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Lifestyle

Blog et vie privée, mode d’emploi

17 April 2016

 

J’écris sur ce blog depuis bientôt 3 ans. Au départ, j’ai créé Biobeaubon pour parler de végétarisme, et de ma vie aux Etats-Unis. J’ai découvert le yoga, la méditation, exploré l’Amérique du Nord, et la ligne éditoriale s’est agrandie pour devenir un blog « curieux et positif », ouvert et sans étiquettes.

J’ai pris le parti de ne pas parler de mon intimité ici, tout en abordant des sujets personnels comme apprendre à dire pardon ou surmonter des épreuves douloureuses. La seule fois où je suis sortie de ma bulle a été pour parler de l’endométriose, et j’ai longtemps hésité avant de publier ces articles.

J’ai vite été rattrapé par le fait que la maladie manquait d’exposition et que si je pouvais aider, même un petit peu, l’action serait déjà positive.

Mais voilà, parler un peu de soi, s’exposer, c’est aussi ouvrir la porte aux autres dans sa vie: chose qui pour moi, est complexe à gérer.

J’ai tendance à sur-protéger ma vie privée, ce qui semble contradictoire avec une présence active sur un blog ou des réseaux sociaux, mais je ne partage finalement que très peu de choses personnelles. Ne pas parler de son intimité ne veut pas dire ne pas être sincère, loin de là, j’ai toujours voulu rester honnête et ne pas me mettre en scène.

Et finalement au de-là de l’exposition de la vie intime, c’est aussi me perdre dans une mise en scène biaisée de mon quotidien qui me fait finalement le plus peur. A force de vouloir montrer le meilleur de soi même, on joue, on enrobe, on veut faire rêver. Et je ne veux pas tomber dans ces travers, où il est si facile de glisser.

Je suis souvent un peu étonnée par les “familles Instagram“, où chaque premier moment est immortalisé pour le livrer au monde, le salon est toujours parfaitement rangé, la mère maquillée, les enfants ne se tachent jamais et quand c’est le cas, le chocolat est bien étalé sur la bouche pour en faire une belle photo à filtres.

L’exemple qui me vient toujours en tête, est une ancienne amie qui livrait une vie sur son blog et Myspace à l’époque, complètement différente de sa vie quotidienne. Le mensonge était tel qu’elle se perdait, entre opulence et carte bleue bloquée, immenses projets qui ne voyaient jamais le jour, étudiante appliquée ou déserteuse de salle de classe.

De mon côté, le peu que j’ai livré sur ma vie a donné lieu à des comportements étonnants : outre la bienveillance générale et les échanges positifs, j’ai aussi vu ces vautours 2.0, ces gens qui essaient de recoller des morceaux de votre vie, scrutent, analysent les moindres tweets et trouvent normal de s’immiscer chez vous. Ces gens sont rares, mais assez présents pour me faire reculer d’un pas.

Finalement c’est aussi le jeu, avoir un blog et non pas un site de news, donc parler de soi, et devoir aussi faire avec les gens un peu envahissants.

J’ai toujours eu conscience que chaque information personnelle partagée, pouvait avoir un impact sur la vie privée de mon mari, ou mes proches. Dans le cas de mon mari qui a longtemps été exposé dans une vie précédente, j’ai appris finalement que donner moins c’était peut être donner mieux.

Et quand la vie professionnelle se rajoute aussi à l’équation, le fait de vouloir se livrer devient vraiment complexe à gérer.

En dehors de Biobeaubon, je travaille dans la communication digitale, secteur dans lequel notre identité numérique relie nos différentes activités. J’ai toujours été fière et jamais gênée de me dire que mes collègues français pouvaient tomber sur ce site par hasard. Biobeaubon montre une facette différente de ma vie professionnelle, et mon intimité est encore bien protégée.  Mais, comment réagiraient ils si je me livrais plus, publiait des photos de moi au lieu de jolis paysages ? Est ce que tout cela pourrait me desservir à l’avenir?

Tout cela m’amène à penser que je préfère continuer à écrire sur des sujets divers comme la santé, le voyage, le bien-être le yoga, ou la vie de manière générale sans tomber dans une surexposition du moi. Sans me cacher, loin de là, mais en gardant une distance.

Pour chaque sujet publié ici, j’essaie de toujours me demander si l’article a pour but d’informer/échanger, faire découvrir ou tout simplement parler de moi. Si la dernière case est cochée, il est temps de réfléchir sur le besoin d’ego trip sous couvert de blogging.

Je remarque que beaucoup de blogueuses que j’apprécie réussissent le pari : Mango & Salt, Eleusis & Megara, ou Et pourquoi pas Coline. La sincérité ne passe pas forcément pas l’exposition de sa famille, son couple, sa maison, et ses tracas du quotidien.

A bientôt 30 ans, être blogueuse, c’est finalement s’appuyer sur son expérience quotidienne pour partager des opinions et des découvertes, mais garder au chaud sa vie privée.

 

 

Blogueuses ou lectrices, j’attends tous vos avis sur ce sujet délicat! Protéger ou exposer son intimité? 

Lifestyle

Bonheur! Toutes ces petites choses qui me rendent heureuse.

12 May 2015

Depuis quelques jours, je réfléchit à tout ce qui amène du bonheur dans ma vie. Ce que je privilégie pour être heureuse, et au contraire ce que j’ai choisi d’éliminer pour me concentrer sur le positif. En dehors des pâtisseries et des bronzettes dans les parcs, on trouve quelques fondamentaux plutôt universels.

J’ai décidé (évidemment) d’en faire une liste, parce que j’aime beaucoup les listes, et d’y ajouter des GIF, parce que tout le monde aime les GIF.

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Voyager

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Voyager loin, en Europe, ou autour de chez soi l’essentiel est d’aller explorer un nouveau terrain de jeu. J’aime garder une journée dans la semaine pour découvrir un quartier de Londres.

L’idée est de se laisser porter, se promener, profiter du printemps, prendre un goûter, ou prendre des photos. On retient toujours quelque chose d’une journée à barouder: le nom d’un écrivain, un coucher de soleil, une pâtisserie. Et plus important: on se crée des souvenirs. 

Et même les plus chaotiques deviennent drôle avec le temps, comme l’été où j’ai mangé de la salade de pâtes pendant 3 semaines en Grèce pour cause de monos de colonies véreux. Mais c’est bon les pâtes, et c’est joli les îles Grecques.

Prochaines étapes? Paris, Berlin et l’île de Lanzarote.

 

 

 

Lire

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En déménageant aux Etats-Unis, puis à Londres, j’ai considérablement réduit le nombre d’affaires que je trainais depuis des années. Tout ou presque tient désormais dans quelques valises.

Bye, bye bibliothèque et centaines de CD. J’ai maintenant un Kindle qui me suit partout dans mes aventures. J’ai réappris à bouquiner, et à transformer mes trajets en métro en moment à moi: voyager avec Wild de Cheryl Strayed, rire et pleurer avec Amy Poehler, retrouver mon Paris underground avec Ann Scott et dévorer tous les romans de Titiou Lecoq.

Lire c’est voyager, apprendre, mais aussi une pancarte géante « Je suis dans ma bulle, file ». Et c’est plutôt efficace.

 

 

 

Ecrire

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Lire, écrire. Depuis que je tiens ce blog (2 ans), je me surprend à avoir envie d’écrire un roman. Ecrire un blog m’a libéré de la peur de montrer quelque chose de moi.

Avant j’étais terrorisé par l’idée de montrer mes dessins (en cours d’arts appliqués, pratique), ou chantonner en public (pendant une colo de musique).

Je note soigneusement des idées depuis plusieurs semaines, observe les gens, bouquine beaucoup. Ma prochaine étape est de profiter d’un long break en juillet pour commencer mon bouquin. J’y passerais 6 mois ou 6 ans mais je finirais ce satané bouquin.

Ah, et au final oui j’ai chanté pendant cette cool de musique « Chop Suey » de Système of a Down, donc j’estime que le pire est dernière moi. Pour info : https://www.youtube.com/watch?v=CSvFpBOe8eY

 

 

 

 

Tenir un blog

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Je pourrais écrire un article complet sur tout ce que ce blog m’a apporté. J’ai rencontré des gens géniaux, certains sont même devenus des ami(e)s.

J’ai appris beaucoup sur plein de choses, je me suis engagée dans la cause animale pour de vrai, j’ai osé dire que j’étais féministe, j’ai parlé de mon endométriose et aidé des femmes à se faire diagnostiquer. 

Tenir un blog n’est pas qu’un acte narcissique. C’est aussi et surtout un lieu de partage, une communauté sympathique qui propose toujours un nouveau bon plan, et envoie des encouragements les matins où le moral est tout petit.

Bon, soyons pragmatique, ça me permet de continuer à écrire en français dans mon environnement anglophone où je commence à parler comme Laetitia Halliday. Quoi, challenging ça sonne presque français non?

 

 

 

Faire du sport

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Je suis d’une nature nerveuse. Pour faire simple, mon cerveau fonctionne jusqu’a ce que je vide complètement mon énergie journalière. Quand j’ai découvert le plaisir de faire du sport, j’ai aussi compris que ça pouvait m’aider à canaliser cette énergie. Depuis je pratique 6/7 jours (avec le yoga), du body combat, du body pump (body-plein de choses), du HIIT.

J’adore transpirer, je rigole quand je n’en peux plus et j’y retourne avec plaisir.

Ma prof de sport du lycée rigolerait vert devant l’adolescente qui clopait au lieu de faire des tours de stade. Mais je m’impressionne de motivation et d’envie de runnings et leggings bien trop colorés.

 

 

 

Pratiquer le yoga et la méditation

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On parle souvent de yoga ici, parce que le yoga change la vie. Si peu, oui. En pratiquant le yoga (et différentes types de yoga), j’ai appris que tout était une notion d’équilibre, d’efforts, et de détermination.

Le corps fait des merveilles quand on en prend soin. Je me surprend à aller au cours de Kundalini, même si c’est long, parfois très exigeant, et que l’on ressort de là « un peu chose » mais avec les énergies qui circulent de nouveau correctement dans le corps.

Et puis le yoga transforme n’importe qui en gourou new-âge,je vous met au défi.

 

 

Se recentrer sur l’essentiel

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Pendant longtemps je me souciais de beaucoup de gens et de choses inutiles. La vie des autres, comparer ma vie à celles des copines, ne pas oser être naturelle pour plaire. Et puis j’ai grandi, la vie m’a montré un peu durement parfois ce qu’était l’essentiel et que prendre soin de soi et des gens que l’on aime était précieux.

Depuis je porte une grande attention à mes proches. Ils sont peu, mais infiniment importants. Ma famille, mon cercle d’amis, ces personnes toujours bienveillantes et non intéressées.

J’ai appris à ne plus être rancunière, en vouloir aux autres est une perte de temps. Bref, le positif amène le positif, alors j’ai fini par couper court à mes amitiés toxiques.

Pardon si je ne réponds pas depuis 6 mois, tu viens de comprendre que non, bof en fait.

 

 

 

Apprendre à jongler avec les épreuves de la vie

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Etre positif en attendant que la vie vous amène: un job, l’âme soeur et un pactole de billets ne fonctionnera jamais. Je brise un mythe. Mais voir le positif dans chaque épreuve apporte la sagesse (je fais dans l’indian native).

Que l’on le veuille ou non, il nous arrive des choses fabuleuses comme certaines très dures et il faut apprendre à faire avec. Mon père me dit toujours « Tu peux te plaindre pendant des heures mais au final, cela ne changera rien à ton problème et tu n’auras trouvé aucune solution » (oui chez mes parents on positive, on ne pleure/plaint pas, on se remet en question, et on réfléchit toujours au plan B, et C).

Donc j’applique tout ceci à la lettre quand il m’arrive une tuile: chercher des solutions, relever la tête et toujours me demander ce que je suis en train d’apprendre dans cette épreuve. Nous avons tous le pouvoir le pouvoir de transformer les situations, battez vous, osez, et croyez en vos capacités!

Mon niveau de prise de recul actuel est équivalent au volume sonore et longueur de mes pleurs pendant mes 10 ans d’adolescence. Bref, je suis un devenu un master en zen attitude.

 

 

 

Et vous, ces petites choses à rendent heureux(se)?