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November 2017

expatriation

L’expatriation en couple, conseils pour préparer son aventure

20 November 2017

Si vous pensez à franchir le pas de l’expatriation en couple, préparez vous à vivre un grand huit émotionnel. Même si l’idée de vivre à l’étranger à deux peut faire rêver plus d’un couple, il faut savoir que l’expatriation est très différente du voyage, même en longue durée. Le taux de divorce des couples expatriés étant de 54% supérieur à la moyenne nationale, il est primordial de préparer en amont son projet pour éviter les dégâts, et construire une expérience positive.

 

Définir le projet ensemble

Partir oui, mais quel sera votre projet sur place ? Si on s’expatrie souvent suite à une opportunité de travail, il est logique que l’un*e d’entre vous fasse le choix compliqué de quitter sa situation.

Selon les pays, il est plus ou moins facile d’obtenir un visa de travail, et ne négligez pas l’impact du changement qui vous attend après ce nouveau départ. Quelle est la probabilité de trouver du travail dans votre secteur ? Votre formation sera t-elle reconnue sur place ? Des questions auxquelles il est nécessaire d’avoir toutes les réponses, des pistes à trouver dans mon article : L’expatriation oui mais comment ?

L’expatriation est aussi une opportunité pour se réinventer, pourquoi ne pas utiliser ce moment pour entamer une reconversion professionnelle et se lancer dans un projet d’écriture, d’auto-entreprenariat, d’études, ou d’associatif ? Les possibilités sont multiples, pensez à contacter des personnes sur place via des blogs, twitter, facebook, qui regorgent de comptes d’expatrié*es.

Avoir un projet (qui évoluera avec le cadre de vie), est essentiel pour éviter de se retrouver en attente de l’autre, qui pourra vivre plus facilement son expatriation grâce au travail. Même réflexion sur la perte d’autonomie financière éventuelle à l’arrivée dans un nouveau pays. Cette situation peut devenir une porte ouverte aux tensions qui s’accumulent aux difficultés logistiques et émotionnelles à l’arrivée dans un nouveau pays.

Si l’expatriation est un projet de couple, il ne faut pas oublier de définir son projet personnel pour profiter pleinement de cette expérience.

 

Communiquer sur ses peurs, joies et doutes

Derrière les jolies photos de cette nouvelle vie que l’on aime partager, s’expatrier c’est aussi du stress, de la fatigue et beaucoup de doutes. 3 semaines après l’arrivée à Bruxelles (3e expérience en couple) que déjà la phrase “J’en arrive à me demander si on a fait le bon choix” a été prononcée.

Et c’est normal, on quitte un cocon familier pour repartir à zéro, mais avec la chance de le vivre à deux.

Avec l’expérience on apprend à reconnaitre et apprivoiser cette période de doutes qui envahi chaque nouvel expatrié*e à l’arrivée.

Il faut l’exprimer, en parler, car on se rend souvent compte que l’autre vit exactement la même situation.

La force d’un couple est d’avoir une personne sur qui s’appuyer quand le moral est en berne, ce qui est beaucoup plus complexe quand on vit l’expérience en solo.

La journée a été mauvaise ? C’est le moment parfait pour une livraison de makis, une bouteille de vin sous un gros plaid, ou sortir au restaurant!

Prenez soin l’un*e de l’autre, vous êtes les piliers de ce nouvel équilibre.

 

Un mélange d’équipe, d’amour et d’amitié 

Partir c’est dire au revoir à sa famille et ses ami*es, et se retrouver en tête pour gérer le quotidien, sans l’échappatoire du verre ou cours de yoga entre amies.

Evidemment que l’on se créé un nouveau cercle de proches, mais cela prend du temps et demande des efforts d’intégration.

En attendant profitez d’être deux pour découvrir votre nouvel environnement. Balades, découvertes, activités culturelles, l’expatriation est un excellent moyen d’insuffler de l’air frais dans son couple.

J’aime voir mon couple comme une équipe, ou je suis parfois une femme, une amie, une coach mais surtout la fondation d’une équipe qui avance soudée.

Les moments difficiles existent, la maladie, la perte d’un*e proche peuvent être très dur à gérer à distance, il faut impérativement ouvrir le dialogue et prendre soin de l’autre dans ses moments là.

Pensez aussi à vos ami*es et famille disponibles grâce à Skype, WhatsApp ou Facebook en un clic!

 

Partager les connaissances et les hobbies

J’ai fait du tennis en Virginie car mon cher et tendre est mordu de terre battue, il est venu également faire du yin yoga avec moi car j’avais besoin de partager mon univers.

Au départ, notre règle a été de mutualiser les nouvelles connaissances et les activités (tout en se consacrant du temps pour soi). L’idée est de vaincre sa timidité et créer un nouveau cercle social.

Les meetups sont d’excellents moyens de rencontrer de nouvelles personnes, et si cela semble intimidants, profitez d’être deux pour briser la glace!

L’éloignement de vos proches peut être pesant sur le moral, et même si vous avez tendance à être solitaire, il est important d’avoir des gens sur qui compter mais surtout, c’est essentiel pour découvrir une nouvelle culture, en apprendre plus sur la ville, les évènements et bonnes adresses, et prendre ses marques pas à pas.

 

Et je vous rassure, même si ce n’est pas toujours évident, après 10 ans de couple, 1 enfant, 2 chats, 4 pays et plus de 4 ans à l’étranger, je continue de me dire que l’expatriation est le choix de notre vie.

 

J’aborderais prochainement le sujet de l’expatriation en famille, la maternité à Londres, et je répondrais à toutes vos questions sur l’expatriation dans une FAQ. 

Continuez d’envoyer vos questions sur Facebook, en commentaires ou par email ! 

 

 

Bruxelles, expatriation, Voyages & Adresses

Premiers pas à Bruxelles, ma belle

7 November 2017

 

Ca fait un bail que je n’ai pas posté d’articles par ici. Ma liste d’articles à écrire s’agrandit de jour en jour mais j’ai une très bonne excuse : un grand déménagement !

Déjà 10 jours que l’on a emménagé à Bruxelles. Par “on” je veux dire, ma petite famille d’un humain, un autre humain miniature et deux chats.

J’avais déjà testé le déménagement Paris-Washington sans connaitre la ville d’atterrissage, Washington-Londres avec pour seuls repères Camden et Soho, mais cette fois ci expérience et bébé obligent, la stratégie a été différente.

Grand changement, nous avons trouvé notre maison et la crèche du mini avant d’emménager, et croyez moi ça change tout. Je n’ai pas vécu de grand choc cette fois, je savais d’avance à quoi allait ressembler la maison, ma chambre et la ville. Parce que 3 jours off pour un déménagement d’un pays vers un autre, il valait mieux être organisé un minimum.

 

3 jours pour visiter trouver notre appartement et 3 jours (et des parents en or) pour préparer les cartons et déménager nos affaires.  Autant vous dire que la reprise s’est faite sur les rotules, heureux mais crevés (mais heureux).

Parce que Bruxelles est une ville qui m’apaise. Je la trouve poétique, j’aime ses facades élégantes, ses couleurs d’automne, le fait que tout soit proche. A Londres, je comptais toujours 45 min pour faire un trajet, alors que notre maison était plutôt centrale! Le fait de pouvoir marcher, ou prendre le tram pour aller et venir change littéralement la vie.

Bruxelles est une capitale européenne, il doit y avoir près de dix nationalités différentes rien que dans notre immeuble, mais à taille humaine. Et pour autant, on ne ressent pas cet effet de foule, voilà ce qui réussit à m’apaiser.

J’avais pris l’habitude que le dimanche soit un jour de la semaine quelconque, premièrement parce que mon cher et tendre travaillait souvent, et que tout était normalement ouvert. J’expérimente les vrais dimanches, ceux où le programme est brunch, ballade, café, et surtout du temps en famille.

 

 

Alors oui, j’ai une fois de plus perdu mes repères, mon studio de yoga me manque, et ma patisserie favorite encore plus, mais j’en construis d’autres : ce café où nous avons fêté la trouvaille de notre maison bruxelloise, si chaleureux et familial, ce restaurant végétarien mi-resto mi-fleuriste, où je pourrais passer des heures, les petits commerçants du quartier.

J’adore cette impression de ville du nord, le vent froid qui balaie mon visage de bon matin, l’odeur de gaufre des camions jaunes, les panneaux en flamand et en français, et les boutiques de design qui bordent la rue que je prends chaque jour.

Doucement j’explore, une rue après l’autre, comme si j’avançais sur la pointe des pieds. Mais on se sent bien ici, c’est joli, vivant et surtout un chapitre neuf de ma vie. Et croyez moi, ce n’est que le début du grand changement, comme si la vie me donnait des appels du pied pour me lancer dans le vide, encore.

Un carton après l’autre, la maison devient confortable, et après une semaine à avoir étudié le design danois et l’art du hygge à Copenhague, j’ai pour objectif d’avoir l’appartement le plus confortable de Bruxelles pour hiberner l’hiver !

 

 

Encore une fois MERCI de vos messages, recommandations, mails de bienvenue! Je suis un peu timide mais j’adorerais faire un mini-meetup à Bruxelles pour se rencontrer, et papoter de la ville, de voyage, de yoga, de bouquins dans un cadre sympa. Je vais vous proposer ça bientôt, si ça vous tente n’hésitez pas à me faire signe!

J’espère que l’hiver qui arrive ne rime pas avec dépression saisonnière chez vous, si c’est le cas : une myriade de bonnes ondes !