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Expatriation : comment gérer sa santé à l’étranger ?

24 August 2016

J’inaugure une nouvelle rubrique sur le blog qui s’intéressera à l’expatriation. Vous pouvez désormais retrouver tous les articles sur la vie à l’étranger en un clic!

 J’ai reçu beaucoup de mails et de questions sur ce sujet : comment construire son projet, partir seul(e) ou en couple, choisir le pays, mais le sujet qui à l’air de beaucoup vous intriguer est la santé.

L’idée n’est pas de vous donner un guide exhaustif de toutes les mutuelles où étudier le système de santé de chaque pays, mais partager surtout des conseils pour bien préparer votre départ!

 

 

Quels sont les examens à faire avant de partir vivre à l’étranger ?

Avant de partir pour la grande aventure, pensez à faire un check up complet : généraliste, prise de sang pour vérifier que vous ne souffrez d’aucune carences, diabète, cholestérol trop élevé et surtout rappel des vaccins. Si vous êtes une femme, un tour chez le/la gynécologue peut être judicieux. Et pour tout le monde : dentiste pour un nettoyage complet et vérifier que vous n’avez aucune vilaine carie, et pour les porteurs/porteuses de lunettes chez l’ophtmalo. A cette liste peut s’ajouter tous les spécialistes comme un(e) dermatologue, cardiologue, urologue et tous les noms en “logues” que vous pouvez imaginer.

L’idée est de baliser un maximum de problèmes éventuels pour partir l’esprit tranquille !

 

Est il possible de garder la sécurité sociale française en vivant à l’étranger ?

Normalement non, à moins de souscrire à la CFE : caisse des français à l’étranger, qui vous permettra de garder le même régime d’assurance. C’est évidemment payant, et s’associe généralement à une mutuelle d’expatrié(e). (site de la CFE)

 

Comment fonctionne le système de santé britannique ?

Le système de sécurité britannique s’appelle le NHS, et couvre du médecin généraliste au spécialiste en passant par les laboratoires d’analyses.

Une fois installé au Royaume Uni, il vous suffira de prendre rendez vous chez un GP (médecin généraliste à choisir dans votre quartier) pour vous enregistrer et obtenir un numéro NHS. Une première consultation se fait avec un(e) infirmièr(e) ou un(e) médecin pour un check up général. Ensuite si vous tombez malade, le GP sera votre référent principal pour les consultations, prescriptions,  et même les analyses sanguines et urinaires (pas de laboratoires privés). Le GP est en charge de vous addresser chez un médecin spécialiste, attention les délais peuvent être longs.

Il faut savoir que sur rendez vous les délais peuvent atteindre 3 semaines, mais beaucoup de GP ont un service de consultation libre (walk in) qui couvre parfois du lundi au dimanche. Par expérience, je n’attends jamais plus de 45 minutes chez mon GP en consultation libre, qui est ouverte de 12h à 20h. Aucune avance de frais n’est demandé dans le système NHS, sauf pour le dentiste (consultation libre, sans passer par un GP). La prescription de médicaments est à un prix unique 8,40£, mais il existe des tarifs dégressifs pour les renouvellements. Attention, les mutuelles ne couvrent pas le prix des médicaments. Les pharmacies proposent beaucoup de médicaments basiques en vente libre. Aussi, les médecins sont assez frileux pour vous prescrire des médicaments sans avoir eu des résultats d’analyses (ce qui semble logique, mais différent en France), et ne vous dirigeront pas automatiquement vers une radio ou un IRM.

La maternité est entièrement prise en charge par le NHS et non par le système privé, sauf si besoin de voir spécialiste en cas de problème. L’accouchement et le suivi doit se faire dans le système public, il existe quelques options dans le privé à des prix très élevés (environ 10 000£ l’accouchement en clinique à Londres).

Il est possible et recommandé d’avoir une mutuelle privée en complément : délais pour voir un(e) spécialiste beaucoup plus courts, choix de la structure, choix du médecin…

Mon assurance a un système différent des mutuelles françaises : pour chaque rendez vous, je dois appeler en amont la mutuelle pour expliquer mon besoin. La mutuelle se donne un droit de validation (je n’ai jamais eu de refus), et vous communique un numéro de prépaiement à transmettre au spécialiste. Aucune avance de frais, et tout est géré entre la mutuelle et le médecin.

Concernant les prix, les entreprises proposent souvent des packages aux employés (comme en France) pour souscrire à une mutuelle privée.

Pour les porteurs de lunettes / lentilles, les ophtalmologues se trouvent chez les opticiens, et on peut bénéficier d’offres très avantageuses pour un check up (10£) ou essai de lentilles gratuit. Ensuite soit la mutuelle vous rembourse vos montures ou lentilles, soit des packages sont proposés en boutiques.

De manière générale, le système britannique peut être déroutant, si vous avez l’habitude de voir le/la même généraliste depuis des années avec un suivi familial, ici les consultations durent 10 minutes et mieux vaut être concis. Mais entre le NHS et ma mutuelle privée, je bénéficie d’un excellent suivi. Attention, certaines mutuelles peuvent vous demander un questionnaire de santé préalable, et exclure certaines conditions de votre contrat.

Site du NHS

 

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Comment fonctionne le système de santé américain ?

Il n’existe pas de système de santé public, et tout passe par des mutuelles privées. Je peux vous parler de mon cas, car chaque mutuelle américaine fonctionne différemment. Ma mutuelle pour expatriés était rattachée au réseau AETNA (un des plus grand réseau de santé américain). Je bénéficiait donc d’une couverture sur tous les réseaux de spécialités, ainsi qu’une carte d’exemption de frais dans les pharmacies. L’exception était pour la pilule contraceptive, que je devais avancer et me faire rembourser directement par ma mutuelle, pour environ 300$ le trimestre.

Ensuite, en cas de problèmes mineurs, il existe des walk-in clinics avec l’équivalent des médecins généralistes, ou des walk-in clinic dans les pharmacies (voir supermarchés) avec des infirmier(e)s pour les rhumes, blessures, vaccins, maladies basiques etc.

Beaucoup de médicaments sont en ventes libres dans les pharmacies ou rayons des supermarchés. Comme en Angleterre, les médecins ne vous prescrivent de noms de médicaments mais mais une molécule (pas de Doliprane ou de Smecta). Aux Etats-Unis aucun soucis pour vous prescrire des tonnes de médicaments, comme des anti-douleurs douteux. Vous êtes un(e) client(e) avant tout.

Pour être honnête j’ai du consulter beaucoup de médecins et faire des analyses et j’ai toujours été un peu perdue face au système de santé américain. Mais pour me rassurer, les américains étaient tout aussi perdus vu la complexité de certaines formalités.

Les médecins spécialistes fonctionnent de manière indépendante, sans aucun plafond de prix, j’ai pu dépenser 150$ comme 1500$. Les mutuelles fonctionnent souvent sur un système de co-pay : par exemple la mutuelle prend 60% de la charge et vous 40 %. Renseignez vous bien sur ce point, car une opération peut couter plusieurs dizaines de milliers d’euros (vécu) et le co-pay peut s’avérer astronomique.

Je garde cette anecdote en tête de mon spécialiste qui pour notre première consultation s’est tout simplement vendu, oui j’étais une cliente et non une patiente au départ et il a commencé par me décrire son train de vie luxueux, ses connexions avec la jet-set. C’était sa manière à lui de me montrer qu’il avait pignon sur rue et soignait des gens “importants”. Est venu ensuite la question du payement, et dans mon cas la mutuelle prenant tout en charge, j’ai découvert ensuite le plus compétent et humain des médecins dans sa spécialité. Moyennement finances évidemment.

Les urgences vous reçoivent aussi pour tout problèmes mineurs comme majeur, il suffit de venir avec son permis de conduire (carte d’identité), et son attestation de mutuelle, pour être pris(e) en charge. Si le problème nécessite des visites supplémentaires, un rendez vous avec un spécialiste vous sera attribué.

Les opérations chirurgicales se passent différemment de la France, on entre le matin même pour une opération (et non la veille) et même pour une opération de 3/4 heures, il est normal de repartir quelques heures plus tard. Ne soyez pas étonnés, et les mutuelles d’expatriés prennent en charge une nuit supplémentaire sans problème.

Renseignez vous bien sur votre mutuelle, choisissez une mutuelle appartenant à un réseau important, regardez les conditions de co-pay, demandez des conseils car aux Etats-Unis un pépin peut couter très cher. Les mutuelles d’expatriés peuvent être intéressantes si vous pensez rester 1 ou 2 ans.

 

Je rêve de partir vivre à l’étranger mais je souffre d’une maladie chronique, comment faire ?

Il est possible de vivre avec une maladie chronique à l’étranger, encore faut il bien choisir son pays. Si votre cas nécessite une visite annuelle et un traitement alors une mutuelle peut très bien convenir à vos besoins. Attention encore aux mutuelles qui demandent un questionnaire de santé, et excluent certaines clauses du contrat.

Sinon, la solution alternative est de voir son médecin français 1 ou 2 fois par an, en gardant la CFE et demander une avance de médicaments (possibilité de les avoir pour 6 mois voir un an), ou demander une personne de la famille de vous les envoyer. Encore une fois tout dépend du cas et du pays, mais la situation peut être parfaitement gérable. Certains pays demandent des check-ups complets et excluent certaines maladies chroniques (poumons, reins par exemple) avant d’accorder une résidence permanente. Pensez à bien vous renseigner pour éviter les déceptions dans le futur.

 

Je ne parle pas anglais couramment, ni la langue locale, est ce un soucis pour voir un médecin ?

Les hôpitaux bénéficient souvent d’un système de traduction, et les ambassades mettent à disposition des listes de médecins parlant français, mais cela relève plus du dépannage.

En vivant à l’étranger, on dépasse le simple statut de touriste, et il peut être inconfortable voir dangereux de ne pas pouvoir exprimer son problème à un médecin. Les mutuelles d’expatriés peuvent proposer un service de traduction, mais en cas de problème, mieux vaut être autonome et parler au minimum anglais couramment pour se faire parfaitement comprendre dans l’urgence.

Je me souviens de ma première consultation aux Etats-Unis avec un spécialiste, où il était question d’opération chirurgicale. J’avais au préalable traduit tous les termes médicaux en anglais pour être sure de m’exprimer correctement, et depuis je suis rodée pour voir différents médecins. C’est un vocabulaire à apprendre, comme celui du travail.

Exemple de liste fournie par l’ambassade de Londres pour trouver des médecins français 

 

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Choisir une mutuelle d’expatriés ou locale ?

Tout dépend du pays où vous allez habiter et de vos conditions de travail. Je suis partie aux Etats-Unis avec une mutuelle d’expatriée fournie avec mon contrat (April International) qui prenait absolument tout en charge. J’ai du faire de grosses avances de frais (parfois plus de 1500$) mais tout était remboursé par la suite. Ce genre de mutuelle peut être très couteuse, mais pratique si vous partez sur une période de 2 ans par exemple, ou pour débuter votre expatriation.

Si le pays propose un système de santé correct, il est plus pratique de suivre le système local avec une mutuelle privée en complément. Ce qui évitera les avances de frais et allers-retours de paperasses.

 

La qualité du système de santé locale est elle un critère de choix ?

Oui. Mille fois oui. Par expérience, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer à l’étranger et savoir que le pays propose un système de santé compétent est primordial. A l’étranger on ne bénéficie pas toujours de la souplesse des congés français, et il difficilement imaginable de faire 10 heures d’avion pour voir un spécialiste. Vous devez être sûr qu’en cas de soucis l’hôpital pourra prendre en charge votre problème, où vous adresser à un spécialiste. Etudiez bien les différentes mutuelles, demandez conseils sur des blogs ou dans la communauté d’expatriés locales si besoin.

 

Je rencontre des problèmes de fertilité et envisage de faire une PMA, est ce le bon moment pour partir? 

Non. La France offre un suivi et un encadrement financier PMA excellent, que vous ne trouverez pratiquement nulle part ailleurs. Aussi, le soutien psychologique est indispensable et souvent plus rassurant dans son pays d’origine. Faire des allers-retours d’un pays européen vers la France est possible, mais cela demande une grande souplesse financière et surtout d’emploi du temps et peut être très éprouvant.

Idéalement, ce n’est pas un processus à démarrer à l’étranger dans le cas d’une première expatriation (les coûts peuvent être exorbitants) et les mutuelles locales ou pour expatriés prennent rarement la PMA en charge et si oui, avec une carence d’1 voir plusieurs années. Mieux vaut privilégier un parcours en France avant de partir à l’étranger l’esprit plus tranquille.

 

Je ne tombe jamais malade, une mutuelle est elle obligatoire ?

J’entends souvent cette phrase qui me fait sourire. Ne pensez pas que parce que vous n’avez pas eu de grippe depuis 5 ans, vous êtes à l’abri d’un accident ou une maladie. Si le système public suffit à couvrir tous vos besoins (attentions aux dents / optique), comme au Royaume Uni, alors le système public peut parfaitement faire l’affaire, si non, prenez toujours une mutuelle même basique pour assurer vos arrières. Aux Etats-Unis, un pépin peut couter 100$ comme 20 000$, soyez prévoyants!

 

 

N’hésitez pas à réagir en commentaire ou apporter des précisions sur des pays d’autres que le Royaume-Uni et les Etats-Unis! 

 

Illustration Pixabay.com 

Bien-être

Jambes lourdes et masque de grossesse ? Mieux vivre sa grossesse en été

5 August 2016

 

J’attendais l’été avec impatience, les vacances, le soleil, les smoothies en terrasse (à défaut de Spritz). Mais être enceinte en été amène aussi son lot de petits bobos : bonjour jambes lourdes et masque de grossesse! J’ai compilé pour vous quelques astuces et produits pour ne pas gâcher votre été et lézarder tranquillement au soleil.

 

En finir avec les jambes lourdes

Depuis le début du 3e trimestre, j’ai ressenti une très forte pesanteur dans les jambes, du mollet jusqu’à la cuisse, qui m’empêchait de rester allongée, assise et évidemment dormir tranquillement. La plupart des femmes souffrent du phénomène des jambes lourdes pendant la grossesse, qui s’explique à cause d’une augmentation du poids et une mauvaise circulation du sang qui s’amplifie avec la chaleur.

Ce qui parait bénin peut être handicapant et amener une dose inutile de stress et de fatigue. Pour lutter efficacement contre ce phénomène, pensez à vous faire prescrire des veinotoniques, qui agissent sur le système veineux et diminue l’effet inflammatoire.

Attention, tous les veinotoniques ne sont pas compatibles avec la grossesse, ne pratiquez pas d’automédication et demandez conseil à votre pharmacien(ne), médecin ou sage-femme.

Aussi, un gel défatiguant peut s’avérer très efficace contre les jambes lourdes. J’utilise le gel à la châtaigne d’A.Vogel, une marque de soins naturels que l’on trouve en Grande-Bretagne, en massage 3 fois par jour. Pour un effet ultra-frais, pensez à le stocker au réfrigérateur, et massez de la cheville vers la cuisse. J’ai entendu beaucoup de bien du gel tonique au cuivre de Weleda, que vous devriez trouver facilement en France.

Quelques astuces peuvent aussi aider en cas de crise : éviter les plats trop épicés, les talons hauts, faites des pauses pour ne pas rester assise ou allongée trop longtemps, privilégiez les vêtements amples et terminez votre douche par un jet d’eau froide sur les jambes. Je trempe aussi mes jambes dès que possible dans une bassine d’eau avec du gros sel, effet rafraichissant garanti!

Pour dormir, surélevez vos jambes à l’aide d’un ou de deux coussins pour aider à une meilleure circulation du sang.

Doucement mais surement, je vois des améliorations sur cette sensation de jambes en béton qui me polluait la vie.

Si vous voyagez en avion, n’oubliez pas de porter des bas de contentions, et comme ma pharmacienne me l’a recommandé: mettre les bas minimum 1 heure avant le vol, et les enlevez minimum 1h après l’atterrissage pour limiter le risque d’œdème.

 

Adieu masque de grossesse !

Au début de ma grossesse ma peau est devenue très acnéique sur une période de 2 mois. J’ai du alors revoir entièrement ma routine de soin, et je continue encore d’utiliser des soins très doux, contre les imperfections.

Après un séjour en Italie, j’ai vu apparaitre sur ma peau des taches brunes à l’endroit des cicatrices laissées par les boutons, et de manière générale sur mes joues. Je pensais être épargnée du masque de grossesse avec ma peau dorée et une crème indice 50, c’était fichu !

A mon retour, je n’ai plus utilisé de protection sous mon maquillage et les taches brunes se sont installées. Pendant mon dernier séjour en France, j’ai demandé conseil à une pharmacienne qui m’a expliqué que j’avais en fait un masque de grossesse, et qu’il fallait utiliser quotidiennement un soin anti-taches et un indice 50 sous mon maquillage.

Sa recommandation ? Le sérum Vinoperfect de Caudalie, à utiliser matin et soir sur le visage, le cou et le décolleté, après un nettoyage doux de la peau. Sa texture très légère ne laisse pas de film gras sur la peau, il est aussi non comédogène et non photo-sensibilisant.

J’ai donc utilisé ce sérum, et en une semaine mes taches se sont visiblement estompées! Moi qui trainait un effet dalmatien sur les joues très visible en fin de journée, j’ai de nouveau une peau lisse et un teint uniforme.

Mais pour éviter que les taches reviennent, il est indispensable de porter un écran solaire SPF 50 tous les jours sous votre maquillage. J’utilise le fluide matifiant Anthéliox XL de la Roche Posay, qui permet de porter un soin solaire, un serum et ma BB crème tout en gardant un teint matifié.

J’ai essayé plusieurs crèmes et fluides solaires, mais la protection était souvent trop faible, ou la texture trop grasse. Je me suis donc réconciliée pendant ma grossesse avec la Roche Posay pour ma routine quotidienne (article à venir!).

Si vous partez au soleil, pensez à rappliquer de la crème solaire plusieurs fois par jour, et pensez à porter un large chapeau pour vous protéger efficacement.

 

Si vous connaissez des astuces pour lutter contre les jambes et le masque de grossesse, n’hésitez pas à le partager en commentaire !

 

Bien-être, Lifestyle

Apprendre à s’écouter et lâcher prise

2 August 2016

 

Biobeaubon a pris ses quartiers d’été. Je suis un peu moins présente par ici chaque été, car je me demande toujours si vous continuez à lire les blogs en vacances ? C’est souvent le moment idéal pour déconnecter, lire et lézarder au soleil pour les plus chanceux(euses).

Cet été j’apprends à lâcher prise. Ce qui semblerait facile pour une adepte de la méditation et du yoga est en réalité beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre au quotidien.

Depuis le début de ma grossesse, j’ai du apprendre à faire confiance à mes ressentis et surtout à m’écouter. Je vis toujours à 100 à l’heure dans une course effrénée entre travail, voyages, explorations de Londres, projets divers, et depuis quelques mois je me force à calmer le rythme pour reprendre mon souffle.

Pour être honnête mon corps s’est chargé plusieurs fois de me le rappeler, et si regarder une série sous la couette après une journée de travail m’a toujours semblé culpabilisant, j’apprends aujourd’hui à le faire et surtout à apprécier.

L’été dernier, j’avais pourtant expérimenté 3 semaines sur l’île de Lanzarote, sans wifi, avec une chaine de télévision qui captait uniquement des vieux films quand il faisait trop chaud pour sortir, mais surtout la chance incroyable de prendre le temps de réfléchir, dormir, lire, respirer, sans avoir aucun but. J’étais revenue à Londres transformée, et positive.

J’ai ressenti le besoin revenir sur cette île cet été, pour reprendre une dernière grande respiration avant d’envisager mes derniers mois de travail, un déménagement et la préparation de l’arrivée de la petite personne.

Toute cette période est un accélérateur d’émotions, et surtout le meilleur exercice pour apprendre à rester calme. J’expliquais à ma famille que déménager sans aucune visibilité aux Etats-Unis aura été moins effrayant que de se préparer à accueillir à un enfant.

Tout ce que je ressens en ce moment est parfaitement contradictoire, entre le corps qui demande à ralentir la cadence, et la vie qui impose de penser à mille choses très pragmatiques. Il faut aussi apprendre à vivre avec la sensation que le corps change cela demande une adaptation quotidienne, même pour de petits gestes basiques. Je suis partagée entre immense sérénité et instants de panique. Majoritairement, la sérénité l’emporte, avec l’envie de vivre dans ma bulle.

Ma réponse dans ce cas, est de partir faire une pause hors de Londres aussi souvent que possible. J’ai passé du temps en Italie, à Copenhague, mais aussi en famille pour me ressourcer.

L’esprit devient plus clair pour réfléchir sereinement à la suite, et être hors de son quotidien impose une prise de recul. On est beaucoup plus productif(ve) en s’octroyant des pauses pour redéfinir ses priorités.

Pas de recettes miracles, de to-do list ou de bullet journal, et encore moins de miracle morning cet été : mais apprendre à s’écouter, à lâcher prise, pour appréhender le changement sereinement.

 

Prenez soin de vous et surtout : un bel été !

 

Photo libre de droits par Pixabay.com 

 

expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

Croire en ses rêves et changer de vie

21 July 2016

 

Si j’avais du écouter toutes les personnes qui ont tenté de me décourager ces dernières années, je pense que je serais encore sur le canapé de mon appartement parisien à rêver la vie des autres.

Combien de fois avez vous pensé : “Je rêve de le faire, mais c’est trop compliqué ” ?  Je reçois souvent des commentaires ou messages de personnes souhaitant habiter à l’étranger, voyager ou réaliser un projet, mais qui ne savent pas comment démarrer leur projet.

Evidemment qu’un projet se réfléchi, et qu’il est toujours plus prudent de prendre en compte toutes les éventualités avant de se lancer, mais la chose la plus importante est de se focaliser sur les solutions et non les freins. Je m’explique : à la question “Je rêve de déménager au Japon”, les réponses ne peuvent pas être : mais ce n’est pas possible car j’ai 2 enfants, 100 euros de côté, 2 chats, et que je ne parle pas japonais.

Pensez toujours que chaque problème peut trouver sa solution. En étant motivé(e), débrouillard(e), curieux(se), et surtout en se projetant dans le futur, il est possible de réaliser ses rêves.

Quand j’ai démarré le projet de partir vivre à l’étranger, j’avais moi aussi des freins : 2 chats, un mari qui souhaitait poursuivre sa carrière, très peu d’argent de côté, et une santé moyennement accommodante.

La première étape a été de discuter autour des destinations qui pouvaient correspondre à notre couple et nos ambitions professionnelles, et ensuite de regarder quelles étaient les conditions d’obtention de visas.

Ensuite, de chercher les meilleures options pour obtenir ce visa : quels contrats, quels organismes, mutation possible ? changement d’entreprise ?

Une fois le type de contrat trouvé, il a fallu postuler et postuler encore. Plus de 500 CV ont été reçus pour le poste que je visais aux Etats-Unis, et j’ai du moi même en envoyer autant pour trouver mon job. Des refus, il faut se préparer à en essuyer, des remises en questions, des gros moments de doutes, mais si vous avez un objectif, votre motivation doit être le seul moteur.

Une fois le job obtenu (champagne!), toute la partie logistique, administrative et économique est arrivée, aussi désagréable qu’excitante. Chercher un appartement sur Google Maps en croisant les doigts que la ville vous plaira.

Mais sans prise de risques, sans échecs, sans peurs et sans doutes, vous n’irez nulle part. Si votre objectif est de quitter votre job pour devenir votre propre patron, travaillez dur, prenez le temps de définir votre projet, et étudier toutes les opportunités!

Si vous rêvez d’une carrière artistique, travaillez fort, soyez humble et n’ayez pas peur des critiques!

Si vous voulez faire le tour du monde, économisez le moindre centime, gardez votre objectif en tête, abreuvez vous de documentaires de voyage pour préparer votre départ!

Mais surtout, ne commencez jamais par dire “Mais ce n’est pas possible parce que … ” Evidemment qu’il existe des projets plus accessibles que d’autres, alors pourquoi ne pas les découper en étapes ? Le tour du monde peut commencer par un voyage de 2 mois, une carrière artistique par des cours du soir ? L’essentiel est de nourrir votre passion, et avancer sur la bonne voie.

 

En vivant à l’étranger, j’ai réalisé combien il était important de ne pas vivre par procuration, et avoir des regrets. Regarder la vie des autres c’est bien, mais vivre sa propre expérience n’a pas de prix.

Et aujourd’hui encore, quand on nous dit “Mais avec un enfant, voyager et déménager dans un autre pays va être compliqué!”, on se rend compte à quel point sauter le pas nous a rendu légers et sans limites. Il ne faut pas confondre logistique plus importante avec abandon de ses rêves. Je continuerais à poursuivre mes objectifs tout au long de ma vie, seule et en famille.

 

VOUS êtes votre propre moteur, et ne laissez personne rire face à vos projets. Travaillez sans relâche, projetez vous, relevez vous face aux échecs mais surtout : n’abandonnez jamais!

 

 

 

Pour aller plus loin :

 

Côte Amalfitaine, Italie, Voyages & Adresses

Road trip en Italie #1 la côte Amalfitaine

12 July 2016

En juin dernier, je suis partie 15 jours à la découverte du sud de l’Italie, sur la Côte Amalfitaine, mais aussi à Naples, Ischia et Capri. Je cherchais un coin de paradis pour allier dépaysement, road-trip et détente et je n’ai pas été déçue. 2 semaines de rêve à profiter du soleil, des paysages à couper le souffle, de la gastronomie italienne, de la dolce vita et de l’accueil si chaleureux des italiens.

Pour cette première étape, je vous emmène à la découverte de la côte Amalfitaine, et plus particulièrement de Sorento, Amalfi, Positano et Sant’Agata Sui due Golfi.

 

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Questions pratiques 

  • Quel aéroport dessert la côte Amalfitaine, Naples et Ischia ?  l’aéroport de Naples
  • Est il obligatoire de louer une voiture ? Non, mais c’est plutôt (très) conseillé. Des bus circulent entre les villes et des taxi-bateaux, mais pour profiter des villages,  il est beaucoup plus pratique d’être véhiculé. J’ai loué une voiture chez Avis à l’aéroport de Naples pour 15 jours, 191 euros. Prenez une petite voiture type Opel Adam, car les routes sont assez étroites.
  • Est il nécessaire de réserver plusieurs hotels (par étapes) ? Non, les distances sont assez courtes, mieux vaut rester au même endroit idéalement autour de Sorento et se déplacer ensuite en voiture, bateau et train.
  • Hôtel ou location de maison ? Tout dépend du budget, pour 2 semaines j’ai préféré louer une maison dans le sublime village de Sant’Agata où l’on trouve de jolis restaurants, des artisans, glaciers traditionnels, cafés de village, moins touristique mais plus dépaysant. Pour 2 semaines de locations via Home Holidays, le prix était de 800 euros
  • Combien de temps est nécessaire pour découvrir la côte ? 2 semaines / 10 jours pour faire les principales villes de la côte comme Amalfi, Positano, Sorrento et Naples, Capri et Ischia tout en s’octroyant des après-midis plages.

 

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Sorrento, le coeur de la côte Amalfitaine

Sorento est mon coup de coeur sur la côte Amalfitaine, d’abord par sa situation géographie qui permet l’accès en bateau à Ischia, Proccida, et Capri, mais aussi par le train à Naples, et l’ensemble des villages de la cote. Sorrento est une ville de taille moyenne, où il fait bon se promener, faire du shopping, boire un verre en terrasse et manger une glace au citron (la spécialité locale).

La ville est suffisamment petite pour se promener dans les rues principales, et ne rien manquer. Laissez vous porter par la douce atmosphère qui règne dans cette région, où les rues s’animent souvent après 17h. Tous les itinéraires partent de la Piazza Torquato Tasso, les rues commerçantes pour se perdent et gouter des spécialités au Limoncello, où vers le port pour prendre un verre sur un transat ou prendre le bateau vers Capri ou Ischia.

Pour une vue à couper de le souffle, descendez vers la Villa Comunale qui offre un endroit arboré et paisible pour profiter de la mer. La Villa Restobar est un endroit très agréable pour boire un verre et profiter du soleil.

Les escaliers face à la Villa Comunale descendent vers la Marina, où l’on trouve des plages privées (pontons avec transats), et les compagnies de ferrys. Un ascenseur (1€), est disponible pour les personnes ne souhaitant / pouvant pas utiliser les escaliers. Mon conseil ? Si vous êtes véhiculés, la plage de la Marina del Cantone est bien plus agréable et les parasols / matelas bien moins chers, le tout avec une vraie plage, au calme.

En voiture, pensez à vous garer sur les hauteurs de la ville, mon bon plan ? Il y a toujours des places libres Via Degli Aranci, et le centre est accessible en moins de 5 minutes à pieds par la jolie rue de Via Antonino Sersale.

Pour les intolérant(e)s au gluten, sachez que tous les restaurants propose au moins une alternative : des gnocchis, pâtes et même parfois des pizzas. Toutes les cartes proposent des plats végétariens, et il est simple de demander des options sans fromage. Sachez que j’ai toujours eu un très bon accueil dans les restaurants, et profité des délices de la gastronomie italienne. Végétalien(ne)s, une bonne adresse : Mondo Bio, Via Degli Aranci pour un déjeuner haut en légumes.

 

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Positano, touristique mais magnifique 

Positano est une merveille sur la côte Amalfitaine, la parfaite ville carte-postale. Pour y accéder, je vous conseille plutôt le bateau, car la route est souvent embouteillée, et surtout les places de parking très chères (5 euros / l’heure). Au final, il me semble plus serein de venir par la mer plutôt qu’affronter les hordes de touristes. Car Positano est très appréciée des visiteurs, et son décor de rêve justifie sa popularité.

A Positano, rangez vos plans, on se laisse porter encore une fois par les rues de petites boutiques et restaurants, la vue sur la mer, les odeurs de jasmin, et son décor bleu-blanc. La ville a été construite sur la côte, ce qui offre une vue à couper le souffle.

Positano vaut largement le coup d’oeil, et mérite une demi journée de visite pour prendre le temps de déambuler dans les ruelles, regarder la vue sur les hauteurs de la ville, et faire une pause déjeuner, glace ou Spritz en terrasse!

Des ruelles commerçantes, vous arriverez à la plage, où il est possible de déjeuner en terrasse. Nous avons choisi de déjeuner en bord de mer au restaurant La Pergola, qui propose des gnocchis délicieux, et de belles pizzas pour un prix plutôt raisonnable, comptez 10 euros par plat.

Comme je fuis généralement les endroits bondés de touristes, une visite d’2h et un déjeuner m’a suffit pour découvrir Positano. Encore une fois, préférez la douceur des plages des villages de la côte, qui offrirons un cadre de rêve et une tranquillité qui n’a pas de prix!

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Sant’Agata sui due Golfi , le petit bijou

Généralement, vous ne trouverez qu’une demi page dans les guides sur le village de Sant’Agata. Après avoir passé 2 semaines dans cet petit havre de paix, je ne peux que vous conseiller d’y poser vos valises ou au moins d’aller y faire un tour.

Sant’Agata est un village parfaitement situé entre Amafli, Sorento et les plages du Massa Lubrense. Ce qui m’a marqué dans ce village, c’est l’accueil si chaleureux de tous les restaurateurs et commerçants. Loin du tourisme de masse, Sant’Agata a su se préserver.

Le meilleur exemple est le bar du village chez Orlando, où le personnage central est un vieux monsieur qui gère son affaire en famille depuis des décennies. Tout le village s’arrête pour discuter avec lui, refaire le monde et boire un verre. Vous serez toujours accueilli par une bruschetta, des olives, des chips ou un petit gâteau selon l’heure, et surtout avec le sourire. Orlando parle plusieurs langues, car ce qu’il aime avant tout c’est partager avec ses clients!

Et la cuisine de Da Mimi, dans le centre de Sant’Agata ? Evitez peut être d’y aller le week-end quand sa cuisine est débordée, mais j’ai mangé des pâtes délicieuses, et les pizzas avaient l’air tout aussi incroyables. L’endroit est très populaire et vaut vraiment le détour pour un diner al fresco.

Ne manquez pas de gouter aux glaces et gateaux maisons de la patisserie située en face de l’église Chiesa di Santa Maria elle Grazie, sur Corso Sant’Agata. Un père et son fils préparent tous les gâteaux directement sur la place et c’est l’endroit idéal pour gouter aux spécialités locales…  Pour les intolérants au gluten (et les autres), le restaurant Pizzeria EmiliaVia Reola, propose une carte gluten-free très complète avec des pizzas à tomber dans un cadre familial.

Une bonne adresse pour déjeuner en terrasse Da Cardillo, Via dei Campi qui propose des plats (pizzas, pâtes ou gnocchis) excellents et du choix sans gluten, ou pourquoi pas Lo Stuzzichino, via Deserto pour de délicieuses pâtes à la sorrentina?

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Amalfi, la carte postale

Amalfi a été l’étape la plus longue à partir de Sorrento, environ 1 heure, c’est dire les petites distances qui séparent les villes les unes des autres.

Amalfi située en bord de mer, a donné son nom à la côte environnante. Cette petite ville se visite en voiture, en bus ou en bateau. Pour vous garer, allez jusqu’au parking Luna Rossa qui offre un accès via une voie souterraine piétonne (ultra-pratique) vers le centre-ville. C’est une destination très prisée des touristes, alors comme Positano, une demi journée avec déjeuner suffit.

Posée sur les falaises rocheuses, Amalfi offre un magnifique centre ville, et deux petites plages pour se rafraichir. La cathédrale Duomo d’Amalfi sur la place centrale vaut le détour, et offre un point de départ pour explorer les ruelles commerçantes. Alors, oui on y trouve les mêmes boutiques de souvenirs, Limoncello et spécialisés locales, mais la ville et ses rues pavée reste sublime et incontournable.

Pour déjeuner, j’ai aimé le restaurant Da Maria, Via San Lorenzo D’amalfi qui offre une belle carte de salades, pizzas, pâtes et gnocchis. Cuisine super fraîche, décor typique et chaleureux et prix très raisonnables (30 euros à deux, plats, boissons et desserts compris). D’Amalfi il est possible de prendre un bus pour aller visiter Ravello, l’arrêt de bus se situe juste en haut des 2 plages, vous ne pourrez pas le rater!

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Marina del Cantone, les parasols loin des touristes

Mon coup de coeur pour profiter d’après midi à la plage sans me coller aux hordes de touristes, est la Marina del Cantone. Située à 15 minutes de Sant’Agata sui due Golfi, ce petit village du Massa Lubrense offre des plages au calme, avec parasols et matelas pour 12 euros la journée.

Je suis restée fidèle à la plage l’Africano, où personne ne viendra vous embêter pour consommer ou manger une glace, le wifi est gratuit, les toilettes et cabines pour se changer ultra-pratiques, et la vue magique pour bouquiner à l’ombre.

 

 

Je garderais un souvenir haut en couleurs, sensations et odeurs de la côte Amalfitaine, qui mérite entièrement sa popularité. Prochaine étape, les îles de Capri et Ischia à découvrir très prochainement sur Biobeaubon.

N’hésitez pas à partager vos impressions et bonnes adresses sur la côte Amalfitaine! 

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Lifestyle

Et si on apprenait à être heureux pour les autres ?

29 June 2016

 

Ces derniers temps, avec l’annonce de ma maternité, j’ai pu prendre conscience de la bienveillance des gens qui m’entourent : mes ami(e)s, proches et vous ma communauté qui me suit déjà depuis plus de 3 ans.

J’ai aussi remarqué que lors d’un événement heureux, certaines personnes n’arrivent pas à être positifs(ves) pour les autres. Prenons deux exemples, le premier léger mais assez symptomatique : quand une blogueuse est invitée à un événement ou un blogtrip je vois immédiatement des commentaires sur le fait que “ce sont toujours les mêmes qui sont invitées”, ou “qu’elles ne travaillent finalement jamais”. Comme si le bonheur qu’une personne reçoit est un moment positif que l’on enlève à d’autres.

J’ai du mal à comprendre ce type de comportement. L’envie est un sentiment humain et naturel, mais finalement n’est il pas plus positif de se réjouir du bonheur des autres ? 

Tomber enceinte à été un processus long, complexe et douloureux. Je vous en reparlerais dans un autre article, mais même dans les étapes les plus sombres, je n’ai jamais ressenti de rancoeur envers mes ami(e)s qui annonçaient une future maternité. Au contraire, j’étais ravie de voir que cela pouvait fonctionner, que l’espoir existait et qu’il fallait s’accrocher. Et surtout, je ne souhaitais à personne de vivre le même chemin que moi.

On parle souvent du karma, et j’aime croire qu’il est important de toujours être bienveillante pour les autres. L’envie et l’ego sont extrêmement dangereux car quand ces deux sentiments sont mal contrôlés, ils participent à nous enfermer dans une vie négative. Ce que je ne vis pas, c’est parce que l’autre le vit. Et l’on sait vous et moi que cette pensée est fausse.

Regarder la vie de l’autre à travers un écran, c’est l’assurance d’être malheureux(se) dans sa propre vie. Que connaissons nous des efforts fourni pour en arriver là ? Des échecs, des doutes, des pleurs ? Au delà d’un effet d’annonce en 140 caractères, il est essentiel de toujours prendre du recul face aux situations.

Débarrassons nous de l’égo, et du jugement hâtif, et apprenons surtout à dire “félicitation” et “je suis heureux(se) pour toi” de manière sincère.

Et si on essayait de transformer notre ressenti en un élément de motivation ? Quand je vois des personnes réussir, cela me pousse à me dépasser pour atteindre mon but. Si il / elle a pu réussir, je peux aussi le faire. A moins de jeter son téléphone et se couper des réseaux sociaux et d’une vie sociale normale, il vous sera impossible de passer à côté des événements qui rythment la vie de votre entourage, alors transformez le en source de motivation!

J’aime penser que même en s’éduquant à penser positif 24/24h sur son canapé, rien ne se passera de nouveau. Il faut agir, entreprendre, même si il est plus facile de juger les autres que de se lancer.

J’imagine que ces sentiments négatifs sont aussi dictés par la peur et la frustration d’une vie qui ne nous satisfait pas. Encore une fois retournons la situation : comment faire pour transformer ma vie et la rendre plus positive ? 

La première chose à faire et de se débarrasser des pensées négatives qui peuvent naturellement nous envahir face à une annonce heureuse. Et surtout essayer de comprendre pourquoi on tend à réagir de cette manière ? Cela fait souvent écho à une frustration plus profonde, une envie cachée ? 

Ensuite, d’essayer de réfléchir à la manière de transformer ce sentiment en un moment constructif : si je veux moi aussi vivre la même chose, que dois je mettre en place pour y arriver ?

Entourez vous aussi de personnes positives! Pendant de nombreuses années, je gardais dans mes amitiés des personnes incapables de se réjouir pour moi. Pour mes examens, mon mariage ou mon départ à l’étranger, tout était sujet à polémique, et surtout jamais un “bravo” sincère. Par contre, j’ai remarqué que ces mêmes personnes étaient finalement présentes dans ma vie pour les mauvais moments, et pas comme amis, mais plutôt car elles se réjouissaient de ne pas me voir heureuse.

J’ai fait le ménage il y a quelques temps, sans me retourner, en ne gardant que des personnes bienveillantes autour de moi. Ces gens à qui il est naturel de partager des bonnes et mauvaises nouvelles, mais aussi des doutes.

Au final, apprendre à travailler son esprit de bienveillance part souvent d’un délic simple, mais qui nous amène vers une profonde remise en question.

Alors, essayons ensemble de toujours garder en tête qu’une pensée positive peut chasser une pensée négative, et de répéter le mot magique : bienveillance.