Il y a des concepts qui méritent vraiment de faire leur petit (grand!) bout de chemin, et Kube est un réel coup de coeur. Imaginez que selon vos habitudes et envies de lecture, un libraire vous sélectionne LE livre et l’envoie chaque mois à la maison. Chouette non ?
C’est le concept de de Kube! Kube connecte les internautes aux libraires indépendants. Grâce à cette box, il est possible d’échanger avec un/e libraire, découvrir de nouveaux bouquins choisi selon nos envies du moment et tout ça sans sortir de chez soi.
Je vis à l’étranger depuis bientôt 4 ans, et il m’est pratiquement impossible d’aller flâner chez un libraire francophone indépendant à Londres. Alors j’achète mes livres (papier, audio ou e-book) en ligne selon vos recommandations, #vendredilecture, ou des recherches sur la toile. Mais le côté conseil personnalisé d’un libraire, c’est l’assurance de découvrir des pépites et surtout, approfondir des thèmes qui nous intéressent tout particulièrement.
Alors Kube, comment ça marche ?
En créant un profil sur le site, il est possible de mentionner tous les derniers bouquins que vous avez lu et aimé, pour que le/la libraire comprenne vos goûts, et évite aussi de vous choisir un livre déjà lu.
Ensuite, vous pouvez partagez ce que vous souhaitez lire : par exemple, ma thématique était “femmes aux destins exceptionnels, artistes, exploratrices, politiques…”.
Deux choix : valider ou non la sélection du libraire avant envoi, de mon côté j’aime les surprises, j’ai donc découvert mon livre un mois plus tard à la maison. Et comme une surprise n’arrive pas seule, Kube chouchoute vraiment ses lectrices/lecteurs, en proposant le parfait kit pour bouquiner au calme : du thé (en rapport avec un élément de la box) , du chocolat et un marque page. On trouve même une préface, des cartes postales et pins assorti à l’univers du mois. Bon, le plaid n’est pas inclus, mais l’essentiel est là.
Et le livre ?
Excellente découverte du livre “Femmes de dictateur” de Diane Ducret qui raconte le destin des femmes qui ont entouré les femmes entourant Lénine, Hitler, Mussolini, Bokassa… Des épouses, maitresses, égéries, parfois aimées, trompées, et souvent menées à des destins tragiques.
On y découvre des femmes prêtes à tout par amour, un amour déchirant et passionnel, souvent malsain. Le dictateur apparait comme un maitre dans le sujet de séduction dont la cruauté est égale à son pouvoir d’attraction. Victimes ? Pas toujours.
J’ai adoré lire les correspondances entre les dictateurs et leurs admiratrices, la partie sur Hitler en début de livre est assez fascinante. Certaines personnes entretenaient une véritable relation épistolaire, se comportant comme des femmes mariées ou adultères, sans jamais recevoir de réponses de sa part (il se refusait à répondre aux nombreuses lettres).
En plus de ce livre passionnant, j’ai pu découvrir la préface du livre : “La cueilleuse de thé” de Jeanne-Marie Sauvage-Avit, une cueilleuse de thé au Sri Lanka, habitée par l’envie d’un autre destin. Du Sri Lanka à Londres, réussira t-elle à s’épanouir dans cette nouvelle vie ? Retrouvez une interview de l’auteure sur le site des éditions Charleston.
La préface m’a vraiment donné envie de lire ce roman qui semble passionnant et émouvant, l’histoire d’une femme qui rêve de conquérir le monde et changer son destin.
Et pour finir, une newsletter pour découvrir des actualités, la maison d’édition du mois, la sélection des libraires…
En résumé, j’ai adoré “Femmes de dictateurs” qui a parfaitement répondu à ma demande initiale : des femmes aux destins exceptionnels. J’ai appris plein de choses passionnantes dans ce livre que je n’aurais surement pas pu découvrir toute seule, et la box est un appel à prendre du temps pour soi, avec un bon bouquin, une tasse de thé brulante et des chocolats.
Côté prix ? 15 euros par mois, pour un livre, une préface et des surprises, c’est un joli cadeau à faire (et à s’offrir!).
La maternité change l’image et l’attitude des gens autour de vous. A peine devenue mère, que le monde entier décide soudainement de vous donner un avis sur tout. La manière dont vous devez éduquer votre enfant, si il est mieux de retourner travailler ou non, et quand, ou comment retrouver un corps parfait après l’accouchement.
Etre mère a renforcé mes convictions féministes et surtout l’envie de combattre contre ces injonctions permanentes à la perfection.
Ca commence avant l’accouchement, avec ceux et celles qui distribuent les bons points :
+1 pour celle qui décide d’une expérience sans médicaments
– 1 pour la péridurale
– 2 pour la césarienne programmée
Alors qu’en réalité, il est pratiquement impossible de suivre un plan d’accouchement. On peut se renseigner, oui, espérer, mais prévoir et maitriser votre corps, votre enfant, et un nombre élevé de variables est impossible. Il y a des femmes terrorisées à l’idée d’accoucher et d’autres qui subissent une grossesse difficile, c’est déjà assez complexe à gérer pour en plus les culpabiliser.
J’ai pleuré de joie en recevant un masque de gaz hilarant puis une péridurale après presque 20 heures de travail dans des conditions moyennement confortables. Et on me sortait encore “Vous êtes forte, continuez sans médicaments, un accouchement naturel est meilleur pour votre enfant”.
J’aurais adoré un bain, des bougies, des huiles essentielles, un massage, et un accouchement rapide, mais il n’en était rien. Accoucher ce n’est pas “accepter la douleur qui nous guide” c’est surtout faire de son mieux et gérer une situation complètement imprévisible. Et je tire mon chapeau à toutes les femmes qui ont eu un enfant, peu importe la manière, le nombre d’heures ou le niveau d’opiacés, vous êtes géniales.
Ensuite, on vous juge rapidement sur l’allaitement ou le biberon. “Comment ça tu ne souhaites pas créer de connexion avec ton enfant et lui offrir le meilleur? Et en plus ça aide à maigrir”. En anglais, j’ai eu le droit à un “What a shame” il y a quelques jours, ça résume la situation.
A quel moment faudrait il justifier de ce que l’on souhaite faire de notre corps. Il y a celles qui veulent, celles qui ne veulent pas et celles qui ne peuvent pas. Mais surtout celles qui décident de tenter l’expérience ou non, selon leur ressenti. Il faudrait expliquer entre un café et un gâteau, le rapport que l’on entretient avec ses seins. Un peu comme quand on vous pose la question “Alors les enfants, c’est pour bientôt ?”.
Notre utérus, notre poitrine, et surtout l’appropriation de notre corps : pas de débat, point.
Le corps des femmes subit une série d’appels à la culpabilisation depuis la petite enfance. Il faut se cacher la poitrine c’est indécent, les règles c’est sale et ça ne sent pas bon, les cystites c’est parce que l’on a une mauvaise hygiène, l’appareil reproducteur doit être forcément utilisé car toutes les femmes veulent des enfants… Et la liste est longue.
Alors, une fois que l’on a vécu une grossesse, un accouchement et un post partum, il faut en plus nous dicter la suite. Parlons du corps post partum : en publiant cet article, sans tabou, et j’ai eu la surprise de voir que toutes les femmes passaient par les mêmes étapes. Mais encore une fois, on préfère nous abreuver d’images édulcorées de femmes, qui elles ne connaissent pas le post partum (ca existe?), et de body challenge “j’ai retrouvé un corps et des abdos 6 packs” plutôt que de nous accompagner dans un moment charnière de la vie.
Faire un compliment à une femme qui vient d’accoucher revient à lui dire “On dirait que n’a pas été enceinte, c’est fou.” En quoi avoir un petit (ou gros) bidon, du gras, et moins de muscles serait il honteux ? Ce corps là a donné la vie, et chaque métabolisme réagit différemment, certaines perdent du poids plus ou moins vite, et surtout personne ne devrait changer de corps pour suivre une nouvelle mode, Kate Moss il y a 10 ans et Kim Kardashian en ce moment.
Etre enceinte, c’est schématiquement voir son corps changer sans en avoir le contrôle, accoucher, et essayer de retrouver sa silhouette d’avant. C’est compliqué, c’est long, parfois l’enveloppe revient vite et l’interne ne suit pas, parfois le contraire et parfois on se retrouve une ligne parfaite rapidement sans efforts, aucune règle. Mais c’est une nouvelle épreuve pour les femmes qui ne se reconnaissent pas toujours, et subissent des injonctions telles que le body bikini pour cet été, une nouvelle body détox, ou la photo de l’inconnue Instagram qui nous montre que “quand on veut on peut”.
Alors non, vous ne trouverez jamais d’articles ici sur comment retrouver la ligne après l’accouchement. Par contre, comment se sentir mieux dans un corps (mou) et une tête (fragile) après 9 mois de grossesse, ça mériterait d’oser en parler.
Donc une fois la grossesse, l’accouchement, et les premiers jours passés, il va falloir dealer avec les remarques de votre voisin, votre collègue ou votre famille.
Option 2 : Vous décidez de vous consacrer à vos enfants ? Feignasse.
J’ai choisi la première option, je suis l’archétype de la carriériste sans âme aux yeux de beaucoup. En réalité, je suis retournée au travail après 4 mois et demi de congé parental, et mon mari a enchaîné un mois avec notre fils ensuite. J’ai eu la chance d’être majoritairement entourée de mères bienveillantes qui connaissait la situation pour avoir 1, 2 voir 3 enfants.
J’ai eu un enfant à 30 ans, dans un pays sans système social solide, à un moment où ma carrière professionnelle prenait un tournant que je ne voulais pas rater. J’ai toujours souhaité concilier ma vie professionnelle et ma famille, sachant que la balance pèsera toujours du côté de mon enfant, comme 99% des parents. 2 parents, 2 boulots à plein temps (et un blog), et un enfant gardé 3 jours par semaine. Je vous laisse imaginer notre gymnastique quotidienne, mais ça marche, et tout le monde s’épanoui, même si je rêve d’une journée me-time parfois.
J’ai appris à vouer un respect inconditionnel pour ma nounou, qui m’accueille toujours avec un sourire, me conseille, me soutient. On peut oser dire que non, les parents ne peuvent pas répondre à 100% des besoins d’un enfant, ça s’appelle le lâcher prise. Les nounous, crèches and co, font un travail formidable pour assurer le relai dans l’éducation de nos enfants, les aider à se développer et s’épanouir.
Alors là encore, pourquoi culpabiliser les mères? Qui n’a pas chouiné le premier jour en laissant son enfant ? Qui n’a pas eu l’oeil mouillé la première semaine en regardant la photo de son gamin pendant une réunion ? Et puis il faut l’avouer, on s’y fait très bien.
Je suis tombée sur des articles et textes improbables : je ne souhaite laisser mon enfant dans la nature, dans la jungle des enfants en collectivité, ou pire rater les premiers moments de sa vie. Je vous passe la tirade sur “Il vaut mieux faire quelques sacrifices que de laisser l’éducation de son bébé à une inconnue”.
Ou le contraire : choisir de rester à la maison c’est être feignante, entretenue, et peureuse de laisser son enfant à une autre. Je vais être honnête, je serais incapable d’être un parent à la maison, et je respecte vraiment les femmes qui gèrent un ou une ribambelle de mouflets toute la semaine. Non, un parent à la maison ne se fait pas les ongles pendant les siestes, il y a machines à laver, les pleurs, les bobos, les sorties au parc, les activités…
Et encore une fois : foutez nous la paix. Votre choix est peut être assumé, ou subi, mais correspond et s’applique à votre famille, à un instant T, et surtout : rien n’est immuable. Personne ne connait les aspects financiers, affectifs, ou logistiques derrière une telle décision, et je ne comprend pas comment on peut en venir à juger tout cela.
On oublie aussi le maitre mot : l’épanouissement. On devrait applaudir les gens qui s’épanouissent, peu importe si cela demande de jongler avec un travail et une nounou, changer de carrière, ou de se consacrer à sa famille.
Alors, entre nous, essayons de lâcher un peu de lest, et abandonnons le concours de la mère parfaite. Vous avez un tips pour un bon anti cernes ? Partagez. Un conseil pour que votre enfant s’endorme plus vite ? C’est précieux. Mais par pitié, brisons ces codes archaïques de la mère courage qui n’est que sacrifice depuis le jour de la fécondation. Je vous rabâche encore les oreilles avec la bienveillance, mais être parent ne devrait pas être une compétition.
Mes parents m’ont donné un conseil quand je suis tombée enceinte : tu feras du mieux que tu peux, mais ça ne sera jamais assez. Et je crois que cela résume bien ma vision de la parentalité : essayer de tout faire pour que tout ce petit monde soit heureux. Et ça ne sera jamais magique, et il y aura surement de belles plantades, mais c’est ça la vie, et on ne devrait pas chercher à mettre une couche de laque là dessus, jamais.
J’ai toujours été attaché au fait de parler d’endométriose sur ce blog, en racontant mon histoire, mais aussi en cherchant des astuces pour mieux vivre la maladie au quotidien.
Malgré 2 opérations, de nombreux traitements et une grossesse, l’endométriose est toujours fidèle au poste, douloureuse et handicapante. Je ne compte plus le nombre de médecins dépités qui finissent par me dire “Mais normalement, la maladie ne revient pas aussi violemment après une grossesse”, avec en cadeau une ordonnance d’anti douleurs, et peu de réponses.
Alors, pour éviter de passer des journées à prendre des comprimés ou jouer à “pile ou face les urgences”, j’ai accumulé quelques astuces pour repousser les crises.
A noter que je ne suis pas médecin, ni acupunctrice, ni prof de yoga, ni naturopathe, et cet article a pour but de vous donner des pistes pour améliorer votre gestion quotidienne de la maladie.
L’alimentation anti-inflammatoire
Mon médecin a utilisé une image simple pour m’expliquer pourquoi certains aliments provoquaient des crises d’endo. Imaginez que votre corps est une cocotte minute, et qu’à cause de certains aliments difficilement assimilables pour l’intestin, il surchauffe et réveille des lésions situées dans toute la région pelvienne. C’est pour ça qu’il est conseillé de diminuer voir supprimer le gluten, le café, l’alcool, la junk food, les produits laitiers et les aliments riches en phyto-oestrogènes.
Je ne consomme plus de gluten depuis 4 ans bientôt, et ma santé digestive s’est sensiblement améliorée, en revanche j’ai noté que lorsque je consommais du café de bon matin, je développais une crise quelques heures plus tard. J’ai donc arrêté le café depuis peu pour du thé vert riche en anti oxydant (bon pour la santé, et parfait pour un coup de fouet), et je remarque une diminution des crises.
Une alimentation saine, végéta*ienne, sans produits transformés peut aider à prévenir et réduire l’inflammation des lésions d’endométriose. Cela peut paraître fastidieux au départ, mais imaginez votre endométriose comme un démon à combattre, et pour cela il faut éviter de le rendre plus fort.
Alors, on évite les orgies de gâteaux industriels et choisi un gâteau maison, un verre de vin le week-end uniquement, et on troque son espresso contre un bon matcha.
Certaines épices sont connues pour être anti inflammatoires comme le gingembre ou le curcuma, de quoi apporter du piment à votre alimentation!
Pensez à consommer beaucoup d’eau, et des infusions pour vous hydrater mais aussi bien faire fonctionner les reins et éviter des problèmes urinaires, très souvent liés à l’endométriose. Le cranberry peut réduire l’apparition de cystites, et ma naturopathe m’a conseillé de consommer aussi des myrtilles fraiches dans un porridge le matin, aussi efficaces que des comprimés, avec l’avantage de manger un fruit frais.
Il est compliqué de s’imaginer faire des postures de yoga ou de pilates quand on est pliée en 2 chez soi plusieurs jours par mois, mais croyez moi, pratiquer une activité physique régulière aide à diminuer les crises. Le sport permet la sécrétion d’endorphines, précieuses alliées pour détourner notre attention des douleurs, mais surtout à oxygéner le sang et aider à sa bonne circulation dans toute la région pelvienne. Même si le canapé semble être un ami, il est déconseillé de rester assise longtemps et dans une mauvaise posture.
Il faut aussi apprendre à accepter la douleur, c’est à dire à ne pas se crisper quand une crise arrive. Respirez profondément, gardez le ventre détendu, vous aidera à ne pas empirer le ressenti de la crise.
Soyez douces avec votre corps, privilégiez les activités qui nécessitent la respiration abdominale comme le yoga ou le pilates souvent plus bénéfiques qu’un cours de HIIT à fort impact.
Jessica Valant, prof de pilates et atteinte d’endométriose partage des cours de pilates en ligne dédié à l’endométriose
Ilia Renon et Cécile Doherty Bigara proposent une séance de yoga pour soulager les douleurs menstruelles.
Letizia de “La pratique du yoga” partage une séquence destinée aux endogirls, débutantes ou yoginis (article à lire).
The Hormona Diva, propose 6 postures pour prévenir et apaiser les douleurs liées à l’endométriose.
La méditation m’aide à entrer dans une bulle lorsque la douleur envahi mon corps. Je l’ai expérimenté lors de de mon accouchement : j’avais pratiqué le yoga prénatal et un peu d’hypnobirthing en amont, l’idée est d’entrer dans une bulle, en visualisant des images douces, et en répétant des affirmations positives. Cela parait un peu mystique, mais s’avère très utile quand une crise arrive dans les transports, ou que l’on peine à la calmer avec des anti douleurs.
Et surtout : marchez ! Quand l’endo vous laisse un peu de répit, profitez en pour faire une grande ballade, écouter un livre audio ou un podcast, respirer…
Acupuncture et médecine chinoise
La médecine chinoise et l’acupuncture peuvent être très efficaces dans le traitement de la douleur. En médecine chinoise on considère que l’endométriose est causé en partie par une mauvaise circulation dans la zone pelvienne, mais aussi par un foie qui fonctionne mal. Il est donc intéressant d’associer acupuncture et médecine traditionnelle pour viser une amélioration de la vie quotidienne.
Depuis ce premier article sur ma découverte de la médecine chinoise, l’acupuncture est devenu mon réflexe en cas de crise aigue. Si vos cycles sont réguliers, je vous conseille de faire une séance d’acupuncture juste avant le début des règles, sinon dès que la douleur commence à apparaitre. C’est pratiquement sans douleur, et surtout très relaxant. Quelques aiguilles vont être déposées sur votre ventre, tête, oreille et sur quelques zones du pieds, toutes reliées à la zone pelvienne. L’idée est d’éteindre la zone douloureuse en travaillant sur des points d’acupuncture et complémentaires. Comme avec le yoga, l’acupuncture aide à relâcher les muscles et les tensions et donc ne pas se crisper autour de la douleur.
Dans mon cas, une séance d’acupuncture peut réduire ma consommation d’anti douleurs de plusieurs comprimés par jour à zéro dans les jours qui suivent. Alors, oui l’effet dure quelques jours, parfois jusqu’à 10 jours, mais cela peut éviter de souffrir inutilement pendant les cycles, ou éviter de rater un moment important dans sa vie personnelle ou professionnelle.
De nombreux médecins généralistes pratiquent l’acupuncture, et vous pouvez également vous rendre dans un centre de médecine chinoise pour un bilan complet.
Le TENS est une machine très populaire au UK et aux Etats-Unis. Le système est simple, une machine reliée à des électrodes que l’on colle sur une partie du corps, envoie des signaux électriques sous la peau, qui permettent de barrer la route aux signaux de la douleur, et délivre des endorphines. C’est indolore, discret, et efficace.
J’avais utilisé un TENS lors de mon accouchement pour atténuer les douleurs des contractions. Il faut juste apprendre à poser les électrodes au bon endroit (reins? bas ventre?), et trouver la puissance adéquate. Pour pallier à une prise d’anti douleurs trop fréquente, j’ai donc ressorti mon TENS et il est devenu un ami fidèle. Dès qu’une crise apparait, je colle 4 électrodes sur mon bas ventre, et l’électrostimulation calme généralement la crise.
On peut l’utiliser partout, il fonctionne avec des piles, en le rangeant dans une poche (et en cachant un peu les fils), idéal au travail, à la maison mais aussi en voyage. Et surtout, il peut être efficace sur toutes les zones douloureuse du corps : dos, reins, nuque…
Et la phytothérapie! Les plantes font des miracles, c’est bien connu, et dans le cas de l’endométriose où aucun traitement efficace n’existe pour le moment, un tour chez votre naturopathe peut s’avérer utile.
J’ai démarré un protocole en naturopathie, composé de plusieurs plantes (cramp bark, curcuma, thé vert, huile essentielle de géranium ou basilic, milk thistle) mais aussi une supplémentation en oméga 3, pour aider mon corps à réduire les crises, mais aussi mieux gérer la douleur. J’ai aussi reçu des conseils pour mieux composer mes repas, quels aliments privilégier (riches en oméga 3, ou en anti oxydants par exemple).
J’ai trouvé cet article, très utile pour décrire l’utilité de la naturopathie, mais aussi l’action des différentes plantes. Mieux vaut toujours faire une consultation naturopathique pour bénéficier d’un bilan personnalisé, mais aussi de conseils alimentaires pour mieux gérer l’endométriose.
Si vous ne connaissez pas de naturopathe près de chez vous, Chris Martin du blog Nanaturopathe a lancé un programme d’endo coaching personnalisé en ligne, pour apprendre à découvrir les plantes et huiles essentielles pour apaiser l’endométriose, l’alimentation, les perturbateurs endocriniens, les maladies associées, la fertilité…
Grâce à la naturopathie, j’ai remarqué une nette amélioration dans la prévention des crises, avec ce nouveau protocole. Des crises oui, mais moins violentes, et avec le TENS, une réduction nette des anti douleurs.
Vivre en pleine conscience et accepter le quotidien
L’endométriose est une maladie qui bousille le quotidien, la relation au corps, aux autres, à la sexualité, et je pourrais encore allonger la liste. Beaucoup de femmes atteintes d’endométriose se battent aussi contre la dépression liée à une douleur permanente, un état jugé par beaucoup comme un syndrome du malade imaginaire, et un manque de soutien et de réponse de la part du corps médical.
J’ai toujours été ferme sur le fait que l’endométriose ne me priverait pas de réaliser mes rêves, comme habiter à l’étranger, voyager, mener à bien mes 5 ans d’études, une carrière professionnelle et fonder une famille, et pourquoi pas mon entreprise plus tard.
Tout cela s’est fait dans la douleur, surtout quand je ne connaissais pas la maladie, et en subissait les symptômes sans avoir de réponse. Aujourd’hui encore, je n’ai pas de solution, et il est parfois difficile de rester positive, mais j’essaie d’avancer en me focalisant sur les points positifs de ma vie. J’ai tendance à croire que se plaindre est utile, crier sa colère et son impuissance, mais il faut rapidement réagir en essayant de trouver des solutions pour vivre mieux. J’ai l’impression que me documenter un maximum, chercher, multiplier les expériences, et surtout libérer la parole, m’a permis de mieux comprendre ce dont je souffrais et comment y répondre. Cela ne rend pas les crises moins douloureuses mais je ne suis plus dans le flou.
L’endométriose peut aussi vous rendre plus forte, plus combattive, plus déterminée. Transformez cette situation en force : je réussi à me lever tous les matins, à réaliser mes projets, à conseiller les autres. L’endométriose n’est pas une maladie honteuse, il ne faut n’y la cacher ni la taire. Malgré la douleur et le manque de traitements, vous êtes debout et active dans votre vie, preuve de votre ténacité.
Pensez à noter tous les jours dans un carnet de gratitude (relire l’article) tout ce qui vous a rendu heureuse, même les petites choses du quotidien, et restez ancrées dans le moment présent. Je vois beaucoup de femmes atteintes faire preuve d’une force incroyable, comme Laetitia Millot qui est auteure, comédienne, réalisatrice, et se bat contre la maladie et l’infertilité. Relevez la tête, vous en êtes capable aussi.
Et surtout, l’endométriose est une maladie physique mais un accompagnement psychologique est aussi important pour ne pas garder la colère en soi, la transformer en culpabilisation, et provoquer des blocages pour avancer dans la vie.
Cet article est le votre, pensez à partager vos astuces et conseils pour mieux vivre l’endométriose en commentaires.
Ces temps ci, entre ma grossesse et la naissance de mon fils, j’ai eu du mal à retrouver une routine beauté correcte. Ma peau a beaucoup changé, et j’ai du chercher de nouveaux produits adaptés à ses besoins : hydratation et éclat.
J’ai toujours eu une peau plutôt mixte, et assez fragile, mais depuis quelques temps je remarque ma peau à soif d’hydratation, et surtout d’un coup de peps pour réveiller le teint fatigué des nuits trop courtes.
Je me maquille peu, surtout en correction de teint et cernes, blush et un peu de mascara, mais je mets un point d’honneur à me démaquiller et appliquer mes soins matin et soir pour éviter les poches et l’effet oeil de panda.
Si vous avez tendance à avoir le teint fatigué et besoin de soins doux pour réveiller un peu votre épiderme endormi, cette sélection devrait vous donner des idées pour booster votre routine beauté!
Avalon Organics – Lavender Luminosity serum
J’aime beaucoup la marque Avalon Organics dont les compositions sont toujours très cleans, naturelles, sans parabens, sulfates, phthalates, et autre cochonneries, et la marque est certifiée cruelty free. Le sérum contient 70% d’ingrédients bio.
Ce sérum est un fluide (non une huile) très léger avec un parfum délicat de lavande. La texture est très fraiche sur le visage, parfaite après un démaquillage et un tonique. Je l’utilise tous les matins avant ma crème hydratante, et le soir avant l’huile et la crème de nuit.
Sa promesse ? Illuminer le teint, et améliorer le renouvellement cellulaire. Le kombucha aide à lisser la peau, le raisin booste la peau avec son action anti oxydante et la vitamine C et le thé blanc protège la peau des radicaux libres. Après quelques semaines d’utilisation, je remarque que mon teint est plus lisse, moins terne, et demande moins de maquillage pour éclairer et corriger mon teint. Pari réussi!
Balm Balm – Tonique à l’huile essentielle d’encens
Balm Balm est une marque chouchou, certifiée bio et 100% naturelle et surtout fidèle à leur promesse : du soin ! Ce tonique est destiné aux peaux matures, pour raffermir et tonifier la peau. L’huile essentielle d’encens permet une meilleure circulation du sang, et donc un teint plus frais.
Je l’applique matin et soir après le démaquillage, directement sur le visage, en tapotant ensuite avec un coton. L’odeur est très fraiche et relaxante, et le tonique ne laisse aucun filme gras, idéal pour les peaux mixtes ou grasses. En revanche, ne l’utilisez pas pour éliminer les dernières traces de maquillage autour des yeux, car il n’est justement pas assez gras pour cet usage. Préférez une eau de rose musquée par exemple.
Un nouvel indispensable ! J’utilise des dédorants naturels depuis plusieurs années, mais l’application des déodorants en pots ne m’a jamais séduite. Pourtant, niveau fraicheur et efficacité, le combo huile essentielle + bicarbonate + huile de coco n’est plus à prouver.
Je vous avais présenté la marque Acorelle dans un précédent article, naturelle, bio et vegan. Ce déodorant ultra efficace, au Palmarosa, huile essentielle connue pour ses vertus antifongiques et antibactériennes, offre un parfum délicat gras à une note d’ylang. Conseil, passez le sous l’eau avant chaque utilisation pour éviter le côté papier de verre sous l’aisselle, et profiter de la texture crémeuse de l’huile de coco et du beurre de karité. Et j’ai l’impression que le stick va durer 6 mois avec une utilisation quotidienne, super économique!
Mini nuits, grosses journées, c’est l’assurance d’un regard morne et fatigué. Sa texture ultra hydratante est composée de thé blanc qui protège du vieillissement de la peau et des radicaux libres, huile de sacha inchi riche en oméga 3 et 6, huile de pépin d’églantier hydratante et efficace contre les cicatrices, vergetures et aide à prévenir des rides, manilkara pour aider à l’élasticité de la peau, huile de babassu pour hydrater les peaux très sèches, et de l’eyebright (euphraise) pour réveiller le regard.
Pour être très honnête, j’étais très curieuse de découvrir ce contour riche en ingrédients bio mais surtout originaux. Et même si rien ne remplace une bonne nuit de sommeil, des massages circulaires matin et soir aident à réveiller le regard, mais surtout l’hydratation du contour de l’oeil est parfaite.
Je gardais précieusement ce petit échantillon dans ma trousse de toilette pour essayer cette marque dont j’avais entendu beaucoup de bien. J’utilise normalement le sérum à la rose de Balm Balm ou Dr Organics, deux super produits, mais coup de coeur pour cette huile anti âge au Cacay. L’huile de cacay est reconnue pour ses vertues anti âges, mais aussi excellente pour les peaux à problèmes, riche en vitamine E elle aide au renouvellement de la peau et donc excellente pour les cicatrices, vergetures etc.
Je l’ai appliqué en complément de mon sérum pendant une période de crise hormonale, et j’ai été assez bluffée de voir que les cicatrices de bouton (honteusement tripotés), partaient aussitôt! Je vais donc en acheter un flacon d’huile de cacay et le stocker pour effacer toutes les petites marques du visage et même du corps.
Je ne vous présente plus Lavera, une excellente marque bio et vegan, dont les compositions sont toujours très cleans. Je suis rarement déçue par les produit Lavera, et ce gel nettoyant fait partie de mes favoris. Je me démaquille à l’huile Acorelle le soir, et nettoie ma peau au gel nettoyant le matin pour éliminer les dernières saletés. C’est frais, et le citron et la mauve sont idéals pour les peaux sensibles avec un nettoyage en douceur. C’est un produit simple, efficace, bon pour réveiller son teint de bon matin. Attention à utiliser un tonique après un nettoyage à l’eau pour éliminer le calcaire qui se dépose sur notre peau fragile.