expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

Croire en ses rêves et changer de vie

21 July 2016

 

Si j’avais du écouter toutes les personnes qui ont tenté de me décourager ces dernières années, je pense que je serais encore sur le canapé de mon appartement parisien à rêver la vie des autres.

Combien de fois avez vous pensé : “Je rêve de le faire, mais c’est trop compliqué ” ?  Je reçois souvent des commentaires ou messages de personnes souhaitant habiter à l’étranger, voyager ou réaliser un projet, mais qui ne savent pas comment démarrer leur projet.

Evidemment qu’un projet se réfléchi, et qu’il est toujours plus prudent de prendre en compte toutes les éventualités avant de se lancer, mais la chose la plus importante est de se focaliser sur les solutions et non les freins. Je m’explique : à la question “Je rêve de déménager au Japon”, les réponses ne peuvent pas être : mais ce n’est pas possible car j’ai 2 enfants, 100 euros de côté, 2 chats, et que je ne parle pas japonais.

Pensez toujours que chaque problème peut trouver sa solution. En étant motivé(e), débrouillard(e), curieux(se), et surtout en se projetant dans le futur, il est possible de réaliser ses rêves.

Quand j’ai démarré le projet de partir vivre à l’étranger, j’avais moi aussi des freins : 2 chats, un mari qui souhaitait poursuivre sa carrière, très peu d’argent de côté, et une santé moyennement accommodante.

La première étape a été de discuter autour des destinations qui pouvaient correspondre à notre couple et nos ambitions professionnelles, et ensuite de regarder quelles étaient les conditions d’obtention de visas.

Ensuite, de chercher les meilleures options pour obtenir ce visa : quels contrats, quels organismes, mutation possible ? changement d’entreprise ?

Une fois le type de contrat trouvé, il a fallu postuler et postuler encore. Plus de 500 CV ont été reçus pour le poste que je visais aux Etats-Unis, et j’ai du moi même en envoyer autant pour trouver mon job. Des refus, il faut se préparer à en essuyer, des remises en questions, des gros moments de doutes, mais si vous avez un objectif, votre motivation doit être le seul moteur.

Une fois le job obtenu (champagne!), toute la partie logistique, administrative et économique est arrivée, aussi désagréable qu’excitante. Chercher un appartement sur Google Maps en croisant les doigts que la ville vous plaira.

Mais sans prise de risques, sans échecs, sans peurs et sans doutes, vous n’irez nulle part. Si votre objectif est de quitter votre job pour devenir votre propre patron, travaillez dur, prenez le temps de définir votre projet, et étudier toutes les opportunités!

Si vous rêvez d’une carrière artistique, travaillez fort, soyez humble et n’ayez pas peur des critiques!

Si vous voulez faire le tour du monde, économisez le moindre centime, gardez votre objectif en tête, abreuvez vous de documentaires de voyage pour préparer votre départ!

Mais surtout, ne commencez jamais par dire “Mais ce n’est pas possible parce que … ” Evidemment qu’il existe des projets plus accessibles que d’autres, alors pourquoi ne pas les découper en étapes ? Le tour du monde peut commencer par un voyage de 2 mois, une carrière artistique par des cours du soir ? L’essentiel est de nourrir votre passion, et avancer sur la bonne voie.

 

En vivant à l’étranger, j’ai réalisé combien il était important de ne pas vivre par procuration, et avoir des regrets. Regarder la vie des autres c’est bien, mais vivre sa propre expérience n’a pas de prix.

Et aujourd’hui encore, quand on nous dit “Mais avec un enfant, voyager et déménager dans un autre pays va être compliqué!”, on se rend compte à quel point sauter le pas nous a rendu légers et sans limites. Il ne faut pas confondre logistique plus importante avec abandon de ses rêves. Je continuerais à poursuivre mes objectifs tout au long de ma vie, seule et en famille.

 

VOUS êtes votre propre moteur, et ne laissez personne rire face à vos projets. Travaillez sans relâche, projetez vous, relevez vous face aux échecs mais surtout : n’abandonnez jamais!

 

 

 

Pour aller plus loin :

 

You Might Also Like

20 Comments

  • Reply Julie 21 July 2016 at 16 h 45 min

    Merci beaucoup pour ce superbe article, ne renoncer à rien, foncer et y croire, j’adore l’idée. Merci pour tous ces si jolis mots merci….

    • Reply biobeaubon 21 July 2016 at 21 h 14 min

      Merci Julie, j’essaie de me les répéter tous les jours!

  • Reply Aurore 21 July 2016 at 20 h 56 min

    Plus je viens sur ton blog, plus je l’aime, c’est exactement le genre de message dont j’ai besoin en ce moment alors que je commence à faire des vrais choix pour mon futur post-étudiante/ pré-pôle-emploi !

    • Reply biobeaubon 21 July 2016 at 21 h 13 min

      Merci merci Aurore, ça me touche sincèrement!
      Et si tu vois le côté positif tu as une multitude de choix qui s’offrent à toi maintenant 🙂

  • Reply Charlotte 22 July 2016 at 8 h 11 min

    Merci pour cet article raisonnance j’ai une envie de partir en pvt en nouvelle zelande, je me pose trop de questions et je me dis que si je doute de mes motivations c’est que ce n’est peut etre pas la bonne idée le bon moment….il n’ya pas un proverbe qui dit que si on a trop de question c’est qu’au fond de soi on sait qu’il ne faut pas se lancer? Pourtant par appart à votre départ jen’ai pas de chat pas de mari pas besoin de chercher en amont les contrats pour un permi de travail juste l’opportunité du pvt qui est dispo en quelques clic…Je remarque que j’ai beaucoup besoin de l’avis d’autri pour foncer. J’aimerai arréter d’étre entre deux chaises. Des conseils?

    • Reply biobeaubon 2 August 2016 at 11 h 41 min

      C’est un mécanisme de protection que de se persuader que ce n’est pas le bon moment pour démarrer un projet. Evidemment que tu auras des questions et des doutes jusqu’au moment du départ, et même ensuite, tous les jours. Mais il faut que tu dépasses ta peur.
      Peut être qu’il serait intéressant de définir ton projet ? Partir oui, mais que ce que tu aimerais faire? Cela évoluera ensuite sur place, mais écrire, ouvrir un blog, faire des vidéos, apprendre une langue …
      Donne toi des éléments concrets, une date, et LANCE TOI!

  • Reply Vanessa 22 July 2016 at 10 h 04 min

    Merci pour cet article très motivant. Je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis.
    C’est vrai qu’on se trouve tout un tas d’excuses pour ne pas réaliser ses rêves parce qu’on à peur du changement.
    “Et si il se passait ça? et si ça ne marche pas ?” on se base sur tout un tas de “si” qui n’existeront surement jamais. Notre esprit se raconte des histoires et se persuade que ça sera la vérité et du coup on angoisse. Comme devant un film d’horreur, on a peur, pourtant ce n’est pas vrai… notre esprit ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire. Et même quand on le sait on a peur quand même. Il faut apprendre à vivre avec sa peur et s’en servir pour avancer dans ses projets.
    J’ai des projets qui me font peur mais auxquels je crois. En fait si je n’avais pas peur c’est qu’il n’y a pas quelque chose auquel je tiens derrière.
    Le tout c’est d’avancer et même si on se plante, on apprend. Ne jamais rien regretter 😉

    • Reply biobeaubon 2 August 2016 at 11 h 46 min

      Mais oui, sans peur pas de projets. Ca serait même triste voir dangereux de ne pas avoir de doutes quand on construit un projet non ?
      Il faut juste apprendre à chasser les “et si”, ou alors à y répondre de manière pragmatique en ayant un plan B (C, ou D).
      Et puis au pire, se planter apprendre à se relever, et c’est aussi une belle leçon de vie 🙂

  • Reply Anne-Charlotte 22 July 2016 at 11 h 21 min

    C’est dingue, nous les humains sommes complètement formatés par des mécanismes de protection. Dès qu’on veut sortir de notre zone de confort, les “bonnes raisons” de ne pas se lancer affluent invariablement. Le plus dur c’est donc d’apprendre à raisonner différemment. Mais le pire, c’est qu’une fois qu’on a décidé de se lancer, qu’on a réussi à contrer toute cette négativité, ce sont les autres qui vont vous renvoyer leurs propres peurs et essayer de vous inciter à ne pas vous lancer: “ça va être trop dur, trop compliqué, tu es sure?”. J’ai connu ça le jour où j’ai décidé de changer de voie et de devenir illustratrice, puis aussi quand je suis partie vivre à l’étranger… Mais c’est comme ça qu’on avance dans la vie! Abandonner ses rêves se résume à laisser passer sa vie… sans la vivre à 100% Je suis complètement d’accord avec toi!

    • Reply biobeaubon 2 August 2016 at 11 h 44 min

      C’est vrai qu’au final, on aime transférer nos peurs et doutes sur celui/celle qui ose. Questionner c’est bien, ouvrir le débat, mais il faut surtout encourager l’autre et le soutenir à suivre ses rêves!
      Je suis complètement d’accord avec le mécanisme de protection (que l’on développe en grandissant?). Il faut peut être reprendre nos habitudes d’enfants sans peur en se lançant dans le vide. Et bon sang que ça fait du bien 🙂

  • Reply Juliconoclaste 22 July 2016 at 12 h 15 min

    <3

    • Reply biobeaubon 2 August 2016 at 11 h 38 min

      <3 <3

  • Reply Hey Cocoon 27 July 2016 at 12 h 48 min

    Je suis tout à fait d’accord avec l’article que tu as écris. Il ne faut pas continuellement se protéger par des choses qui pourrait nous procurer énormément de bonheur. Car au final, si je me trompe pas. Le bonheur, c’est de s’accomplir? Nous et nos rêves. 🙂

    • Reply biobeaubon 2 August 2016 at 11 h 38 min

      C’est très bien dit : le bonheur c’est de s’accomplir 🙂

  • Reply Océane 3 August 2016 at 22 h 16 min

    Coucou !

    J’aime beaucoup ton article 🙂 Il résonne particulièrement dans ma tete maintenant que j’ai fini mes études. Mon bachelier de commerce extérieur sera validé en septembre et bon… Je me rends compte que je n’aurais pas fait les memes études si je revenais en arrière.
    Bien sur, c’est facile de dire ça, 4 ans plus tard ! 😉

    J’ai envie de me lancer dans une vie plus “créative”. Je ne suis pas encore tout à fait sur, mais je vais prendre bientot mes affaires pour la GB je pense !
    Comme tu dis, si on ne prend pas des risques… !

    Bisous !

  • Reply Carolina - la théorie du bonheur 16 August 2016 at 19 h 19 min

    Superbe article dans lequel je me reconnais beaucoup ! Dès que je tombe dans une certaine zone de confort, j’essaye de me fixer de nouveaux challenges pour en sortir, je ne m’y sens jamais à l’aise. Bien souvent cela implique changement de ville ou de pays, nouvel employeur ou reconversion professionnelle… Je ne m’imagine pas la vie autrement et aime lire des témoignages comme le tiens prouvant que je ne suis pas la seule !

  • Reply Lisa 24 October 2016 at 13 h 48 min

    Il ne faut jamais se mettre de frein et vivre ses rêves. Nous partons vivre en Australie en fin d’année avec notre petit bout d’un an! Notre entourage trouve toutes les raisons pour que nous restions… Bonne fin de grossesse 🙂

  • Reply Séverine 8 November 2016 at 10 h 50 min

    Très bel article, et si encourageant surtout pour nous, Français, souvent si rapides à voir immédiatement les obstacles (et à s’y arrêter…) dans chaque opportunité qui se présente.. Je n’ai personnellement pas fait le tour du monde, mais j’ai pris la décision d’un changement de vie assez radical il y a quelques années en reprenant des études d’informatique à 45 ans (j’étais mère-célibataire avec une petite fille à charge) après une carrière d’infirmière. Malgré « l’âge », les doutes envenimés par les réactions de mon entourage, j’ai trouvé un emploi dans une SSII dont le recruteur m’a avoué rechercher les profils « atypiques » comme le mien, preuve pour lui d’une ouverture d’esprit et d’une capacité d’adaptation pas toujours très répandue dans ce domaine… A ce propos, je conseille la lecture d’un livre qui m’a beaucoup regonflée dans les moments de doute : « En finir avec la crainte de changer » d’Alain Orsot , qui met le doigt sur toutes les “mauvaises” raisons (mais si bien ancrées) qui nous empêchent de nous jeter à l’eau, en nous aidant à y faire face de façon pratique.

  • Reply Alizée 2 October 2017 at 10 h 22 min

    Bonjour Anouchka,
    Je réagis des mois voire année après mais j’aimerais connaître la façon dont tu as gérés (et que tu gères aujourd’hui) tes liens avec ta familles et ami(e)s.
    Que t’ont-ils dit lorsque tu as annoncé ton expatriation ? Comment as-tu gardé le lien avec eux ? etc.
    Ce serait super intéressant d’avoir un article sur ce sujet.
    Merci pour tous les autres billets que je dévore chaque fois.
    Bonne journée !

  • Leave a Reply to Charlotte Cancel Reply