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Lifestyle

Et si on apprenait à être heureux pour les autres ?

29 June 2016

 

Ces derniers temps, avec l’annonce de ma maternité, j’ai pu prendre conscience de la bienveillance des gens qui m’entourent : mes ami(e)s, proches et vous ma communauté qui me suit déjà depuis plus de 3 ans.

J’ai aussi remarqué que lors d’un événement heureux, certaines personnes n’arrivent pas à être positifs(ves) pour les autres. Prenons deux exemples, le premier léger mais assez symptomatique : quand une blogueuse est invitée à un événement ou un blogtrip je vois immédiatement des commentaires sur le fait que “ce sont toujours les mêmes qui sont invitées”, ou “qu’elles ne travaillent finalement jamais”. Comme si le bonheur qu’une personne reçoit est un moment positif que l’on enlève à d’autres.

J’ai du mal à comprendre ce type de comportement. L’envie est un sentiment humain et naturel, mais finalement n’est il pas plus positif de se réjouir du bonheur des autres ? 

Tomber enceinte à été un processus long, complexe et douloureux. Je vous en reparlerais dans un autre article, mais même dans les étapes les plus sombres, je n’ai jamais ressenti de rancoeur envers mes ami(e)s qui annonçaient une future maternité. Au contraire, j’étais ravie de voir que cela pouvait fonctionner, que l’espoir existait et qu’il fallait s’accrocher. Et surtout, je ne souhaitais à personne de vivre le même chemin que moi.

On parle souvent du karma, et j’aime croire qu’il est important de toujours être bienveillante pour les autres. L’envie et l’ego sont extrêmement dangereux car quand ces deux sentiments sont mal contrôlés, ils participent à nous enfermer dans une vie négative. Ce que je ne vis pas, c’est parce que l’autre le vit. Et l’on sait vous et moi que cette pensée est fausse.

Regarder la vie de l’autre à travers un écran, c’est l’assurance d’être malheureux(se) dans sa propre vie. Que connaissons nous des efforts fourni pour en arriver là ? Des échecs, des doutes, des pleurs ? Au delà d’un effet d’annonce en 140 caractères, il est essentiel de toujours prendre du recul face aux situations.

Débarrassons nous de l’égo, et du jugement hâtif, et apprenons surtout à dire “félicitation” et “je suis heureux(se) pour toi” de manière sincère.

Et si on essayait de transformer notre ressenti en un élément de motivation ? Quand je vois des personnes réussir, cela me pousse à me dépasser pour atteindre mon but. Si il / elle a pu réussir, je peux aussi le faire. A moins de jeter son téléphone et se couper des réseaux sociaux et d’une vie sociale normale, il vous sera impossible de passer à côté des événements qui rythment la vie de votre entourage, alors transformez le en source de motivation!

J’aime penser que même en s’éduquant à penser positif 24/24h sur son canapé, rien ne se passera de nouveau. Il faut agir, entreprendre, même si il est plus facile de juger les autres que de se lancer.

J’imagine que ces sentiments négatifs sont aussi dictés par la peur et la frustration d’une vie qui ne nous satisfait pas. Encore une fois retournons la situation : comment faire pour transformer ma vie et la rendre plus positive ? 

La première chose à faire et de se débarrasser des pensées négatives qui peuvent naturellement nous envahir face à une annonce heureuse. Et surtout essayer de comprendre pourquoi on tend à réagir de cette manière ? Cela fait souvent écho à une frustration plus profonde, une envie cachée ? 

Ensuite, d’essayer de réfléchir à la manière de transformer ce sentiment en un moment constructif : si je veux moi aussi vivre la même chose, que dois je mettre en place pour y arriver ?

Entourez vous aussi de personnes positives! Pendant de nombreuses années, je gardais dans mes amitiés des personnes incapables de se réjouir pour moi. Pour mes examens, mon mariage ou mon départ à l’étranger, tout était sujet à polémique, et surtout jamais un “bravo” sincère. Par contre, j’ai remarqué que ces mêmes personnes étaient finalement présentes dans ma vie pour les mauvais moments, et pas comme amis, mais plutôt car elles se réjouissaient de ne pas me voir heureuse.

J’ai fait le ménage il y a quelques temps, sans me retourner, en ne gardant que des personnes bienveillantes autour de moi. Ces gens à qui il est naturel de partager des bonnes et mauvaises nouvelles, mais aussi des doutes.

Au final, apprendre à travailler son esprit de bienveillance part souvent d’un délic simple, mais qui nous amène vers une profonde remise en question.

Alors, essayons ensemble de toujours garder en tête qu’une pensée positive peut chasser une pensée négative, et de répéter le mot magique : bienveillance. 

 

 

 

Lifestyle

Blog et vie privée, mode d’emploi

17 April 2016

 

J’écris sur ce blog depuis bientôt 3 ans. Au départ, j’ai créé Biobeaubon pour parler de végétarisme, et de ma vie aux Etats-Unis. J’ai découvert le yoga, la méditation, exploré l’Amérique du Nord, et la ligne éditoriale s’est agrandie pour devenir un blog « curieux et positif », ouvert et sans étiquettes.

J’ai pris le parti de ne pas parler de mon intimité ici, tout en abordant des sujets personnels comme apprendre à dire pardon ou surmonter des épreuves douloureuses. La seule fois où je suis sortie de ma bulle a été pour parler de l’endométriose, et j’ai longtemps hésité avant de publier ces articles.

J’ai vite été rattrapé par le fait que la maladie manquait d’exposition et que si je pouvais aider, même un petit peu, l’action serait déjà positive.

Mais voilà, parler un peu de soi, s’exposer, c’est aussi ouvrir la porte aux autres dans sa vie: chose qui pour moi, est complexe à gérer.

J’ai tendance à sur-protéger ma vie privée, ce qui semble contradictoire avec une présence active sur un blog ou des réseaux sociaux, mais je ne partage finalement que très peu de choses personnelles. Ne pas parler de son intimité ne veut pas dire ne pas être sincère, loin de là, j’ai toujours voulu rester honnête et ne pas me mettre en scène.

Et finalement au de-là de l’exposition de la vie intime, c’est aussi me perdre dans une mise en scène biaisée de mon quotidien qui me fait finalement le plus peur. A force de vouloir montrer le meilleur de soi même, on joue, on enrobe, on veut faire rêver. Et je ne veux pas tomber dans ces travers, où il est si facile de glisser.

Je suis souvent un peu étonnée par les “familles Instagram“, où chaque premier moment est immortalisé pour le livrer au monde, le salon est toujours parfaitement rangé, la mère maquillée, les enfants ne se tachent jamais et quand c’est le cas, le chocolat est bien étalé sur la bouche pour en faire une belle photo à filtres.

L’exemple qui me vient toujours en tête, est une ancienne amie qui livrait une vie sur son blog et Myspace à l’époque, complètement différente de sa vie quotidienne. Le mensonge était tel qu’elle se perdait, entre opulence et carte bleue bloquée, immenses projets qui ne voyaient jamais le jour, étudiante appliquée ou déserteuse de salle de classe.

De mon côté, le peu que j’ai livré sur ma vie a donné lieu à des comportements étonnants : outre la bienveillance générale et les échanges positifs, j’ai aussi vu ces vautours 2.0, ces gens qui essaient de recoller des morceaux de votre vie, scrutent, analysent les moindres tweets et trouvent normal de s’immiscer chez vous. Ces gens sont rares, mais assez présents pour me faire reculer d’un pas.

Finalement c’est aussi le jeu, avoir un blog et non pas un site de news, donc parler de soi, et devoir aussi faire avec les gens un peu envahissants.

J’ai toujours eu conscience que chaque information personnelle partagée, pouvait avoir un impact sur la vie privée de mon mari, ou mes proches. Dans le cas de mon mari qui a longtemps été exposé dans une vie précédente, j’ai appris finalement que donner moins c’était peut être donner mieux.

Et quand la vie professionnelle se rajoute aussi à l’équation, le fait de vouloir se livrer devient vraiment complexe à gérer.

En dehors de Biobeaubon, je travaille dans la communication digitale, secteur dans lequel notre identité numérique relie nos différentes activités. J’ai toujours été fière et jamais gênée de me dire que mes collègues français pouvaient tomber sur ce site par hasard. Biobeaubon montre une facette différente de ma vie professionnelle, et mon intimité est encore bien protégée.  Mais, comment réagiraient ils si je me livrais plus, publiait des photos de moi au lieu de jolis paysages ? Est ce que tout cela pourrait me desservir à l’avenir?

Tout cela m’amène à penser que je préfère continuer à écrire sur des sujets divers comme la santé, le voyage, le bien-être le yoga, ou la vie de manière générale sans tomber dans une surexposition du moi. Sans me cacher, loin de là, mais en gardant une distance.

Pour chaque sujet publié ici, j’essaie de toujours me demander si l’article a pour but d’informer/échanger, faire découvrir ou tout simplement parler de moi. Si la dernière case est cochée, il est temps de réfléchir sur le besoin d’ego trip sous couvert de blogging.

Je remarque que beaucoup de blogueuses que j’apprécie réussissent le pari : Mango & Salt, Eleusis & Megara, ou Et pourquoi pas Coline. La sincérité ne passe pas forcément pas l’exposition de sa famille, son couple, sa maison, et ses tracas du quotidien.

A bientôt 30 ans, être blogueuse, c’est finalement s’appuyer sur son expérience quotidienne pour partager des opinions et des découvertes, mais garder au chaud sa vie privée.

 

 

Blogueuses ou lectrices, j’attends tous vos avis sur ce sujet délicat! Protéger ou exposer son intimité? 

Bien-être, Lifestyle

Et si on continuait #mondefigratitude en 2016?

7 January 2016

 

En décembre je vous ai proposé de participer à un “défi” (relire l’article) pour apprendre à pratiquer la gratitude dans son quotidien et finir l’année 2015 de manière positive.

Ensemble, nous avons partagé nos moments positifs, nos petits bonheurs du quotidien sur Twitter et Instagram. Et chaque message posté a rayonné un peu dans la vie des autres. Un immense merci pour votre implication, on se demande parfois pourquoi tenir un blog depuis plusieurs années, et j’ai eu la réponse tous les jours en décembre. Merci pour cet échange, merci pour vos ondes positives, merci!

J’ai appris à mieux connaitre beaucoup d’entre vous, vos métiers, vos hobbies, vos habitudes, et surtout l’impression d’avoir formé une communauté.

Alors pourquoi ne pas continuer en 2016? Ne perdons pas cette nouvelle habitude de chercher le positif dans nos vies, et surtout de s’encourager les un(es) et les autres à se transmettre une belle énergie.

Au delà de Twitter, la gratitude se pratique avant tout dans la tête. Si des idées négatives commencent à vous envahir, garder le réflex de les contrebalancer avec une pensée positive : un sourire, une phrase, une odeur, une image, pensez à ce qui vous a rendu heureuse(eux) dans la journée.

 

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Cet exercice quotidien peut même s’apparenter à de la méditation minute, fermez les yeux, et en pleine conscience, réfléchissez à ce qui vous a rendu heureuse(eux) et reconnaissant(e).

Mon chiffre fétiche est le 51, j’ai tendance à croire que l’on doit vivre sa vie du côté des 51% plutôt que 49%, c’est à dire faire pencher la balance du bon côté, mais sans être excessive(if), ce qui rejoint l’influence de la gratitude dans son équilibre de vie.

Je continuerais à vous partager mes pensées #mondefigratitude sur Twitter, et n’hésitez pas à partager vos pensées, je me ferais un plaisir des les retweeter dans ma timeline.

 

Je pensais aussi à créer un compte twitter mondefigratitude pour éviter de vous flooder avec mes retweets. Qu’en pensez vous?

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Je vous retrouve dans 2 semaines, après des vacances bien méritées. Pour me suivre dans mes aventures au Japon, rendez sur Instagram (biobeaubon), Snapchat (biobeaubon) et Twitter (@biobeaubon).

 

A très vite, et encore une fois : Bonne année 2016 et merci à toutes(ous) de votre participation!

 

Anouchka

Bien-être, Lifestyle

Alors 2015, on fait le bilan?

31 December 2015

 

Encore une année qui se termine. 2015 aura été une année chargée, positive comme douloureuse, mais une chose est sûre : j’ai appris. 

Chaque année, j’ai l’impression de réussir à me tenir aux objectifs que je me fixe, à travailler de plus en plus dur, et surtout à essayer de devenir une meilleure personne.

Cette année, je crois avoir grandi, ou mûri. Apprendre à s’aimer, aimer son corps, avancer avec les pieds bien ancrés dans le sol tout en continuant de laisser son esprit dans les nuages est un travail compliqué, mais j’ai l’impression d’y arriver.

Je ne cherche plus à savoir qui je suis, tout en étant un work in progress. Contradictoire? Pas vraiment, avec le temps on apprend à comprendre sa personnalité, ses valeurs, ses combats, se débarrasser du regard des autres et des leurs avis, à se focaliser sur la réalisation de projets plutôt que développer une coquille vide d’image sociale biaisée.

En 2015, je m’étais fixée plusieurs objectifs :

  • Voyager, encore plus
  • Apprendre une nouvelle langue (ou passer un nouveau diplôme)
  • Commencer à écrire un bouquin
  • Prendre le temps

 

 

 

Voyager, encore plus

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Si 2014 a été une année de voyages en Amérique du Nord, marquée par un déménagement de Washington vers Londres, j’ai profité d’être en Europe pour explorer d’autres contrées.

Je ne connaissais pas vraiment Londres avant d’y habiter, et cette année, j’ai appris à connaître cette immense mégalopole, en parcourant la ville comme une touriste, quartier par quartier pour faire de Londres ma maison.

En mars, j’ai réalisé un rêve en partant en Afrique de l’ouest à la découverte de la Gambie, qui reste une des expériences les plus dépaysantes dans ma vie de voyageuse. Je ne connaissais rien de la Gambie, et j’ai pu découvrir des paysages incroyables, des gens généreux, un pays accueillant.

En juin, je suis allée à Berlin, une ville que je connaissais déjà un peu, mais cette fois ci j’ai eu enfin l’impression de comprendre sa culture et son environnement. J’ai parcouru l’est berlinois de terrasses en musées et vu un concert dans une citadelle.

En juillet, mes valises se sont posées à Lanzarote, une île située en face du Sahara. J’ai toujours été fascinée par cette île lunaire, ses volcans, sa douceur de vivre et son identité Canaries. Lanzarote est un endroit inspirant, vibrant, mystérieux où l’on ressent de très fortes ondes magnétiques. En 3 semaines, nous avons beaucoup écrit, composé, pris le temps de regarder des vieux films, dormir sur les plages, et lire des tonnes de bouquins.

Et toute l’année, j’ai pu (dû) faire de nombreux allers-retours à Paris, ce qui ma permis de comprendre que je n’habitais plus en France. J’ai beau venir souvent à Paris, après 20 ans de vie parisienne, je n’ai plus le même regard sur cet endroit qui ressemble maintenant à un joli souvenir.

Alors, 2015 aura été une année de voyages insolites, loin des sentiers battus et des destinations attendues, j’ai l’impression d’avoir appris milles choses de ces voyages magiques. Je continuerais à tamponner mon passeport en janvier 2016 au Japon. 

 

 

 

Apprendre une nouvelle langue (ou passer un nouveau diplôme)

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Il y a quelques mois (en septembre), je me posais la question de reprendre un cursus en parallèle de mon travail et du blog. J’ai réfléchi quelques temps à la psychologie pour faire un travail en coaching et développement personnel, mais tout ça était trop proche du blog, et du livre que je suis en train d’écrire. Pour s’inspirer, il faut aussi sortir de son univers de référence.

Ma passion pour les voyages et l’interculturalité m’a plutôt poussé à apprendre une nouvelle langue : rien de mieux pour faire fonctionner son cerveau!

J’ai donc commencé l’apprentissage du coréen en novembre dernier, avec une professeur particulier pendant quelques semaines, avec beaucoup de recherches personnelles. Je lis désormais le hangul (alphabet coréen) et maitrise les bases. J’apprends aussi et surtout les aspects sociétaux de la culture coréenne, à travers l’histoire et l’économie.

Bref, c’est passionnant, enrichissant, je retrouve la fierté de noircir des cahiers, déchiffrer un alphabet. En 2016, j’ai décidé de continuer à apprendre la langue mais dans un institut / centre culturel, pour pourvoir développer plus de capacités à l’oral.

Je ne vous conseillerais jamais assez d’apprendre de nouvelles langues, il n’est jamais trop tard!

 

 

Commencer à écrire un bouquin

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Si écrire sur Biobeaubon est l’un des projets les plus enrichissants que j’ai pu développer jusqu’ici, j’ai eu envie poursuivre l’aventure en écrivant un livre sur le développement personnel à travers la pensée positive et la méditation.

A la différence de Biobeaubon, j’aimerais parler des expériences de vies que j’ai pu traverser pour donner des exemples concrets sur l’influence de la pensée positive sur le quotidien. Ce qui signifie aussi fouiller dans son passé, comprendre avec du recul, quelles leçons j’ai pu tirer de ses différents moment de vie, et quel a été l’impact de la méditation ou de la gratitude par exemple.

Et ce travail est long, parfois un peu douloureux. Mais je m’y attelle, la trame prend forme semaine après semaine. Ecrire demande beaucoup de rigueur, il faut comprendre quel est son rythme, quel est le cadre à favoriser, repenser les codes de l’écriture pour quitter le schéma blog pour un style plus littéraire. C’est du travail, mais un superbe projet!

 

 

 

Prendre le temps

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Surement l’objectif le plus difficile que je m’étais fixée pour cette fin d’année. Entre juin et octobre, je peux compter les nuits passées chez moi. C’est simple, ma valise n’a pas quitté l’entrée de mon appartement, je passais littéralement mon temps à la remplir et la vider. Ce qui peut paraitre excitant était devenu pour moi une contrainte. En octobre, je m’étais fixée l’objectif de plus sortir de Londres jusqu’aux fêtes de fin d’années.

Et j’ai tenu mon pari en redécouvrant les joies de profiter de sa maison, passer des week-ends à se promener, à partir à la découverte de la ville, et tout simplement en roupillant devant des séries sous la couette.

On a tendance à croire qu’une vie riche est une vie vécue à 100 km/heure, j’ai appris le contraire en quelques mois. Avoir du temps pour soi, pour se reposer, pour enfin planifier des choses, apprendre le coréen, voir des amis, et reprendre des habitudes, qui sont parfois précieuses.

Même si le début de l’année 2016 à l’air de ressembler à un marathon d’avions-déplacements, je ferais en sorte de ne plus retomber dans les mêmes travers, en privilégiant ma vie à Londres. Voyager oui, toujours, mais arrêter de courir pour le travail, la famille, les rendez-vous.

 

 

 

2015, des épreuves mais surtout du positif 

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Cette année a été l’année de toutes les épreuves. Sans rentrer dans les détails, je pensais avoir vécu le plus compliqué à vivre en 2014. Et instinctivement en écrivant ce bilan, je me suis dit “Aww, quelle année horrible”. Entre les attentats en France, le climat ultra violent, et plus personnellement quelques drames personnels, cette année a été éprouvante.

Mais positive. Je ne me suis jamais sentie aussi forte face aux épreuves. Le pari a été compliqué, entre ambition professionnelle, projets personnels complexes, corps soumis à beaucoup de changements. Mais j’ai réussi à en venir à bout.

Cette année, j’ai été entourée de ma famille comme jamais, j’ai formé une équipe soudée avec ma moitié, j’ai pleuré, vécu, ri, hurlé. Mais j’ai appris.

Plus les épreuves sont compliquées, plus on apprend à se relever facilement, et 2014 et 2015 m’auront appris tout cela. Ne jamais abandonner, ne jamais tomber dans la plainte et la pleurnicherie, voir toujours plus loin, et se dire que tout ira bien à la fin, toujours.

 

Alors j’ai hâte d’être en 2016, l’année de mes 30 ans, une année qui s’annonce forte en voyages et en projets. Je vais prendre le temps de réfléchir à mes objectifs pour l’année à venir avant de les partager, même si je pense surtout suivre la lignée de mes projets de 2015 et continuer à les concrétiser.

 

MERCI à vous d’être de plus en plus nombreu(ses) sur Biobeaubon, merci pour tous ces échanges passionnants en 2015, merci de partager un bout de votre vie, merci de montrer que l’on peut être plus positifs(ves) ensemble.

 

Rendez vous dans quelques jours avec le bilan du défi #mondefigratitude

 

Et je vous souhaite une incroyable année 2016, positive et douce.

 

 

Quel est votre bilan pour l’année 2015, et vos temps forts ?

Bien-être

#mondefigratitude, 1 mois pour apprendre à pratiquer ensemble la pensée positive

25 November 2015

 

2015 a été une année riche en événements, et plutôt sombres, mais bonne nouvelle, elle se termine bientôt. L’occasion de profiter du mois de décembre pour avancer ensemble sur un défi gratitude.

1 mois pour pratiquer l’esprit de gratitude au quotidien, essayer de voir du positif même dans une période noire, et ce défi je l’espère, vous donnera envie de continuer à pratiquer la pensée positive tout au long de l’année.

 

Gratitude, mais comment ?

En quoi être vous reconnaissant(e) aujourd’hui? Cette question toute simple peut vous amener à penser positif même dans une journée noire.

Tous les jours, en cherchant un peu, il est possible de noter une action ou une pensée qui vous a rendu heureux(se). Cela peut être une parole, une scène du quotidien, un sourire, une blague, un texto, tout ce qui est susceptible de vous faire sourire.

Ces derniers jours j’ai noté par exemple des élans de solidarité en France avec les #portesouvertes, ou #avisderecherche, mais aussi tout simplement des messages de soutiens, “passez une jolie journée” ou “restons soudés et positifs”. Des phrases toutes simples qui ont réussi à illuminer une journée compliquée.

Réfléchissez à ce qui vous a fait sourire aujourd’hui, et essayer de le formuler dans un carnet, votre compte twitter, ou même votre téléphone, peu importe. L’idée est de garder toutes vos pensées positives précieusement au même endroit.

Ce week-end par exemple, j’étais reconnaissante d’avoir du temps pour moi pour faire du sport, écrire, lire, me promener, et regarder des films.

 

 

Gratitude, mais quand ?

Au début, je pratiquais une fois par jour, souvent le soir, comme pour finir la journée positivement. “Aujourd’hui mon collègue m’a acheté des chocolats chez mon chocolatier favori parce que n’avais pas le moral”. 

Et finalement, ma pratique a évoluée vers un automatisme, dès que mon moral flanche, ou que je commence à stresser, je contrebalance avec une pensée positive. Oui, la journée est stressante au travail, oui l’actualité est violente, mais là tout de suite maintenant, en quoi suis-je reconnaissante? On peut même rapprocher cet exercice d’une méditation minute, couper le flot de pensées négatives en prenant 5 minutes pour reprendre son souffle et se focaliser sur une pensée agréable.

L’esprit se calme presque automatiquement en se focalisant sur la recherche de moments positifs, et la matérialisation par l’écriture de cette pensée aide à se remettre dans un nouveau cycle.

En bref, une fois ou dix fois par jour, autant de fois que nécessaire, cherchez à voir le positif de chaque situation, écrivez le, partagez le, et essayez de créer une sphère positive autour de vous.

 

 

Je participe au défi gratitude!

Je vous propose d’inonder vos carnets et les réseaux sociaux avec le défi gratitude. Pour y participer, c’est super simple, partagez dès le 1er décembre, vos pensées gratitude avec le #mondefigratitude et pensez à me taguer sur Twitter @biobeaubon, Instagram @biobeaubon et Facebook @biobeaubon.

Je partagerais vos pensées positives, et les miennes au quotidien.

Prochaine étape? On fera le bilan ici, le 15 décembre pour la première quinzaine de notre défi. N’hésitez pas à partagez vos impressions sur l’impact de la gratitude dans votre quotidien.

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Ensemble, apprenons à être plus positifs.

 

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Bien-être, Lifestyle, Yoga

Coup de coeur sur 3 livres inspirants

11 November 2015

Je ne vais pas faire de grande révélation, mais j’adore lire. Je passe mon temps libre ma liseuse à la main, à découvrir de nouveaux romans, des nouvelles, des polars en français ou en anglais, et des tonnes de livres de sociologie.

Tout est prétexte à lire quelques lignes, les transports, une soirée tranquille à la maison, un déjeuner toute seule, ou une insomnie. Mon moment favori reste les vacances, où je peux littéralement dévorer plusieurs livres par jour et me couper du monde.

Lire permet de voyager, de découvrir de nouvelles cultures, de faire connaissance avec de nouvelles personnes, parce que l’on se lie d’amitié avec les auteurs et leurs personnages.

Ces derniers temps, j’ai lu plusieurs livres inspirants pour surmonter des épreuves, vivre une vie plus positive et tout simplement oser, et j’avais envie de vous partager mes coups de coeur.

 

 

 

Yoga for life – Colleen Saidman

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Colleen est une prof de yoga américaine mondialement reconnue, on lui prête même la réputation de prof de yoga des stars pour son studio dans les Hamptons où beaucoup de célébrités ont leurs habitudes.

L’histoire de Colleen est incroyable, de son enfance dans une famille italienne du Midwest, à ses années d’adolescence vraiment rock-n-roll, sa carrière de mannequin ou elle jouera de trop près avec la drogue, le diagnostic d’une maladie grave, ses histoires d’amours difficiles, pour connaitre une nouvelle vie saine, assumée, positive.

Colleen à le don de nous montrer dans son livre qu’il est essentiel de s’aimer, se respecter, ne pas être en conflit avec les autres, apprendre à pardonner et surtout s’assumer.

Entre chaque chapitre, elle propose des variations de yoga avec des thèmes comme l’acception ou le pardon. Pour moi, ce livre a été une véritable révélation, chaque chapitre à su faire écho à un souvenir de ma vie, Colleen se livre sans tabous, sans édulcorer son aventure. Ce qui m’a particulièrement plu, c’est qu’elle ne tente pas ici de s’inventer une mythologie, mais parler en tant que professeur de yoga mais surtout femme de 50 ans.

J’ai fait du chemin sur ma difficulté à pardonner aux autres, mais aussi à accepter son passé et ses erreurs en lisant ce livre. Bref, à lire (et relire).

 

 

 

Tiny beautiful things – Cheryl Strayed

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Ou Cheryl Strayed en général. J’ai découvert l’auteur avec Wild, ce livre magique qui raconte sa propre aventure de recherche de  son identité à travers un trek de plusieurs mois à travers les Etats-Unis.

Cheryl (je me permets) est une badass avec un coeur immense. Ce livre en est la preuve, avec la retranscription de correspondance, quand elle répondait au “courrier du coeur” anonymement sous le pseudo de Sugar. Des milliers de personnes lui ont adressé leurs questions dans des moments de vies compliqués: divorces, fausses couches, difficulté à annoncer son homosexualité à sa famille, ou envie de tromper son conjoint.

Sugar / Cheryl est la meilleure amie dont tout le monde à rêvé, celle qui ose dire la vérité, qui déculpabilise, ose dire que les autres sont parfois des monstres, et que oui c’est humain d’être triste, tout en donnant des conseils concrets, et toujours juste.

J’ai souvent été émue (presque) aux larmes en lisant ce livre, et certaines histoires ont raisonné en moi, comme si Sugar m’expliquait où aller à l’instant T.

Ce livre est positif, vous donnera envie de relever la tête, de rire / pleurer, et surtout de toujours se rappeler que dernières les façades sociales tout le monde livre de grandes batailles personnelles.  Un support parfait pour developper son esprit de bienveillance et compassion.

 

 

 

 

Yoga girl – Rachel Brathen

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Comme plus d’1 millions de gens sur Instagram, je suis activement le compte de Yoga Girl. Une professeur de yoga suédoise installée à Aruba, qui fait des headstands dans des décors de rêves, avec son mari et ses chiens.

J’ai toujours été un étonnée par le côté parfait des photos de Rachel et son apparente joie de vivre, et ses états d’âmes très sombres qu’elle ose livrer parfois quotidiennement. Décès de sa meilleure amie, tentative de suicide de sa mère, se mélange aux photos de mariage et aux postures de yoga.

Pour être honnête je trouvais tout ça un peu-beaucoup marketing, et finalement très peu sincère, mais des avis majoritairement très positifs sur son livre ont éveillés ma curiosité.

Et j’ai eu une excellente surprise. Rachel livre son histoire, celle d’une jeune femme de 27 ans qui a vécu depuis toute jeune des épreuves familiales très difficiles, une adolescence en révolte, qui l’a mené à 18 ans au Costa Rica où elle découvert une vie seule, simple mais libre, qui l’a amené à pratiquer le yoga.

Et finalement, j’ai découvert derrière le côté très marketé de Yoga Girl les clefs de son succès. Evidemment, beaucoup de gens peuvent faire des headstands sur une plage et récolter des centaines de likes, mais Rachel ose livrer sa vie dans une ère où l’exposition de soi est reine.

Ce qui était naïf au début est devenu un business, mais cela ne lui enlève pas ses bonnes intentions de départs : parler de sa vie quotidienne avec une communauté, partager ses cours de yoga, apporter des conseils grâce aux situations qu’elle a déjà traversé, et surtout faire le bien autour de soi.

Rachel a depuis crée une association qui vient en secours aux animaux abandonnés “Sergent Pepper Friends” et une plateforme collaborative autour du yoga oneOeight.

Ce livre est un concentré de force, d’énergies positives, et bonus, on y trouve des variations de yoga et des recettes gourmandes.

 

 

Quels sont les derniers livres qui vous ont inspiré? Partagez vos coups de coeurs!