de yin/restorative de Charis, le hot yoga de Robbie ainsi que le vinyasa flow de Gilles.

Pour une pause après le cours, le café Velvet et son atmosphère scandinave est l’endroit idéal !

Les petits plus ? La localisation, très centrale, proche des stations Ste Catherine et De Broukère. Le studio très spatieux, les douches toujours propres. L’atmosphère très feutrée de Yyoga et son odeur douce.

Les petits moins ? Les cours parfois bondés, le fait de devoir aller et venir de Broukère pour aller au studio. La politique d’annulation des cours de 9 à 12 euros en cas d’empêchement.

https://yyoga.be/

Quai au Bois à Brûler 39B, 1000 Bruxelles

 

Brussel Yoga Pilates

Situé proche de Bourse et De Broukère, ce studio central propose des cours de yoga et de pilates dans une atmosphère simple et familiale.

On trouve des cours en français et en anglais, dans des salles plus simples et moins décorées que Yyoga et Yoga Room. Tapis et matériel sont mis à disposition des élèves.

Les vestiaires sont propres et clairs, et du thé mis à disposition des élèves avant et après la classe.

Les petits plus ? Le prix, plus abordable que chez ses concurents, la localisation très centrale. Les cours en petit comité.

Les petits moins ? La salle du rez de chaussé est un peu austère et mériterait un effort de décoration.

www.b-y-p.be

Wolvengracht 38, 1000 Brussel

 

Dhyana

Studio situé sur la commune d’Auderghem, près du métro Herman Debroux, il accueille principalement des élèves du quartiers ou des personnes travaillant aux alentours. On y retrouve des cours de hatha, de flow, de méditation ou de yoga nidra en petit comité, jusqu’à 8 personnes. Les tapis et le matériel sont fourni aux élèves.

Les petits plus ? Les prix doux et les cours d’1h entre 12H30 et 13H30 idéal sur une pause du midi.

Les petits moins ? L’obligation de choisir un cours par semaine, peu compatible avec un agenda professionel. L’absence d’explication derrière les termes yoga du soir, du midi, du dos (yoga du midi étant du hatha yoga).

www.dhyana.be/

Bd du Souverain 49/17B 1160 Auderghem

 

Jay Yoga

Direction Waterloo, pour découvrir ce studio situé dans sur une zone commerçante, accessible en voiture avec de nombreuses places de parking aux alentours.

Le studio est très lumineux, et élégant avec une belle salle pour accueillir les élèves, un matelas et une serviette antidérapante sont prêtés à l’achat d’un pass.

Les vestiaires sont spatieux, l’espace d’attente propice au calme, tout est réuni pour se détendre avant et après la pratique.

J’ai testé  le cours de hot yoga d’Isabelle (en anglais), qui m’a fait penser à un bikram condensé en 60 minutes, assez challenging mais avec des variantes selon les niveaux. Le cours du dimanche après-midi ne comptait que 4 élèves, parfait pour pratiquer en petit comité.

J’ai adoré pratiqué chez Jay Yoga, des locaux à la qualité de l’enseignement par Isabelle, on se sent bien, et boosté d’énergie en sortant du studio !

Les petits plus ? Le lieu est un cocon de bien-être !

Les petits moins ? Accessible en voiture uniquement

www.jayyogastudio.com/

Chaussée de Bruxelles 78B, 1410 Waterloo

 

Everest Yoga

Situé à Uccle, près de l’avenue Winston Churchil, Everest Yoga est caché au premier étage d’un immeuble d’une rue résidentielle. Et surprise, ce petit studio baigné de lumière est idéal pour pratiquer en petit groupe (8 élèves). Le soft flow de Céline (en anglais), est parfait pour commencer la journée et relâcher les tensions. Céline est une professeur très à l’écoute, qui amène de la danse dans sa pratique, ou l’art de lier chaque posture par des mouvements doux.

Les petits plus ? Un studio propre, calme, lumineux, accessible facilement en transport ou en voiture

Les petits moins ? Un vestiaire mixte

www.yoga-everest.be

Rue Ernest Gossart 31, 1180 Uccle

 

Il ne vous reste plus qu’a profiter d’une offre d’essai et tester l’un de ces nombreux studios.

N’hésitez pas à poster en commentaires les adresses de vos studios bruxellois préférés. Je posterais de nouvelles reviews régulièrement sur de nouveaux studios et cours.

 

 

Crédit photo Yoga Room & Yyoga

Bien-être, Maternité, Yoga

Tout doux le yoga post natal avec Zalando We Love Yoga

13 March 2017

Si il y a un bien un endroit où je me sens chez moi, c’est bien sur mon tapis de yoga.

J’ai pu pratiquer le yoga pendant toute ma grossesse, jusqu’à la 39e semaine (article à lire). Le yoga a été d’ailleurs mon unique préparation à l’accouchement : comment respirer, créer une bulle et rester sereine face à l’inconnu. Mais à la naissance de mon fils, j’ai du dire au revoir à mon mat pendant quelques semaines. Entre le corps pas vraiment en état, la fatigue, le temps consacré 100% du bébé, compliqué de retrouver sa routine bien-être.

Pour préparer la rééducation, j’ai repris vers la 10e semaine du yoga postal natal sur Casa Yoga : des cours intégralement consacrés à la rééducation du périnée. Parfait pour apprendre à découvrir cette zone, et surtout comment respirer correctement pour (re)muscler son périnée. Il existe aussi des séances “quand bébé dort”, et les profs sont excellentes, foncez!

Malheureusement, ma thérapeute m’a diagnostiqué un diastasis et d’autres réjouissances, m’obligeant à ne pas pratiquer de yoga dynamique avec des planches et aucun exercice favorisant les abdominaux jusqu’à nouvel ordre. Impossible de pratiquer un vinyasa sans faire une salutation, et je ne voulais pas risquer de passer le cours à adapter mes postures.

Ma copine Smootheries (prof de yoga, et maman et femme géniale), m’a alors conseillé de reprendre le yin, le restorative et pratiquer à la maison du postnatal plus dynamique, sans solliciter les abdominaux.

J’ai donc repris le chemin du studio pour un cours de yin et tous les souvenirs sont revenus comme une madeleine de Proust : ces longs mois à pratiquer avec mon baby bump, les coups dans mon ventre, l’odeur du studio… J’ai du ré apprivoiser mon corps, apprendre à respirer de nouveau comme une femme sans gros ventre, et lâcher prise pour ne pas penser à mon bébé pendant une bonne heure.

Le yin est vraiment ma pratique favorite (je vous en parlais ici), un moment pour relâcher les tensions, méditer, prendre soin de soi, respirer. Le rythme de voix des profs est assez hypnotisant pour permettre de créer une bulle de détente et se consacrer uniquement à sa pratique.

Alors, evidemment le corps est tendu, on a parfois peur de se faire mal, mais au yin comme au yoga en général, il n’est pas question de compétition, les props sont là pour vous aider. Et si il faut 3 blocks et 2 bolsters pour se sentir en confiance et tout relâcher, aucun jugement.

Si comme beaucoup de femmes vous avez découvert le yoga pendant la grossesse, je vous encourage de continuer après l’accouchement, le yoga est un excellent allié pour aborder sereinement tous les changements de la vie. On apprend à devenir plus indulgente avec son corps et prendre le temps d’apaiser les tensions corporelles et mentales qui accompagnent souvent les premiers mois de bébé.

Presque 4 mois après mon accouchement, j’ose poster ses photos avec une jolie tenue offerte par Zalando We Love Yoga. Je poste rarement des photos de moi sur le blog, ou sur les réseaux sociaux en général, par pudeur et aussi par manque d’âme photographe dans mon entourage.

 

J’avais envie de porter une tenue plus originale que mes leggings habituel tout en gardant mon côté yogini gothique.

Coup de cœur pour ce leggings Varley , la brassière Even & Odd Active et le débardeur Onzie. Super confortable, et surtout je me sens jolie pour filer au studio, après ces semaines de post-partum où je ne reconnaissait plus mon corps. Dernier accessoire, un sac de sport Stella Mc Cartney x Adidas suffisamment grand pour mettre toutes mes affaires de yoga, de boulot, et même les changes de mon fiston. Pari réussi pour look yoga-chic Zalando non?

 

 

Avez vous pratiqué le yoga post natal ? Ou découvert le yoga pendant la grossesse ? Dites moi tout! 

 

Lifestyle, Voyages & Adresses

2016, 2017, bilan et envies!

13 January 2017

 

Une fois n’est pas coutume, je me plie à l’exercice du bilan. J’aime clôturer une année en notant précieusement dans un coin de ma tête (et ici, c’est plus pratique) tous les événements marquants de l’année : les belles choses, les projets, les déceptions, les dates clefs.

2016 a été une année incroyable, surement l’année la plus intense de ma vie sur le plan personnel et professionnel. J’ai eu l’impression de vivre une année en courant, de l’air plein les poumons. Une année marquée par le dépassement de soi, la maternité, la gratitude, le voyage et le changement de vie (si peu).

 

 

Voyages, voyages !

En janvier, retour au Japon 6 ans après mon premier voyage à Tokyo. J’ai revu cette ville que j’aime tant, un ami qui compte beaucoup, et j’ai profité de l’hiver au Japon pour prendre une grande bouffée d’air frais avant d’entamer une année que je pressentais marquante. Tokyo, c’est un endroit familier pour nous, des amis, des souvenirs, des odeurs… Je suis revenue à Londres reboostée et positive pour attaquer 2016!

Ensuite, il y a eu la France, d’abord Paris, et ensuite la Normandie en famille avec mon petit baby-bump. Cette année, j’ai passé très peu de temps dans mon bon vieux pays, seulement 2 semaines. Paris, me manque et c’est la première fois depuis mon départ à l’étranger que je m’éloigne d’elle plus d’un an…

En juin, j’ai découvert la côte Amalfitaine, Naples, Ischia et Capri, un voyage de rêve, dont je retiendrais les paysages colorés, Sorrento, Amalfi, la cuisine délicieuse et la gentillesse des italiens. J’ai déjà prévu de revenir avec mon mini pour continuer d’explorer la région, et passer plus de temps à Ischia…

En juillet changement de cap, direction Copenhague pour un long week-end de ballade dans la capitale danoise. Copenhague c’était un de mes premiers voyages en solo avec Berlin, j’ai redécouvert la ville à 2 (et demi), et je ne cache pas que j’aimerais y poser mes valises plus longtemps dans le futur. On respire à Copenhague, la vie est douce, les enfants évoluent sereinement, la culture danoise est inspirante, et surtout le contraste avec une Londres ultra dynamique est franchement apaisant.

En août, retour à Lanzarote pour un deuxième séjour. Lanzarote et moi (nous), c’est une grande histoire d’amour. Cette île m’a vu démarrer mon projet de maternité, et revenir avec un ventre très rond l’année suivante. J’ai donc envie de lui présenter mon mignon, et continuer l’exploration des volcans, des plages de sable noir (ou blanc), et profiter des ondes magnétiques et de son énergie si forte. Je ressent rarement le besoin de revenir chaque année dans un endroit, mais je me suis attachée à cette île au point d’y revenir chaque été.

Si j’ai trouvé le temps de vous raconter mon voyage sur la côte Amalfitaine et à Tokyo, je suis (très) en retard pour Copenhague, Ischia, Capri et Lanzarote. Mais je compte bien me rattraper dans les semaines à venir!

 

Et le travail ?

Je vous parle rarement de mon travail ici, je vais profiter de ce bilan pour me rattraper un peu. J’évolue depuis 10 ans déjà dans le domaine de la communication digitale, avec une spécialisation sur l’international. Après 2 ans aux Etats-Unis, j’ai rejoint en décembre 2014 le bureau anglais de l’entreprise où j’évolue  pour travailler avec des équipes de France, UK, Singapour, Etats-Unis, Egypte, Allemagne, Pays-Bas, Norvège, Chine, Italie, Argentine… Si 2015 a été une année de mise en route et lancement de projets, j’ai eu le sentiment de m’épanouir et évoluer nettement en 2016. J’ai appris à communiquer et faire communiquer des cultures de travail parfois diamétralement opposées, à prendre confiance en moi pour encadrer une équipe, et vu mon anglais progresser pour atteindre un véritable niveau bilinguo-fluent.

Travailler dans un environnement bienveillant aide à développer ses capacités, j’en ai eu la preuve depuis plusieurs années, et jongler entre grossesse et projets pros à été un booster incroyable cette année. J’ai décidé de travailler jusqu’à la 38e semaine de ma grossesse, car mon corps et mon énergie me le permettait, pour mener à bien tous mes projets. Je suis donc partie en congé maternité, sereine et prête à me consacrer à autre chose que le travail pendant quelques mois, fait rarissime pour moi depuis 10 ans déjà…

 

J’ai été enceinte 9 mois sur 12

Une année de changements et de grandes découvertes! Je me souviens encore des premières semaines de ma grossesse, des voyages avec un ventre arrondi, et des cours de yoga où je devenais “la plus enceinte” au fur et à mesure des semaines… J’ai adoré être enceinte, après tous ces mois à combattre l’infertilité cette période à été un des moments les plus heureux de toute ma vie.

La maternité m’a permis d’approfondir ma pratique du yoga (j’en parle ici) et de la méditation. J’ai vraiment eu l’impression de vivre un état de symbiose entre ce petit-être et mon corps pendant 9 mois. Je me souviendrais de cette année comme un moment fou mais incroyablement serein.

Une année sans café, sans alcool, sans autre activité sportive que la nage et le yoga, et sans thé. Certains appellent ça une détox!

En Novembre, j’ai accueilli mon premier enfant, et le reste est raconté dans cet article. En 2017, je prendrais le temps de parler du post-partum, et tout ce que j’aurais aimé savoir pour mieux vivre ce moment, mais patience, je suis encore en plein dedans!

 

2 déménagements en 2 mois

Même pour une pro du déménagement, cette étape n’était peut être pas obligatoire. J’ai battu mon record pour rester seulement 3 semaines dans un appartement (une mauvaise blague que je vous raconterais un jour). Mais je me souviendrais toujours de ces 3 semaines de bataille avec une agence immobilière, de stress, d’appels à ma famille 5 fois par jour pour avoir du soutien et surtout  de cartons.

Je suis désormais installée dans une nouvelle maison que j’adore où toute ma famille semble vivre paisiblement. Point positif ? Ce fut le meilleur exercice de lâcher prise de ma vie, et mon manque de patience de femme enceinte de 8 mois m’a servi à faire plier la terre entière (ou une agence immobilière).

 

Des bouquins et des bons films

J’ai découvert de nombreuses auteures cette année comme Virginie Despentes, mais aussi des autobiographies de musiciennes punk comme Viv Albertine, Brix Smith Start ou Chrissie Hynde. Voyager ce n’est pas seulement découvrir de nouveaux paysages, mais c’est aussi un excellent moyen de trouver le temps de lire sur la plage, dans l’avion, et de déconnecter complètement.

En attendant l’arrivée de mon bébé (et j’ai eu du temps supplémentaire), j’ai pu regarder des films marquants comme “A peine j’ouvre les yeux”, “Peur de rien”, “La tête haute” ou “Mon roi”. J’aime lire ou regarder des films mettant en avant des destins de femmes, ma thématique favorite en art de manière générale.

Biobeaubon en 2016

J’ai aimé le récapitulatif en chiffre du bilan d’Eleusis Mégara, et j’ai décidé de vous faire partager quelques statistiques. En 2015, vous avez été 102 909 visiteurs à venir sur Biobeaubon, et 204 470 visiteurs en 2016, soit près du double en traffic!

Sur Twitter, je suis désormais suivie par 2545 abonnés, 2205 abonnés sur Instagram et 2100 sur Facebook. Si Twitter reste mon réseau social favori, j’ai décidé de soigner mon Instagram cette année, j’ai hâte de pouvoir partager de jolies photos avec mon nouveau téléphone.

Mais plus que des chiffres, c’est une belle communauté que j’ai pu voir se développer. Des échanges bienveillants avec des personnes toujours à l’écoute, et des partenaires de plus en  plus nombreux. Je suis très fière de vous voir de plus en plus nombreux et nombreuses sur Biobeaubon, et j’ai l’impression de trouver ma ligne éditoriale : voyage, lifestyle, maternité et billets d’humeurs. Un immense merci pour cette année passée à vos côté.

Pour le point Pierre Richard, j’ai du refuser un chouette blogtrip 3 fois cette année pour la même destination (trop en last minutes, trop enceinte, vraiment trop enceinte). Championne non?

 

En 2017 …

  • J’aimerais commencer à voyager avec mon petit Jim, je commence avec la France pour quelques jours à Paris et en Normandie. Ma ville me me manque, les copains, le centre Georges Pompidou, les rues du 18e et du 9e, les promenades le dimanche dans le Marais…
  • Aller en Ecosse au printemps, à 4h30 de train de Londres pour explorer le Loch Ness, Glasgow, Edinburgh, les Highlands…
  • Découvrir Stockholm pour un long week-end
  • Revenir à Lanzarote (encore), prendre un bain de soleil, de lectures, et de farniente
  • Trouver le temps de lire encore et encore, même si mon planning habituel a été un peu chamboulé avec l’arrivé du bébé
  • Avancer sur mon projet d’écriture
  • Retrouver les chemins du studio de yoga et de ma salle sport. L’exercice me manque, et je ne vous cache pas que le post-accouchement à été un peu chaotique pour moi. Si kilos semblent s’envoler rapidement, je rêve désormais de pouvoir reprendre une activité sportive!
  • Continuer mon apprentissage du coréen, mis un peu en stand by par les derniers mois de grossesse
  • Et surtout profiter de chaque instant avec mon mini, car l’année risque d’être intense, entre congé maternité et reprise du travail en mars/avril. Cette année risque d’être une année “go with the flow“, car je risque de me faire porter par l’évolution de mon fils. Avoir un enfant c’est accepter l’imprévisible, et composer en fonction de lui, ce que j’accepte pleinement.

 

Je vous souhaite une merveilleuse année 2017, le meilleur est à venir : projets, santé, amour, travail, réussite. Mais avant tout, pensons à faire table rase du passé pour aimer et apprendre à s’aimer, vivre pleinement les choses, écouter les autres et savoir s’écouter, s’entraider, et se battre pour nos convictions.

 

Anouchka

 

 

 

Bien-être, Maternité, Yoga

Yoga prénatal : bienfaits sur la grossesse et l’accouchement

16 December 2016

Etre enceinte est une expérience assez incroyable, tout en portant la vie : le corps change, les hormones s’affolent, on passe facilement de l’état de plénitude à la panique et certaines douleurs peuvent venir entacher ce joli moment.

Durant toute ma grossesse, le yoga a été un précieux allié, non seulement pour accompagner les changement sereinement mais aussi préparer l’accouchement.

Et si il y a bien un moment de la vie où il ne faut se focaliser que sur soi et ses ressentis, c’est bien la grossesse. De mon côté, je n’ai pas voulu pratiquer de sport, alors que je fréquentais ma salle de sport presque tous les jours avant de tomber enceinte. Il m’avait été déconseillé de pratiquer une activité sportive (et même du yoga) pendant le premier trimestre par mon gynécologue et le fait d’être nauséeuse ne me donnait pas non plus envie de braver l’interdit. Au Royaume-Uni, les studios de yoga demandent aux femmes enceintes de pratiquer seulement après le premier trimestre.

Après 3 mois d’arrêt complet de sport et de yoga, je rêvais de retrouver le studio, mon tapis, et découvrir comment le yoga pouvait accompagner cette étape charnière de ma vie.

Il existe autant de sorte de yoga prénatal que de professeurs dans le domaine : yoga sportif, relaxant, axé sur la préparation à l’accouchement… Mon premier conseil serait de tester autant de cours possible pour trouver le cours qui vous correspondra parfaitement.

De mon côté, j’avais besoin d’un yoga assez dynamique, sans le côté “cheesy” du yoga prénatal, et la préparation à l’accouchement me semblait primordiale. J’ai même choisi de me baser principalement sur le yoga pour me préparer au jour J.

Un cours de yoga prénatal commence souvent par un “tour de table” pour se présenter, combien de semaines de grossesse, si on souffre d’un problème en particulier… Cela semble étrange et un peu intriguant au début, mais c’est un moment clef pour créer une petite communauté et apprendre aussi des bobos des autres. Comment soulager des pieds douloureux, des hanches qui tirent…

Petit tips pour bien choisir sa tenue, fuyez les leggings inconfortables avec une couture qui coupe le ventre, et privilégiez les matières douces. J’ai porté cette tenue en coton bio offerte par Décathlon pendant des semaines, super comfy et qui s’adapte du premier jour de la grossesse, jusqu’à l’accouchement (et les jours qui suivent)!  Tee shirt + leggings

https://www.instagram.com/p/BKfzGAQAynt/

 

Le cours est souvent décomposé entre pratique, exercices, et un long moment de relaxation ou méditation. Ce qui est passionnant, est que le yoga apprend à faire le lien entre le corps et le bébé. On ne sait pas toujours comment appréhender ce corps qui change, la sensation du bébé qui bouge dans le ventre, et parfois le fait de ne pas côtoyer d’autres femmes enceintes dans sa vie quotidienne.

Au départ, j’étais moi même agacée par ce côté “ghettoïsant” du yoga prénatal, car je démarrais à peine mon 2e trimestre, mon ventre n’était pas encore très voyant et je me sentais mal à l’aise avec toutes ces femmes. Cette sensation a complètement changé quelques semaines plus tard, où j’ai ressenti le besoin de venir chaque semaine, rencontrer d’autres femmes et me recentrer sur mon corps et ma pratique.

Le yoga m’a appris à lâcher prise, écouter mes sensations, me rencontrer sur cette vie qui grandissait en moi, et relâcher les tensions physiques comme mentales avec le stress du travail, la fatigue et les aléas du quotidiens.

Même si la musculature due à plusieurs années de sport m’a aidé à éviter les maux de dos ou jambes, je pense que le yoga a été un élément majeur pour accompagner mon corps dans ce changement. Il est indispensable de s’étirer, et quand on le peut pratiquer une activité physique durant sa grossesse. J’ai pratiqué jusqu’à la 39 semaine, avec un ventre énorme et 17 kilos au compteur (mon enfant est très costaud), et pourtant je ne souffrais pas de ce poids. Les femmes qui venaient au cours témoignaient toutes du fait que pratiquer régulièrement les aidaient à éviter les bobos habituels de la grossesse, rester active, et surtout sereine.

D’ailleurs j’ai pu remarquer que le “yoga buzz”, cette sensation de plénitude que l’on ressent après un cours de yoga est décuplée pendant la grossesse.

Et ses effets ne s’arrêtent pas là ! Pendant les cours, on apprend non seulement à se connecter avec son bébé, mais aussi à préparer en douceur l’accouchement, les contractions et appréhender la douleur.

Je pense sincèrement que je n’aurais jamais pu gérer mon accouchement long et compliqué (soyons honnêtes) si je n’avais pas pratiqué le yoga depuis plusieurs années, mais surtout le yoga prénatal.

J’ai appris à accepter les choses, faire confiance à mon corps, ne pas prévoir de joli plan de grossesse (qui s’avère souvent irréaliste), et appréhender sereinement la douleur.

Mon accouchement a duré près de 35 heures, 17 heures sans péridurale, avec jusqu’à la dernière minute un stress fort dû au rythme cardiaque du bébé qui ne faisait que baisser. Il a donc fallu gérer l’inconnu, le stress, la douleur, l’attente, je pense que tout cela a été possible grâce aux exercices de respirations que j’avais appris, mais aussi l’habilité à lâcher prise apprise pendant les cours.

Pendant toute la période des contractions, j’ai pu mettre en pratique les conseils comme: marcher, “sautiller” sur une yoga ball, souffler de manière progressive, me concentrer sur des vagues plutôt que des montées de douleurs ou imaginer des paysages idylliques à chaque fois que la douleur montait. Toutes ces techniques aident réellement à se plonger dans un état second (qui se rapproche de l’hypnobirthing) pour mieux vivre la douleur même sur une longue durée.

Le yoga aide aussi après l’accouchement, quand après 9 mois de grossesse et un accouchement parfois complexe, il faut aussi gérer l’arrivée du bébé qui ne demande que nous alors que la fatigue est intense. Grâce à la pratique prénatal, on apprend à gérer cette fatigue, ce stress et cette situation complètement nouvelle qui peut être source d’angoisse.

J’ai eu l’impression d’avoir appris énormément sur moi pendant ces 9 mois grâce au yoga, mais aussi à gérer les choses avec sérénité depuis l’arrivée de mon fils. Pour les personnes qui pratiquent le yoga depuis quelques années, la pratique est finalement moins physique mais beaucoup plus introspective et profonde. Une expérience que je conseille à toutes les femmes pour préparer l’arrivée du bébé. J’ai maintenant hâte de démarrer les cours maman + bébé avec mon mini tant je suis nostalgique de ces beaux moments!

 

 

 

Avez vous pratiqué le yoga prénatal ? Si oui, avec vous ressenti des bienfaits sur le déroulement de la grossesse et l’accouchement ?

Bien-être, Lifestyle

Et si chercher le bonheur était finalement cultiver l’équilibre de vie ?

2 November 2016

 

J’aime parler de bonheur ou de gratitude à travers mes articles. Pour autant, je ne pense pas que le bonheur soit un état stable et pérenne, mais plutôt une chose fragile que l’on doit constamment entretenir.

En échangeant sur les réseaux ou par email, je me suis rendue compte que l’idée d’atteindre un sentiment de plénitude “je sens que je suis au bon endroit, entouré(e) des bonnes personnes”, semblait intouchable pour beaucoup d’entre nous.

Trouver l’équilibre n’est pas une chose facile, car quand on pense l’atteindre, il est souvent mis en danger par des sentiments inexpliqués ou des éléments extérieurs.

Si vous cherchez à atteindre une vie parfaite, soyez sur que cette quête vous rendra malheureux(euse). En réalité, chercher l’équilibre est plus important que chercher le bonheur. Chercher l’équilibre c’est accepter la fragilité des choses, leur état temporaire, et surtout comprendre que l’on doit rester en permanence à l’écoute de nos ressentis, et de l’environnement extérieur pour agir en conséquence.

Prenez un exercice d’équilibre en apparence très simple au yoga, la position de l’arbre. Pour la majorité d’entre nous, elle n’est pas évidente à tenir du premier coup et demande de la patience. Il faut être constamment concentré(e) sur un point à fixer, avant de se sentir suffisamment à l’aise pour se détendre et lever les bras. Mais quand on pense la maitriser on se rend compte que chaque jour est différent, la stabilité n’étant pas une vertu linéaire, et que notre équilibre peut être différent d’un pied à un autre.

La recherche du bonheur, ou plutôt de l’équilibre en est la parfaite métaphore : il n’existe pas de situation idéale, il faut constamment travailler et se remettre en question, et tout peut être chamboulé en un instant.

Cette idée peut être alors appliquée au couple, au travail, aux projets personnels, et à la famille. Il est impossible de se dire parfaitement heureux(euse) en toute situation, mais accepter que les choses sont fragiles, ne pas chasser les pensées négatives, mais les équilibrer avec des pensées positives représente la notion d’équilibre.

Vivre dans une quête d’équilibre est bien plus réaliste et surtout plus épanouissant qu’une recherche utopique du bonheur. Il faut certes y travailler au quotidien, mais c’est finalement accepter que l’on acteur(ice) de sa vie, et surtout que les situations parfaites n’existent pas en théorie.

Pour se sentir heureux(euse), il est important d’identifier les piliers fondamentaux ( la famille, le lieu de vie, une passion, la vie spirituelle…), et comprendre que le reste est soumis à des compromis. Par exemple, ma famille est le pilier indispensable dans ma vie, comme cultiver certains idéaux philosophiques. Pour certains, la poursuite d’une passion artistique passera avant tout, et le reste ne sera que compromis (lieu de vie ou conditions économiques).

Prenons le temps d’identifier ce qui est essentiel à notre équilibre et surtout à le faire régulièrement. Tout change selon l’âge, l’expérience de vie, et les événements que l’on rencontre. Il faut aussi accepter de ne pas être radicaux dans nos choix, vivre dans une recherche d’équilibre étant avant tout de comprendre que les choses peuvent changer à tout moment.

Finalement, être heureux est peut être d’accepter le caractère inexpliqué de la vie : être une personne bonne et généreuse n’empêchera pas les épreuves douloureuses, mais l’exercice est d’apprivoiser cette part de fatalité, et surtout de mieux la vivre en l’opposant à des éléments plus positifs.

Alors avant de se lancer dans une quête utopique du bonheur, n’est il pas plus réaliste d’apprivoiser la notion d’équilibre, si fragile, mais plus réaliste et épanouissante dans la durée ?

 

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