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Voyager et déménager à l’étranger avec des animaux

12 April 2016

 

Il y a presque 3 ans, j’ai quitté la France pour les Etats-Unis, puis Londres, des étapes que j’ai vécu avec mes 2 chats qui avaient à l’époque 6 ans. Voyager avec des animaux demande beaucoup d’organisation, et surtout une super rigueur administrative mais, il existe de nombreuses astuces pour les faire voyager sans stress!

 

 

 

 

Je déménage à l’étranger avec mes animaux, comment se préparer ?

 

Vaccins et démarches administrative avec son vétérinaire 

Pensez à vous renseigner tout de suite auprès de votre vétérinaire pour connaitre les démarches à suivre. Il faut savoir que la préparation se fait souvent en plusieurs étapes :

  • 1ère visite pour discuter du projet, pays de destination, check up général de l’animal, et calendrier pour les prochaines étapes
  • 2ème visite pour l’injection des vaccins (si besoin), et gérer la partie administrative comme les carnets de santé internationaux
  • 3ème visite pour effectuer le rappel des vaccins, qui nécessitent souvent 2 injections et un traitement vermifuge.
  • 4ème visite afin d’établir un certificat de bonne santé, souvent entre 24h et 72h avant le départ

 

Prenez de l’avance car certains vaccins demandent souvent 2 injections, et le vétérinaire doit parfois prendre le temps de se renseigner sur les conditions demandées par le pays de destination, la legislation changeant assez régulièrement.

N’hésitez pas vous à contacter les ambassades et regarder la partie dédiée à l’exportation d’animaux pour être sur d’avoir des informations à jour. Chaque papier a son importance!

Il faut aussi compter un budget important pour les frais vétérinaire, selon les tarifs de votre praticien, pour 4 visites environ, un carnet de santé, des vaccins et des rappels.

 

Voyager en avion avec un animal 

Pour effectuer le vol Paris-Washington, avec 2 chats j’ai épluché et contacté pratiquement toutes les compagnies aériennes effectuant cette liaison. En effet, chaque compagnie impose des règles différentes : voyage en soute, voyage en cabine, poids maximum autorisé…

Dans mon cas, j’ai choisi de faire voyager mes chats en cabine avec nous. United Airways était la seule compagnie qui autorisait les chats / chiens sans poids maximum à partir du moment où la taille de la cage respectait les normes standard de sécurité.

Mes chats d’environ 7 kg ont pu voyager avec nous en cabine. Attention, de nombreuses compagnies imposent un poids maxi comprenant le chat + la cage. N’hésitez pas à appeler les compagnies, et vous faire confirmer les informations par email.

Les animaux trop lourds ou trop grands comme les chiens devront voyager en soute. N’ayant pas testé ce type de voyage je n’ai que peu de conseils à vous donner, mais plusieurs connaissances m’ont expliqué avoir été étonnées de devoir récupérer l’animal avec les bagages et non pas à un comptoir dédié. Renseignez vous bien sur les modalités de transports et d’accueil.

 

Il vous faudra aussi réserver une place pour votre animal, sachant qu’un passager peut emmener un animal seulement. La compagnie impose un quota d’animaux par vol, pensez à bien valider vos places à l’avance. De mémoire, j’ai du payer environ 100 euros par animal pour un voyage en cabine.

Pour la cage, j’ai choisi des cages souples et bien aérées, que j’ai équipé d’alèses, d’un tissu type plaid avec leurs odeurs, et un petit distributeur d’eau. Il faut penser à ne pas trop charger la cage pour laisser au chat un maximum de place.

Pensez à mettre un collier avec vos coordonnées à votre animal ainsi qu’un harnais avec une petite laisse. Pourquoi ? Il est souvent demandé de sortir les animaux pour passer les portiques de sécurité. Pour éviter que l’animal s’échappe dans un vent de panique, un petit harnais souple et une laisse sont souvent très pratique.

La plupart des compagnies proposent d’upgrader vos places pour des places avec plus d’espace pour les jambes. Moyennement une centaine d’euros, elles sont souvent beaucoup plus confortables pour vous et l’animal qui devra voyager devant ou sous le siège. Vous ne pouvez pas sortir l’animal de sa cage durant le vol!

Pendant le vol, n’hésitez pas à passer votre main dans la cage de votre animal pour le rassurer, toucher sa truffe pour s’assurer qu’elle n’est pas chaude, donner un petit peu d’eau, une petite friandise ou une bouffée de Feliway.

Concernant les contrôles, ils s’effectuent toujours avant le vol : présentation des carnets de santé, vérification des billets, vaccins, et surtout le certificat de bonne santé. Je n’ai jamais eu de contrôle à l’arrivée, aux Etats-Unis comme en France. Mais ils peuvent arriver!

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Voyager en voiture 

Souvent, la voiture reste la seule option pour transporter son animal d’un pays à l’autre. L’Angleterre n’autorise pas le transport en Eurostar, ni en avion, ce qui limite les options à la voiture + ferry.

Attention aux services vétérinaires anglais qui par expérience, sont très stricts. Nos papiers américains ne correspondaient pas aux modèles anglais et nos chats se sont vus refoulés l’entrée sur le sol anglais, et mes parents ont du refaire tout le circuit administratif vétérinaire en France, pour repasser la frontière avec eux 1 mois plus tard.

Un double budget, et surtout 1 mois sur le sol français pour refaire les vaccins et papiers. Dans mon cas j’ai été chanceuse d’avoir mes parents sur place mais attention encore aux différences administratives.

Mais pas de panique, la quarantaine n’est plus en vigueur depuis plusieurs années au Royaume-Uni pour les animaux domestiques.

En voiture, pour les chats, prévoyez une cage souple / rigide assez spacieuse pour votre animal, avec une alèse, un tissu avec son odeur pour le rassurer et un petit distributeur d’eau. Evitez de le faire sortir pour se promener dans la voiture : cela pourrait le déstabiliser, paniquer et devenir dangereux pour le conducteur.

Faire voyager un chien et souvent plus facile, dans le coffre ou sur un siège passager sur son plaid préféré. Pensez à bien lui faire se dégourdir les pattes et boire régulièrement. Mon gros beauceron a parcouru l’Europe entière plutôt sereinement!

Privilégiez une ambiance calme, sans musique trop forte et cris, pour ne pas effrayer l’animal et pensez à lui parler pour le rassurer!

 

Je n’ai pas de conseil concernant le voyage en train, jamais expérimenté avec mes animaux. Mais n’hésitez pas à m’envoyer votre témoignage afin que je complète ce article!

 

 

 

Tranquillisants, pour ou contre ? 

Mes chats ont vécu 2 trajets en voiture de 7h, et deux vols de 8h en avion et j’ai choisi de ne pas leur donner de tranquillisants. Après de longues recherches et discussions avec des vétérinaires, j’ai compris que l’animal préférait être conscient de la situation, même stressante, et être en pleine possession de ses moyens. Avec un tranquillisant, il peut arriver que l’animal lutte contre l’état dû au médicament et devienne agressif.

J’ai pourtant un chat qui avant de déménager (il avait changé d’appartements plusieurs fois) était très craintif, au point d’avoir été un sauvetage SPA à 1 mois pour cause de forte anxiété. L’autre était plus stable et serein de nature.

 

Pour les faire voyager sereinement

  • Branchez  2 semaines avant le départ une prise de Feliway dans le salon, leur pièce principale, pour les détendre un maximum.
  • 1 semaine avant le départ, laissez les cages ouvertes dans le salon avec un morceau de leur plaid favori à l’intérieur et du Feliway en spray, pour les habituer. Ils se sont mis d’eux mêmes à l’intérieur en 2 / 3 jours.
  • 12h minimum avant le départ, pensez à ne plus nourrir votre chat, et éviter aussi de lui donner de l’eau. Le stress peut déranger ses intestins et lui faire passer un moment désagréable pendant le voyage. Pareil pour l’eau, même avec une alèse l’accident est vite arrivé. Prenez plutôt un petit distributeur d’eau et quelques friandises que vous lui donnerez raisonnablement pendant le vol. La veille commencez à lui donner des gouttes de Bach Rescue pour animaux dans la bouche ou sa gamelle.
  • Pendant le trajet, vaporisez du Feliway régulièrement pour le rassurer et pensez à lui redonner des gouttes de Bach si possible.

 

Mes chats ont voyagé sans tranquillisants et sereinement : quelques miaulements mais ils sont tous les deux restés calmes et tranquilles pendant les 8 heures de vol. Parlez en avec votre vétérinaire, mais le mien n’avait pas d’autres options que : le tranquillisant.

Tous les chats ne les supportent pas, cela ajoute souvent une notion traumatisante au voyage. Communiquez avec votre animal, préparez le à l’avance, privilégiez le naturel même pour les grands craintifs, et le voyage se passera bien! 

 

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Où trouver les accessoires et produits naturels ? 

J’ai commandé tous mes accessoires chez Zooplus. Je ne suis absolument pas sponsorisé pour vous conseiller ce site, mais entre 2 vols et 2 trajets en voiture, j’ai eu le temps de me faire une idée sur les produits :

Les avis et photos des consommateurs sont très utiles pour juger les produits.

  • Caisse souple pour chat : voir ici , très résistante, sûre, confortable et légère. La taille est conforme pour un voyage en cabine.
  • Harnais et laisse : voir ici, les basiques bien resistants, on peut aussi régler la taille selon l’animal . Rajouter un collier. 
  • Bouteille de voyage avec distributeur : voir ici , très pratique et résistante. Pensez à la remplir après le passage de sécurité (où l’eau doit être jetée).
  • Spray et prise de Feliway , voir ici, le grand classique mais très utile pour rassurer les chats
  • Alèses, voir ici , pratique en cas d’accident! La taille correspond à une taille standard pour la cage souple.

 

Pour les gouttes de Bach Rescue Pets, elles se trouvent en ligne, parfois en animaleries, ou en commande chez votre vétérinaire ou pharmacien.

 

 

 

Et une fois arrivé? 

Avant de poser vos valises, pensez surtout à organiser le coin de votre animal. Avant de déménager dans notre appartement en Virginie, nous avons séjourné 10 jours dans un appartement-hôtel qui acceptait les animaux. C’était la meilleure solution dans notre cas pour que tout le monde puisse prendre ses marques dans une atmosphère sereine.

En arrivant, pour les chats, sortez tout de suite sa litière, et montrez lui l’emplacement (en lui mettant les pattes dedans par exemple), ainsi que son bol d’eau et sa nourriture. Après un long voyage, il est parfois préférable de le nourrir en plusieurs fois pour éviter les problèmes digestifs. Pensez à installer son coin, avec son coussin favori par exemple, et continuez à lui donner des gouttes de Bach et du Feliway pendant quelques jours.

Prévoyez donc dans votre valise : une caisse,même petite, juste pour l’arrivée, de la litière (dans un sac plastique par exemple) et sa nourriture habituelle.

Mes chats se sont littéralement roulés par terre de bonheur pendant des heures en arrivant dans cet appart-hôtel, que je trouvais moi même plutôt nul. Ils étaient aussi très rassurés de nous voir tous les 4, personne n’avait été abandonné en chemin. Pour la première fois, tout le monde a dormi dans le lit king size de l’hotel 🙂

Si votre animal se cache, c’est normal, il a besoin d’un peu de temps pour observer son nouvel environnement et s’y habituer. Pas d’inquiétude! Redoublez d’attention pour lui montrer que tout va bien, et respectez son temps d’adaptation.

 

 

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N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire (voyage en train, ou en soute), cet article ayant pour but d’évoluer je le compléterais avec vos astuces et expériences! 

Angleterre, Voyages & Adresses

Londres city guide : Notting Hill, Westbourne Grove et Portobello Road

9 March 2016

Déjà plus d’un an que vis à Londres! Je commence à connaître à bien la ville, même si Londres est une ville immense qui ne s’appréhende pas vraiment comme Paris. Chaque zone (nord, sud, est, ouest) est une ville à part entière, qui renferme plusieurs villages.

Je vis près de Portobello Road où j’aime flâner et arpenter les rues. Notting Hill est l’endroit parfait pour faire des ballades et parcourir les rues bordées de maisons de toutes les couleurs.

 

3 quartiers à découvrir : Portobello Road, Westbourne Grove et Notting Hill Gate.

Mon conseil ? De la station Ladbroke Grove, remontez jusqu’à Portobello Road pour parcourir toute la rue, les rues perpendiculaires connues pour leurs maisons arc-en-ciel, bifurquez jusqu’à Westbourne Grove pour finir à Notting Hill.

 

Le quartier accueille le célèbre marché aux puces de Portobello le samedi, qui rend la rue difficilement praticable. Préférez le vendredi et le dimanche pour profiter de l’ambiance mais aussi du calme qui caractérise l’ouest londonien.

 

 

 

Portobello Road

Si la rue accueille beaucoup de monde du vendredi au samedi, le reste de la semaine est plutôt calme et réservé aux locaux. Au delà des quelques boutiques pour touristes, Portobello Road propose de nombreux restaurants, bar et boutiques originales.

Sweet Things : la nouvelle branche du célèbre café de Primrose Hill, qui propose des boissons chaudes (le matcha latte!) avec une grande variété de laits végétaux, des gâteaux sans gluten, et une carte de petit dej / encas. Ambiance cozy et jolie carte!

Makan Café : un restaurant malaysien très simple, cheap et vraiment délicieux. Une grande carte vegan et sans gluten. On y va pour la cuisine, moins pour la cadre!

Gails : Un bel espace clair et chaleureux qui propose des boissons au lait vegetal (un excellent chaï latte), et des gâteaux sans gluten.

Portobello Juice Cafe : un juice bar qui propose des cours de yoga au sous sol. Grande variété de jus, possibilité de déjeuner sur place, la déco est très peps, on est toujours bien accueilli!

Portobello Wholefoods : mon repaire! C’est un des rares magasins indépendants pour dénicher des produits organics et vegan. Il propose un très grand choix alimentaires et cosmétiques, compléments alimentaires et pas mal de produits frais (jus, salades, plats préparés). N’hésitez pas à demander conseils aux responsables qui sont toujours prêt(e)s à vous renseigner. Et les prix sont toujours moins chers qu’ailleurs.

https://www.instagram.com/p/BBkZgbmhMjN/

 

Portobello Organic Kitchen : un restaurant italien très agréable pour manger une pizza sans gluten. Tout est fait maison, les produits sont délicieux et le cadre soigné.

The Castle : l’institution de Portobello Road! C’est le pub le plus populaire du quartier. On y vient le dimanche en famille, le vendredi soir pour faire la fête ou le midi pour manger un morceau. Ne ratez pas ce bijou de pub anglais.

 

https://www.instagram.com/p/BCnn-U3BMl4/

The Electric Cinema : un cinéma où l’on regarde le film dans un décor magique, lovés dans de beaux fauteuils. Il est possible de diner pendant la séance. Pensez à réserver en ligne!

Holland and Barret : Il existe de nombreux HB à Londres: pour les amoureux de remèdes naturels, produits vegan, cosmétiques bio la boutique est un petit paradis!

 

 

 

Westbourne Grove

Westbourne Grove est souvent moins bondé que Portobello ou Notting Hill Gate, et pourtant on y trouve de très jolies boutiques et restaurants. Remontez Portobello Road jusqu’à Westbourne Grove pour découvrir une rue de boutiques de créateurs et jolis restaurants.

GBK Burger : Les meilleurs burgers! Chez GBK, il est possible de faire son burger sur mesure : avec ou sans fromage, bun sans gluten, bière sans gluten (Vagabond Pale Ale). Tout le monde peut y trouver son bonheur! C’est délicieux, le cadre soigné et les prix très correct.

 

https://www.instagram.com/p/BCZ4q77BMsF/

 

Planet Organic : Dans le même esprit que Wholefoods, la boutique propose des produits organics, des cosmétiques, parapharmacie, produits vegan et sans gluten. Mais surtout un juice bar, une boulangerie, un restaurant pour manger sur le pouce et un café. Ne manquez pas Planet Organic où je trouve souvent des produits introuvables ailleurs comme les pizza fraiches vegan et sans gluten!

Banana Tree : La chaîne Banana Tree est un super bon plan à Londres. Au menu, cuisine asiatique fusion, un large choix vegan et sans gluten. C’est délicieux, assez abordable, et on peut y manger à tout heure de la journée. Curry vert, rouges, pad thaï, dessert au lait de coco, à ne pas louper!

 

 

 

Notting Hill Gate

Notting Hill Gate, le coeur du quartier. De la station pensez à arpenter Hillgate street et ses petites maisons de toutes les couleurs, et continuer la ballade vers Kensington High Street pour une virée shopping (et Wholefoods)!

Holland and Barret (voir plus haut)

Pizza Express : ne vous fiez pas au nom, Pizza Express est une chaîne de restaurant italien que l’on retrouve partout à Londres. Chaque restaurant à une atmosphère différente, et on y mange de très bonnes pizza avec option sans gluten, une pizza vegan mais possibilité de remplacer des ingrédients à la demande. Le bon plan? Regardez sur le site de Pizza Express pour trouver des offres très intéressantes!

Crussh : mon repère pour acheter une salade et un dessert sur le pouce : plats, salades, soupes et desserts vegan, toujours frais, que l’on peut accompagner d’un jus! Et les prix sont très doux!

Le Pain Quotidien : je ne vous présente plus le Pain Quotidien! Même je n’aime pas y déjeuner / diner, le restaurant est parfait pour un breakfast, un latte ou un gouter. Atmosphère cozy, et il est ouvert plutôt tard pour le quartier! Ne ratez pas le matcha latte au lait d’amandes!

https://www.instagram.com/p/9gnu0yhMk7/

 

Holland Park : De Notting Hill Gate Station, remontez la rue pour arriver dans le quartier huppé de Holland Park. Le parc est un repère pour les habitants du quartier qui viennent se promener et faire leur jogging. Ne ratez pas le magnifique jardin japonais. Et le secret est que l’on peut traverser Holland Park pour aller de Notting Hill à High Street Kensington! 

 

 

N’hésitez pas à partager vos adresses et bons plans en commentaires pour alimenter ce mini-guide!

 

Bien-être, Lifestyle

Alors 2015, on fait le bilan?

31 December 2015

 

Encore une année qui se termine. 2015 aura été une année chargée, positive comme douloureuse, mais une chose est sûre : j’ai appris. 

Chaque année, j’ai l’impression de réussir à me tenir aux objectifs que je me fixe, à travailler de plus en plus dur, et surtout à essayer de devenir une meilleure personne.

Cette année, je crois avoir grandi, ou mûri. Apprendre à s’aimer, aimer son corps, avancer avec les pieds bien ancrés dans le sol tout en continuant de laisser son esprit dans les nuages est un travail compliqué, mais j’ai l’impression d’y arriver.

Je ne cherche plus à savoir qui je suis, tout en étant un work in progress. Contradictoire? Pas vraiment, avec le temps on apprend à comprendre sa personnalité, ses valeurs, ses combats, se débarrasser du regard des autres et des leurs avis, à se focaliser sur la réalisation de projets plutôt que développer une coquille vide d’image sociale biaisée.

En 2015, je m’étais fixée plusieurs objectifs :

  • Voyager, encore plus
  • Apprendre une nouvelle langue (ou passer un nouveau diplôme)
  • Commencer à écrire un bouquin
  • Prendre le temps

 

 

 

Voyager, encore plus

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Si 2014 a été une année de voyages en Amérique du Nord, marquée par un déménagement de Washington vers Londres, j’ai profité d’être en Europe pour explorer d’autres contrées.

Je ne connaissais pas vraiment Londres avant d’y habiter, et cette année, j’ai appris à connaître cette immense mégalopole, en parcourant la ville comme une touriste, quartier par quartier pour faire de Londres ma maison.

En mars, j’ai réalisé un rêve en partant en Afrique de l’ouest à la découverte de la Gambie, qui reste une des expériences les plus dépaysantes dans ma vie de voyageuse. Je ne connaissais rien de la Gambie, et j’ai pu découvrir des paysages incroyables, des gens généreux, un pays accueillant.

En juin, je suis allée à Berlin, une ville que je connaissais déjà un peu, mais cette fois ci j’ai eu enfin l’impression de comprendre sa culture et son environnement. J’ai parcouru l’est berlinois de terrasses en musées et vu un concert dans une citadelle.

En juillet, mes valises se sont posées à Lanzarote, une île située en face du Sahara. J’ai toujours été fascinée par cette île lunaire, ses volcans, sa douceur de vivre et son identité Canaries. Lanzarote est un endroit inspirant, vibrant, mystérieux où l’on ressent de très fortes ondes magnétiques. En 3 semaines, nous avons beaucoup écrit, composé, pris le temps de regarder des vieux films, dormir sur les plages, et lire des tonnes de bouquins.

Et toute l’année, j’ai pu (dû) faire de nombreux allers-retours à Paris, ce qui ma permis de comprendre que je n’habitais plus en France. J’ai beau venir souvent à Paris, après 20 ans de vie parisienne, je n’ai plus le même regard sur cet endroit qui ressemble maintenant à un joli souvenir.

Alors, 2015 aura été une année de voyages insolites, loin des sentiers battus et des destinations attendues, j’ai l’impression d’avoir appris milles choses de ces voyages magiques. Je continuerais à tamponner mon passeport en janvier 2016 au Japon. 

 

 

 

Apprendre une nouvelle langue (ou passer un nouveau diplôme)

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Il y a quelques mois (en septembre), je me posais la question de reprendre un cursus en parallèle de mon travail et du blog. J’ai réfléchi quelques temps à la psychologie pour faire un travail en coaching et développement personnel, mais tout ça était trop proche du blog, et du livre que je suis en train d’écrire. Pour s’inspirer, il faut aussi sortir de son univers de référence.

Ma passion pour les voyages et l’interculturalité m’a plutôt poussé à apprendre une nouvelle langue : rien de mieux pour faire fonctionner son cerveau!

J’ai donc commencé l’apprentissage du coréen en novembre dernier, avec une professeur particulier pendant quelques semaines, avec beaucoup de recherches personnelles. Je lis désormais le hangul (alphabet coréen) et maitrise les bases. J’apprends aussi et surtout les aspects sociétaux de la culture coréenne, à travers l’histoire et l’économie.

Bref, c’est passionnant, enrichissant, je retrouve la fierté de noircir des cahiers, déchiffrer un alphabet. En 2016, j’ai décidé de continuer à apprendre la langue mais dans un institut / centre culturel, pour pourvoir développer plus de capacités à l’oral.

Je ne vous conseillerais jamais assez d’apprendre de nouvelles langues, il n’est jamais trop tard!

 

 

Commencer à écrire un bouquin

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Si écrire sur Biobeaubon est l’un des projets les plus enrichissants que j’ai pu développer jusqu’ici, j’ai eu envie poursuivre l’aventure en écrivant un livre sur le développement personnel à travers la pensée positive et la méditation.

A la différence de Biobeaubon, j’aimerais parler des expériences de vies que j’ai pu traverser pour donner des exemples concrets sur l’influence de la pensée positive sur le quotidien. Ce qui signifie aussi fouiller dans son passé, comprendre avec du recul, quelles leçons j’ai pu tirer de ses différents moment de vie, et quel a été l’impact de la méditation ou de la gratitude par exemple.

Et ce travail est long, parfois un peu douloureux. Mais je m’y attelle, la trame prend forme semaine après semaine. Ecrire demande beaucoup de rigueur, il faut comprendre quel est son rythme, quel est le cadre à favoriser, repenser les codes de l’écriture pour quitter le schéma blog pour un style plus littéraire. C’est du travail, mais un superbe projet!

 

 

 

Prendre le temps

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Surement l’objectif le plus difficile que je m’étais fixée pour cette fin d’année. Entre juin et octobre, je peux compter les nuits passées chez moi. C’est simple, ma valise n’a pas quitté l’entrée de mon appartement, je passais littéralement mon temps à la remplir et la vider. Ce qui peut paraitre excitant était devenu pour moi une contrainte. En octobre, je m’étais fixée l’objectif de plus sortir de Londres jusqu’aux fêtes de fin d’années.

Et j’ai tenu mon pari en redécouvrant les joies de profiter de sa maison, passer des week-ends à se promener, à partir à la découverte de la ville, et tout simplement en roupillant devant des séries sous la couette.

On a tendance à croire qu’une vie riche est une vie vécue à 100 km/heure, j’ai appris le contraire en quelques mois. Avoir du temps pour soi, pour se reposer, pour enfin planifier des choses, apprendre le coréen, voir des amis, et reprendre des habitudes, qui sont parfois précieuses.

Même si le début de l’année 2016 à l’air de ressembler à un marathon d’avions-déplacements, je ferais en sorte de ne plus retomber dans les mêmes travers, en privilégiant ma vie à Londres. Voyager oui, toujours, mais arrêter de courir pour le travail, la famille, les rendez-vous.

 

 

 

2015, des épreuves mais surtout du positif 

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Cette année a été l’année de toutes les épreuves. Sans rentrer dans les détails, je pensais avoir vécu le plus compliqué à vivre en 2014. Et instinctivement en écrivant ce bilan, je me suis dit “Aww, quelle année horrible”. Entre les attentats en France, le climat ultra violent, et plus personnellement quelques drames personnels, cette année a été éprouvante.

Mais positive. Je ne me suis jamais sentie aussi forte face aux épreuves. Le pari a été compliqué, entre ambition professionnelle, projets personnels complexes, corps soumis à beaucoup de changements. Mais j’ai réussi à en venir à bout.

Cette année, j’ai été entourée de ma famille comme jamais, j’ai formé une équipe soudée avec ma moitié, j’ai pleuré, vécu, ri, hurlé. Mais j’ai appris.

Plus les épreuves sont compliquées, plus on apprend à se relever facilement, et 2014 et 2015 m’auront appris tout cela. Ne jamais abandonner, ne jamais tomber dans la plainte et la pleurnicherie, voir toujours plus loin, et se dire que tout ira bien à la fin, toujours.

 

Alors j’ai hâte d’être en 2016, l’année de mes 30 ans, une année qui s’annonce forte en voyages et en projets. Je vais prendre le temps de réfléchir à mes objectifs pour l’année à venir avant de les partager, même si je pense surtout suivre la lignée de mes projets de 2015 et continuer à les concrétiser.

 

MERCI à vous d’être de plus en plus nombreu(ses) sur Biobeaubon, merci pour tous ces échanges passionnants en 2015, merci de partager un bout de votre vie, merci de montrer que l’on peut être plus positifs(ves) ensemble.

 

Rendez vous dans quelques jours avec le bilan du défi #mondefigratitude

 

Et je vous souhaite une incroyable année 2016, positive et douce.

 

 

Quel est votre bilan pour l’année 2015, et vos temps forts ?

expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

Pourquoi je voyage, vis à l’étranger et apprends le coréen?

15 December 2015

 

Si certains dédient leur vie au sport, à la musique, ou à la peinture, pour moi c’est l’interculturalité. Je vous parle souvent de voyage mais ce n’est finalement que la partie émergée de l’iceberg. L’occasion de vous en dire plus sur mon parcours de voyageuse, d’expatriée, et communicante à l’internationale.

Pourquoi voyager? Pourquoi décider de vivre à l’étranger? Que recherche t-on dans le voyage? Et comment découvrir de nouvelles cultures?

 

Pourquoi voyager?

A près de 30 pays parcouru, je vide littéralement mes économies en billets d’avions toute l’année. La question que l’on me pose souvent est : que recherches-tu? Certaines personnes voyagent pour le sport, la cuisine, et moi pour découvrir la culture et surtout le quotidien des autres.

Je ne vise pas l’extraordinaire dans mes voyages, mais au contraire, l’infraordinaire. Je me passionne pour la découverte d’autres cultures, et cela passe par des heures à marcher, et observer les gens, regarder les supermarchés, les restaurants, et lire beaucoup de livres en amont sur l’histoire ou la sociologie.

Ce qui est fascinant en voyageant, et de passer du livre / documentaire à la réalité et voir en action dans un contexte précis la culture de l’autre.

Les relations humaines sont mon intérêt numéro un, avec la place de la femme dans la société, comprendre le système de travail ou le modèle familial. Pour ça, il faut aller à la rencontre des autres, ce qui est facile quand on a des connaissances sur place, sinon  il faut essayer de lier un maximum de contacts, avec des collègues Texans à Houston, en Gambie avec notre chauffeur de taxi, au Japon en sortant de notre cercle et en passant une journée avec un retraité pour découvrir son Tokyo. On apprend aussi beaucoup de la culture d’un pays à travers sa langue et sa cuisine.

Pour ne pas heurter la culture de l’autre, il faut la comprendre, et pour la comprendre il faut aller voir son quotidien. 

Alors oui, j’ai aussi fait des voyages “waouh” comme la côte ouest américaine et les parcs nationaux, où mes yeux ont vus des merveilles de natures mais la réalité m’a rattrapé assez vite en allant questionner nos copains installés sur place pour tout comprendre. 6 mois après c’était avec cartons, chat et mari que je revenais, les Etats-Unis méritant un peu plus de temps pour faire le tour du sujet.

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Apprendre une nouvelle langue

Parler anglais et comprendre la culture anglo-saxonne est déjà un grand pas, mais mon projet futur est un jour de m’installer en Asie, à Hong Kong, Tokyo ou Séoul. Pour ça, j’ai décidé d’apprendre une langue asiatique et de m’intéresser à sa culture / histoire / économie. Cette langue c’est le coréen, je suis tombée amoureuse de sa sonorité, et de son histoire.

Le premier pas a été de regarder des films et lire plusieurs livres sur le “miracle économique coréen” et l’aspect sociologique. La seconde étape a été de commencer à prendre des cours avec une jeune femme coréenne installée à Londres depuis 10 ans. En dehors de l’apprentissage de la langue, je me suis liée d’amitié avec elle, et j’adore passer du temps à parler de nos cultures différentes, sa vision de la famille, ou des relations amoureuses ou amicales.

C’est aussi passionnant de voir une personne se transformer en parlant sa langue maternelle. A Londres, on parle près de 300 langues et tout le monde à (ou presque) un accent. Quand ma prof passe de l’anglais au coréen sa voix devient très mélodieuse, et ça me donne envie de parler la langue pour en comprendre toutes les subtilités.

La suite ? Continuer à fréquenter des festivals de films coréens, et prendre des cours à l’institut coréen de Londres sur la langue et la culture, pour voyager en Corée en parlant mieux cette langue et échanger avec des gens sur place en évitant l’anglais.

En attendant, je poursuis le projet d’habiter en Asie, en repartant explorer le Japon en janvier, où des longues heures à me promener dans Tokyo et tout photographier, observer, analyser.

 

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Habiter à l’étranger

Quitter son pays natal est une étape importante quand on se passionne pour l’interculturalité. Même vous si voyagez 3 mois dans un pays, sachez que l’on comprend vraiment une culture quand on vit dans le pays et mieux quand on y travaille ou étudie.

Alors oui, c’est un gros investissement émotionnel et financier, et parfois complexe à gérer au niveau administratif mais c’est la plus belle expérience à vivre dans une vie. On apprend littéralement une nouvelle chose par jour, un mot, une coutume ou une expression. Et même si je n’adhère pas à toute la culture anglaise ou américaine, loin de là, j’en comprends désormais le contexte.

Ce n’est malheureusement pas le cas de tous, mais recommencer sa vie à zéro à l’étranger demande une grosse dose d’humilité, on est tout nouveau, les habitudes sont totalement différentes, le niveau de langue demande parfois un bel effort (oui, il y a parler anglais et vivre en anglais), mais tout cela nous pousse à travailler dur et à faire un pas vers les autres.

Et ce qui nous divise est parfois intéressant, je pourrais vous expliquer pourquoi les américains défendent le port d’armes après en avoir discuté avec des connaissances en Virginie. Je ne le tolère toujours pas, mais j’ai pu en parler sur place avec des gens concernés.

Et il amusant de se rendre compte à quel point je suis française. Jusqu’à 25 ans, ma vie était un cliché parisien à sortir du travail pour boire du vin rouge, fumer des cigarettes et manger du pain et du fromage en terrasse (oui), en parlant politique, arts et relations humaines.

Je me rend compte de la puissance de mon socle culturel français, et encore je suis issue d’une famille très métissée, en habitant à l’étranger.

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Travailler à l’international

Mon travail consiste à accompagner des équipes internationales sur la communication digitale, comme la France ou Singapour, la Hollande, le Royaume-Unie, les Etats-Unis etc.

Ce qui est parfois passionnant est souvent aussi épuisant. Pourquoi? Au delà des heures au téléphone, et des fuseaux horaires, il faut apprendre à communiquer avec l’autre en connaissant et surtout en utilisant ses codes.

Les français aiment écrire de long mails avec beaucoup de formules de politesse, les américains vous sembleront désagréables avec un “Ok, thanks” mais privilégieront l’efficacité. Pareil pour les retards même d’une minute avec des anglo-saxons. Aussi, on ne s’adresse pas à un coréen plus âgé ou hiérarchiquement plus élevé sans titre honorifique.

Pour briser la glace dans le milieu du travail, il faut montrer premièrement que l’on est curieux, et deuxièmement que l’on fait l’effort d’aller vers l’autre en respectant sa culture sans la heurter.

Mon travail et ma passion pour l’interculturalité forment finalement un seul et même projet, qui se nourrit de voyages et d’apprentissage de langues étrangères.

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Soyez curieux, et nourrissez vous des autres

Le plus important dans la découverte du monde est de le voir de ses propres yeux. J’ai été une étudiante en alternance voyageuse très à découvert, aujourd’hui je n’ai pas pour projet d’acheter un appartement ou un super sac à main mais juste de voyager.

Osez, et trouvez la formule qui vous correspond, comme le bénévolat, les échanges universitaires ou les stages? Mais apprenez des autres, et n’ayez jamais peur de paraitre bête tout en restant très respectueux de la culture de l’autre. C’est en apprenant que l’on casse des clichés et des codes.

Et en attendant de prendre l’avion,  faites le tour des bouquins / documentaires sur une destination? En ce moment je le fais avec la Corée en prenant aussi des cours de langue, et j’ai l’impression d’apprendre, de voyager et de sortir encore une fois de ma zone de confort.

Dans la découverte d’une nouvelle culture, le plus important est l’autre. C’est grâce à des rencontres magiques que vous découvrirez l’histoire d’un pays, ses coutumes, et le fonctionnement de sa société. Internet est magique pour discuter avec des gens de tous horizons, ne nous en privons pas.

 

Le voyage est un virus qui n’a pas l’air de se soigner facilement, et tant mieux, j’ai hâte de continuer à voir des centaines de pays et d’en savoir encore plus. Prochaine étape? Tokyo!

 

 

 

Quels sont vos expériences à l’étranger les plus marquantes ou vos futurs projets / rêves ?

 

 

 

En savoir plus sur le sujet 

Lifestyle

C’est l’automne, je pose mes valises.

26 September 2015

 

Je me faisais la réflexion en revenant à Londres, que je pouvais facilement compter les nuits chez moi depuis le mois de juin. Mes valises ne quittent plus l’entrée de ma maison, prêtes à être remplies. Depuis mon départ aux Etats-Unis en 2013, je ne fais littéralement que courir. Au début, il y a eu l’excuse d’avoir un visa limité à 18 mois, et de visiter le maximum de choses possibles en dehors du boulot. Toutes les journées “off” me semblait inutiles, voir culpabilisantes. Et pour couronner le tout, j’ai couru pour d’autres soucis perso entre New-York et Washington, parfois juste pour 4h dans la Grosse Pomme.

Ensuite, il a fallu réfléchir à l’après Etats-Unis, faire encore plein de recherches, choisir la nouvelle destination, se faire à l’idée que nous allions devenir Londoniens, et surtout déménager. Depuis mon arrivée à Londres, le rythme s’est intensifié, je passe au moins 1 semaine en dehors de chez moi.

Après 3 mois de course pour du boulot, et des choses perso, je n’ai jamais été aussi heureuse de rentrer chez moi, dans ma bulle, au calme. Le calme londonien m’avait manqué, les arbres, les parcs, les gens toujours aussi fous, les maisons bien alignées, l’ambiance de Camden le vendredi soir.

Et en voyant mon anniversaire approcher, ma première réaction a été “Il faut partir quelque part”. Mon cher et tendre m’a répondu un peu étonné qu’il aimerait arrêter de bouger, au moins un mois. J’ai réalisé qu’il fallait que je me force (et que je force les choses) à poser mes valises. Profiter de ma ville, de l’automne en Angleterre, de se promener, de ne plus courir : de prendre le temps.

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J’ai finalement prévu des choses que j’aime faire / j’ai envie de faire: booker des places pour des concerts, aller rendre visite à mon acupunctrice, voir des expos, boire un thé dans mon salon préféré, trouver des tickets pour un musical, continuer à apprendre une nouvelle langue, et tout simplement respirer.

L’automne est ma meilleure excuse pour m’obliger à me calmer. Après une période forcée (et moyennement agréable) d’emploi du temps frénétique, le corps et surtout l’esprit à besoin de retrouver des habitudes et un confort. Pour éviter de vivre dans le stress, il faut aussi réussir à dire “Je peux dormir ce matin, et me promener sans but toute la journée”.

 

Ce sentiment de passer à côté de sa vie quand on est pas en hyper mouvement se heurte parfois à des limites. Evidemment, je n’envisage pas ma vie au même endroit pour les 5 ans à venir, mais je me rend compte que méditer, faire du yoga, et courir sans cesse sont deux attitudes complètement paradoxales.

Ma bonne résolution de rentrée, c’est de prendre un peu plus le temps, et de ne plus courir sauf quand je n’ai pas le choix. De prendre soin de moi, de profiter de Londres, de continuer à me créer des habitudes. J’aimerais arrêter de gérer uniquement des urgences et essayer de me projeter un peu, et prendre plus de recul pour réfléchir aux choses.

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Pour donner le meilleur de soi même, il faut savoir canaliser son énergie, et se focaliser sur ce qui est important et surtout nous fait du bien, et accepter que ne pas courir sans cesse c’est aussi vivre sa vie.

 

Vos bonnes résolutions de rentrée, envie de calme ou de vous remettre à l’action?

 

Photos d’automne dans le Maryland, Virginie, et Montréal. crédit Biobeaubon.

expatriation, Irlande, Portraits de voyageuses

Portraits de voyageuses | Florence en Irlande

7 September 2015

 

C’est le grand retour des portraits de voyageuses. Pour ce 5e portrait, je vous propose de découvrir le parcours de Florence en Irlande, qui après une expérience d’un an sur un campus américain s’est installé à Dublin.

 

Dans quel cadre es-tu venue t’installer à Dublin?

Je suis arrivée à Dublin il y a 8 mois pour un nouveau boulot. Au cours des 5 dernières années Dublin est devenue la Silicon Valley de l’Europe (sans le climat de Palo Alto malheureusement), attirant, grâce à un système fiscal avantageux des companies telles que Google, Facebook, LinkedIn… et attirant par la même occasions des millier de jeunes européens travaillant dans le domaines des nouvelles technologies.

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Comment as tu préparé cette nouvelle vie en Irlande?

J’ai eu très peu de temps pour me préparer à cette nouvelle vie. L’avantage étant que l’Irlande faisant partie de l’UE et utilisant l’euro j’ai eu très peu de démarches administratives à faire. En plus la France reste très proche et je peux aller régulièrement à Paris pour un weekend.

 

Tu as habité aux Etats-Unis dans le passé, quels sont les grandes différences entre ces 2 expériences?

J’ai vécu un an aux Etats Unis en tant qu’étudiante et j’ai adoré cette expérience (le campus digne d’une série télé, la BU ouverte 24/24, le beer pong…). Ici le contexte est différent car je travaille. Il est un peu plus difficile de rencontrer du monde mais en revanche j’ai plus d’argent pour voyager ce qui est appréciable !

Une autre grande différence assez surprenante est la langue. L’accent irlandais est à l’anglais ce que le québécois est au français ! Sans compter les expressions british que je découvre tous les jours. Je suis revenue des US en plaçant des “like”, “awesome” et “amazing” tous les trois mots. On l’oublie souvent mais il existe pas mal de différence entre les deux langues. Petite anecdote : le mois dernier j’ai voulu complimenter une collègue à propos de son pantalon. Je lui ai donc dit “Nice pants”, oubliant qu’ici pantalon se dit trousers et que “pants” fait référence aux sous-vêtements…

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Quels sont les lieux à ne pas manquer en Irlande?

Je n’ai pas encore visité toute l’Irlande mais je recommande absolument les Cliffs of Moher, le Connemara et Dublin évidement !

La prochaine destination à découvrir : le Kerry, Belfast et le Nord de l’Irlande.

 

Quels conseils donnerais tu à une femme qui aimerais voyager seule en Irlande?

Il est totalement possible de voyager seule en Irlande. Soit en louant une voiture (le meilleur moyen de découvrir le pays), soit grâce aux bus et trains. Il existe aussi des excursions à la journée depuis Dublin qui sont très bien faite (testées et approuvées pour les Cliffs of Moher). L’Irlande étant une petite ile c’est assez facile de rayonner autour de la capitale.

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Quelles sont tes prochaines destinations ?

Le Sri Lanka cet été ! 

 

L’irlande en 5 mots?

Une odeur? L’odeur typique des pubs irlandais. Un mélange de bois et de bierre

Un bruit? La pluie !

Une adresse incontournable? Brother Hubard. Le meilleur brunch de Dublin

Un plat? Difficile car je ne suis pas une fanatique de la cuisine irlandaise (même si on mange très bien à Dublin) donc je dirais les scones irlandais !

Une phrase? L’expression typiquement irlandaise, grand. Généralement It’s grand ou You’re grand et qui signifie Good, super, fine, ou great.

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Retrouvez Florence sur Twitter @UsofFLo et sur son blog