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Bien-être, Maternité

Comment faire face à une tempête émotionnelle ? La résilience.

24 June 2019

 

Ce matin dans le métro, j’ai eu envie d’écrire sans but, reprendre du service sur le blog. Ces derniers mois, j’ai décidé de me retirer un peu, et me focaliser sur l’essentiel, ma famille, mon enfant, mon job.

Et si Instagram est une plateforme pratique pour communiquer dans l’instant, faire du micro blogging, raconter des histoires avec des images, ouvrir Notes pour rédiger un article et vous partager un billet d’humeur me manquait.

 

Que s’est il passé ces dernières semaines ?

 

1 an et demi que nous avons posé nos valises à Bruxelles. J’ai l’impression de vivre ici depuis toujours, j’ai trouvé mon cercle, mes habitudes très vite, le boulanger me connait, mes voisins aussi. Cette impression de vivre dans un immense village international. J’aime le fait que l’on puisse respirer dans les parcs, les forêts, à la mer, et que la France, l’Angleterre, la Hollande et l’Allemagne soit si facilement accessible. J’aime cette culture authentique et chaleureuse, Bruxelles n’est pas snob, elle vous ouvre les bras.

 

Et pourtant, l’ascenseur émotionnel ne s’est pas arrêté pour autant, j’en viens à me demander si c’est la vie, ou du moins la mienne, qui se doit d’être si intense, tout le temps ?

En ce moment, je nage dans un océan de doutes. J’ai la chance d’avoir démarré un nouveau boulot il y a 6 mois qui me plait, et qui m’épanouit, de me sentir au bon endroit, avec les bonnes personnes. Et ce que j’ai compris ces dernières années, est que pour affronter une tornade en pleine face, il faut avoir les deux pieds bien ancrés dans le sol, et pouvoir s’appuyer sur une quelque chose de solide. Mon couple, mon activité, famille, les choses que j’ai pu sécuriser avec le temps et des efforts quotidiens.

Il y a quelques mois, en reliant les points, j’ai remarqué que mon enfant se comportait de manière singulière. Rien de flagrant au départ, une situation, une remarque. Assez pour vous donner envie de pousser des portes, et agir avec ses tripes pour comprendre, croiser les sources, et mettre un nom moins vague sur ce trouble.

Je reviendrais sur ce sujet avec plus de recul, de billes, et moins de pudeur, comme je l’ai fait sur l’endométriose, l’infertilité  quelques années en arrière. Parce que je pense plus que jamais qu’en brisant des tabous on fait avancer les choses. La peur vient de la méconnaissance, et la meilleure arme face à la plupart des choses est la pédagogie et l’information. Vous avez deux heures.

Mais aujourd’hui j’aimerais vous partager ma méthode « Ciré de pluie » pour survivre à une situation complexe.

Pour affronter une tempête, j’ai développé une liste d’actions à mettre en place. Ce n’est pas la première, et je fini par gérer les choses avec pragmatisme, ou presque.

 

  1. Communiquez, avec vos proches, votre partenaire. Choisissez une oreille bienveillante pour écoutez vos doutes.
  2. Faites le ménage dans vos contacts, se concentrer sur les amitiés sincères et solides. Une tempête est d’ailleurs un excellent moyen de tester une amitié.
  3. Demandez de l’aide, n’attendez pas le burn out pour dire « j’ai besoin de vous »
  4. Trouvez une activité pour vous libérer les tensions, la fête n’en est pas une, l’alcool encore moins. Le yoga, le sport, la méditation, l’écriture, la cuisine, le corps et l’esprit.
  5. Evitez les comptes moralisateurs sur les réseaux sociaux, mais ce conseil est valable toute l’année.
  6. Apprenez à dire merde, parfois cela fait un bien fou de ne pas développer une tirade thèse antithèse, synthèse et juste dire merde.
  7. Osez dire que vous avez peur, que vous avez mal, affronter une tempête ne veut pas dire bloquer ses émotions, bien au contraire.
  8. Reposez-vous. Dormir est important, essentiel. Personne ne gagne une bataille dans l’épuisement.
  9. Lancez 6 nouveaux projets en même temps n’est pas une bonne idée. Pour tenir debout il faut une ou des fondations solides. Focus, une chose à la fois, moins est mieux. J’ai donc un podcast tout prêt en suspens.
  10. Se répéter ”It is what is is”, oui je me parle en anglais, quand une vague de questions sans réponses arrivent sans prévenir.
  11. Laissez de côté les émissions, livres et podcasts anxiogiènes, les chaînes d’info en continu au réveil (ma résolution depuis 2015) : du beau, du positif, du bon.
  12. Continuez d’être un-e bonne amie pour vos proches, laisser sa valise à la porte pour partager ou juste écouter est essentiel
  13. Déculpabilisez, à défaut de faire parfait, vous faites au mieux.
  14. Essayez de compenser une pensée négative par une pensée gratitude, le “oui mais”. Idéalement, notez sur un carnet vos 3 pensées gratitude du jour, à lire et relire.
  15. Ne vous oubliez pas, je pense aux parents qui jonglent avec quelques minutes de temps libre par jour, quelques minutes par jour, un masque, une série, une ballade, une glace, bref : reprenez votre souffle.

 

Et le dernière conseil, et des moindres : faites vous confiance et écoutez votre intuition. La terre entière se transforme en docteur ès spécialité quand il s’agit de donner des conseils, mais ces gens là n’en porteront pas les conséquences. Si une petite voix vous souffle d’agir dans un sens, faites le.

Il faut apprendre à détacher l’émotionnel des situations, ne pas tomber dans le déni, même quand elles touchent votre famille, votre enfant, pour savoir réagir vite. Aucune bonne décision n’est prise dans la panique. J’ai tendance à agir en mode pilote automatique, et avaler le contre coup ensuite. Cette réaction n’est surement pas la meilleure, mais humaine.

Pour conclure, faites de votre mieux, enfermez vous dans une bulle de personnes positives, continuez à donner et sourire sans attendre, et le karma finira par vous récompensera un jour. Je signe ici ma phrase la plus cliché, mais sincère.

 

 

Prenez soin de vous,

 

Anouchka

Bruxelles, expatriation

Préparer son déménagement à Bruxelles, mode d’emploi

24 April 2019

 

Envie d’une expérience internationale au coeur de l’Europe ?

La Belgique, et Bruxelles, est un fantastique terrain de jeu, nichée entre la France, la Hollande, le Luxembourg et l’Allemagne, proche de la mer et entourée de forêts, riche d’une diversité de cultures, la capitale belge attirent de nombreux expats chaque année. La vie bruxelloise est assez douce, avec une artistique riche de talents locaux (on ne compte plus les chanteurs*euses belges ou humouristes à succès), de nouveaux bars et restaurants fleurissent chaque mois, et les familles apprécient de trouver une forêt ou un parc à 10 minutes de chez soi.

Mais avant de préparer vos cartons, et déménager en Belgique, voici quelques conseils pour préparer le grand saut et éviter les déconvenues.

 

1 – Cherche maison ou appartement 

Mon conseil pour chercher un appartement à l’étranger est de toujours visiter sur place avant de signer un bail. L’idéal est de louer un appartement pour 1 semaine et prendre le temps de découvrir les quartiers, visiter, discuter avec serveurs*euses de café, demander un avis.

Si Bruxelles semble à taille humaine, elle reste très étendue sur 19 communes, plus ou moins bien desservies par les transports en commun.

Téléchargez Citymapper pour regarder le temps de transports entre deux adresses, car aller du nord au sud d’Ixelles tous les jours en transports, peut prendre plus de 30min de tram.

Si vous envisagez la voiture comme moyen de locomotion principal (1 voiture sur 2 en Belgique est une voiture de fonction), posez la question autour de vous sur le mouvement du trafic, Bruxelles étant très embouteillée, mieux vaut trouver un emplacement stratégique.

 

Ensuite, tout se joue sur immoweb, le site de référence pour chercher une location et demander des rendez vous aux agences immobilères. Comme dans de nombreuses villes, le rythme de location est très rapide, et il est possible de visiter du jour au lendemain. Les appartements et maisons à Bruxelles sont généralement plutôt grands, et à pratiquement 50% du prix locatif parisien ou londonien. Il n’est pas rare d’avoir une belle terrasse ou un jardin en plein centre.

Levez les yeux dans les rues qui vous intéressent, de nombreuses affiches de particuliers qui louent des biens sont placardées sur les portes des immeubles, avec description, prix et contact.

 

2 – Préparer son dossier de location

Pour montrer patte blanche, pensez à apporter un dossier de location complet : contrat belge ou promesse d’embauche, fiches de paie dans votre pays d’origine, une recommandation de votre propriétaire, ou une preuve d’achat de votre bien actuel.

Les belges demandent moins de preuves que les français quand il s’agit de louer un bien, mais seront plus sensibles à une lettre de motivation (oui), expliquant pourquoi l’on souhaite s’installer, avec une jolie histoire à raconter.

En général, un contrat de location est signé pour 3 ans, et le propriétaire demande des pénalités en cas de rupture anticipée, à discuter si le locataire trouve un bon dossier pour relouer par exemple.

 

3 – La commune, le passage obligé 

Appartement trouvé ? Il est temps de vous enregistrer à la commune, équivalent de la mairie en Belgique. Même si Bruxelles fait partie de l’Europe, il vous faudra quand même prouver la raison de votre installation en Belgique, pour avoir le sésame : le numéro d’identité national indispensable pour avoir une sécurité sociale (appelée mutuelle), une complémentaire (équivalent de la mutuelle privée en France), souscrire à Internet, et plus simplement … travailler !

Il faut souvent se déplacer en personne demander un rendez vous à la commune, demander une liste de pièces justificatives à jour (j’insiste), comme un contrat de travail, un bail, une inscription à une université, le fait que l’on soit conjoint*e au foyer, des photos, et souvent un paiement.

Attendez vous à recevoir la visite de la police pour vérifier que vous vivez bien dans votre logement et signer une attestation. Une fois la visite validée, vous recevez une « carte d’identité » à puce. Armez vous de patience, la bureaucratie belge peut être un véritable casse-tête.

 

4 – Travailler à Bruxelles, le casse tête chinois

Bruxelles est une ville internationale, où les gens jonglent souvent entre français, néerlandais et anglais. Outre les institutions européennes, les agences et entreprises internationales demandent généralement une maîtrise de l’anglais avant tout, et idéalement une des deux langues français ou néerlandais. Attendez vous à prendre 5 minutes en début de chaque réunion, pour décider en quelle langue se déroulera la discussion, et parfois avoir la moitié d’une présentation en néerlandais et l’autre en français.

Bruxelles est un terrain de jeu complexe mais incroyablement enrichissant si travailler dans un environnement interculturel vous intéresse, même après 5 ans entre les Etats-Unis et le UK, travailler en Belgique est un challenge quasi quotidien.

Et mon conseil en matière d’emploi : Linkedin, Linkedin, activez votre réseau, contactez des agences de recrutement et postulez également via le site.

Gardez en tête que les contrats belges se calculent sur 13,94 mois, avec minimum 4 semaines par an, avec des tickets restaurants (valable pour les supermarchés, sans limite de montant journalier) avec la particularité de défiscaliser de nombreuses choses, voiture de fonction, frais de représentation, Internet, transports…

Une fois embauché*e, pensez à demander l’aide de vos collègues pour bien déclarer vos impôts, ici tout est déduit à la source, et l’on récupère ensuite les avantages fiscaux deux fois par an.

 

5 – Et les rencontres dans tout ça ?

Une amie bruxelloise m’a dit un jour, Bruxelles est une tasse, dans le positif comme négatif. Tout le monde connait tout le monde à Bruxelles, ce qui rend les rencontres assez simples.

En quittant mon home office (je travaillais pour une entreprise internationale en remote working), pour une agence média j’ai rencontré des tonnes de gens, et fait de surtout de belles rencontres. En changeant de nouveau pour une compagnie internationale, j’ai agrandi mon cercle de nouveau. Twitter, Instagram et le blog en général ont été une source précieuse de contacts.

Si rien de tout ceci ne vous semble familier, pensez aux Meet-Up, cercles féminims, sport, cours de théâtre, football, ou cuisine ? Les belges sont un peuple chaleureux, et il est facile d’organiser un rendez vous pour discuter autour d’une bière (ou deux) !

 

 

N’hésitez pas à me dire si vous souhaitez plus d’articles sur le déménagement international, à Londres ou Washington, et vos questions spécificiques en commentaires !

 

 

Cet article contient des liens sponsorisés
Lifestyle

Mes souvenirs de voyage en famille x Justframeit.be

18 April 2019

 

Home sweet home. Pour moi, ceci évoque une maison chaleureuse, claire, proche de la nature, mais d’une grande ville également, un endroit où je peux me réfugier pour lire, dormir, cuisiner, regarder des films, et voir ma petite famille grandir.

Mais en déménageant aussi souvent (6 ans, 4 pays, 5 déménagements), j’ai appris à ne plus accumuler. Dans un esprit minimaliste, mais aussi pour une question pratique, moins d’objets, mais des objets précieux. La déco est souvent passé au second plan, je commence tout juste à faire des boards d’inspirations, à chiner des meubles pour notre futur nid.

Les souvenirs passent généralement par les photos et les objets chinés en voyage. A avoir un pied constamment sur la route, on disperse des souvenirs un peu partout, des clichés, des odeurs.

J’aime regarder le fil de photos sur mon téléphone, ou mon feed IG, qui me rappelle tous les beaux moments que l’on a vécu ces dernières années.

 

Mais depuis quelques temps, mes jolies photos de voyage sont venues habiller les murs de mon appartement, merci Justframeit, qui m’a encouragé à commencer la déco de ma bulle bruxelloise.

J’ai souvent vu des impressions de photos prises à partir d’un téléphone (ici l’iPhoneX), en petit format, et pour être honnête je pensais que passé une certaine dimension la photo serait pixelisée.

Et loin de là ! Le concept est tout simple, à partir du site j’ai choisi 3 photos, la première prise à Knokke, un week end de février étrangement printanier, où nous avons pris la route pour respirer l’air marin et mettre les pieds dans le sable, moment magique.

La 2nde, mon mari et mon fils à Venice Beach, main dans la main, le grand ado et le tout petit, un voyage magique en famille, toujours au bord de la mer.

Et la dernière, mon fils et son coussin fétiche au bras, parti explorer Venice Beach, peur de rien ni de personne, et j’ai réussi à capturer un de ces nombreux moments où il prenait des photos avec les yeux, pour se créer son album de souvenirs.

3 photos au bord de la mer, 3 photos où l’on était vraiment heureux tous les trois, 3 moments où j’aurais voulu arrêter le temps. C’est un peu ça, la magie de la photo, arrêter le temps, créer un souvenir, retrouver son souffle en se replongeant dans les beaux moments.

J’ai choisi des cadres différents, je n’aime pas l’uniformité, un joli cadre doré brossé, un cadre noir et un cadre argenté, d’ailleurs suis-je la seule à avoir des tonnes de photos et affiches sans cadres ? Ici, tout peut être fait via le site et livré, aussitôt le paquet reçu, mes photos ont trouvé leur place.

Niveau prix, on démarre à 39€ et ensuite selon la taille de la photo et le cadre (bois, métal, couleur…), au choix.

Le salon est notre pièce commune favorite, on mange, joue, regarde des films, fait du yoga, de la musique, et c’est naturellement que mes cadres ont trouvé leur place.

La qualité est parfaite, sans pixels, les cadres de belle qualité, bref, je commence à avoir un peu de déco à emmener avec moi pour une prochaine aventure (bruxelloise, je vous rassure).

 

 

Et chez vous, plutôt plantes, photos, déco minimaliste ou joyeux bordel ?

*produits offerts par justframeit.be

Bien-être

Mon expérience : la naturopathie en ligne avec Hypnoandco.com

4 March 2019

La naturopathie est depuis longtemps un élément important de mon équilibre : quels aliments privilégier, comment choisir les compléments alimentaires qui correspondent à mon corps, apprendre à mieux connaitre mon métabolisme et lui donner le meilleur pour éviter ou apaiser les maladies et les déséquilibres.

 

Idéalement, j’aime consulter à chaque grand changement de vie, avant et après ma grossesse, ou quand je sens que mon corps déraille (problèmes digestifs, désordre hormonal, endométriose qui fait des siennes). La naturopathie est un complément précieux à la médecine traditionnelle qui travaille avec les plantes, l’alimentation, la gémothérapie, mais aussi les vitamines et compléments.

 

Sauf que par manque de temps (enfant, travail, ça vous parle surement), je repousse ma consultation depuis des mois. Difficile de trouver quelqu’un le soir ou le week-end, et impossible en journée de me libérer du temps. Je déménage aussi souvent, et garder un suivi d’un pays à un autre est compliqué, surtout en terme de suivi, pour la médecine de manière générale, et en particulier la psychologie et la naturopathie.

 

J’ai été curieuse quand Hypnoandco.com m’a proposé de tester leur service de consultation par téléphone, avec une équipe de praticien-nes diplômé-es en psychologie, hypnose sophrologie, sexothérapie, coaching, et naturopathie en ligne.

 

Alors comment ça se passe ?

C’est tout simple, il suffit de vous rendre sur le site d’Hypnoandco.com, où chaque praticien-ne est répertorié avec une fiche descriptive qui regroupe le CV, le parcours professionnel, les différentes spécialités et les avis des consultant-es pour faire son choix. Ensuite, on consulte le calendrier en ligne pour regarder les disponibilités (soir et week-end inclus), booke et paie le rdv en ligne.

Les consultations se font par téléphone ou Skype, toutes les informations pratiques sont envoyées par email après la réservation.

 

Un rendez vous par téléphone ?

Mon rdv prévu un lundi soir à 19h, j’ai eu le temps de rentrer du travail, me faire une infusion, et  m’installer en yoga pants dans mon canapé avant d’appeler Stéphanie, naturopathe référencée sur Hypnoandco.com. Le premier rdv dure 75min, démarre par un long questionnaire pour déterminer les objectifs de la séance, connaitre notre passé médical et personnel, et pour la spécialiste de déterminer quel est notre profil naturopathique.

 

J’ai aimé l’anonymat du téléphone, je me suis sentie plus à l’aise pour répondre à toutes les questions et Stéphanie a su me mettre en confiance, par son habitude des consultations à distance et sa bienveillance. Une fois le questionnaire terminé, nous avons pris le temps de revoir ma manière de manger, du petit déjeuner au diner, quelles cuissons, huiles, épices, j’utilise au quotidien, pour me conseiller et répondre aux besoins de mon corps.

 

J’ai appris, par exemple, que mon profil naturopathique tendait vers l’acidité et que les tomates (et de plus associée aux féculents) n’était pas recommandées, que je devrais privilégier un petit déjeuner salé, ou éviter ma cocotte minute qui tue les vitamines avec sa cuisson trop forte et acheter un cuiseur vapeur à température douce.

 

Stéphanie a pris le temps de répondre à toutes mes questions sur l’équilibre hormonal, étant spécialiste en santé de la femme, conseils précieux pour une femme qui souffre d’endométriose.

 

Le suivi post-consultation naturopathique

J’ai reçu, le lendemain, une recommandation personnalisée par email, sur les aliments à privilégier et à éviter, les modes de cuissons, les huiles, vitamines, synergie de gémothérapie, basée sur mes réponses et notre échange, avec des conseils pour mieux équilibrer mon alimentation.

Et même si je pensais tout connaitre, j’ai énormément appris sur mon fonctionnement, et comment éviter les soucis digestifs, respecter mon équilibre hormonal malgré une endométriose et une contraception obligatoire. J’ai reçu de nombreuses demandes sur le fait de partager les conseils de Stéphanie, mais chaque recommandation correspondant à un métabolisme, ce qui m’est conseillé ne le sera peut-être pas pour vous et vice versa.

 

Si vous habitez à l’étranger et souhaitez parler en français à un-e spécialiste, ou si votre emploi du temps vous empêche de commencer un suivi en naturopathie, psycho ou coaching, je recommande chaudement Hypnoandco.com. Stéphanie est toujours disponible par email pour répondre à mes questions depuis notre séance, et j’ai décidé de lui confier mon suivi pour la suite, et éviter d’arriver à des déséquilibres comme j’ai pu en vivre cet hiver (ou plutôt tous les hivers), et bientôt dans d’autres domaines de thérapie en ligne, tant le côté confort d’horaires m’a séduite.

 

Si vous utilisez Hypnoandco.com, n’hésitez pas à partager votre retour sur ce service en commentaire, je suis curieuse de lire votre avis !

 

 

Article en partenariat avec Hypnoandco.com

Illustrations Pixabay et Hypnoandco.com
Bien-être

10 astuces pour combattre la déprime hivernale

7 December 2018

 

Si pour beaucoup de gens, l’hiver rime avec neige, Noël, films kitsch sous un plaid, et thé brulant devant un sapin, il signifie aussi déprime (voir dépression) hivernale, manque de luminosité et extrême fatigue.

J’aime l’été, la chaleur, la lumière, et si l’hiver pouvait durer 3 semaines, je serais la première à voter pour. Malheureusement, je m’expatrie dans des contrées du nord depuis quelques années, là où l’hiver rime avec temps gris-moisi.

En déménageant de Washington vers Londres puis Bruxelles, j’ai quitté 4 saisons très marquées, et un hivers lumineux, pour des semaines de déprime hivernale. Ce sentiment de ne jamais voir le soleil, de partir avant le lever du soleil, rentrer après son coucher, et être constamment épuisée.

Comme un déménagement à Barcelone n’est pas au programme, j’ai accumulé une liste d’astuces pour se sentir mieux, glanée chez les anglais mais aussi au Danemark, le pays du hygge, concept que j’ai eu la chance d’étudier à Copenhague en séminaire de travail !

 

1 – Une maison sous le signe du hygge

C’est connu, en hiver on passe plus de temps chez soi, c’est donc l’occasion de réorganiser sa maison pour y amener de la lumière, du confort et de la nature, en suivant le principe danois du hygge.

Il y a du bon dans le fait de profiter de son home sweet home, en achetant des plaids confortables, quelques coussins, des bougies et de belles ampoules, l’idée est de créer une atmosphère qui amène à la relaxation.

Profitez-en pour faire du tri et donner des objets et affaires superflus, visez un minimalisme atteignable, avec une grosse touche de comfy, l’objectif est de rêver de rentrer chez soi pour hiberner.

 

2 – Hiberner et prendre soin de soi

Prenez exemple sur les animaux qui hiberne, l’hiver est le parfait moment pour se mettre en recul, adopter un rythme plus doux, et prendre soin de soi.

En hiver, je passe du temps chez moi, je mange et dors tôt, organise des soirées masques – bain (dans la limite du raisonnable), grosses chaussettes, pyjama one piece, et films feel good, sans avoir la culpablité de rater une terrasse ou une après-midi sur la côte.

Utilisez l’hiver comme un temps propre à la contemplation, à réfléchir à l’année qui vient de s’écouler ou celle qui démarre, cultivez votre esprit avec des lectures qui apaisent ou inspirent. A défaut de cultiver son jardin ou son balcon, on peut prendre soin de son esprit qui vient achève un marathon de 12 mois.

 

3 – Yoga every damn day

En hiver, j’aime aller au studio, qui joue comme un véritable cocon, où je retrouve une ambiance tropical au hot yoga, trouve l’apaisement au yin et yoga nidra et cherche le challenge à l’ashtanga ou vinyasa. A chaque jour son humeur, et surtout son besoin, mais le yoga est aussi un bon moyen de prendre du temps pour soi, apaiser les tensions liées à la fatigue de fin d’année et au manque d’énergie, et connecter avec d’autres personnes.

J’ai tendance à penser que l’on ne regrette jamais d’avoir fait du yoga, peu importe la pratique, les effets se font toujours ressentir parfois pendant et toujours après le cours. Et si vous ne disposez pas de studio, Youtube est une mine d’or, Yoga with Adriene en est la parfaite réponse : quelques bougies, une lumière douce, un tapis et un coussin, et à vous la zénitude.

4 – Derrière les fourneaux

L’hiver c’est aussi la saison des plats réconfortants, et le moment idéal pour passer du temps en cuisine. Soupes gourmandes, gratins classiques, légumes rôtis, gâteaux, et si on prenait le temps de manger des plats maisons, plein de vitamines ?

L’été est fait pour des tapas et des apéritifs en terrasse, l’hiver pour une soupe de potiron à l’huile de noisette avec un verre de vin rouge devant un bon film. J’aime cuisiner au calme en écoutant la radio, un podcast, ou une playlist des sixties, prendre le temps de créer, découper, cuire, mélanger, sentir, méditer en pleine conscience (relire), cuisiner est une activité multi-sensorielle.

 

5 – Lampe de luminothérapie, faux soleil, vrais effets !

Ma découverte de l’année ! J’ai toujours lorgné sur une lampe de luminothérapie, sans jamais me lancer. Et après les retours d’amies au Canada, UK ou Hollande (on est gâtées en lumière), j’ai finalement investi ce mois-ci. La lumière émise par la lampe ressemble à la lumière du soleil, sans les UVs, et agit comme un leurre pour le corps. Je sens déjà la différence, avec 45min le matin en me préparant, ou en travaillant pendant la journée : moins de fatigue, et plus de sensation d’effet tunnel, quand on part de chez soi à l’aube et revient après 17h.

C’est un beau cadeau de Noël à offrir ou demander, il en existe plusieurs modèles à des prix différents, une version « portable » peut être un bon investissement pour l’utiliser à la maison et au bureau.

 

6-  Amener la nature, rencontrer la nature

Un autre principe du hygge, est d’être un connexion avec la nature, chez soi, avec des plantes dans son salon, sa salle de bain, qui amènent une atmosphère douce, et le temps que l’on prend pour s’occuper de ses plantes peut devenir très méditatif.

Il est aussi important de passer du temps dans la nature, en forêt, le long de la plage dans un parc, avec un bon manteau et une paire de bottes, l’idée est de profiter pour respirer l’air frais, et sentir l’odeur du bois, de la pluie qui tombe, ou du bruit de la neige sous ses pieds.

 

7-  3 mois pour créer un projet

Pour éviter que l’hiver semble interminable, pourquoi ne pas se lancer dans un projet à échéance de 3 mois ? Cela peut être un voyage, mais aussi se lancer dans un sport, l’écriture d’une nouvelle, un podcast, peindre, écrire un journal, apprendre un sport, ou un instrument de musique…

Et au printemps, on se donne rendez-vous avec soi pour regarder les projets accomplis et s’offrir un cadeau de récompense : de la peinture pour les nouvelles peintres, un carnet pour celles qui ont écrit une nouvelle, un nouveau leggings pour les yoginis…

8 – Le plein de vitamines

A chaque saison sa cure de vitamine, demandez conseil votre médecin ou pharmacien(ne) pour démarrer une cure de vitamine D (que l’on accumule avec l’exposition à la lumière), de magnésium pour éviter l’épuisement, et d’omega 3 qui aide à l’augmentation de la chaleur dans le corps.

Avec une alimentation équilibrée, et quelques compléments au besoin, vous voilà paré pour un hiver en plein forme !

 

 

9 – Gratitude tree

J’aime les journaux de gratitude (relire), ou le gratitude tree avant Noël pour se rappeler des petits moments de bonheur du quotidien. Il vous suffit d’un carnet, ou une affiche et quelques posts it, pour noter chaque jour ce qui vous a rendu heureuse : un thé et un gâteau, un sourire, un compliment, une chanson, une citation tirée de votre livre du moment…

Cela travaille le fait de se focaliser sur les moments positifs de sa journée, un exercice idéal avant d’aller se coucher.

 

10 – Une tartine de culture

En hiver, on profite des après-midi pluvieuses pour aller au musée rattraper des expos, au théâtre, au cinéma, écouter une conférence… Selon le temps, l’offre et le budget, l’idée est profiter des activités d’intérieurs pour encore une fois cultiver son jardin. J’aime aussi profiter de l’hiver pour aller faire la tournée des marchés de Noël : Hollande, Belgique, Allemagne, et allez à Paris voir les illuminations, c’est chouette aussi les city trips d’hiver !

 

….

Toutes ces astuces vous aiderons surement à vous sentir mieux pendant l’hiver, mais si le moral reste planté dans les chaussettes, et que vous sentez qu’une montagne infranchissable vous empêche d’être d’avancer, pensez à en parler à vos proches et à un médecin, tout le monde n’est pas égal face aux mouvements d’humeurs et au manque de lumière…

Quelles sont vos astuces pour ne pas souffrir de la déprime hivernale et chasser les mauvaises ondes ?

 

Illustration : tastecooking.com et Mom it Forward

Angleterre, Bruxelles, expatriation

5 habitudes britanniques qui ont changé ma vie

22 November 2018

 

L’image que les français se font des britanniques est assez amusante, humour second degré, héritage punk, pub du dimanche pour religion, et passion pour la famille royale. Et la meilleure preuve d’une expatriation réussie est d’adopter les us et coutumes locaux.

Pour ma part, 3 ans de vie londonienne ont changé ma manière de vivre, découvrez les habitudes et bizarreries britanniques que j’ai importé à Bruxelles !

 

1- Travailler tôt, finir tôt

Loin de moi l’idée de vous vendre un miracle morning, mais j’avais l’habitude française de commencer mes journées de travail vers 09:45, prendre une bonne pause déjeuner et finir de travailler après 18:30.
En Angleterre (je travaillais à Londres et dans le Berkshire), on commence ses journées vers 8h, déjeune sur le pouce, pour finir tôt et maximiser son temps au bureau. Plus d’efficacité et moins de présentéisme. D’ailleurs, le rush dans le Tube (métro londonien) n’est pas à 19h comme à Paris mais plutôt autour de 17h.
Ce qui laisse du temps pour aller au yoga, voir sa famille…

 

2- Et diner avec les poules

Je viens d’une famille méditerranéenne, où l’on déjeune à 14h et dîne à 21h30.
Sauf que, pour se lever à 06:30, et respecter mon beauty sleep de 8h, je suis au lit très tôt.
Et rien de pire que de se coucher en se sentant lourde, j’aime donc manger tôt avec mon enfant, prendre le temps de digérer le temps d’un film ou un bouquin avant d’aller me coucher vers 22h.

 

3- Le métro comme seconde maison

Je suis très différente des belges sur ce point, car je délaisse ma voiture de fonction (un avantage fiscal belge très répandu) pour le métro avec plaisir.
Bien évidemment, l’aspect environnemental pour première raison, mais Londres m’a habituée à m’organiser dans le métro sans gêne : petit dej, maquillage (pas la peine de regarder des tutos make up sur YouTube prenez le Tube à 07:30).
Je lis, écoute des podcasts, écris des articles pour Biobeaubon, le métro c’est mon moment à moi.
Et comme les londoniennes, on n’hésite pas à mettre des runnings pour courir dans les couloirs du métro, et retrouver des chaussures plus habillées une fois arrivée au bureau !

 

4- No shame !

J’ai toujours adoré les anglaises pour leur côté “No shame”.
Le côté punk anglais s’exprime encore dans la manière de s’habiller, se maquiller, de vivre : “Cela te plaît ? Personne ne te regardera de travers, tu peux le porter.”
Alors peu importe si tout le monde s’habille très classique et que j’aime arriver avec des paillettes sur le visage, des chaussures à sequins, ou un rouge à lèvres très flashy : tout ça illumine MA journée. Cette liberté propre à la mentalité londonienne m’a réconciliée avec le “moi” adolescent.

 

5- Le guide de survie

Pour survivre à Londres, il faut un parapluie, une écharpe, des lunettes de soleil, car on vit généralement 4 saisons en une journée.
Et peu importe qu’il pleuve ou qu’il fasse gris, Il y aura toujours un pub ou café super cosy pour boire un verre, lire la presse, et faire un jeu de société. Et si le cœur vous en dit, l’Angleterre est aussi très poétique sous un parapluie! J’ai gardé cette mentalité “il n’y a pas de mauvais temps, seulement de mauvais équipements”, à Bruxelles, et peu importe la météo, je m’adapte mais rares sont les journées que je passe à la maison.

 

Vous l’aurez compris, Londres me manque, et une fois cet article publié, je vais filer chercher des billets de train ou de ferry pour retrouver la capitale anglaise, prendre un grand bol de bizarreries British, et voir les décorations de fin d’année sur Oxford Street, Carnaby Street et ou le marché de Noël de Southbank. 

Et vous quelles habitudes anglaises avez-vous adopté ?

 

 

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Illustration : DC Shoes