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Se débarrasser de ses peurs pour bien vivre le changement

27 July 2015

Le changement fait peur, et la peur crée immobilisme. Cette phrase résume un cercle vicieux qui empêche beaucoup de gens d’avancer. Notre génération (j’ai 28 ans), se remet constamment en question et cherche avant tout le bonheur. Mais pour être heureux il faut savoir chambouler ses plans, et parfois se lancer dans un grand changement de vie.

Le bonheur n’est pas un état constant, nos parents ont grandi dans une idée du bonheur très stable: le mariage, le travail, l’achat d’une maison, les enfants. Aujourd’hui on vit plusieurs vies en une, changement de carrière, voyage, et recherche du bonheur selon des critères qui changent tout au long de notre existence.

Personne n’est préparé au changement et il n’existe pas de recettes miracles pour anticiper, planifier un grand changement de vie, mais apprenant à agir et à s’adapter le changement ne signifiera plus peur mais moyen d’atteindre le bonheur.

 

 

Vous ne serez jamais prêt avant de commencer

Rappelez vous de votre premier jour à votre job actuel, et cette sensation de ne rien comprendre, d’emmagasiner un maximum d’informations à retenir, de voir tous ces visages inconnus. Et regardez vous maintenant: le lieu est devenu familier, ces gens ont des prénoms, et vous connaissez votre job (presque) sur le bout des doigts.

Le processus de changement suit la même logique: vous ne pouvez pas tout anticiper, mais agir une fois lancé(e).

J’ai du déménager plus de 20 fois en moins de 30 ans. Le chiffre parait énorme, mais il m’a surtout appris l’adaptabilité: à changer de ville, de maison, et à l’époque d’école, très (très) vite. La clef est de se constituer un monde à soi fait de repères et de petites habitudes. Aussi, comprendre que les lieux et les choses matérielles sont secondaires, seulement vous et les êtres aimés sont importants. Le reste se remplace et n’a aucune valeur.

Avant de partir aux Etats-Unis, je n’avais jamais mis les pieds en Virginie, et les quelques infos sur la ville de Reston restaient très vagues. Mais peu importe, il était impossible de connaître une ville avant de l’avoir exploré et ressenti l’atmosphère. Je n’étais pas prête, je le savais, et je l’ai accepté.

Vous changez de ville ou de pays? Bouquinez des sites ou des guides sur votre nouvelle région, cherchez des adresses de cafés cosy qui vous accueilleront à votre arrivée, ou un studio de yoga pour faire une pause et connaître de nouvelles personnes.

Vous changez de job ou de carrière? Gardez en tête que vous allez comprendre l’enjeu et apprendre jour après jour. Arrivez avec un état d’esprit ouvert, humble, dynamique, prêt à agir et à apprendre. Tout ne sera pas parfait, surtout au début, mais jour après jour, vous trouverez vos marques.

 

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J’apprends à agir

 

Même si vous aimez faire des listes, prévoir au millimètre près votre projet, il ne sera jamais comme vous l’avez imaginé au départ. Il faut apprendre à être souple et surtout agir. La force dans le changement est de garder en tête que tout problème à une solution, il suffit d’être réactif et créatif.

Au lieu de millimétrer votre projet, pensez à avoir des plans B, C, et D (j’ai du aller jusqu’à Y en vivant à l’étranger) prêts à être déroulés. La fierté d’avoir résolu une situation complexe vous aidera à tout résoudre par la suite.

2 mois après avoir emménagé en Virginie, j’ai du faire face à une hospitalisation sans connaître ni comprendre le système médical américain, et presque sans famille ou amis pour me tapoter la main. Il a fallu faire face et accepter cet imprévu, au final il fait parti de mon expérience.

Quand on ressent de la peur, la réaction naturelle est de se replier en position foetus en attendant que les choses s’apaisent. La réaction face à la peur au changement doit être l’action. On relève la tête, on se lève, on agit.

La marge de latitude dans une situation de changement (job, déménagement, reprise d’études, divorce etc.) sera de toute façon énorme. Rappelez vous encore une fois de votre dernier projet, de l’objectif initial et l’état actuel.

Apprenez à créer et saisir les opportunités, aux Etats-Unis j’ai finalement accepté un poste à Londres à la fin de mon visa, en me disant que de toute façon cette chance n’était pas tombée là par hasard.

Gardez en tête qu’aucun choix n’est irrémédiable et que vous avez le pouvoir de transformer toutes les situations, on apprend des leçons positives même dans les pires moments. Et on peut se tromper aussi, c’est même normal et positif.

 

 

Vous êtes assez fort pour y arriver

Je remarque que le problème de confiance en soi revient systématiquement. La question à se poser est « êtes vous heureux? » est-ce que cette ville, ce job ou cette situation fait de vous quelqu’un d’épanoui(e)?

Si la réponse est non, il faut donc en changer. Et là, tout un tas d’excuses apparaissent: ce n’est pas le moment, c’est trop compliqué, je n’ai pas les moyens (…). Vous pouvez y arriver, parce que vous en êtes capable et que vous croyez en vous.

A la fin de mes études j’ai signé un CDI en communication digitale, un contrat stable, socialement attendu, dans l’entreprise où j’évoluais depuis 2 ans. Mais je n’étais pas heureuse. Mon rêve était de vivre à l’étranger, et même cela impliquait de tout quitter pour une variable d’inconnues immense, c’était le prix à payer pour vivre mon rêve. Au final, ce changement à été beaucoup plus positif sur ma carrière (et sur ma vie en général).

Face au changement et en réaction à la peur, on peut aussi se mentir à soi même et aux autres c’est plus confortable, mais êtes si vous hésitez face à la question: « êtes vous satisfait et fier de vous en ce moment? » C’est le moment de se remettre en question. L’honnêteté commence d’abord par soi même.

L’exercice est de prendre une feuille blanche et de poser ses intentions en 3 colonnes, ce qui me fait envie, pourquoi, et les moyens d’y arriver. Les contraintes vont naturellement apparaître mais vous allez aussi réfléchir aux solutions pour les contourner.

Comment trouver un visa? Comment trouver une formation? Comment changer de région? Comment trouver un nouveau job? Il existe des solutions concrètes pour chacune de ces questions et en y réfléchissant calmement vous allez trouver la clef.

 

 

Alors oui, la vérité est que l’on vit surtout dans le doute quand on démarre un nouveau projet, j’ai douté en arrivant en Virginie et à Londres, je pensais m’être plantée, mais ce sentiment passe, toujours. Il faut accepter l’inconnu et savoir le maitriser.

Changer amènera forcément un nouvel équilibre positif, des personnes intéressantes autour de vous, et vous insufflera des idées de projets excitants.

Si je n’avais pas quitté la France pour les Etats-Unis, je n’aurais jamais démarré ce blog, fait du yoga, appris sur moi-même et sur une nouvelle culture, affronté des peurs et des épreuves, rencontré tout plein gens positifs, et je ne serais finalement pas à Londres aujourd’hui.

 

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Osez, n’ayez plus peur, croyez en vous et décidez d’être heureux. Et gardez en tête que vous ne serez jamais prêts. 

Berlin, Voyages & Adresses

Un week-end de 3 jours dans le Berlin alternatif et vegan

22 June 2015

Berlin, c’est une grande (et vieille) histoire d’amour:  une ville vibrante, artistique, alternative, écolo et simpleTout le monde roule en vélo, consigne les bouteilles en vert, le choix en matière de produits bio est immense, et on ressent l’influence d’une consommation plus responsable et d’une ville où la vie en collectivité est une affaire sérieuse.

Après un premier séjour axé culture et musées (mon programme favori quand je voyage seule), j’ai décidé de repartir à deux à la découverte du Berlin alternatif. Moins de musées mais plus de street art et d’immersion dans la vie berlinoise pour sortir un peu des sentiers battus.

 

 

 

Se déplacer à Berlin 

Berlin est une ville très étendue, où il peut être parfois difficile de se repérer : il n’est pas rare de marcher en plein centre ville 10 minutes sans croiser une seule âme. Mon astuce, est de ponctuer votre journée par des lieux populaires qui vous emmèneront dans la bonne direction : un restaurant vegan, une brasserie, une boutique.  Ensuite le mot d’ordre : flâner! J’ai marché en moyenne 15km par jour dans la ville en déambulant de rue en rue.

Mon conseil pour se loger : Airbnb! Les appartements sont spacieux et il est facile de se dégoter un grand appartement pour une somme très raisonnable. J’ai posé mes bagages à Prenzlauer Berg dans cet appartement sublime, propre et très bien situé (voir)

Airbnb reste la meilleure solution pour profiter d’une ville, être au calme, vivre à son rythme et vivre en immersion dans un quartier!

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Pour se déplacer plusieurs choix :

le métro, qui fonctionne très bien avec un grand réseau de stations. A la différence du métro parisien ou londonien, plusieurs lignes de U-Bahn ou S-Bahn peuvent circuler sur le même quai d’une station. Regardez bien sur les écrans le numéro de la ligne. Une carte à la journée coûte environ 3 euros, bus compris. Les gares de S-Bahn et U-Bahn sont souvent situées à deux entrées différentes, ne soyez pas étonnés de sortir d’une gare ou entrer dans une autre. Pensez à télécharger l’application Berlin Subway pour ne pas être perdu.

le bus, certains bus vous permettront de relier deux stations de métro, où le X100 par exemple traverse tous les lieux touristiques entre Mitte et Charlottenburg.

le vélo, à Berlin tout le monde pédale pour se déplacer, et il est possible de louer des vélos à la journée pour 8-12 euros. C’est un bon moyen de découvrir la ville, profiter des parcs et des bords de la Spree.

à pieds, attention attendez vous à beaucoup marcher! Nous avons calculé que le premier jour, le compteur affichait 21 km, et ensuite une moyenne de 15 kilomètres. Pensez à l’allemande, portez des chaussures confortables!

 

 

 

 

Prenzlauer Berg

Mon quartier favori à Berlin, un mélange de restaurants délicieux, de boutiques indépendantes, de parcs et de calme. On y croise beaucoup de trentenaires, de jeunes familles.

Pour ne rien louper, perdez vous entre Schönhauser Allee, Rykestrasse, Pappelallee, Dunckerstraße et remontez jusqu’au Mauerpark pour les puces du dimanche.

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Pour les amatrices/eurs déco, ne ratez pas When Victoria Met Albert sur Dunckerstraße, une boutique adorable et inspirante.

Pour manger vegan, il y a l’embarras du choix, mon coup de coeur Sia An sur Rykestrasse un restaurant vietnamien vegan pour manger un Bo Bun, ou un curry jaune aux légumes et tofu en terrasse.

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Pour découvrir « la rue vegan » de Berlin, direction Schivelbeiner Strasse, où l’on retrouve le supermarché Veganz le paradis vegan avec une patisserie / boulangerie pour manger en terrasse. Le choix de produits est immense, avec beaucoup de marques allemandes tant en cosmétiques qu’en alimentaire.

Dans la même rue plusieurs enseignes vegan : le Goodies Cafe pour manger un morceau,  DearGoods une boutique de vêtements et accessoires, et Avesu un shop de chaussures vegan.

 

 

 

 

Friedrichshain

Un quartier plus alternatif, pour flâner et manger dans l’un des (très) nombreux restaurant de Simon-Dach Strasse. A Friedrichshain on rencontre des familles, des punks, des étudiants, des artistes. Friedrichshain est vivant même le dimanche soir où tout le monde se retrouve à une terrasse pour refaire le monde. Les rues sont ornées d’oeuvres de street art, pensez à lever les yeux!

Deux coups de coeur : Goura Pakora sur Krossener Strasse, un restaurant indien vegan (militant) pour manger LE meilleur Tali (et le plus généreux) jamais mangé. L’endroit est simple et la nourriture délicieuse et fraiche avec des plats à partager.

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Juste en face de Goura Pakora: Cupcake un cake shop qui propose des brownies, cookies et cupcakes vegan et gluten free. Ils sont tout simplement délicieux et super léger, la boutique est adorable, une adresse à ne pas rater.

Veganz à aussi une enseigne dans le quartier sur Warschauer Strasse, avec un restaurant à l’étage « The Bowl ».

En partant de Veganz, dirigez vous droit devant sur Warschauer Straße pour découvrir le quartier de Kreuzberg.

 

 

 

 

Kreuzberg

Un quartier vibrant, militant et cosmopolite. On peut voir dans les rues de nombreuses oeuvres de Street Art sur les murs, des affiches militantes, des réunions de quartiers. Kreuzberg est un quartier avec une âme: alternatif et artiste.

Ne manquez pas de vous promener le long de l’East Side Gallery, pour voir le mur qui séparait l’est et l’ouest du pays, même si certains touristes ne respectent pas le lieu et écrivent leur nom sur les oeuvres.

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Fatigué de la promenade? Arrêtez vous 5 minutes le temps d’un verre et d’une sieste au soleil le long de la Spree derrière l’East Side Gallery.

Pour continuer la ballade, flânez le long l’Oberbaumbrücke entre la Spree et le marché d’art (peintures, antiquaires, artisans), pour rejoindre le coeur de Kreuzberg vers Skalitzer Strasse. La rue regorge de restaurants, de café, de terrasses, de couleurs, et perdez vous dans les alentours pour vous imprégnez de l’ambiance éclectique du quartier.

Mon coup de coeur ? La rue Bergmannstrasse et ses nombreux restaurants avec des options vegan un peu partout (impossible de faire son choix), les marchés aux puces, les boutiques, l’animation, la musique dans la rue, les couleurs. Le rendez parfait du dimanche midi!

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Je me suis arrêté manger un Bo-bun et des rouleaux de printemps délicieux chez Huong Que avec en cadeau un bain de soleil en terrasse.

Le bon plan à ne pas rater ? Le glacier Berghem, où tout le monde fait la queue pour manger des glaces (4 choix vegan au lait de soja) pour un prix modique. C’est délicieux et approuvé par les habitants du quartier!

Côté culture, le Musée Juif de Berlin sur Lindenstraße est un trésor d’architecture et d’histoire qui vaut vraiment la peine de prendre 3 heures dans votre séjour (et la location d’un audioguide). 

 

 

 

 

Mitte

Entre Friedrichshain et Mitte, faites un détour du coté d’Alexander Platz pour quelques emplettes, un concert en plein air de quinquagénaires, ou une pause café.

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De là, cap vers le Berliner Dom et le Lustgarden qui offrent une vue sur la Spree et les bateaux de touristes qui se croisent.

A ne pas rater: prendre un verre sur la Spree, les pieds dans l’herbe sur un transat en face de la gare Hauptbahnhof dans l’un des nombreux bars. Ambiance Bahamas (oui si peu) garantie!

 

 

 

Voir un concert à la Zitadelle

Je suis venue à Berlin pour voir Faith no More à la Zitadelle, et si vous avez l’occasion FONCEZ! Les festivals berlinois méritent le détour avec stands de bières (une institution) et nourriture végétarienne, et surtout le plaisir de voir un concert au milieu d’une citadelle entre forêt et lac.

 

 

 

J’ajoute donc Berlin à ma liste de futures-maisons (avec Barcelone)! D’ici là, je reviendrais pour faire quelques week-ends et explorer d’autres quartiers de la ville.

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Partagez vos bons plan à Berlin en commentaires pour alimenter ce mini-guide!

 

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Népal, Portraits de voyageuses, Voyages & Adresses

Portraits de voyageuses | Marion au Népal

13 June 2015

Pour ce 3e portrait de voyageuse, Marion étudiante en communication nous raconte le Népal. Volontaire dans une association locale, CPCS, elle a décidé de sortir des sentiers battus pour vivre une expérience hors-norme.

Avant le tremblement de terre, on parlait finalement peu du Népal, la destination n’était pas prisée des journaux et reportages. L’occasion de découvrir le pays sous un autre angle, loin des idées reçues. Epices, encens, animaux, religion, cap sur Katmandou : suivez le guide! 

 

 

 

 

Pourquoi as tu décider de partir faire ton stage au Népal ?

Cela faisait quelques temps que je pensais partir à l’étranger pour mon stage. C’était la première fois que je pouvais saisir l’opportunité de travailler 5 mois où je voulais, et utiliser ce temps pour rester en France ne m’intéressait pas. A l’époque je pensais partir à San Francisco, ou en Irlande. Mais une de mes amies a été volontaire dans l’association CPCS Int. à Katmandou, et son voyage m’a passionnée. L’association s’occupe des enfants des rues, leur offre un toit et des solutions à leurs problèmes. J’ai commencé à m’intéresser au Népal, regardé pas mal de reportages, et décidé de solliciter la responsable de l’ONG pour y faire mon stage. 

 

 

 

Quelle image avais-tu du Népal avant ton départ?

Je m’imaginais le Népal comme l’Inde, mais en plus rural. Ce n’est pas un pays très représenté dans les médias et on le voit souvent comme le temple du bouddhisme, niché dans l’Himalaya, peuplé de gens gentils et portant fièrement leur culture. Et c’est un peu ça finalement !

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Comment as tu préparé ton voyage, guide et carnet de route ou improvisation sur place?

J’ai laissé totalement les choses se faire. Bien sûr je me suis renseignée sur les endroits à voir, mais je me suis dis qu’en 5 mois j’aurais toutes les occasions de voir ce dont j’ai envie, en fonction de ce qui se présenterait sur ma route. Il y a tellement de choses incroyables à voir que ce n’est pas nécessaire de faire un plan.

 

 

 

Quelles sont les lieux / expériences à ne pas manquer au Népal?

Pour vivre une vraie expérience, totalement différente, il faut aller dans la réserve naturelle du Chitwan. À la frontière indienne, c’est un endroit incroyable au milieu de la jungle avec une faune et une flore unique. On peut faire de la pirogue au milieu des crocodiles, se promener et croiser des éléphants, rhinocéros, singes, ours et si on est chanceux et patient, même des tigres !

 

 

 

Quels conseils donnerais tu à une femme qui aimerait voyager seule au Népal?

Je dirais tout simplement de suivre son instinct ! C’est la même chose que l’on soit en France, au Népal, ou ailleurs. Ne pas parler ou suivre les gens qu’on ne sent pas, respecter la culture et les règles en matière d’habillement, la loi … et tout va bien.

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Quelles sont tes prochaines destinations?

Dans l’immédiat je dirais le Népal. J’ai un sentiment d’inachevé avec voyage et la vie là-bas me manque. Sinon, l’Amérique du Sud me tente beaucoup, San Francisco, l’Irlande… Je verrais bien sur quoi je vais tomber !

 

 

 

Le Népal en 5 mots?

Une odeur?  L’encens, qui est omniprésent dans les rues népalaises. De la capitale aux villages, chaque échoppe, rickshaws, temple brûle un bâton. Et ça sent tellement bon !

Un bruit? Probablement les klaxons. C’est ce qu’on imagine lorsque l’on pense aux villes d’Asie, fourmillantes et pleine de moyens de transports en tous genre. Et bien c’est tout à fait ça, en pire !

Une adresse incontournable? Pour un bon repas, ce n’est pas très typique mais je dirais Places, un restaurant végéta*ien dans Thamel, à Katmandou. La déco est parfaite, avec des tableaux et peintures d’artistes locaux aux murs. On peut manger assis sur des coussins, pieds nus, ou à table. Et la carte est géniale ! Des produits frais, des plats originaux, des desserts à tomber. 

Pour visiter, il faut se laisser guider par ses envies. Il y a tellement de lieux magnifiques au Népal. Malheureusement, la majorité du patrimoine culturel a été détruit au cours des séismes, mais les paysages restent à couper le souffle.

Un plat typique? Le daal bhaat ! Plat national, il est composé de riz, de lentilles avec leur jus et d’un mélange de légumes et de pommes de terre, le tout souvent accompagné de pickles. Ils en mangent deux fois par jour, au petit déjeuner et au diner. Bien sûr, aucun daal bhaat n’aura le même goût qu’un autre, chacun le faisant avec sa touche personnelle et un masala différent. 

Une phrase?  « Little spicy miss ? » soit la phrase que j’entendais douze fois par jours lorsque j’habitais à Godawari, un village à quelques kilomètre de Katmandou. Je travaillais au centre des filles et habitant juste en face je prenais tous mes repas avec elles. Apparemment, elles avaient compris que les plats étaient légèrement trop épicés pour nos palais d’européen.

 

 

 

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Comme vous l’aurez compris, Marion est revenue du Népal suite au tremblement de terre.

Pour continuer de soutenir l’association CPCS où elle travaillait, et prendre soin des enfants des rues népalais, Marion a lancé une collecte en ligne et a besoin de tous vos dons !

Grâce à votre aide, COCS pourra protéger les enfants, les soigner, les nourrir et leur offrir un cadre de vie décent après cette catastrophe. Mais l’association vient également en aide aujourd’hui aux victimes du séisme dans les villages reculés du Népal, où les aides humanitaires ne sont pas encore arrivées.

Il est important de savoir que chaque don compte, avec à peine 1€ on peut acheter 4 litres d’eau potable, précieuse maintenant. Il n’y a pas de petit don, chaque geste à son importance !

Tout l’argent récolté via la collecte sera ENTIÈREMENT REVERSÉ à l’association.

Vous pouvez également faire un don directement via le site CPCS, et en savoir plus sur son action sur le blog de Marion. 

Suivez Marion sur Twitter @Marysoffdachain

 

Corée du Sud, Portraits de voyageuses, Voyages & Adresses

Portraits de voyageuses | Lizzie en Corée du Sud

4 June 2015

Deuxième édition des Portraits de voyageuses, après la Nouvelle-Orléans cap sur la Corée du Sud! Lizzie nous raconte son expérience en Corée où elle a vécu une aventure très originale entre un premier voyage lors d’un semestre dans une université coréenne et un retour en solo pour démarrer sa vie professionnelle à Séoul.

Culture coréenne, gastronomie, adresses à ne pas manquer, suivez le guide!

 

 

 

 

 

 

Dans quel cadre es-tu venue t’installer en Corée du Sud?

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J’ai eu la chance de pouvoir effectuer un semestre à l’étranger dans le cadre de mes études. J’ai tout fait pour intégrer une des meilleures universités coréennes. J’y ai passé quatre mois formidables, la vie étudiante étant très agréable pour les étrangers en Corée du Sud. Rythme de travail très allégé, peu de cours à valider, coût de la vie plus bas qu’en France… J’ai décidé de tout faire pour y retourner à plus long terme.

Sur place, j’ai rencontré un chef d’entreprise française venue habiter à Séoul presque dix ans auparavant. Après avoir fini mon master en France, je l’ai recontacté pour un stage à Séoul. J’ai été embauchée, puis il m’a gardé huit mois de plus.

Je suis donc partie seule, après avoir lâché tous mes projets, pour m’installer un an en Corée en visa vacances-travail. Après quelques mois à me dire que je voudrais bien y passer plus de temps, le temps de la désillusion est arrivé, je voulais repartir, visiter un autre pays, ou rentrer en France. Je suis repartie fin février 2015.

 

 

 

 

Comment as tu préparé cette nouvelle vie à l’étranger?

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Le premier voyage a été facile à organiser, puisque l’université d’accueil nous aidait pour faire les démarches. Je partais avec une dizaine d’autres personnes de mon école, on s’est tous entraidés.

Pour le second voyage et le visa vacances-travail, je partais complètement seule. J’ai du jongler entre mes derniers partiels, mes oraux finaux, trouver un appartement depuis la France, finir les projets que j’avais commencés, prendre une option internationale pour ma carte bleue, me battre avec mon opérateur téléphonique pour bloquer ma ligne, préparer mes valises… Je suis partie le 1er janvier 2014, je devais passer les fêtes de fin d’année en famille, dire au revoir à mes amis, et j’enchainais avec 12 heures de vol le lendemain.

Finalement, les préparatifs se sont très bien passés, puisque j’étais très enthousiaste de partir.

 

 

 

 

Comment pourrais tu décrire la culture coréenne?

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La culture coréenne est très différente de la culture française. Les Coréens sont très patriotes. Les hommes travaillent énormément, alors que la femme dédie sa vie à l’éducation de ses enfants. Les enfants doivent s’instruire constamment, ils n’ont pas de temps libre. C’est une culture que j’ai eu beaucoup de mal à comprendre, puisqu’en parlant avec eux, les Coréens n’ont l’air ni heureux, ni enthousiastes en pensant à leur avenir.

 

 

 

 

Quels sont les lieux à ne pas manquer pour un premier voyage en Corée?

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Je conseillerais pour un premier voyage en Corée de visiter les palais principaux (Gyeongbokgung, Chandeokgung, Deoksugung), de se promener à Insadong qui propose plein de petites boutiques, de se perdre dans Gangnam et de trouver un petit café où se reposer, de faire du shopping à Myeongdong, de voir le Rainbow Bridge, d’entrer dans tous les magasins de produits de beauté, d’essayer les spas (Jjimjilbang), de se promener le long de la Hangang et de se reposer dans le Hangang Park, de visiter le centre commercial Time Square… Les choses à voir sont très nombreuses !

Si vous avez l’occasion de sortir de Séoul, il y a plusieurs endroits intéressants : la DMZ (la frontière avec la Corée du Nord), l’île de Jeju au printemps, Busan, Seoraksan.

Il ne faut surtout pas hésiter à manger dans les stands de street food ou les petits restaurants qui ne payent pas de mine. La nourriture est généralement peu chère dans les restaurants, et excellente. Attention à éviter tout ce qui est rouge si vous n’êtes pas habitués à manger épicé.

 

 

 

 

Quels conseils donnerais tu à une femme qui aimerait voyager seule en Corée?

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La Corée du Sud est un pays très sûr. En un an et demi, je ne me suis jamais fait embêtée une seule fois. La seule histoire bizarre que j’ai vécue, c’est un homme qui me suivait et m’observait de loin lorsque je promenais mon chien. Les Coréens ne sont pas offusqués par des jambes nues, mais n’aiment pas voir des décolletés. Aussi, certains Coréens, notamment les plus vieux, n’aiment pas les étrangers, ils se contentent généralement de lancer des regards noirs.

La Corée est considérée comme un pays en guerre depuis des décennies. Pourtant, les menaces paraissent loin de la vie courante, et personne ne s’en inquiète jamais.

 

 

 

 

Comment vois tu ton avenir à l’étranger?

J’aimerais repartir un jour dans un autre pays, peut-être l’Allemagne ou l’Angleterre. Pour l’instant, je compte faire mon petit bout de chemin en France.

 

 

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La Corée du sud en 5 mots?

Une odeur ? Un stand de street food

 

Un bruit ? Des klaxons de voiture

 

Une adresse incontournable ? Les jardins cachés de Changdeokgung

 

Un plat végéta*ien ? Du manduguk, de la soupe de grosses ravioles.

 

Une phrase ? 소주 한병 주세요 (Soju hanbyeong juseyo) Une bouteille de soju svp!

 

 

 

 

Suivez Lizzie en voyage sur l’ile de Jeju 

 

 

 

Retrouvez Lizzie sur son compte Twitter et son blog www.twofacelizzie.com

Etats-Unis, Portraits de voyageuses, Voyages & Adresses

Portraits de voyageuses | Elsa à la Nouvelle-Orléans

26 May 2015

 

Je suis ravie d’inaugurer une nouvelle rubrique sur le blog : Portraits de voyageuses. L’idée est de vous faire découvrir des femmes qui habitent à l’étranger et/ou des voyageuses, qui viendront ici partager leurs aventures, anecdotes et bons plans.

Inspiration pour un premier voyage en solo, rêve de partir vivre ailleurs, ou envie d’évasion?

Dans ce premier volet, Elsa nous raconte sa vie à la Nouvelle-Orléans la ville mythique du sud des Etats-Unis, et ses voyages autour du monde. A vos carnets, c’est une pluie de bonnes adresses qui arrive!

 

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Dans quel cadre es-tu partie habiter à la Nouvelle-Orléans ?

Entre début 2012 et fin 2014, j’ai partagé mon temps entre le sud de la France (où je fais mon doctorat, en géographie) et la Nouvelle-Orléans, l’objet d’étude de ma thèse sur la gestion de crise en cas de catastrophe naturelle. The place to be, tu me diras 😉

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La Nouvelle-Orléans est connue pour son histoire et sa culture musicale, mais comment décrirais-tu la vie quotidienne ?

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Eclectique, surprenante, unique : la vie à la Nouvelle-Orléans ressemble un peu à la série télévisée Treme, en fait. Sans rentrer dans les clichés, c’est plutôt vrai que la vie culturelle de la Nouvelle-Orléans est très, très riche. Entre l’inénarrable Mardi Gras (qui doit durer un mois…), les Super Sundays – ces parades d’Indiens costumés, les clubs de jazz et les Marching Band de lycéens qui s’exercent dans les rues, les virées dans les bayous (les zones de marécage tous droits sorties des « Bêtes du Sud Sauvage »), les fêtes à Lafayette ou à Saintmartinville…

Impossible de s’ennuyer dans un Etat où il y a plus de festivals que de jours de l’année !

 

 

 

 

 

 

Quels sont les lieux à ne pas manquer à la Nouvelle-Orléans ?

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Outre les lieux, il y a surtout quelques artistes à ne pas manquer !

Pour écouter de l’excellente musique : sur Frenchmen Street, LA rue des clubs de jazz, j’affectionne particulièrement The Spotted Cat (pour les cours de swing l’après-midi !), le DBA tous les lundis soir pour voir l’excellent Glen David Andrews (mon musicien préféré en ville) mais aussi le Three Muses (où joue régulièrement le groupe Harmonouche, composé entre autres de deux français, Pascal et Raphael). En s’éloignant du French Quarter (le centre historique), il y a le Maple Leaf Bar dans le quartier Uptown, où l’on peut avoir la chance d’écouter le renversant Rebirth Brass Band. De l’autre côté de la ville, dans le quartier de Bywater, c’est à l’incroyable bar à vins Bacchanal que l’on pourra apprécier une soirée en plein air, avec du bon vin et du bon fromage, assis dans des chaises en fer forgé, à écouter de la musique sous les lampions !

Enfin, last but not least, il faut aller faire un tour dans le quartier berceau du jazz et des brass band, Treme. Là-bas, une incroyable femme tient le Ooh Pooh Pah Doo bar, où viennent parfois jouer ses neveux, dont le mondialement connu (et vraiment très très sexy 😉 ) Trombone Shorty.

Pour le reste, il ne faut pas hésiter à juste se balader dans les rues et à lever les yeux. Cette ville porte en elle 300 ans d’histoire, entre influences françaises, caribéennes, espagnoles et américaines : la ville créole par excellence. La cathédrale Saint Louis est d’ailleurs la plus vieille des USA. Royal Street est tout le temps pleine d’artistes de rue incroyables (la violoniste Tanya ferait pleurer n’importe qui), et il ne faut pas hésiter à monter à l’étage au-dessus du supermarché Rouses (à l’angle de Royal St. et de St Peter St.) : l’atelier d’artiste d’Isabelle Jacopin, française installée depuis longtemps ici, vaut le détour !

 

 

 

 

 

Comment prépares-tu tes voyages, guide et carnet de route ou improvisation sur place ?

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Hmmm… Et bien je dirais que l’improvisation tient une large place dans ma vie, donc mes voyages y ressemblent ! Lorsque je voyage, j’aime prendre mon temps, ne pas être pressée… (c’est peut-être pour cela que mon dernier voyage à New York fut très pauvre en visites et lieux « à voir », mais riche en cafés, bars et parcs en tout genres!)

J’apprécie demander à mes amis leurs bonnes adresses lorsque je vais quelque part, et m’affranchir autant que je peux des endroits surpeuplés, fussent-ils incontournables. Quitte à regretter de ne pas avoir « tout vu ». Mais c’est ce qui fait le charme d’un voyage, pour moi : en garder pour une prochaine fois, pour avoir de bonnes raisons de revenir !

 

 

 

 

Quels conseils donnerais-tu à une femme qui aimerait voyager seule ?

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Well, ce n’est pas évident de placer judicieusement le curseur entre « être bien consciente des enjeux » et « se méfier de tout et tout le monde ». J’apprécie sortir de ma zone de confort, sans pour autant me mettre en danger. Courageuse mais pas téméraire 😉 Pour celles qui ne sont pas rassurées, j’ai entendu parler d’un site web (Copines de voyage ?) pour permettre à des femmes de voyager à plusieurs.

 

 

 

 

Quelles sont tes prochaines destinations ?

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Et bien, ces six derniers mois je me suis « contentée » de destinations en Europe (Grèce, Royaume-Uni et Espagne), faute de temps (je suis dans la dernière ligne droite de mon doctorat !). Mais ma « Where to go ?  list » ne désemplit pas, et à priori le prochain grand voyage, ce sera la Chine et l’Asie du sud-Est !

 

 

 

 

La Nouvelle-Orléans en 4 mots ?

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Une odeur ? Celle des magnolias en fleur !

Un bruit ? Le bruit du streetcar, l’un des plus vieux tramways du monde (l’histoire d’« Un tramway nommé Désir », – A streetcar named Desire, se situe à la Nouvelle-Orléans)

Une adresse incontournable ? Plus qu’une adresse… La promenade le long du Mississippi, un incontournable à chaque départ et arrivée, pour moi.

Une phrase ? « You are not a stranger here, just a friend never met ». J’ai lu cette phrase peinte sur un mur de Claiborne Avenue lors de ma première semaine à la Nouvelle-Orléans, en 2012. Elle a inauguré mon premier carnet de voyage…

 

 

 

 

Merci à Elsa pour cette visite de la Nouvelle-Orleans, les photos magiques et ses bons plans!  Pour aller discuter avec Elsa rendez-vous sur son compte Twitter @epeinturier

 

Si vous souhaitez participer à cette rubrique, contactez moi sur anouchka(at)biobeaubon.com

 

Anouchka

Lifestyle

Bonheur! Toutes ces petites choses qui me rendent heureuse.

12 May 2015

Depuis quelques jours, je réfléchit à tout ce qui amène du bonheur dans ma vie. Ce que je privilégie pour être heureuse, et au contraire ce que j’ai choisi d’éliminer pour me concentrer sur le positif. En dehors des pâtisseries et des bronzettes dans les parcs, on trouve quelques fondamentaux plutôt universels.

J’ai décidé (évidemment) d’en faire une liste, parce que j’aime beaucoup les listes, et d’y ajouter des GIF, parce que tout le monde aime les GIF.

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Voyager

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Voyager loin, en Europe, ou autour de chez soi l’essentiel est d’aller explorer un nouveau terrain de jeu. J’aime garder une journée dans la semaine pour découvrir un quartier de Londres.

L’idée est de se laisser porter, se promener, profiter du printemps, prendre un goûter, ou prendre des photos. On retient toujours quelque chose d’une journée à barouder: le nom d’un écrivain, un coucher de soleil, une pâtisserie. Et plus important: on se crée des souvenirs. 

Et même les plus chaotiques deviennent drôle avec le temps, comme l’été où j’ai mangé de la salade de pâtes pendant 3 semaines en Grèce pour cause de monos de colonies véreux. Mais c’est bon les pâtes, et c’est joli les îles Grecques.

Prochaines étapes? Paris, Berlin et l’île de Lanzarote.

 

 

 

Lire

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En déménageant aux Etats-Unis, puis à Londres, j’ai considérablement réduit le nombre d’affaires que je trainais depuis des années. Tout ou presque tient désormais dans quelques valises.

Bye, bye bibliothèque et centaines de CD. J’ai maintenant un Kindle qui me suit partout dans mes aventures. J’ai réappris à bouquiner, et à transformer mes trajets en métro en moment à moi: voyager avec Wild de Cheryl Strayed, rire et pleurer avec Amy Poehler, retrouver mon Paris underground avec Ann Scott et dévorer tous les romans de Titiou Lecoq.

Lire c’est voyager, apprendre, mais aussi une pancarte géante « Je suis dans ma bulle, file ». Et c’est plutôt efficace.

 

 

 

Ecrire

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Lire, écrire. Depuis que je tiens ce blog (2 ans), je me surprend à avoir envie d’écrire un roman. Ecrire un blog m’a libéré de la peur de montrer quelque chose de moi.

Avant j’étais terrorisé par l’idée de montrer mes dessins (en cours d’arts appliqués, pratique), ou chantonner en public (pendant une colo de musique).

Je note soigneusement des idées depuis plusieurs semaines, observe les gens, bouquine beaucoup. Ma prochaine étape est de profiter d’un long break en juillet pour commencer mon bouquin. J’y passerais 6 mois ou 6 ans mais je finirais ce satané bouquin.

Ah, et au final oui j’ai chanté pendant cette cool de musique « Chop Suey » de Système of a Down, donc j’estime que le pire est dernière moi. Pour info : https://www.youtube.com/watch?v=CSvFpBOe8eY

 

 

 

 

Tenir un blog

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Je pourrais écrire un article complet sur tout ce que ce blog m’a apporté. J’ai rencontré des gens géniaux, certains sont même devenus des ami(e)s.

J’ai appris beaucoup sur plein de choses, je me suis engagée dans la cause animale pour de vrai, j’ai osé dire que j’étais féministe, j’ai parlé de mon endométriose et aidé des femmes à se faire diagnostiquer. 

Tenir un blog n’est pas qu’un acte narcissique. C’est aussi et surtout un lieu de partage, une communauté sympathique qui propose toujours un nouveau bon plan, et envoie des encouragements les matins où le moral est tout petit.

Bon, soyons pragmatique, ça me permet de continuer à écrire en français dans mon environnement anglophone où je commence à parler comme Laetitia Halliday. Quoi, challenging ça sonne presque français non?

 

 

 

Faire du sport

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Je suis d’une nature nerveuse. Pour faire simple, mon cerveau fonctionne jusqu’a ce que je vide complètement mon énergie journalière. Quand j’ai découvert le plaisir de faire du sport, j’ai aussi compris que ça pouvait m’aider à canaliser cette énergie. Depuis je pratique 6/7 jours (avec le yoga), du body combat, du body pump (body-plein de choses), du HIIT.

J’adore transpirer, je rigole quand je n’en peux plus et j’y retourne avec plaisir.

Ma prof de sport du lycée rigolerait vert devant l’adolescente qui clopait au lieu de faire des tours de stade. Mais je m’impressionne de motivation et d’envie de runnings et leggings bien trop colorés.

 

 

 

Pratiquer le yoga et la méditation

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On parle souvent de yoga ici, parce que le yoga change la vie. Si peu, oui. En pratiquant le yoga (et différentes types de yoga), j’ai appris que tout était une notion d’équilibre, d’efforts, et de détermination.

Le corps fait des merveilles quand on en prend soin. Je me surprend à aller au cours de Kundalini, même si c’est long, parfois très exigeant, et que l’on ressort de là « un peu chose » mais avec les énergies qui circulent de nouveau correctement dans le corps.

Et puis le yoga transforme n’importe qui en gourou new-âge,je vous met au défi.

 

 

Se recentrer sur l’essentiel

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Pendant longtemps je me souciais de beaucoup de gens et de choses inutiles. La vie des autres, comparer ma vie à celles des copines, ne pas oser être naturelle pour plaire. Et puis j’ai grandi, la vie m’a montré un peu durement parfois ce qu’était l’essentiel et que prendre soin de soi et des gens que l’on aime était précieux.

Depuis je porte une grande attention à mes proches. Ils sont peu, mais infiniment importants. Ma famille, mon cercle d’amis, ces personnes toujours bienveillantes et non intéressées.

J’ai appris à ne plus être rancunière, en vouloir aux autres est une perte de temps. Bref, le positif amène le positif, alors j’ai fini par couper court à mes amitiés toxiques.

Pardon si je ne réponds pas depuis 6 mois, tu viens de comprendre que non, bof en fait.

 

 

 

Apprendre à jongler avec les épreuves de la vie

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Etre positif en attendant que la vie vous amène: un job, l’âme soeur et un pactole de billets ne fonctionnera jamais. Je brise un mythe. Mais voir le positif dans chaque épreuve apporte la sagesse (je fais dans l’indian native).

Que l’on le veuille ou non, il nous arrive des choses fabuleuses comme certaines très dures et il faut apprendre à faire avec. Mon père me dit toujours « Tu peux te plaindre pendant des heures mais au final, cela ne changera rien à ton problème et tu n’auras trouvé aucune solution » (oui chez mes parents on positive, on ne pleure/plaint pas, on se remet en question, et on réfléchit toujours au plan B, et C).

Donc j’applique tout ceci à la lettre quand il m’arrive une tuile: chercher des solutions, relever la tête et toujours me demander ce que je suis en train d’apprendre dans cette épreuve. Nous avons tous le pouvoir le pouvoir de transformer les situations, battez vous, osez, et croyez en vos capacités!

Mon niveau de prise de recul actuel est équivalent au volume sonore et longueur de mes pleurs pendant mes 10 ans d’adolescence. Bref, je suis un devenu un master en zen attitude.

 

 

 

Et vous, ces petites choses à rendent heureux(se)?