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June 2016

Lifestyle

Et si on apprenait à être heureux pour les autres ?

29 June 2016

 

Ces derniers temps, avec l’annonce de ma maternité, j’ai pu prendre conscience de la bienveillance des gens qui m’entourent : mes ami(e)s, proches et vous ma communauté qui me suit déjà depuis plus de 3 ans.

J’ai aussi remarqué que lors d’un événement heureux, certaines personnes n’arrivent pas à être positifs(ves) pour les autres. Prenons deux exemples, le premier léger mais assez symptomatique : quand une blogueuse est invitée à un événement ou un blogtrip je vois immédiatement des commentaires sur le fait que “ce sont toujours les mêmes qui sont invitées”, ou “qu’elles ne travaillent finalement jamais”. Comme si le bonheur qu’une personne reçoit est un moment positif que l’on enlève à d’autres.

J’ai du mal à comprendre ce type de comportement. L’envie est un sentiment humain et naturel, mais finalement n’est il pas plus positif de se réjouir du bonheur des autres ? 

Tomber enceinte à été un processus long, complexe et douloureux. Je vous en reparlerais dans un autre article, mais même dans les étapes les plus sombres, je n’ai jamais ressenti de rancoeur envers mes ami(e)s qui annonçaient une future maternité. Au contraire, j’étais ravie de voir que cela pouvait fonctionner, que l’espoir existait et qu’il fallait s’accrocher. Et surtout, je ne souhaitais à personne de vivre le même chemin que moi.

On parle souvent du karma, et j’aime croire qu’il est important de toujours être bienveillante pour les autres. L’envie et l’ego sont extrêmement dangereux car quand ces deux sentiments sont mal contrôlés, ils participent à nous enfermer dans une vie négative. Ce que je ne vis pas, c’est parce que l’autre le vit. Et l’on sait vous et moi que cette pensée est fausse.

Regarder la vie de l’autre à travers un écran, c’est l’assurance d’être malheureux(se) dans sa propre vie. Que connaissons nous des efforts fourni pour en arriver là ? Des échecs, des doutes, des pleurs ? Au delà d’un effet d’annonce en 140 caractères, il est essentiel de toujours prendre du recul face aux situations.

Débarrassons nous de l’égo, et du jugement hâtif, et apprenons surtout à dire “félicitation” et “je suis heureux(se) pour toi” de manière sincère.

Et si on essayait de transformer notre ressenti en un élément de motivation ? Quand je vois des personnes réussir, cela me pousse à me dépasser pour atteindre mon but. Si il / elle a pu réussir, je peux aussi le faire. A moins de jeter son téléphone et se couper des réseaux sociaux et d’une vie sociale normale, il vous sera impossible de passer à côté des événements qui rythment la vie de votre entourage, alors transformez le en source de motivation!

J’aime penser que même en s’éduquant à penser positif 24/24h sur son canapé, rien ne se passera de nouveau. Il faut agir, entreprendre, même si il est plus facile de juger les autres que de se lancer.

J’imagine que ces sentiments négatifs sont aussi dictés par la peur et la frustration d’une vie qui ne nous satisfait pas. Encore une fois retournons la situation : comment faire pour transformer ma vie et la rendre plus positive ? 

La première chose à faire et de se débarrasser des pensées négatives qui peuvent naturellement nous envahir face à une annonce heureuse. Et surtout essayer de comprendre pourquoi on tend à réagir de cette manière ? Cela fait souvent écho à une frustration plus profonde, une envie cachée ? 

Ensuite, d’essayer de réfléchir à la manière de transformer ce sentiment en un moment constructif : si je veux moi aussi vivre la même chose, que dois je mettre en place pour y arriver ?

Entourez vous aussi de personnes positives! Pendant de nombreuses années, je gardais dans mes amitiés des personnes incapables de se réjouir pour moi. Pour mes examens, mon mariage ou mon départ à l’étranger, tout était sujet à polémique, et surtout jamais un “bravo” sincère. Par contre, j’ai remarqué que ces mêmes personnes étaient finalement présentes dans ma vie pour les mauvais moments, et pas comme amis, mais plutôt car elles se réjouissaient de ne pas me voir heureuse.

J’ai fait le ménage il y a quelques temps, sans me retourner, en ne gardant que des personnes bienveillantes autour de moi. Ces gens à qui il est naturel de partager des bonnes et mauvaises nouvelles, mais aussi des doutes.

Au final, apprendre à travailler son esprit de bienveillance part souvent d’un délic simple, mais qui nous amène vers une profonde remise en question.

Alors, essayons ensemble de toujours garder en tête qu’une pensée positive peut chasser une pensée négative, et de répéter le mot magique : bienveillance. 

 

 

 

Lifestyle

Do you speak english ? 한국말 하세요 ? Apprendre une langue étrangère : mes conseils !

23 June 2016

 

Parler une langue étrangère est aujourd’hui devenu indispensable : pour voyager, travailler, étudier, vivre à l’étranger ou tout simplement avoir accès à une base de connaissances plus riche!

Si votre prof d’anglais LV1 au collège vous a donné une aversion contre l’apprentissage des langues étrangères, pas de panique, il n’y a pas d’âge pour se remettre en selle! Grâce à Internet, à différentes applications sur smartphones, et à une profusion de films étrangers disponibles, vous avez déjà à disposition de la matière pour apprendre une langue sans pression et avec une touche de fun!

De mon côté, j’ai toujours aimé les langues étrangères, et mon premier coup de coeur a été l’allemand (mais oui) que j’ai commencé à apprendre très jeune, vers 8 ans, pour ensuite poursuivre au collège et au lycée. J’ai fini par prendre une option langues étrangères pour passer le bac (anglais-allemand) et pris l’avion direction Brême pour une première expérience en immersion de quelques semaines dans la vie germanophone.

Avec un bagage assez solide en anglais, j’ai commencé à découvrir les méandres d’Internet et ses différentes communautés sur des sites principalement en anglais. Ce qui m’a permis de commencer à écrire en anglais, et surtout apprendre à parler de manière moins littéraire et plus spontanée (et sans tomber dans le OMG!!! Awesome babe!!!).

Pendant mes études, j’ai aussi choisi des cursus demandant un fort niveau d’anglais, ce qui demandait parfois beaucoup d’efforts pour rattraper mes chouettes camarades qui avaient fait une année d’échange ou en Erasmus, mais m’a permis de gagner en aisance à l’oral, et surtout dans le monde du travail.

Aujourd’hui, je parle couramment anglais (bilingue signifie avoir exactement la même aisance dans les deux langues, ce qui demande souvent 5 ans au moins d’immersion dans un pays étranger), comprend bien l’allemand même je manque de pratique à l’oral, et apprend le coréen avec pour le moment un niveau basique.

Je me passionne pour l’apprentissage des langues car cela m’a ouvert des portes professionnelles et personnelles, et m’a permis de  partir vivre à l’étranger. Comprendre la vie en VO c’est aussi pouvoir s’ouvrir sur le monde, discuter avec les autres, lancer des débats, et apprendre des choses merveilleuses sur des cultures différentes. Aujourd’hui, je suis de nouveau dans la position du newbie, à savoir la (plus si) jeune étudiante en langue, avec le coréen. L’occasion pour moi de vous livrer mes astuces et conseils pour se lancer dans l’apprentissage d’une langue étrangère et ne pas abandonner!

 

 

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L’immersion dans un pays étranger

Commençons par le plus efficace mais aussi le plus difficile à mettre en place. Par expérience, rien ne vaut l’immersion totale pour apprendre et progresser dans une langue. C’est en vous plongeant dans la vie en VO d’un pays, que vous apprendrez le langage courant, les expressions dans leur contexte, l’accent, la culture et l’histoire du pays, et parlerez avec des natifs(ves) sur place.

J’ai vu mon niveau d’anglais décoller en vivant et travailler aux Etats-Unis et maintenant à Londres, car j’ai pu expérimenter et échanger dans tous les domaines : boulot, amitié, administration, médecine … Mon anglais que je pensais courant en à pris un coup, mais je me rend compte que je n’aurais jamais pu réussir à progresser dans ces expériences.

Alors évidemment cela demande un minimum d’organisation, mais si vous êtes étudiant(e) foncez sur les semestres d’échanges, stages, Erasmus, Movil’app, VIE, qui vous donnerons l’opportunité de partir expérimenter la vie à l’étranger et booster votre niveau de langue!

Pour les autres, le VIE permet au – de 28 ans de travailler jusqu’à 2 ans à l’étranger, le PVT jusqu’à 30 ans (et 35 ans au Canada) dans de nombreuses destinations, les pays de l’UE ne demande pas de visas de travail, et il vous reste aussi de longues (longues) vacances pour les plus économes.

 

Vivre en VO … à la maison

Pour apprendre une langue étrangère et progresser rapidement, il va falloir vivre intégralement ou presque dans son univers. En apprenant le coréen, j’ai commencé à regarder des films en coréen sous-titré, regarder des reportages, des TV-news sous titrés, lire des bouquins en coréen, en bref : me plonger dans un univers en hangul!

Pareil pour l’anglais en arrivant aux Etats-Unis, où j’ai switché toute ma bibliothèque pour ne lire qu’en anglais pendant quelques temps, j’ai aussi sous-titré ma télévision et tous les films que je regardais en anglais pour entendre mais aussi photographier les mots et expressions et me permettre de les ré-utiliser à l’oral comme à l’écrit.

Internet est assez merveilleux pour trouver du contenu média dans toutes les langues, utilisez le intelligemment : choisissez des Youtubeurs(euses) pour apprendre le langage courant, regardez des séries, écoutez de la musique, l’idée est de créer une bulle dans laquelle vous allez vous immerger dans une nouvelle langue!

 

Prendre des cours de langues

Le conseil bateau mais finalement le plus efficace pour se lancer dans l’apprentissage d’une langue. Apprendre une langue, surtout au départ demande de l’investissement et du sérieux : au moins pour apprendre les prononciations, la grammaire etc.

Il est primordial de s’exercer avec un prof ou une personne dont c’est la langue maternelle. J’ai commencé le coréen avec une prof particulière chez moi, car mon emploi du temps ne me permettais pas d’aller dans une école du soir. J’ai appris assez rapidement l’alphabet, la prononciation, et surtout découvert une amie qui a toujours été ravie de me faire partager la culture coréenne, son avis sur la société actuelle, la politique, l’histoire …

J’ai ensuite rejoint un institut de coréen qui m’a refroidie : l’idée du groupe étant plutôt plaisante, mais je n’ai pas aimé le côté compétition et récitation et tout cela manquait cruellement d’échanges! Avec de bonnes bases, j’ai repris chez moi avec mes bouquins et l’aide de mes contacts, et je pense revenir à des cours particuliers pour gagner du temps et éviter le côté école.

Sachez qu’il existe aussi des cours de langue en ligne sur Youtube, qui peuvent être pratiques pour approfondir un sujet, et surtout des cours sur Skype : le principe est le même qu’un cours particulier mais avec un professeur directement dans le pays recherché! Avec l’avantage de profiter de prix plus avantageux, et pouvoir s’adapter à votre emploi du temps!

 

Utiliser des sites et applis mobiles

Pour continuer l’immersion, il va falloir mettre en pratique votre vocabulaire fraichement acquis! Mon application préférée est Hello Talk qui permet de trouver des “partners” pour échanger dans une langue étrangère.

En créant votre profil, il suffit d’indiquer votre langue maternelle (et langue couramment parlée), et la langue que vous souhaitez apprendre et votre niveau actuel. Par exemple, j’aide des coréennes(ens) à parler français et anglais et eux m’aident en coréen. Ce qui est génial avec cette appli, c’est qu’elle permet à l’autre de nous corriger, de lire en phonétique, enregistrer des messages audio, traduire un mot… On rencontre beaucoup de gens et de tous horizons différents! Même si il est difficile de garder un/e correspondant(e) fidèle, il est agréable d’échanger avec des gens en VO, et apprendre de nouvelles expressions. Cela force aussi à parler de manière plus spontanée, et se jeter dans le bain.

Pareil avec Interpals, le site le plus connu pour trouver des correspondant(e)s étrangers dans le monde entier ou Penpals, Mylanguageexchange. Rappelez vous que toutes ces personnes constitueront un réseau de contacts si vous souhaitez un jour partir vivre dans le pays de vos rêves!

 

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Lire des livres pour enfants

A moins d’avoir un niveau correcte dans une langue, il est complexe de déchiffrer des textes dès le départ. Mon astuce est de lire des livres pour enfants, qui permettre de s’exercer à la lecture, comprendre la structure des phrases même avec un niveau basique. J’avais téléchargé sur mon Kindle au départ des livres en coréen/anglais pour enfants qui m’ont permis de lire et exercer ma compréhension du hangul!

Démarrez avec des histoires simples et essayez de lire un peu tous les jours, être régulier et avancer pas à pas et le meilleur des conseils!

 

Participez à la vie culturelle et construisez un réseau!

Si vous avez la chance d’habiter dans une grande ville, pensez à regarder les sites des ambassades et centres culturels pour trouver des activités et rencontre des gens qui partagent le même objectif. A Londres, le centre culturel coréen organise des festivals de musique, cinéma, des cours de cuisine, de danse, et des cours de langues gratuits.

Il existe aussi des Meet-up qui permettent de rencontrer des natifs ou des personnes qui apprennent aussi une langue et souhaitent pratiquer!

Il serait dommage de ne pas en profiter non ?

 

Soyez réguliers et concentrés sur une langue !

Il vaut mieux prendre 15 minutes par jour pour lire quelques lignes ou échanger avec un contact plutôt que 3 heures tous les mois. Progresser dans une langue demande de la régularité et il est primordial d’y consacrer un peu de temps. Un film, une série, un point de grammaire, une page ou deux d’un bouquin : peu importe mais pratiquez!

Aussi, je vois beaucoup de personnes me dire : j’apprends l’allemand, le néerlandais, et le chinois mais je ne progresse pas vraiment. Partir à zéro dans l’apprentissage d’une langue avec nos cerveaux d’adultes (lents, oui), demande de rester focus sur une langue! Pour éviter les confusions et le manque de régularité mieux vaut se fixer un but : comme atteindre le niveau basique ou intermédiaire avant de se lancer dans un autre projet!

 

Osez, ne soyez pas timide et riez de vos erreurs !

Mon dernier conseil est de mettre tout ego de côté pour apprendre en s’amusant. Je me suis rendue compte en arrivant aux Etats-Unis que mon niveau ne progresserait jamais si je n’abandonnais pas toute timidité. Je me revois encore fuyant la machine à café et les conversations au téléphones. Sachez que vos interlocuteurs comprendront que vous n’êtes pas natifs et pour beaucoup, seront admiratifs de votre effort.

Par contre, restez vous même et ne singez pas les acteurs de séries ou films. Je vois beaucoup de personne cacher un langage moyen en anglais avec du “OMG langage”. Mieux vaut parler simplement, plutôt que d’utiliser des expressions ridicules dans la vie courante.

Votre accent sonne terriblement frenchy ? Ce n’est absolument pas grave, bien au contraire. Le niveau est bien plus important que votre accent, du moment que vos interlocuteurs vous comprennent. Je connais des personnes vivant aux Etats-Unis depuis 20 ans, parfaitement bilingues, mais qui ont toujours un accent très français et cela faut aussi leur charme! Zéro complexe!

Tout le monde fait des erreurs, cherche ses mots, ou écorche une expression, et mieux vaut en rire! Pour progresser il faut parler, et dès le début, ce qui signifie dire le B-A-BA, et demandez aux autres de vous corriger. Il n’y a pas d’âge pour apprendre, et j’ai récité l’alphabet et les chiffres en coréen à 29 ans devant une classe attentive. Lancez vous!

 

Partagez vos expériences et astuces pour progresser dans une langue étrangère !

 

photos libres de droits Pixabay.com

Lifestyle

Et si on discutait maternité, sans clichés ?

18 June 2016

 

Si il y a bien un article qui signe un tournant sur ce blog, c’est bien celui ci.

Annoncer sa grossesse n’est pas un acte anodin, c’est partager au monde un secret que l’on gardait pour ses proches, mais qui commence à être difficile à cacher et c’est aussi réfléchir à ce que l’on souhaite exprimer en dehors du fait que notre famille va s’agrandir.

Se préparer à devenir mère est un moment extrêmement intéressant de la vie (quand il est voulu, ce qui est mon cas), car cela amène une série de questionnement sur le monde actuel et son escalade de la violence. La semaine dernière, j’ai été très touchée par la tuerie d’Orlando contre la communauté LGBT, et ce nouvel assassinat terroriste.

Parce que donner la vie est à mon sens, n’est pas une filiation génétique mais l’opportunité d’accompagner un petit être à trouver sa place dans ce monde et le supporter dans le développement de sa personnalité et surtout dans ces choix. Et ces choix feront peut être face un jour à l’intolérance de ce monde.

Evidemment, vouloir donner une éducation non genrée, féministe, dans le respect des autres et contre les oppressions ne sera pas une tâche facile, mais je ne peux pas voir la vie autrement.

Ce n’est pas le prolongement de nous même, qui nous rejoindra dans quelques mois, mais une personne dont je ne connais pas la personnalité, et que je m’engage à respecter et à guider. Pas une machine à like Instagram, un case de plus sur un blog, ou mon entrée dans une communauté. Mais un être à qui j’espère apprendre des choses et qui m’en apprendra encore plus.

Depuis le début de ma grossesse, j’ai pu remarquer que cette période de la vie était marquée d’injonctions de toute part : comment annoncer sa maternité : le temps, les mots, le lieux, la manière de le dire pour ne blesser personne. Dans mon cas, j’ai besoin de recul avant de revenir sur le parcours si complexe qui m’a mené ici, comme pour oublier ce monde sur-médicalisé que j’ai du affronter ces derniers mois.

Mais il y a aussi ces gens qui pensent que faire un enfant dans ce monde est un acte égoïste, ceux qui affirment que c’est un passage obligatoire. Celles qui veulent démontrer que la famille ressemble à une couverture de magazine, ceux qui protègent leur enfant par dessus tout.

On vous explique comment manger, pourquoi il ne faudrait pas voyager, ne pas travailler. Bref, on trouve un avis sur tout et surtout n’importe quoi.

Alors si il y a bien une chose que je me suis engagée à faire depuis le début, c’est suivre mon instinct: ne pas lire de bouquins sur la maternité, fuir les forums, les avis bien éclairés des un(e)s et des autres. Connaître son corps c’est aussi apprendre à l’écouter, et savoir quand les choses vous semble normales ou pas.

C’est aussi prendre le temps de composer avec tous ces changements sans se fier au ressenti des autres, parce qu’être enceinte c’est aussi dealer un corps que vous ne contrôlez plus avec toute la magie mais aussi toute la peur que cela engendre.

J’ai donc décidé de m’écouter et de ne pas me baser sur ce que les autres peuvent dire, avec la chance d’être entourée d’une famille si bienveillante sur ce sujet, dont la liberté est le maitre mot.

En Angleterre, on vous apprend qu’être enceinte ce n’est pas être malade, et que vous devez décider de tout ce qui vous arrive : examens, nourriture, exercice, accouchement. Personne ne viendra vous expliquer ce qui est bon de faire ou ne pas faire, le rôle du personnel soignant est uniquement de vous guider au mieux. Je crois que je me reconnais entièrement dans cette manière de pensée, que j’espère continuer à suivre dans les mois à venir.

Alors, j’aurais pu vous poser une photo de ballon avec un message pailleté et annoncer ma maternité, mais j’avais besoin d’en dire plus, et vous raconter les choses à ma manière aussi sincèrement que possible.

 

Anouchka

expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

Mes 10 meilleures expériences en expatriation

2 June 2016

 

Le 1er juin, j’ai fêté officiellement mes 3 ans de vie de nomade! 3 ans à l’étranger, de voyages, de trains, d’avions, mais surtout d’expériences marquantes.

Je vous propose de découvrir mon top 10 de mes meilleures expériences en expatriation : passage du permis de conduire, musical à Londres, anniversaire à Manhattan… c’est l’heure du bilan!

 

 

 

Obtenir le permis de conduire aux Etats-Unis

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Le permis de conduire et moi, c’est une grande histoire. En préparant mon projet d’expatriation, je me suis inscrite à l’auto-école en France pour apprendre à conduire. L’auto-école était absolument nulle, je détestais cette situation “prof-élève”, bref, un cauchemar. J’ai quand même passé mon code, et 25 heures de conduite, mais à 1 mois de mon départ et face à une entreprise moyennement honnête, j’ai décidé de finir de passer mon permis aux Etats-Unis.

Me voilà au DMV en Virginie, en short et tongs au mois de juin, à passer mon code après avoir réglé 12$ à la caisse. J’avais bien potassé l’examen que j’ai passé sans fautes (victoire). S’en est suivi 3 mois de conduite accompagnée avec mon mari (la fausse bonne idée), pour revenir passer l’examen, toujours en short, faire le tour du pâté de maison, jouer avec les phares et les clignotants, et faire une jolie photo.

Je conduis partout depuis maintenant 3 ans, et je dois dire que j’adore ça, avec mon super permis américain depuis converti en permis français. Un jour je vous raconterais mon périple pour l’échanger d’ailleurs!

 

 

Le premier road-trip vers New-York

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New-York c’est la première ville des Etats-Unis que j’ai découvert en 2011 et je savais à ce moment précis que je reviendrais vivre aux Etats-Unis!

New-York – Washington DC c’est environ 4 heures de voiture, et le fait de pouvoir prendre ma voiture ou un bus pour vers Brooklyn me fascinait. La route n’est pas particulièrement jolie, principalement de l’autoroute, mais l’arrivée avec la vue sur la baie de Manhattan est mythique, comme rouler les rues de New-York où tout ressemble à un film.

Du coup, j’ai réitéré l’expérience peut-être 15 fois, pour un week-end ou un rendez vous parfois, et New-York reste ma ville favorite au monde, celle qui me jette toujours des étoiles dans les yeux.

Relire mes articles sur New-York

 

 

Les dimanches vignobles & blue grass en Virginie

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La Virginie est un état magnifique, bordé de lacs et de forêts mais aussi de vignobles! Si les lieux sont idylliques, le vin est un peu moins bon, mais je me souviens d’une journée noire où nous avions passé des heures à batailler en vain pour un problème administratif et finalement décidé d’aller boire un verre dans un vignoble.

La personne en charge des dégustations adorait la France, et connaissait un peu mon mari, et a fini par nous faire déguster tous les vins de la maison. Quelques crackers pour éponger et les yeux cachés dernière une paire de lunettes de soleil, nous avons passé l’après midi à discuter avec le propriétaire français en écoutant un groupe jouer du bluegrass. C’était ma-gi-que!

Relire mes articles sur la Virginie

 

 

 

Faire visiter Washington et sa région à ma famille

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Ou plus précisément à mon père! Voir sa famille tous les 6 mois ou plus est le côté complexe de la vie à l’étranger, du coup mon père qui travaillait au Texas pendant quelques jours à réussi à venir nous voir à Washington. J’ai passé 3 jours à faire la visite avec  lui des Air and Space Muséums (celui de Virginie est incroyable), Capitole, White House, Cimetière d’Arlington, Georgetown…

C’est assez chouette de connaître assez bien une région pour proposer un voyage sur-mesure à sa famille, j’ai pu passer du temps privilégié, apprendre des tas de choses sur l’aviation, et me rendre compte que vivre loin valait le coup juste pour ses moments là!

 

 

 

Traverser les Etats-Unis et le Canada pendant l’été indien

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Et en sifflotant la vieille chanson de Joe Dassin, oui, c’était obligatoire. Pour mon anniversaire, nous avons pris la route direction Montréal, à environ 10 heures de Washington. En octobre, les routes sont bordées d’arbres de toutes les couleurs : rouge, orange, vert et jaune. Je rêvais de voir le Canada pendant l’été indien et croyez moi, je n’ai pas été déçue, le paysage était à couper le souffle. A la frontière nous avons découvert une petite station service et son restaurant figé dans les années 80. Le road-trip de film, dans mon vieux 4×4 confortable à chanter à tue-tête!

Relire mon article sur Montréal

 

 

 

Fêter mon anniversaire dans un penthouse à Manhattan 

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Le soir de mes 26 ans démarrait plutôt bien, après des vidéos de mes proches,  une promenade à Coney Island, et un diner chez Candle 79 le meilleur restaurant vegan que je connaisse, un ami français nous a invité à le rejoindre dans une soirée privée de l’Upper East Side.

Surprise en arrivant, nous étions en fait dans un penthouse magnifique sur les toits de Manhattan, avec un barman et des chouettes cocktails. J’ai célébré mon 26e anniversaire dans ce lieu improbable, à boire un verre en regardant New-York cette ville qui ne s’éteint jamais.

 

 

 

Fêter le nouvel devant un musical à Londres

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Pour le nouvel an, toute ma petite famille nous a rejoint à Londres pour visiter la ville et passer le nouvel an. J’avais réservé des tickets pour voir un musical à Soho, et ce fut une soirée assez incroyable : places au premier rang, musical burlesque incroyable ponctué de pause gin-tonic (à l’anglaise), suivi d’un diner dans un beau restaurant thaï. Les comédies musicales de Londres sont à la hauteur de Broadway, il existe ici une folie du musical. Les rues de Soho sont bordées de théâtres et d’affiches de spectacles.  Je ne connaissais pas vraiment Londres à ce moment là, mais sortir dans les rues de Leicester Square à minuit pour voir le feu d’artifice, recevoir des “Happy new year” de tous les passants, c’était un superbe souvenir à notre arrivée!

 

 

 

Découvrir la Gambie 

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Mon voyage en Gambie restera un souvenir incroyable! Les anglais et les français ne voyagent pas vers les mêmes destinations et on croise finalement peu de français vers Lanzarote ou en Gambie (contre les Baléares et le Sénégal). J’y ai découvert un pays sublime, des paysages de rêves, une faune et flore protégées. J’ai pu faire de la pirogue sur le Makasutu, voir des centaines de singes en liberté, marcher des heures sur la plage à refaire le monde.

J’ai rarement été aussi dépaysée lors d’un voyage, et je me rend compte que je n’aurais peut être jamais eu l’idée de partir visiter ce pays si je n’habitais pas en Angleterre. Revenir en Europe, m’a permis de voyager ailleurs que sur le continent américain, et découvrir l’Afrique de l’Ouest ou repartir en Asie font partie de mes expériences marquantes depuis mon arrivée à Londres!

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Réaliser mon rêve en allant à Lanzarote

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Cela fait plusieurs année que je rêve d’aller à Lanzarote, les paysages lunaires m’ont toujours fascinée : les volcans, les plages multicolores et l’ambiance magnétique. L’an dernier après une année riche en émotion, j’ai posé mes valises pendant presque un mois sur l’île des Canaries. J’ai découvert une île incroyable et surtout singulière, où la nature est encore protégée du tourisme de masse. En arrivant, j’étais physiquement moralement fatiguée après une année éprouvante, mais l’énergie de cette île m’a tout simplement guérie. On m’a souvent raconté qu’il existait une énergie particulière, peut être due aux volcans, mais pour l’avoir expérimenté les ondes sont particulièrement fortes à Lanzarote. J’ai hâte d’y retourner pour profiter de cette belle énergie!

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Me sentir enfin londonienne 

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Plus qu’un moment particulier, la sensation de rentrer à la maison que je ressent en arrivant à l’un des aéroports de Londres. C’est assez étrange de ne plus me sentir chez moi à Paris où j’ai vécu 12 ans, mais à Londres où je vis depuis un an et demi. En 3 ans , j’ai déménagé de mon pays natal pour vivre dans 2 pays différents, et culturellement très différents. Pendant longtemps, j’ai identifié la France comme “maison”, même si je reste française et que mes attaches se situent en France, j’ai construit beaucoup de choses solides depuis mon arrivée à Londres. Je me sens chez moi, même si cette ville m’étonne tous les jours. C’est assez doux d’expérimenter un sentiment de confort, même si je sais que d’autres destinations m’attendent! 

 

 

Partagez aussi vos plus belles expériences de vie à l’étranger ou de voyageuse/r en commentaires!