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Bien-être, Voyages & Adresses

5 conseils indispensables pour voyager en avion confortablement

25 January 2016

 

Je me faisais le reflexion lors de mon voyage à Tokyo que mes 17 ans étaient désormais bien lointains, et que ma manière de voyager avait complètement changé.

Fini les 12 heures de vol maquillée, les jeans dans l’avion, et un coup de lipstick pour seule routine beauté.

J’ai développé une routine confort pour prendre prendre l’avion sereinement et éviter de trop morfler à l’arrivée. Décollage!

 

1 – Un mot : confortable 

Voyager dans un espace réduit pour une longue durée demande des vêtements qui permettent à la circulation sanguine de bien fonctionner pour éviter les jambes lourdes et pire une phlébite. Par exemple, j’aime voyager en sarouel léger pour éviter l’effet pyjama, mais voyager dans un vêtement ample, assorti d’un tee-shirt en coton.

Pour se sentir comme à la maison, j’ai trouvé des vestes en « doudou » sorte de polaire, que je porte pour dormir au chaud, sans la couverture mi-sale des avions.

Sur un moyen ou long courrier, il est indispensable de ne pas garder ses chaussures. J’aime voyager avec des chaussettes larges en « doudou » (décidemment, je déteste ce mot) et des claquettes de voyage, pliables et parfaites dans leur pochette pour me promener dans l’avion.

Sinon, des chaussons polaires un peu larges sont très confortables, l’essentiel est d’éviter les chaussettes trop serrés qui vous couperont la circulation du sang.

Je ne porte jamais de bas de contention qui me donnent l’impression d’être saucissonnée, mais si vous souffrez de problème de circulation sanguine, pensez à en parler à votre médecin. D’ailleurs, pour avoir plus de place et voyager avec les jambes allongées, privilégiez une place côté couloir plutôt qu’hublot.

 

 

2 – Démaquillage et hydratation 

La règle d’or en avion est de ne pas porter de maquillage. La peau doit être propre, sans aucun produit qui pourrait obstruer les pores sous peine de voir une multitude de petits boutons, et des yeux gonflés le lendemain.

Pour éviter de se surchager mon sac, j’opte pour les miniatures que je remplis de mes cosmétiques favoris : tonique, sérum, savon, crème hydratante auxquels je rajoute un petit tube de contour de l’oeil. Profitez en pour utiliser ces échantillons de box ou boutiques qui trainent dans votre salle de bain.

Si vous arrivez maquillée en avion (ce qui est souvent mon cas), prenez le temps après le décollage de vous nettoyer soigneusement le visage, et procéder ensuite à une hydratation en layering : tonique, sérum, contour de l’oeil, crème hydratante, baume à lèvres. Et ça tombe bien, ça occupe.

Pourquoi? Parce que l’air dans un avion est artificiel, et la climatisation déshydrate énormément la peau. Votre peau même mixte ou grasse aura besoin d’être nettoyée et nourrie en profondeur pour faire face aux heures d’exposition à un environnement sale et climatisé.

Je n’utilise pas de lingettes au quotidien, mais elles s’avèrent plutôt pratique en avion pour se rafraîchir pendant le vol.

Le parfum est à bannir, pensez à vos voisins qui ne supporteront peut être pas votre fragance et surtout que votre odeur se mélangera à celles de tous les passagers. Mieux vaut rester neutre.

Pensez aussi à prendre votre brosse à dent et un mini tube de dentifrice, c’est toujours agréable à l’arrivée.

 

 

3 – Coussins contre courbatures

Commencer les vacances avec le dos bloqué, moyen. Se trimballer son gros coussin bien encombrant, encore plus moyen. J’ai trouvé la solution pour caler mon cou et mon dos avec un coussin et un mini bolster de yoga gonflables. Ni vu ni connu dans mon sac, mais l’astuce idéale pour éviter les courbatures.

Derniers accessoires à adopter  : le masque pour les yeux et les boules quiès pour les plus tatillons.

 

 

4 – Manger healthy même en avion

L’idéal avant un long vol et de ne pas faire de repas lourd dans les 24 heures qui le précède. La digestion peut être ralentie et provoquer une sensation de ballonnement moyennement agréable.

Il est possible de demander un repas végétalien sur toutes les compagnies, qui est par expérience plus léger et sain que les plats omnivores, avec l’avantage d’être servi en premier. Si vous pouvez, l’idéal est de partir avec sa lunch box de fruits, salade ou fruits sec/amandes.

En arrivant, ne vous précipitez pas sur la nourriture, et attendez plutôt le lendemain pour recommencer à manger normalement.

 

 

5 – Et je fais quoi pendant 10 heures? 

Au delà de 2 heures de vol, n’oubliez pas de vous hydater régulièrement. J’ai voyagé dernièrement avec Air China qui nous servait de l’eau toute les 30minutes, mais ce traitement de faveur reste rare. Pensez à acheter une bouteille d’eau ou remplir votre gourde avant de monter dans l’avion et de vous hydrater régulièrement en évitant les sodas.

Je fais partie de ceux qui aiment boire un verre de vin ou de bière pour me détendre après le décollage, sans avoir eu de soucis particulier, mais parlez en à votre médecin en cas de doute.

Pour les plus stréssé(e)s, les gouttes de Bach Rescue fonctionne très bien contre la peur de l’avion, testé sur mes chats et mon mari lors de nos nombreux vols.

Et surtout marchez! Profitez d’une pause pipi, d’aller chercher un verre d’eau à l’arrière de l’avion, ou d’un moment calme pour faire quelques pas et vous étirer toutes les 2 heures.

 

 

Vous êtes maintenant prêt(e)s à voyager léger (je voyage avec un grand tote bag seulement en cabine), et surtout sereinement pour votre prochain périple en avion!  Quels sont vos conseils pour voyager sereinement en avion?

expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

Pourquoi je voyage, vis à l’étranger et apprends le coréen?

15 December 2015

 

Si certains dédient leur vie au sport, à la musique, ou à la peinture, pour moi c’est l’interculturalité. Je vous parle souvent de voyage mais ce n’est finalement que la partie émergée de l’iceberg. L’occasion de vous en dire plus sur mon parcours de voyageuse, d’expatriée, et communicante à l’internationale.

Pourquoi voyager? Pourquoi décider de vivre à l’étranger? Que recherche t-on dans le voyage? Et comment découvrir de nouvelles cultures?

 

Pourquoi voyager?

A près de 30 pays parcouru, je vide littéralement mes économies en billets d’avions toute l’année. La question que l’on me pose souvent est : que recherches-tu? Certaines personnes voyagent pour le sport, la cuisine, et moi pour découvrir la culture et surtout le quotidien des autres.

Je ne vise pas l’extraordinaire dans mes voyages, mais au contraire, l’infraordinaire. Je me passionne pour la découverte d’autres cultures, et cela passe par des heures à marcher, et observer les gens, regarder les supermarchés, les restaurants, et lire beaucoup de livres en amont sur l’histoire ou la sociologie.

Ce qui est fascinant en voyageant, et de passer du livre / documentaire à la réalité et voir en action dans un contexte précis la culture de l’autre.

Les relations humaines sont mon intérêt numéro un, avec la place de la femme dans la société, comprendre le système de travail ou le modèle familial. Pour ça, il faut aller à la rencontre des autres, ce qui est facile quand on a des connaissances sur place, sinon  il faut essayer de lier un maximum de contacts, avec des collègues Texans à Houston, en Gambie avec notre chauffeur de taxi, au Japon en sortant de notre cercle et en passant une journée avec un retraité pour découvrir son Tokyo. On apprend aussi beaucoup de la culture d’un pays à travers sa langue et sa cuisine.

Pour ne pas heurter la culture de l’autre, il faut la comprendre, et pour la comprendre il faut aller voir son quotidien. 

Alors oui, j’ai aussi fait des voyages “waouh” comme la côte ouest américaine et les parcs nationaux, où mes yeux ont vus des merveilles de natures mais la réalité m’a rattrapé assez vite en allant questionner nos copains installés sur place pour tout comprendre. 6 mois après c’était avec cartons, chat et mari que je revenais, les Etats-Unis méritant un peu plus de temps pour faire le tour du sujet.

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Apprendre une nouvelle langue

Parler anglais et comprendre la culture anglo-saxonne est déjà un grand pas, mais mon projet futur est un jour de m’installer en Asie, à Hong Kong, Tokyo ou Séoul. Pour ça, j’ai décidé d’apprendre une langue asiatique et de m’intéresser à sa culture / histoire / économie. Cette langue c’est le coréen, je suis tombée amoureuse de sa sonorité, et de son histoire.

Le premier pas a été de regarder des films et lire plusieurs livres sur le “miracle économique coréen” et l’aspect sociologique. La seconde étape a été de commencer à prendre des cours avec une jeune femme coréenne installée à Londres depuis 10 ans. En dehors de l’apprentissage de la langue, je me suis liée d’amitié avec elle, et j’adore passer du temps à parler de nos cultures différentes, sa vision de la famille, ou des relations amoureuses ou amicales.

C’est aussi passionnant de voir une personne se transformer en parlant sa langue maternelle. A Londres, on parle près de 300 langues et tout le monde à (ou presque) un accent. Quand ma prof passe de l’anglais au coréen sa voix devient très mélodieuse, et ça me donne envie de parler la langue pour en comprendre toutes les subtilités.

La suite ? Continuer à fréquenter des festivals de films coréens, et prendre des cours à l’institut coréen de Londres sur la langue et la culture, pour voyager en Corée en parlant mieux cette langue et échanger avec des gens sur place en évitant l’anglais.

En attendant, je poursuis le projet d’habiter en Asie, en repartant explorer le Japon en janvier, où des longues heures à me promener dans Tokyo et tout photographier, observer, analyser.

 

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Habiter à l’étranger

Quitter son pays natal est une étape importante quand on se passionne pour l’interculturalité. Même vous si voyagez 3 mois dans un pays, sachez que l’on comprend vraiment une culture quand on vit dans le pays et mieux quand on y travaille ou étudie.

Alors oui, c’est un gros investissement émotionnel et financier, et parfois complexe à gérer au niveau administratif mais c’est la plus belle expérience à vivre dans une vie. On apprend littéralement une nouvelle chose par jour, un mot, une coutume ou une expression. Et même si je n’adhère pas à toute la culture anglaise ou américaine, loin de là, j’en comprends désormais le contexte.

Ce n’est malheureusement pas le cas de tous, mais recommencer sa vie à zéro à l’étranger demande une grosse dose d’humilité, on est tout nouveau, les habitudes sont totalement différentes, le niveau de langue demande parfois un bel effort (oui, il y a parler anglais et vivre en anglais), mais tout cela nous pousse à travailler dur et à faire un pas vers les autres.

Et ce qui nous divise est parfois intéressant, je pourrais vous expliquer pourquoi les américains défendent le port d’armes après en avoir discuté avec des connaissances en Virginie. Je ne le tolère toujours pas, mais j’ai pu en parler sur place avec des gens concernés.

Et il amusant de se rendre compte à quel point je suis française. Jusqu’à 25 ans, ma vie était un cliché parisien à sortir du travail pour boire du vin rouge, fumer des cigarettes et manger du pain et du fromage en terrasse (oui), en parlant politique, arts et relations humaines.

Je me rend compte de la puissance de mon socle culturel français, et encore je suis issue d’une famille très métissée, en habitant à l’étranger.

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Travailler à l’international

Mon travail consiste à accompagner des équipes internationales sur la communication digitale, comme la France ou Singapour, la Hollande, le Royaume-Unie, les Etats-Unis etc.

Ce qui est parfois passionnant est souvent aussi épuisant. Pourquoi? Au delà des heures au téléphone, et des fuseaux horaires, il faut apprendre à communiquer avec l’autre en connaissant et surtout en utilisant ses codes.

Les français aiment écrire de long mails avec beaucoup de formules de politesse, les américains vous sembleront désagréables avec un “Ok, thanks” mais privilégieront l’efficacité. Pareil pour les retards même d’une minute avec des anglo-saxons. Aussi, on ne s’adresse pas à un coréen plus âgé ou hiérarchiquement plus élevé sans titre honorifique.

Pour briser la glace dans le milieu du travail, il faut montrer premièrement que l’on est curieux, et deuxièmement que l’on fait l’effort d’aller vers l’autre en respectant sa culture sans la heurter.

Mon travail et ma passion pour l’interculturalité forment finalement un seul et même projet, qui se nourrit de voyages et d’apprentissage de langues étrangères.

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Soyez curieux, et nourrissez vous des autres

Le plus important dans la découverte du monde est de le voir de ses propres yeux. J’ai été une étudiante en alternance voyageuse très à découvert, aujourd’hui je n’ai pas pour projet d’acheter un appartement ou un super sac à main mais juste de voyager.

Osez, et trouvez la formule qui vous correspond, comme le bénévolat, les échanges universitaires ou les stages? Mais apprenez des autres, et n’ayez jamais peur de paraitre bête tout en restant très respectueux de la culture de l’autre. C’est en apprenant que l’on casse des clichés et des codes.

Et en attendant de prendre l’avion,  faites le tour des bouquins / documentaires sur une destination? En ce moment je le fais avec la Corée en prenant aussi des cours de langue, et j’ai l’impression d’apprendre, de voyager et de sortir encore une fois de ma zone de confort.

Dans la découverte d’une nouvelle culture, le plus important est l’autre. C’est grâce à des rencontres magiques que vous découvrirez l’histoire d’un pays, ses coutumes, et le fonctionnement de sa société. Internet est magique pour discuter avec des gens de tous horizons, ne nous en privons pas.

 

Le voyage est un virus qui n’a pas l’air de se soigner facilement, et tant mieux, j’ai hâte de continuer à voir des centaines de pays et d’en savoir encore plus. Prochaine étape? Tokyo!

 

 

 

Quels sont vos expériences à l’étranger les plus marquantes ou vos futurs projets / rêves ?

 

 

 

En savoir plus sur le sujet 

Népal, Portraits de voyageuses, Voyages & Adresses

Portraits de voyageuses | Marion au Népal

13 June 2015

Pour ce 3e portrait de voyageuse, Marion étudiante en communication nous raconte le Népal. Volontaire dans une association locale, CPCS, elle a décidé de sortir des sentiers battus pour vivre une expérience hors-norme.

Avant le tremblement de terre, on parlait finalement peu du Népal, la destination n’était pas prisée des journaux et reportages. L’occasion de découvrir le pays sous un autre angle, loin des idées reçues. Epices, encens, animaux, religion, cap sur Katmandou : suivez le guide! 

 

 

 

 

Pourquoi as tu décider de partir faire ton stage au Népal ?

Cela faisait quelques temps que je pensais partir à l’étranger pour mon stage. C’était la première fois que je pouvais saisir l’opportunité de travailler 5 mois où je voulais, et utiliser ce temps pour rester en France ne m’intéressait pas. A l’époque je pensais partir à San Francisco, ou en Irlande. Mais une de mes amies a été volontaire dans l’association CPCS Int. à Katmandou, et son voyage m’a passionnée. L’association s’occupe des enfants des rues, leur offre un toit et des solutions à leurs problèmes. J’ai commencé à m’intéresser au Népal, regardé pas mal de reportages, et décidé de solliciter la responsable de l’ONG pour y faire mon stage. 

 

 

 

Quelle image avais-tu du Népal avant ton départ?

Je m’imaginais le Népal comme l’Inde, mais en plus rural. Ce n’est pas un pays très représenté dans les médias et on le voit souvent comme le temple du bouddhisme, niché dans l’Himalaya, peuplé de gens gentils et portant fièrement leur culture. Et c’est un peu ça finalement !

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Comment as tu préparé ton voyage, guide et carnet de route ou improvisation sur place?

J’ai laissé totalement les choses se faire. Bien sûr je me suis renseignée sur les endroits à voir, mais je me suis dis qu’en 5 mois j’aurais toutes les occasions de voir ce dont j’ai envie, en fonction de ce qui se présenterait sur ma route. Il y a tellement de choses incroyables à voir que ce n’est pas nécessaire de faire un plan.

 

 

 

Quelles sont les lieux / expériences à ne pas manquer au Népal?

Pour vivre une vraie expérience, totalement différente, il faut aller dans la réserve naturelle du Chitwan. À la frontière indienne, c’est un endroit incroyable au milieu de la jungle avec une faune et une flore unique. On peut faire de la pirogue au milieu des crocodiles, se promener et croiser des éléphants, rhinocéros, singes, ours et si on est chanceux et patient, même des tigres !

 

 

 

Quels conseils donnerais tu à une femme qui aimerait voyager seule au Népal?

Je dirais tout simplement de suivre son instinct ! C’est la même chose que l’on soit en France, au Népal, ou ailleurs. Ne pas parler ou suivre les gens qu’on ne sent pas, respecter la culture et les règles en matière d’habillement, la loi … et tout va bien.

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Quelles sont tes prochaines destinations?

Dans l’immédiat je dirais le Népal. J’ai un sentiment d’inachevé avec voyage et la vie là-bas me manque. Sinon, l’Amérique du Sud me tente beaucoup, San Francisco, l’Irlande… Je verrais bien sur quoi je vais tomber !

 

 

 

Le Népal en 5 mots?

Une odeur?  L’encens, qui est omniprésent dans les rues népalaises. De la capitale aux villages, chaque échoppe, rickshaws, temple brûle un bâton. Et ça sent tellement bon !

Un bruit? Probablement les klaxons. C’est ce qu’on imagine lorsque l’on pense aux villes d’Asie, fourmillantes et pleine de moyens de transports en tous genre. Et bien c’est tout à fait ça, en pire !

Une adresse incontournable? Pour un bon repas, ce n’est pas très typique mais je dirais Places, un restaurant végéta*ien dans Thamel, à Katmandou. La déco est parfaite, avec des tableaux et peintures d’artistes locaux aux murs. On peut manger assis sur des coussins, pieds nus, ou à table. Et la carte est géniale ! Des produits frais, des plats originaux, des desserts à tomber. 

Pour visiter, il faut se laisser guider par ses envies. Il y a tellement de lieux magnifiques au Népal. Malheureusement, la majorité du patrimoine culturel a été détruit au cours des séismes, mais les paysages restent à couper le souffle.

Un plat typique? Le daal bhaat ! Plat national, il est composé de riz, de lentilles avec leur jus et d’un mélange de légumes et de pommes de terre, le tout souvent accompagné de pickles. Ils en mangent deux fois par jour, au petit déjeuner et au diner. Bien sûr, aucun daal bhaat n’aura le même goût qu’un autre, chacun le faisant avec sa touche personnelle et un masala différent. 

Une phrase?  « Little spicy miss ? » soit la phrase que j’entendais douze fois par jours lorsque j’habitais à Godawari, un village à quelques kilomètre de Katmandou. Je travaillais au centre des filles et habitant juste en face je prenais tous mes repas avec elles. Apparemment, elles avaient compris que les plats étaient légèrement trop épicés pour nos palais d’européen.

 

 

 

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Comme vous l’aurez compris, Marion est revenue du Népal suite au tremblement de terre.

Pour continuer de soutenir l’association CPCS où elle travaillait, et prendre soin des enfants des rues népalais, Marion a lancé une collecte en ligne et a besoin de tous vos dons !

Grâce à votre aide, COCS pourra protéger les enfants, les soigner, les nourrir et leur offrir un cadre de vie décent après cette catastrophe. Mais l’association vient également en aide aujourd’hui aux victimes du séisme dans les villages reculés du Népal, où les aides humanitaires ne sont pas encore arrivées.

Il est important de savoir que chaque don compte, avec à peine 1€ on peut acheter 4 litres d’eau potable, précieuse maintenant. Il n’y a pas de petit don, chaque geste à son importance !

Tout l’argent récolté via la collecte sera ENTIÈREMENT REVERSÉ à l’association.

Vous pouvez également faire un don directement via le site CPCS, et en savoir plus sur son action sur le blog de Marion. 

Suivez Marion sur Twitter @Marysoffdachain

 

Etats-Unis, Portraits de voyageuses, Voyages & Adresses

Portraits de voyageuses | Elsa à la Nouvelle-Orléans

26 May 2015

 

Je suis ravie d’inaugurer une nouvelle rubrique sur le blog : Portraits de voyageuses. L’idée est de vous faire découvrir des femmes qui habitent à l’étranger et/ou des voyageuses, qui viendront ici partager leurs aventures, anecdotes et bons plans.

Inspiration pour un premier voyage en solo, rêve de partir vivre ailleurs, ou envie d’évasion?

Dans ce premier volet, Elsa nous raconte sa vie à la Nouvelle-Orléans la ville mythique du sud des Etats-Unis, et ses voyages autour du monde. A vos carnets, c’est une pluie de bonnes adresses qui arrive!

 

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Dans quel cadre es-tu partie habiter à la Nouvelle-Orléans ?

Entre début 2012 et fin 2014, j’ai partagé mon temps entre le sud de la France (où je fais mon doctorat, en géographie) et la Nouvelle-Orléans, l’objet d’étude de ma thèse sur la gestion de crise en cas de catastrophe naturelle. The place to be, tu me diras 😉

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La Nouvelle-Orléans est connue pour son histoire et sa culture musicale, mais comment décrirais-tu la vie quotidienne ?

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Eclectique, surprenante, unique : la vie à la Nouvelle-Orléans ressemble un peu à la série télévisée Treme, en fait. Sans rentrer dans les clichés, c’est plutôt vrai que la vie culturelle de la Nouvelle-Orléans est très, très riche. Entre l’inénarrable Mardi Gras (qui doit durer un mois…), les Super Sundays – ces parades d’Indiens costumés, les clubs de jazz et les Marching Band de lycéens qui s’exercent dans les rues, les virées dans les bayous (les zones de marécage tous droits sorties des « Bêtes du Sud Sauvage »), les fêtes à Lafayette ou à Saintmartinville…

Impossible de s’ennuyer dans un Etat où il y a plus de festivals que de jours de l’année !

 

 

 

 

 

 

Quels sont les lieux à ne pas manquer à la Nouvelle-Orléans ?

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Outre les lieux, il y a surtout quelques artistes à ne pas manquer !

Pour écouter de l’excellente musique : sur Frenchmen Street, LA rue des clubs de jazz, j’affectionne particulièrement The Spotted Cat (pour les cours de swing l’après-midi !), le DBA tous les lundis soir pour voir l’excellent Glen David Andrews (mon musicien préféré en ville) mais aussi le Three Muses (où joue régulièrement le groupe Harmonouche, composé entre autres de deux français, Pascal et Raphael). En s’éloignant du French Quarter (le centre historique), il y a le Maple Leaf Bar dans le quartier Uptown, où l’on peut avoir la chance d’écouter le renversant Rebirth Brass Band. De l’autre côté de la ville, dans le quartier de Bywater, c’est à l’incroyable bar à vins Bacchanal que l’on pourra apprécier une soirée en plein air, avec du bon vin et du bon fromage, assis dans des chaises en fer forgé, à écouter de la musique sous les lampions !

Enfin, last but not least, il faut aller faire un tour dans le quartier berceau du jazz et des brass band, Treme. Là-bas, une incroyable femme tient le Ooh Pooh Pah Doo bar, où viennent parfois jouer ses neveux, dont le mondialement connu (et vraiment très très sexy 😉 ) Trombone Shorty.

Pour le reste, il ne faut pas hésiter à juste se balader dans les rues et à lever les yeux. Cette ville porte en elle 300 ans d’histoire, entre influences françaises, caribéennes, espagnoles et américaines : la ville créole par excellence. La cathédrale Saint Louis est d’ailleurs la plus vieille des USA. Royal Street est tout le temps pleine d’artistes de rue incroyables (la violoniste Tanya ferait pleurer n’importe qui), et il ne faut pas hésiter à monter à l’étage au-dessus du supermarché Rouses (à l’angle de Royal St. et de St Peter St.) : l’atelier d’artiste d’Isabelle Jacopin, française installée depuis longtemps ici, vaut le détour !

 

 

 

 

 

Comment prépares-tu tes voyages, guide et carnet de route ou improvisation sur place ?

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Hmmm… Et bien je dirais que l’improvisation tient une large place dans ma vie, donc mes voyages y ressemblent ! Lorsque je voyage, j’aime prendre mon temps, ne pas être pressée… (c’est peut-être pour cela que mon dernier voyage à New York fut très pauvre en visites et lieux « à voir », mais riche en cafés, bars et parcs en tout genres!)

J’apprécie demander à mes amis leurs bonnes adresses lorsque je vais quelque part, et m’affranchir autant que je peux des endroits surpeuplés, fussent-ils incontournables. Quitte à regretter de ne pas avoir « tout vu ». Mais c’est ce qui fait le charme d’un voyage, pour moi : en garder pour une prochaine fois, pour avoir de bonnes raisons de revenir !

 

 

 

 

Quels conseils donnerais-tu à une femme qui aimerait voyager seule ?

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Well, ce n’est pas évident de placer judicieusement le curseur entre « être bien consciente des enjeux » et « se méfier de tout et tout le monde ». J’apprécie sortir de ma zone de confort, sans pour autant me mettre en danger. Courageuse mais pas téméraire 😉 Pour celles qui ne sont pas rassurées, j’ai entendu parler d’un site web (Copines de voyage ?) pour permettre à des femmes de voyager à plusieurs.

 

 

 

 

Quelles sont tes prochaines destinations ?

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Et bien, ces six derniers mois je me suis « contentée » de destinations en Europe (Grèce, Royaume-Uni et Espagne), faute de temps (je suis dans la dernière ligne droite de mon doctorat !). Mais ma « Where to go ?  list » ne désemplit pas, et à priori le prochain grand voyage, ce sera la Chine et l’Asie du sud-Est !

 

 

 

 

La Nouvelle-Orléans en 4 mots ?

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Une odeur ? Celle des magnolias en fleur !

Un bruit ? Le bruit du streetcar, l’un des plus vieux tramways du monde (l’histoire d’« Un tramway nommé Désir », – A streetcar named Desire, se situe à la Nouvelle-Orléans)

Une adresse incontournable ? Plus qu’une adresse… La promenade le long du Mississippi, un incontournable à chaque départ et arrivée, pour moi.

Une phrase ? « You are not a stranger here, just a friend never met ». J’ai lu cette phrase peinte sur un mur de Claiborne Avenue lors de ma première semaine à la Nouvelle-Orléans, en 2012. Elle a inauguré mon premier carnet de voyage…

 

 

 

 

Merci à Elsa pour cette visite de la Nouvelle-Orleans, les photos magiques et ses bons plans!  Pour aller discuter avec Elsa rendez-vous sur son compte Twitter @epeinturier

 

Si vous souhaitez participer à cette rubrique, contactez moi sur anouchka(at)biobeaubon.com

 

Anouchka

Gambie, Voyages & Adresses

Découvrir la Gambie |Partie 2, les lieux incontournables

25 May 2015

Après une première rencontre avec la Gambie, je vous emmène à la découverte des lieux incontournables à ne pas manquer durant votre séjour.

Une semaine en Gambie vous permettra de découvrir la côte Senegambienne, ses plages et parcs nationaux pour se plonger au coeur du célèbre “The Gambia Experience”.

 

 

 

Kololi Beach

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La plage de Kololi s’étend sur de nombreux kilomètres.  Parfaite pour faire de grandes ballades en sirotant un jus de fruits frais (pas de blender ici, tout est fait à la main), profiter de l’un des restaurants / bars de plage, ou marcher jusqu’au Senegambia strip et Monkey park.

Le Poco Loco est un endroit agréable, face a la mer, calme et fréquenté par beaucoup de Gambiens pendant le week-end. Les Gambiens aiment aussi venir le soir pour faire du sport.

J’ai été impressionnée par le niveau et le sérieux des entrainements : seuls ou en groupes des séances de squats, pompes, runs, par dizaines sont organisées tous les soirs. Mon hôtel le Djeliba était d’ailleurs situé à Kololi Beach, et je vous le recommande vraiment : un hôtel confortable et agréable avec une ambiance vraiment chaleureuse.

Kololi, c’est l’endroit parfait pour passer une journée ou soirée face à la mer, en évitant les coins trop touristiques!

 

 

 

 

Makasutu Park

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Pour visiter le Makasutu (la forêt magique en Gambien), prévoyez un grosse demi-journée et un guide. De nombreux guides sont disponibles en cherchant sur ce site ou via vos hôtels.

Mon conseil: en Gambie ne faites pas l’erreur de passer à coté d’un accompagnateur. Ils connaissent parfaitement les parcs et la nature gambienne. Vous aurez le privilège de découvrir la faune et la flore : chaque fleur et son utilisation médicinale, les différents arbres et leurs significations dans la culture africaine et tous les singes ou oiseaux qui se cachent dans la jungle. 

Une visite typique du Makasutu se déroule en 4 parties : un accueil et explication autour de l’historique du parc, une balade en canoë à travers la mangrove, une randonnée dans la jungle, et un déjeuner autour de spécialités gambiennes.

La balade dans la jungle est une expérience incroyable : j’ai pu découvrir des fleurs et arbres très rares, des espèces d’oiseaux par dizaines mais surtout des singes.

Le babouin est une espèce très représentée en Gambie. Au milieu de la promenade, nous avons assisté à  une « migration » de 300 babouins de Guinée dans la forêt. 

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Ce qui reste magique en Gambie est le respect des animaux. Vous avez le droit de visiter le parc national, mais interdiction de nourrir les singes, juste de les observer. Au Makasutu, aucune démonstration pour touristes, ni de photos payantes :  Les singes déambulent partout autour de vous, mais vous êtes chez eux.

Pour finir la visite : un petit tour pour découvrir de l’alcool de Baobab, et une pause culinaire pour finir cette journée autour d’un déjeuner gambien avec un Domoda (légumes dans une sauce de beurre de cacahuète, vegan sur demande). Mon expérience favorite en Gambie!

 

 

 

 

 

Kotu

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Kotu est situé sur la cote Sénégambienne à 20min en taxi du Senegambia Strip. Une journée à Kotu, le programme idéal pour bouquiner sur la plage, manger dans un restaurant gambien, et faire le marché pour trouver des chapeaux et des pagnes.

Le Paradise et le Domino sont deux plages vraiment agréables, et la nourriture gambienne (Domoda) à tomber!

 

 

 

 

Cape point

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Cape Point est mon endroit favori en Gambie. Un petit bijou très protégé. Si vous allez jusqu’au Calypso (30min de taxi du Senegambia) vous découvrirez la plage de Cape Point, connue pour ses bateaux colorés et sa douceur de vivre.

Très calme, la plage du Calypso n’accueille que 10 personnes seulement, pour une sensation « seul(e) au monde ». Des crocodiles recueillis par les pêcheurs barbotent à coté du restaurant dans un étang. J’ai compris la signification de l’expression « lazy as a croc ». Ces crocodiles ne chassent pas, même pas un poisson dans l’étang « ils sont comme des frères » disent les gambiens. Non, ils préfèrent le poisson offert par les pêcheurs matin et soir.

Des singes se promènent aussi sur la plage pour venir manger une banane et partir aussi vite, les chiens viennent fuir le soleil pour dormir sous votre transat. Cape point c’est un endroit sauvage, préservé et vraiment magique.

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Senegambia Strip

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Le Senegambia Strip est l’avenue des restaurants, hôtels, magasins et épiceries. On y trouve  des restaurants gambiens comme thaïlandais, chinois, indien ou italiens, toujours à la sauce gambienne.

La qualité des restaurant est excellente et l’ambiance animée. On y retrouve aussi beaucoup des couples européennes-gambiens, le non-dit de la prostitution masculine en Gambie pour gagner un visa.

En Gambie, on peut manger sans risques partout, les règles d’hygiènes sont scrupuleusement respectées, même au fond fond d’un parc national. Les enfants sont aussi les bienvenus en Gambie, ce qui fait de ce petit pays une destination familiale.

A la question : peut-on manger vegan en Gambie ? Pensez que la viande est un luxe que beaucoup ne se paient pas. Donc oui, tout pousse en Gambie (sauf les oignons importés de Hollande), alors profitez en : du jus de baobab et wungo, des bananes, des cocos, de la papaye, des tomates … La nourriture y est fraiche et savoureuse!

 

 

 

 

Monkey park

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Le Monkey Park est situé au bout du Senegambia Strip, il est accessible à pieds en 20min environ. Là aussi penser à prendre un guide, le parc est sauvage et nécessite une personne pour vous accompagner pour voir les singes ( et personne n’est à l’abri d’une mauvaise rencontre).

A la différence du Makasutu, les singes ont l’habitude de venir demander des noix aux touristes. Ils vivent évidemment dans leur environnement naturel, mais connaissent l’homme ce qui peut les rendre assez insistants.

Ne vous étonnez pas d’être suivi par des babouins qui vous tirent le doigt pour une quémander. C’est une ballade intéressante, même si le Makasutu vaut largement le détour pour voir des singes par centaines non nourris par l’homme.

 

 

 

 

La Riviere Gambia

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J’ai donc fait UNE sortie de touriste pendant cette semaine. Une promenade en bateau le long de la rivière Gambia avec déjeuner gambien.

Les plus ? La rivière est magnifique et la promenade au soleil d’une demi journée en bateau a bouquiner et regarder le paysage vaut vraiment le detour.  De la nourriture (vegan sur demande) délicieuse cuisinée sur place par l’equipe.

Les moins ? Etre uniquement entre touristes et l’activité pêche qui m’a fichu froid dans le dos.

La prochaine fois, je demanderais a mes contacts gambiens une manière de faire du bateau sans passer par ce genre de sortie pour européens. Contactez Bob Gambia qui vous emmènera en bateau pour des découvertes plus locales!

 

 

 

La Gambie fait partie des voyages qui m’ont vraiment dépaysée. Je vous conseille vraiment de sortir des destinations attendues pour découvrir l’Afrique de l’Ouest, sa culture, et ses paysages paradisiaques. La Gambie a perdu énormément de touristes avec les rumeurs d’Ebola, l’Afrique est un continent pas un pays, et n’a pas jamais été touché par Ebola. Osez! C’est une destination qui plaira aux plus curieux d’entre vous, et aux amoureux des animaux et de la nature sauvage!