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Bien-être

Aromathérapie | 3 remèdes contre le stress, l’insomnie et le manque d’énergie

3 August 2015

Le stress vous handicape, le sommeil tarde à venir ou les bâillements s’enchainent devant votre ordinateur? J’ai testé pour vous 3 remèdes d’aromathérapie pour retrouver la forme naturellement.

Pour éviter de prendre un médicament pour annuler les effets secondaires d’un autre, tournez vous au maximum vers les médecines naturelles. Aromathérapie, médecine chinoise, acupuncture, ou massage tui-na, sont de précieux alliés pour garder la forme toute l’année.

 

Je stresse? Les Fleurs de Bach, Rescue

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Ce remède est mon indispensable, je l’utilise depuis 10 ans (ma mère a eu la bonne idée de m’en donner pour me détendre pendant les épreuves du bac). Si vous connaissez cette sensation de stress qui monte, les idées qui se bousculent dans la tête, et la respiration qui se coupe: foncez! 4 gouttes sous la langue, et quelques minutes plus tard on retrouve cette agréable sensation de pouvoir respirer et reprendre son calme.

Chez Bach, on traite selon un sentiment: pour trouver les fleurs qui correspondent à votre état il faut répondre à plusieurs questions du type “Je me sens …… “. Ne soyez pas étonné(e) si la composition des produits répond à des ressentis et non à des manifestations physiques.

Pour en savoir plus, il existe un questionnaire en ligne gratuit

Idéal pour les personnes phobiques en avion, avant d’aller chez le médecin, calmer l’effet d’une mauvaise nouvelle ou se préparer à un entretien.

Côté composition:

  • Impatients glandulifera : contre le stress
  • Clematis vitalba: pour ne pas fuir la réalité
  • Hélianthémum nummularium: contre les peurs paniques
  • Etoile de Betlhehem: contre les chocs
  • Prunnus cerasifera: pour calmer les peurs paniques

Il existe de nombreuses formes de Rescue: en pastilles, spray, crèmes, pour enfants, pour les animaux… Je l’utilise même pour aider mes chats à voyager sereinement: testé et approuvé sur des trajets de 8h d’avion.

 

Je manque d’énergie? Vitality Essence, Jan de Vries

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Si vous manquez d’énergie, fuyez les comprimés ‘boots’ qui ne régleront pas votre problème de manière durable. Pour réussir à trouver un rythme équilibré: misez un sommeil réparateur et de l’aromathérapie pour retrouver l’envie de se lever le matin.

Le mélange de Fleurs de Bach “Vitality Essence” par Jan de Vries est un vrai trésor: efficace et surtout efficace rapidement! 5 gouttes 3 fois par jour (à éviter le soir), dans un verre d’eau, pour retrouver du peps. A la différence de toutes les vitamines miracles, j’ai retrouvé rapidement une énergie naturelle, fini les bâillements à longueur de journée, et l’envie de roupiller.

Idéal en période de rentrée, examen, ou pendant les longs mois d’hiver.

Un coup d’oeil sur la composition:

  • Fleurs de charme: contre les sentiments d’épuisement et de fatigue qui viennent avant qu’un effort ait été fait
  • Olive: épuisement suite à un effort
  • Ail des ours: purifie et élimine les toxines pour retrouver la vitalité
  • Clematis: pour ne pas fuir la réalité
  • Eglantine: lutter contre la résignation
  • Chêne: pour celui qui continue à agir même à un moment d’épuisement
  • Orme: quand on se sent noyé sous les responsabilités
  • Tanaisie: pour aider les personnes qui refusent d’aller de l’avant
  • Gentiane: pour combattre le doute et le pessimisme
  • Mullein: pour aider les indécis

 

 

Je ne trouve pas le sommeil? La valériane 

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Si vous bouquinez un livre par nuit en attendant que le marchand de sable passe, tournez vous vers la valériane. Connue pour ses vertus apaisantes, elle est très utilisée en Europe. Concrètement, la valériane aide à trouver rapidement le sommeil et améliore sa qualité.

La posologie diffère selon la marque et la composition de vos comprimés de valériane, en période d’agitation je prends une première prise dans la soirée, et une autre 30 minutes avant le coucher.

La lavande est aussi connue pour être un précieux allié du sommeil, quelques gouttes d’huile essentielle sur l’oreiller peuvent aider à trouver un sommeil profond.

Ensuite, essayer de couper la télévision, le téléphone et votre ordinateur avant de dormir pour reposer vos yeux et tous les stimulis reçus. Privilégiez un livre, et une pièce aérée pour trouver plus rapidement le sommeil.

 

Attention au mélange Sepia!

Homéopathie ne rime pas forcément avec remède naturel. Le mélange Sepia, très populaire chez la femme pour les soucis hormonaux, gynécologiques ou digestifs, est issu de l’encre de seiche. Il ne peut donc pas être utilisé chez les végéta*iens. Pensez à vérifier l’origine des médicaments, même en homéopathie.

 

 

 

Quels sont vos remèdes naturels favoris pour rester en forme?

 

 

 

Bien-être

Développement personnel | J’apprends à pardonner

31 July 2015

 

En lisant plusieurs livres sur le yoga et la spiritualité (Rachel Brathen, Colleen Saidman, Donna Farhi, Eckart Tolle), je me suis rendue compte que je ne savais pas pardonner.

Je suis une personne rancunière, sur une échelle de 0 à 10 je pense me situe à 15. Je n’ai jamais pardonné aux personnes qui ont tenté de m’embêter au collège, à celle qui a essayé de monter des amis moi quand j’avais 20 ans. Je crois que j’en veux encore à la gamine qui m’a accusé d’avoir volé des chewing-gums à 5 ans.

Je refuse de parler ou d’entendre parler des gens qui m’ont fait du mal, aussi minime qu’il soit. Ce qui ressemble à un mécanisme d’auto défense n’est finalement pas anodin.

J’ai compris en lisant ces livres que je me punissais moi même. Rachel Brathen explique « True Forgiveness comes from you – you don’t need to hear an “I’m sorry” to let go and move on. So look deeply into your heart and forgive. Forgive the world. Forgive yourself. It will set you free. »

En ne pardonnant pas, je continue à avancer avec de la rancoeur, sans me donner l’opportunité d’évoluer.

Finalement, quand je regarde dans le passé, j’ai moi aussi fait de sales coups aux autres, et en grandissant je me suis rendue compte de la peine que j’avais pu causer, sans jamais m’excuser. J’étais mal dans ma peau, et je me suis vengée sur les autres.

Cette situation est sûrement semblable pour toutes les personnes qui m’ont aussi fait du mal.

En ne pardonnant pas, je refuse de croire que l’on peut changer, se bonifier, et surtout faire des erreurs. C’est finalement contraire à mes valeurs et à ce que j’essaie de transmettre ici et là.

 

Ne plus avoir de rancoeur

« Si je le croise, je change de trottoir ». Voilà le genre de phrase que je peux prononcer en pensant à une personne pour qui j’éprouve de la rancoeur.

Sauf que je ne punirais pas l’autre finalement, mais moi même, encore une fois.  Mon exercice actuel est d’apprendre à ouvrir ma porte, et agir avec bienveillance, sans évidemment reprendre les mêmes relations que dans le passé, mais en gardant en tête que la rancoeur me demande plus d’énergie négative que le « vivre avec ».

Si on regarde dans le passé, le mal que l’on a pu causer aux autres était finalement lié à l’image que l’on avait de soi à un instant T. On ne cause pas de mal aux autres quand on vit dans la bienveillance, l’estime de soi et l’acceptation des autres.

J’essaie de toujours voir le positif des situations, et des gens. Mais il reste cette part de jugement qui est très difficile à éliminer de nos habitudes. Soyons honnêtes, en scrollant sur un fil Twitter, combien d’entre nous ont déjà été envieux(ses), moqueur,(euses) et malveillant(es)? Je lève la main.

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Pardonner pour vivre dans le présent

En relisant l’excellent livre d’Eckart Tolle The Power of Now , j’ai retenu cette phrase: « Through forgiveness, which essentially means recognizing the insubstantiality of the past and allowing the present moment to be as it is, the miracle of transformation happens not only within but also without. »

En ne pardonnant pas, je continue à vivre dans le passé. Je rumine mes vieilles histoires et mes sales rancoeurs. L’idée n’est pas de dire « Je m’en fiche maintenant », mais de pardonner pour penser de manière positive et profiter de l’instant présent.

J’aime penser que l’on récolte ce que l’on sème, le positif pour le positif, l’idée du karma, et ne pas pardonner relève finalement de la malveillance.

Apprendre à pardonner c’est aussi faire le deuil des histoires du passé, et accepter qu’elles font partie de notre expérience de vie. Faire confiance aux autres, est finalement beaucoup plus complexe que se forger une carapace.

Pardonner c’est accepter que l’autre aussi à pu avoir des failles à un moment donné, voir un manque de courage pour dire « pardon ».

L’objectif est d’avancer sereinement, positivement, en souhaitant que les autres évoluent de leur côté, sans jamais leur vouloir du mal.

 

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Méditer et pratiquer le yoga pour donner son pardon

Dans son livre Yoga for Life  Coleen Saidman (une professeur de yoga américaine qui enseigne depuis plusieurs décennies) propose une séance de yoga et une méditation dédiée à une personne à qui on souhaite dire pardon, ou une personne à qui on souhaite pardonner.

J’ai décidé de pratiquer quotidiennement en pensant à ces personnes auxquelles je souhaite pardonner, laisser aller toutes mes mauvaises pensées, et me concentrer sur le fait que je souhaite maintenant avancer.

J’ai aussi remarqué qu’enrichir ma vie spirituelle m’avait fait grandir, et devenir une meilleure personne. Le yoga, la méditation, l’acupuncture (je vous en parlais ici), et lire beaucoup de livres sur la spiritualité m’ont fait réfléchir sur le sens que je voulais donner à vie, et aux conséquences de mes actions.

Quand on décide de pratiquer le yoga et la méditation, c’est finalement une mise à nu, car on devient vulnérable face à ses émotions. Le yoga apprend à ne pas chasser ses émotions mais toutes les accepter, même les mauvaises. Quand votre prof de yoga vous rabâche de respirer ce n’est pas anodin: en se concentrant sur notre respiration, on apprend à connecter son esprit et son corps, et pour tout ça il faut accepter de devenir fragile.

Pardonner c’est aussi accepter sa fragilité et celles des autres, et je suis maintenant prête à l’accepter.

 

« If you want love, love. If you want forgiveness, forgive. I you want acceptance, accept. If you want kindness, be kind. » Rachel Brathern.

Bien-être, expatriation

Se débarrasser de ses peurs pour bien vivre le changement

27 July 2015

Le changement fait peur, et la peur crée immobilisme. Cette phrase résume un cercle vicieux qui empêche beaucoup de gens d’avancer. Notre génération (j’ai 28 ans), se remet constamment en question et cherche avant tout le bonheur. Mais pour être heureux il faut savoir chambouler ses plans, et parfois se lancer dans un grand changement de vie.

Le bonheur n’est pas un état constant, nos parents ont grandi dans une idée du bonheur très stable: le mariage, le travail, l’achat d’une maison, les enfants. Aujourd’hui on vit plusieurs vies en une, changement de carrière, voyage, et recherche du bonheur selon des critères qui changent tout au long de notre existence.

Personne n’est préparé au changement et il n’existe pas de recettes miracles pour anticiper, planifier un grand changement de vie, mais apprenant à agir et à s’adapter le changement ne signifiera plus peur mais moyen d’atteindre le bonheur.

 

 

Vous ne serez jamais prêt avant de commencer

Rappelez vous de votre premier jour à votre job actuel, et cette sensation de ne rien comprendre, d’emmagasiner un maximum d’informations à retenir, de voir tous ces visages inconnus. Et regardez vous maintenant: le lieu est devenu familier, ces gens ont des prénoms, et vous connaissez votre job (presque) sur le bout des doigts.

Le processus de changement suit la même logique: vous ne pouvez pas tout anticiper, mais agir une fois lancé(e).

J’ai du déménager plus de 20 fois en moins de 30 ans. Le chiffre parait énorme, mais il m’a surtout appris l’adaptabilité: à changer de ville, de maison, et à l’époque d’école, très (très) vite. La clef est de se constituer un monde à soi fait de repères et de petites habitudes. Aussi, comprendre que les lieux et les choses matérielles sont secondaires, seulement vous et les êtres aimés sont importants. Le reste se remplace et n’a aucune valeur.

Avant de partir aux Etats-Unis, je n’avais jamais mis les pieds en Virginie, et les quelques infos sur la ville de Reston restaient très vagues. Mais peu importe, il était impossible de connaître une ville avant de l’avoir exploré et ressenti l’atmosphère. Je n’étais pas prête, je le savais, et je l’ai accepté.

Vous changez de ville ou de pays? Bouquinez des sites ou des guides sur votre nouvelle région, cherchez des adresses de cafés cosy qui vous accueilleront à votre arrivée, ou un studio de yoga pour faire une pause et connaître de nouvelles personnes.

Vous changez de job ou de carrière? Gardez en tête que vous allez comprendre l’enjeu et apprendre jour après jour. Arrivez avec un état d’esprit ouvert, humble, dynamique, prêt à agir et à apprendre. Tout ne sera pas parfait, surtout au début, mais jour après jour, vous trouverez vos marques.

 

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J’apprends à agir

 

Même si vous aimez faire des listes, prévoir au millimètre près votre projet, il ne sera jamais comme vous l’avez imaginé au départ. Il faut apprendre à être souple et surtout agir. La force dans le changement est de garder en tête que tout problème à une solution, il suffit d’être réactif et créatif.

Au lieu de millimétrer votre projet, pensez à avoir des plans B, C, et D (j’ai du aller jusqu’à Y en vivant à l’étranger) prêts à être déroulés. La fierté d’avoir résolu une situation complexe vous aidera à tout résoudre par la suite.

2 mois après avoir emménagé en Virginie, j’ai du faire face à une hospitalisation sans connaître ni comprendre le système médical américain, et presque sans famille ou amis pour me tapoter la main. Il a fallu faire face et accepter cet imprévu, au final il fait parti de mon expérience.

Quand on ressent de la peur, la réaction naturelle est de se replier en position foetus en attendant que les choses s’apaisent. La réaction face à la peur au changement doit être l’action. On relève la tête, on se lève, on agit.

La marge de latitude dans une situation de changement (job, déménagement, reprise d’études, divorce etc.) sera de toute façon énorme. Rappelez vous encore une fois de votre dernier projet, de l’objectif initial et l’état actuel.

Apprenez à créer et saisir les opportunités, aux Etats-Unis j’ai finalement accepté un poste à Londres à la fin de mon visa, en me disant que de toute façon cette chance n’était pas tombée là par hasard.

Gardez en tête qu’aucun choix n’est irrémédiable et que vous avez le pouvoir de transformer toutes les situations, on apprend des leçons positives même dans les pires moments. Et on peut se tromper aussi, c’est même normal et positif.

 

 

Vous êtes assez fort pour y arriver

Je remarque que le problème de confiance en soi revient systématiquement. La question à se poser est « êtes vous heureux? » est-ce que cette ville, ce job ou cette situation fait de vous quelqu’un d’épanoui(e)?

Si la réponse est non, il faut donc en changer. Et là, tout un tas d’excuses apparaissent: ce n’est pas le moment, c’est trop compliqué, je n’ai pas les moyens (…). Vous pouvez y arriver, parce que vous en êtes capable et que vous croyez en vous.

A la fin de mes études j’ai signé un CDI en communication digitale, un contrat stable, socialement attendu, dans l’entreprise où j’évoluais depuis 2 ans. Mais je n’étais pas heureuse. Mon rêve était de vivre à l’étranger, et même cela impliquait de tout quitter pour une variable d’inconnues immense, c’était le prix à payer pour vivre mon rêve. Au final, ce changement à été beaucoup plus positif sur ma carrière (et sur ma vie en général).

Face au changement et en réaction à la peur, on peut aussi se mentir à soi même et aux autres c’est plus confortable, mais êtes si vous hésitez face à la question: « êtes vous satisfait et fier de vous en ce moment? » C’est le moment de se remettre en question. L’honnêteté commence d’abord par soi même.

L’exercice est de prendre une feuille blanche et de poser ses intentions en 3 colonnes, ce qui me fait envie, pourquoi, et les moyens d’y arriver. Les contraintes vont naturellement apparaître mais vous allez aussi réfléchir aux solutions pour les contourner.

Comment trouver un visa? Comment trouver une formation? Comment changer de région? Comment trouver un nouveau job? Il existe des solutions concrètes pour chacune de ces questions et en y réfléchissant calmement vous allez trouver la clef.

 

 

Alors oui, la vérité est que l’on vit surtout dans le doute quand on démarre un nouveau projet, j’ai douté en arrivant en Virginie et à Londres, je pensais m’être plantée, mais ce sentiment passe, toujours. Il faut accepter l’inconnu et savoir le maitriser.

Changer amènera forcément un nouvel équilibre positif, des personnes intéressantes autour de vous, et vous insufflera des idées de projets excitants.

Si je n’avais pas quitté la France pour les Etats-Unis, je n’aurais jamais démarré ce blog, fait du yoga, appris sur moi-même et sur une nouvelle culture, affronté des peurs et des épreuves, rencontré tout plein gens positifs, et je ne serais finalement pas à Londres aujourd’hui.

 

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Osez, n’ayez plus peur, croyez en vous et décidez d’être heureux. Et gardez en tête que vous ne serez jamais prêts. 

Bien-être

30 petites choses qui me rendent heureuse en vacances

20 July 2015

Ah les vacances, le moment de se laisser aller et souffler. J’ai eu envie de faire une liste de ces petits bonheurs qui rendent heureuse.

 

– Lire 3 livres par jour, du réveil, en passant par sa serviette de plage, jusqu’au coucher. Lire des polars, des romans à l’eau de rose, des biographies, bref bouquiner.

 

– Se réserver 1h maxi pour trainer sur Internet. Au delà, on se rend compte que l’on tourne en rond, d’update en update Twitter, que l’on commence à regarder la vie des autres et les autres c’est le mal.

 

– Regarder tous les films avec Elvis Presley le matin, et il y en a quelques uns.

 

– Prendre des photos, de tout, pour garder des jolis souvenirs.

 

– Dormir.

 

– Eteindre son téléphone 23h par jour.

 

– Méditer, et poser de nouvelles intentions positives chaque jour.

 

– Faire de nouveaux projets, sans se brider en pensant que c’est impossible ou vraiment utopique.

 

– Ne toucher à un ordinateur que pour écrire. Uniquement.

 

– Regarder sa peau qui brunit de jour en jour.

 

– Porter la même paire de tongs pendant un mois.

 

– Prendre un café en terrasse tous les jours, idéalement sur une place tranquille.

 

– Manger des glaces, parce que c’est l’été.

 

– Ne pas lire les journaux, ou uniquement en espagnol, au moins on ne comprends qu’un tiers.

 

– Fermer les yeux et penser aux belles choses qui nous attendent, rêver.

 

– Ne rien planifier, se laisser porter selon: le temps, l’envie, et prendre le parti de chambouler son programme si il ne nous satisfait pas.

 

– Chanter, même si la chanson est ringarde, même si c’est Bonnie Tyler.

 

– S’habiller uniquement de shorts et de robes (pourquoi ce jean dans ma valise?)

 

– Faire moins (ou pas) de sport, laisser son corps devenir oisif (et heureux).

 

– Se remémorer tout plein de bons souvenirs.

 

– Ne pas sortir de chez soi avant 13h, de toute façon tout est fermé et il fait trop chaud.

 

– Reprendre un verre de sangria.

 

– Observer les autres sur bord de sa serviette, leur inventer une vie, grogner sur les peaux toutes blanches qui s’obstinent à vouloir bronzer sans parasol.

 

– Sourire beaucoup.

 

– Améliorer son temps quotidien en “sauter dans les vagues”.

 

– Oublier sa trousse à maquillage, tricher avec une crème solaire teintée.

 

– Apprécier le repos, finalement salutaire après des mois à: courir, voyager, et bousculer ses habitudes.

 

– Compter ses tâches de rousseurs.

 

– Discuter en spanglish, rire et faire des signes avec les mains aux serveuses de café.

 

– Aimer, parce qu’on a la chance d’être accompagné de sa moitié.

 

 

A vous de compléter la liste!

 

Bel été à tous(tes).

 

 

Australie, Voyages & Adresses

Portraits de voyageuses | Maïté en Working Holidays en Australie et road-trip en Asie

25 June 2015

Les voyageuses sont à l’honneur pour la 4e édition des Portraits de Voyageuses sur Biobeaubon.  Maïté a 25 ans et vit en Belgique près de Bruxelles. En 2011, elle a pris l’avion direction l’Australie pour un voyage de 6 mois avec son copain en visa working holidays (vacances-travail) pour découvrir le pays et la culture australienne. De retour en Belgique,  ils ont travaillé et économisé pour repartir 6 mois en Asie, entre la Chine, le Laos, la Thaïlande, l’Inde et le Cambodge. Maïté nous raconte son expérience entre road-trip, paysages idylliques et choc culturel.

 

Dans quel cadre es-tu partie voyager en Australie ?

Je suis partie 6 mois, avec le Visa Vacances-Travail, qui permet aux jeunes de moins de 30 ans de travailler et voyager dans le pays. Comme je partais seule au départ, je suis passée par un agence qui proposait des forfaits visa, cours d’anglais, logement et s’occupait des démarches (billets d’avions, réservations, visa).

Le premier mois, je suis restée en famille d’accueil à Sydney où j’ai suivi des cours d’anglais. Comme mon copain a décidé de me suivre en Australie, nous avons acheté une voiture et pris la route en alternant travail dans des fermes, roadtrips  et expériences en tout genre comme par exemple travailler dans un concours de pêche.

Un mois, avant la fin nous avons vendu la voiture et fait du WWOOFing (cueillette). A la base, je partais uniquement pour apprendre l’anglais et travailler mais la venue de mon copain à quelque peu changé mes plans et nous avons vécu une belle aventure en pleine nature, à travers le pays.

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Comment as tu organisé ce voyage de Asie? Improvisation ou carnet de route ?

Nous avons d’abord établi la liste des pays que nous souhaitions visiter en fonction de notre budget, nous avons par exemple exclu des pays comme le Japon ou la Mongolie. Le but étant de prendre le plus de transports locaux possible (bus, bateau), en évitant l’avion.

Nous avons choisi le pays de départ, la Chine, et pris nos billets d’avion intermédiaires. Ensuite, nous savions que nous ferions Vietnam, puis Cambodge et Laos mais après cela nous avons surtout géré pas mal de choses sur place (armés de nos guides Lonely Planet). Un peu avant d’arriver dans un pays j’établissais un itinéraire pour le pays suivant et une fois sur place on se laissait porter.

Mon copain et moi ne sommes pas du genre à vouloir tout voir et tout visiter mais plutôt à nous balader au gré de nos envies c’est notre façon de découvrir. Je me renseignais aussi toujours sur les “prix du pays” avant, afin de pouvoir négocier sans se faire arnaquer…

Un fois au Laos, à la moitié du voyage, nous avons établi la suite du voyage qui demandait un peu plus d’organisation car nous souhaitions aller en Inde et en Birmanie : impossible de passer les frontières par les terres et d’avoir un visa à l’arrivée. C’est un voyage qui demande un peu de préparation et d’organisation mais nous avons choisi aussi de nous laisser porter et d‘accepter les imprévus. 

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Quels conseils donnerais tu à une femme qui aimerais voyager seule en Australie?

J’étais accompagnée mais je pense que c’est un pays où il est très facile de voyager seule. D’abord, parce que l’entraide est le maître-mot en Australie il faut savoir que le pays est plus grand que l’Europe, pour seulement 20 millions d’habitants, les Australiens seront donc toujours prêt à donner un coup de main en cas de soucis. Ensuite, on rencontre énormément de voyageurs dans les auberges de jeunesse, ce n’est pas difficile de trouver des compagnons de route.

Enfin, si vraiment vous souhaiter partir seule sur la route, il faut bien s’organiser car les distances sont très longues et il n’est pas rare d’être en panne d’essence au milieu du désert.

Concernant, la sécurité c’est un pays vraiment hyper safe je ne me suis jamais sentie en danger en me baladant seule la nuit à Sydney.

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Quelle à été ton expérience la plus marquante entre l’Australie et l’Asie?

C’était deux expériences vraiment superbes, différentes, parfois éprouvantes, mais très enrichissantes.

L’Australie, m’a marqué par son immensité, et la nature y est reine. Je me rappelle des journées à rouler au milieu du désert. Lorsque nous sortions de la voiture le jour nous étions attaqué par les mouches, puis le soir par la moustique et notre tente était notre seule refuge. Mais à côté de ça il y avait, les couchers de soleil magnifiques, les animaux uniques, la gentillesse des gens et tant de choses que j’oublie.

L’Asie m’a marqué par le choc des cultures.  Nous bougions beaucoup, et fatigués par des heures de trajets nous devions négocier, trouver un logement.

Là-bas, les occidentaux, même les routards, sont considérés comme très riches, on est donc tout le temps sollicité. A côté de ça, ce qui m’a le plus marqué et que la plupart de les gens ont l’air tellement plus heureux que dans nos pays. Il y a une vraie simplicité, les gens vivent avec peu mais ont l’essentiel : un toit, de quoi se nourrir et leur famille.

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Tes prochaines destinations voyages ?

Pour le moment, je n’en ai pas ; avec mon copain on vient d’acheter une maison et nos économies y sont consacrées. Dans les prochaines années, nous allons donc voyager près de chez nous. Mais dans quelques années, pourquoi pas le Népal ou l’Amérique du Sud.

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Tes voyages en 5 mots ?

Une odeur en Inde ? le massala et les épices en général, présentes partout même dans le dentifrice !

Un bruit en Australie ? le chant des kookaburra, qui ressemble au rire d’un singe

Une adresse incontournable au Cambodge ? Pour manger à Kampot, le Epic Art (meilleur porridge de ma vie) et à visister : les temples d’Angkor.

En plat en Thaïlande ? le pad-thaï végétarien ! c’est simple, je n’ai pratiquement mangé que ça

Une phrase au Vietnam ? “Please, Buy something”, les vietnamiens ont très (très) envie de vendre leurs produits aux touristes

 

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Retrouvez Maïté et envoyez lui un petit mot sur Twitter @inthegloryland

 

 

 

 

Berlin, Voyages & Adresses

Un week-end de 3 jours dans le Berlin alternatif et vegan

22 June 2015

Berlin, c’est une grande (et vieille) histoire d’amour:  une ville vibrante, artistique, alternative, écolo et simpleTout le monde roule en vélo, consigne les bouteilles en vert, le choix en matière de produits bio est immense, et on ressent l’influence d’une consommation plus responsable et d’une ville où la vie en collectivité est une affaire sérieuse.

Après un premier séjour axé culture et musées (mon programme favori quand je voyage seule), j’ai décidé de repartir à deux à la découverte du Berlin alternatif. Moins de musées mais plus de street art et d’immersion dans la vie berlinoise pour sortir un peu des sentiers battus.

 

 

 

Se déplacer à Berlin 

Berlin est une ville très étendue, où il peut être parfois difficile de se repérer : il n’est pas rare de marcher en plein centre ville 10 minutes sans croiser une seule âme. Mon astuce, est de ponctuer votre journée par des lieux populaires qui vous emmèneront dans la bonne direction : un restaurant vegan, une brasserie, une boutique.  Ensuite le mot d’ordre : flâner! J’ai marché en moyenne 15km par jour dans la ville en déambulant de rue en rue.

Mon conseil pour se loger : Airbnb! Les appartements sont spacieux et il est facile de se dégoter un grand appartement pour une somme très raisonnable. J’ai posé mes bagages à Prenzlauer Berg dans cet appartement sublime, propre et très bien situé (voir)

Airbnb reste la meilleure solution pour profiter d’une ville, être au calme, vivre à son rythme et vivre en immersion dans un quartier!

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Pour se déplacer plusieurs choix :

le métro, qui fonctionne très bien avec un grand réseau de stations. A la différence du métro parisien ou londonien, plusieurs lignes de U-Bahn ou S-Bahn peuvent circuler sur le même quai d’une station. Regardez bien sur les écrans le numéro de la ligne. Une carte à la journée coûte environ 3 euros, bus compris. Les gares de S-Bahn et U-Bahn sont souvent situées à deux entrées différentes, ne soyez pas étonnés de sortir d’une gare ou entrer dans une autre. Pensez à télécharger l’application Berlin Subway pour ne pas être perdu.

le bus, certains bus vous permettront de relier deux stations de métro, où le X100 par exemple traverse tous les lieux touristiques entre Mitte et Charlottenburg.

le vélo, à Berlin tout le monde pédale pour se déplacer, et il est possible de louer des vélos à la journée pour 8-12 euros. C’est un bon moyen de découvrir la ville, profiter des parcs et des bords de la Spree.

à pieds, attention attendez vous à beaucoup marcher! Nous avons calculé que le premier jour, le compteur affichait 21 km, et ensuite une moyenne de 15 kilomètres. Pensez à l’allemande, portez des chaussures confortables!

 

 

 

 

Prenzlauer Berg

Mon quartier favori à Berlin, un mélange de restaurants délicieux, de boutiques indépendantes, de parcs et de calme. On y croise beaucoup de trentenaires, de jeunes familles.

Pour ne rien louper, perdez vous entre Schönhauser Allee, Rykestrasse, Pappelallee, Dunckerstraße et remontez jusqu’au Mauerpark pour les puces du dimanche.

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Pour les amatrices/eurs déco, ne ratez pas When Victoria Met Albert sur Dunckerstraße, une boutique adorable et inspirante.

Pour manger vegan, il y a l’embarras du choix, mon coup de coeur Sia An sur Rykestrasse un restaurant vietnamien vegan pour manger un Bo Bun, ou un curry jaune aux légumes et tofu en terrasse.

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Pour découvrir « la rue vegan » de Berlin, direction Schivelbeiner Strasse, où l’on retrouve le supermarché Veganz le paradis vegan avec une patisserie / boulangerie pour manger en terrasse. Le choix de produits est immense, avec beaucoup de marques allemandes tant en cosmétiques qu’en alimentaire.

Dans la même rue plusieurs enseignes vegan : le Goodies Cafe pour manger un morceau,  DearGoods une boutique de vêtements et accessoires, et Avesu un shop de chaussures vegan.

 

 

 

 

Friedrichshain

Un quartier plus alternatif, pour flâner et manger dans l’un des (très) nombreux restaurant de Simon-Dach Strasse. A Friedrichshain on rencontre des familles, des punks, des étudiants, des artistes. Friedrichshain est vivant même le dimanche soir où tout le monde se retrouve à une terrasse pour refaire le monde. Les rues sont ornées d’oeuvres de street art, pensez à lever les yeux!

Deux coups de coeur : Goura Pakora sur Krossener Strasse, un restaurant indien vegan (militant) pour manger LE meilleur Tali (et le plus généreux) jamais mangé. L’endroit est simple et la nourriture délicieuse et fraiche avec des plats à partager.

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Juste en face de Goura Pakora: Cupcake un cake shop qui propose des brownies, cookies et cupcakes vegan et gluten free. Ils sont tout simplement délicieux et super léger, la boutique est adorable, une adresse à ne pas rater.

Veganz à aussi une enseigne dans le quartier sur Warschauer Strasse, avec un restaurant à l’étage « The Bowl ».

En partant de Veganz, dirigez vous droit devant sur Warschauer Straße pour découvrir le quartier de Kreuzberg.

 

 

 

 

Kreuzberg

Un quartier vibrant, militant et cosmopolite. On peut voir dans les rues de nombreuses oeuvres de Street Art sur les murs, des affiches militantes, des réunions de quartiers. Kreuzberg est un quartier avec une âme: alternatif et artiste.

Ne manquez pas de vous promener le long de l’East Side Gallery, pour voir le mur qui séparait l’est et l’ouest du pays, même si certains touristes ne respectent pas le lieu et écrivent leur nom sur les oeuvres.

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Fatigué de la promenade? Arrêtez vous 5 minutes le temps d’un verre et d’une sieste au soleil le long de la Spree derrière l’East Side Gallery.

Pour continuer la ballade, flânez le long l’Oberbaumbrücke entre la Spree et le marché d’art (peintures, antiquaires, artisans), pour rejoindre le coeur de Kreuzberg vers Skalitzer Strasse. La rue regorge de restaurants, de café, de terrasses, de couleurs, et perdez vous dans les alentours pour vous imprégnez de l’ambiance éclectique du quartier.

Mon coup de coeur ? La rue Bergmannstrasse et ses nombreux restaurants avec des options vegan un peu partout (impossible de faire son choix), les marchés aux puces, les boutiques, l’animation, la musique dans la rue, les couleurs. Le rendez parfait du dimanche midi!

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Je me suis arrêté manger un Bo-bun et des rouleaux de printemps délicieux chez Huong Que avec en cadeau un bain de soleil en terrasse.

Le bon plan à ne pas rater ? Le glacier Berghem, où tout le monde fait la queue pour manger des glaces (4 choix vegan au lait de soja) pour un prix modique. C’est délicieux et approuvé par les habitants du quartier!

Côté culture, le Musée Juif de Berlin sur Lindenstraße est un trésor d’architecture et d’histoire qui vaut vraiment la peine de prendre 3 heures dans votre séjour (et la location d’un audioguide). 

 

 

 

 

Mitte

Entre Friedrichshain et Mitte, faites un détour du coté d’Alexander Platz pour quelques emplettes, un concert en plein air de quinquagénaires, ou une pause café.

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De là, cap vers le Berliner Dom et le Lustgarden qui offrent une vue sur la Spree et les bateaux de touristes qui se croisent.

A ne pas rater: prendre un verre sur la Spree, les pieds dans l’herbe sur un transat en face de la gare Hauptbahnhof dans l’un des nombreux bars. Ambiance Bahamas (oui si peu) garantie!

 

 

 

Voir un concert à la Zitadelle

Je suis venue à Berlin pour voir Faith no More à la Zitadelle, et si vous avez l’occasion FONCEZ! Les festivals berlinois méritent le détour avec stands de bières (une institution) et nourriture végétarienne, et surtout le plaisir de voir un concert au milieu d’une citadelle entre forêt et lac.

 

 

 

J’ajoute donc Berlin à ma liste de futures-maisons (avec Barcelone)! D’ici là, je reviendrais pour faire quelques week-ends et explorer d’autres quartiers de la ville.

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