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Angleterre, Voyages & Adresses

Londres city guide : Notting Hill, Westbourne Grove et Portobello Road

9 March 2016

Déjà plus d’un an que vis à Londres! Je commence à connaître à bien la ville, même si Londres est une ville immense qui ne s’appréhende pas vraiment comme Paris. Chaque zone (nord, sud, est, ouest) est une ville à part entière, qui renferme plusieurs villages.

Je vis près de Portobello Road où j’aime flâner et arpenter les rues. Notting Hill est l’endroit parfait pour faire des ballades et parcourir les rues bordées de maisons de toutes les couleurs.

 

3 quartiers à découvrir : Portobello Road, Westbourne Grove et Notting Hill Gate.

Mon conseil ? De la station Ladbroke Grove, remontez jusqu’à Portobello Road pour parcourir toute la rue, les rues perpendiculaires connues pour leurs maisons arc-en-ciel, bifurquez jusqu’à Westbourne Grove pour finir à Notting Hill.

 

Le quartier accueille le célèbre marché aux puces de Portobello le samedi, qui rend la rue difficilement praticable. Préférez le vendredi et le dimanche pour profiter de l’ambiance mais aussi du calme qui caractérise l’ouest londonien.

 

 

 

Portobello Road

Si la rue accueille beaucoup de monde du vendredi au samedi, le reste de la semaine est plutôt calme et réservé aux locaux. Au delà des quelques boutiques pour touristes, Portobello Road propose de nombreux restaurants, bar et boutiques originales.

Sweet Things : la nouvelle branche du célèbre café de Primrose Hill, qui propose des boissons chaudes (le matcha latte!) avec une grande variété de laits végétaux, des gâteaux sans gluten, et une carte de petit dej / encas. Ambiance cozy et jolie carte!

Makan Café : un restaurant malaysien très simple, cheap et vraiment délicieux. Une grande carte vegan et sans gluten. On y va pour la cuisine, moins pour la cadre!

Gails : Un bel espace clair et chaleureux qui propose des boissons au lait vegetal (un excellent chaï latte), et des gâteaux sans gluten.

Portobello Juice Cafe : un juice bar qui propose des cours de yoga au sous sol. Grande variété de jus, possibilité de déjeuner sur place, la déco est très peps, on est toujours bien accueilli!

Portobello Wholefoods : mon repaire! C’est un des rares magasins indépendants pour dénicher des produits organics et vegan. Il propose un très grand choix alimentaires et cosmétiques, compléments alimentaires et pas mal de produits frais (jus, salades, plats préparés). N’hésitez pas à demander conseils aux responsables qui sont toujours prêt(e)s à vous renseigner. Et les prix sont toujours moins chers qu’ailleurs.

https://www.instagram.com/p/BBkZgbmhMjN/

 

Portobello Organic Kitchen : un restaurant italien très agréable pour manger une pizza sans gluten. Tout est fait maison, les produits sont délicieux et le cadre soigné.

The Castle : l’institution de Portobello Road! C’est le pub le plus populaire du quartier. On y vient le dimanche en famille, le vendredi soir pour faire la fête ou le midi pour manger un morceau. Ne ratez pas ce bijou de pub anglais.

 

https://www.instagram.com/p/BCnn-U3BMl4/

The Electric Cinema : un cinéma où l’on regarde le film dans un décor magique, lovés dans de beaux fauteuils. Il est possible de diner pendant la séance. Pensez à réserver en ligne!

Holland and Barret : Il existe de nombreux HB à Londres: pour les amoureux de remèdes naturels, produits vegan, cosmétiques bio la boutique est un petit paradis!

 

 

 

Westbourne Grove

Westbourne Grove est souvent moins bondé que Portobello ou Notting Hill Gate, et pourtant on y trouve de très jolies boutiques et restaurants. Remontez Portobello Road jusqu’à Westbourne Grove pour découvrir une rue de boutiques de créateurs et jolis restaurants.

GBK Burger : Les meilleurs burgers! Chez GBK, il est possible de faire son burger sur mesure : avec ou sans fromage, bun sans gluten, bière sans gluten (Vagabond Pale Ale). Tout le monde peut y trouver son bonheur! C’est délicieux, le cadre soigné et les prix très correct.

 

https://www.instagram.com/p/BCZ4q77BMsF/

 

Planet Organic : Dans le même esprit que Wholefoods, la boutique propose des produits organics, des cosmétiques, parapharmacie, produits vegan et sans gluten. Mais surtout un juice bar, une boulangerie, un restaurant pour manger sur le pouce et un café. Ne manquez pas Planet Organic où je trouve souvent des produits introuvables ailleurs comme les pizza fraiches vegan et sans gluten!

Banana Tree : La chaîne Banana Tree est un super bon plan à Londres. Au menu, cuisine asiatique fusion, un large choix vegan et sans gluten. C’est délicieux, assez abordable, et on peut y manger à tout heure de la journée. Curry vert, rouges, pad thaï, dessert au lait de coco, à ne pas louper!

 

 

 

Notting Hill Gate

Notting Hill Gate, le coeur du quartier. De la station pensez à arpenter Hillgate street et ses petites maisons de toutes les couleurs, et continuer la ballade vers Kensington High Street pour une virée shopping (et Wholefoods)!

Holland and Barret (voir plus haut)

Pizza Express : ne vous fiez pas au nom, Pizza Express est une chaîne de restaurant italien que l’on retrouve partout à Londres. Chaque restaurant à une atmosphère différente, et on y mange de très bonnes pizza avec option sans gluten, une pizza vegan mais possibilité de remplacer des ingrédients à la demande. Le bon plan? Regardez sur le site de Pizza Express pour trouver des offres très intéressantes!

Crussh : mon repère pour acheter une salade et un dessert sur le pouce : plats, salades, soupes et desserts vegan, toujours frais, que l’on peut accompagner d’un jus! Et les prix sont très doux!

Le Pain Quotidien : je ne vous présente plus le Pain Quotidien! Même je n’aime pas y déjeuner / diner, le restaurant est parfait pour un breakfast, un latte ou un gouter. Atmosphère cozy, et il est ouvert plutôt tard pour le quartier! Ne ratez pas le matcha latte au lait d’amandes!

https://www.instagram.com/p/9gnu0yhMk7/

 

Holland Park : De Notting Hill Gate Station, remontez la rue pour arriver dans le quartier huppé de Holland Park. Le parc est un repère pour les habitants du quartier qui viennent se promener et faire leur jogging. Ne ratez pas le magnifique jardin japonais. Et le secret est que l’on peut traverser Holland Park pour aller de Notting Hill à High Street Kensington! 

 

 

N’hésitez pas à partager vos adresses et bons plans en commentaires pour alimenter ce mini-guide!

 

Japon, Tokyo, Voyages & Adresses

Mon city guide de Tokyo

8 February 2016

 

 

Après le premier article FAQ/ questions pratiques pour visiter Tokyo, je vous emmène à la découverte des principaux quartiers de la capitale japonaise.

Quels quartiers visiter? Où se promener? Quelle ambiance? Suivez le guide!

 

 

Visiter Tokyo autrement

Si vous voulez découvrir Tokyo sous un autre angle, mon bon plan, les visites gratuites avec un(e) guide retraité(e) par Tokyo Free Guide. Le service est proposé par le gouvernement japonais, qui propose des tours individuels de la ville par ses habitants. Nous avons passé une journée magique avec Yoshiko, 73 ans qui a repris ses cours de français à la retraite pour pouvoir accueillir les visiteurs des JO de 2020.

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Ebisu

Si vous visitez Tokyo pour la première fois, ou comme nous envie de découvrir une autre facette de la ville, foncez! Vous apprendrez des tas de choses sur la culture japonaise! Pensez à ramener un souvenir de la France, du vin, un livre en cadeau!

 

 

 

Shibuya 

Shibuya le quartier qui ne dort jamais, où se situe le fameux Shibuya crossing, cette intersection qui brasse des milliers de gens chaque jours. Pensez à faire votre photo devant Hachikō la mascotte de la ville!

Ce quartier vit aussi bien la nuit que le jour. La nuit, l’ambiance est électrique au milieu de tous les panneaux publicitaires et les écrans.

C’est l’endroit idéal pour se perdre dans les rues, faire du shopping  (ne pas rater la tour 109 pour se plonger dans la mode japonaise pour adolescents), et prendre un bain de foule au milieu de la jeunesse tokyoïte.

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Shibuya

Pour reprendre son souffle, un tour vers le Meiji Jingu, un temple qui fait office d’oasis au milieu du chaos ou au parc de Yoyogi, un parc magnifique où les runners croisent les ados qui répètent des chorégraphies et le dimanche matin des fans de rockabilly qui se retrouvent pour danser.

 

Pour flaner, direction Ometesando l’avenue qui regorge de boutiques et cafés, et qui vous emmènera à Harajuku, le célèbre quartier avant gardiste de petites ruelles bordées de boutiques originales, de cafés cozy et de restaurants sympa. Pour les végétariens, ne pas manquer Sakura Tei, un restaurant kawaii d’okonomiyaki, l’omelette japonaise que l’on garni (entre autres) de légumes frais. Et profitez en pour visiter Design Festa, un petit centre d’arts qui proposent des expos et des pop up stores originaux.

 

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Harajuku

 

A ne pas rater, la célèbre Takeshita Street le week-end, où les touristes et les adolescents se pressent pour faire le plein de souvenirs et gadgets dans les boutiques à 100 yens (le bon plan pour les accessoires cosmétiques), faire des photos purikura, et trouver des mignonneries kawaii.

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Harajuku

 

 

 

 

Shinjuku

Shinjuku est le coeur Tokyo, où se situe la plus grande gare de la ville. Le jour, ne manquez le parc de Shinjuku Gyoen (prévoir une bonne matinée) pour admirer les jardins à la japonaise, la tea house pour boire un matcha traditionnel, les lacs, les arbres, le calme au milieu de ville. Un endroit magique!

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Shinjuku Park

La tour de Tokyo Metropolitan Government Building, vaut le détour pour voir une vue panoramique de la ville et récupérer des guides à l’office du tourisme.

La nuit, perdez vous dans le quartier (chaud) de Kabukicho, pour découvrir les rues bordées de love hotels (hotels que les couples réservent à l’heure), les bars à hôtes et hôtesses. Kabukicho c’est un spectacle!

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Kabukicho

Pour les amateurs de yakitoris, direction Yakitori Alley, une ruelle à l’ambiance hors du temps qui propose de minuscules bars à yakitoris. Pour les végétariens, il est possible de demander uniquement des légumes! A visiter pour l’apéritif, pour se fondre dans la culture locale!

 

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Yakitori Alley

 

 

Asakusa

Asakusa est un quartier plus traditionnel, moins flashy, et célèbre pour le magnifique temple Sensō-ji et ses rues sublimes d’artisans et marchands de spécialités locales gâteaux à la pâte de haricot rouge, mochis…

Les jours fériés accueillent énormément de japonais qui viennent visiter le temple, pensez à vous renseigner pour assister aux visites traditionnelles.

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Asakusa

Pour les végétariens / vegans, le Byron Bay propose des menus vegan, des cafés au lait de soja/coco, et des gâteaux!

 

 

 

 

Ueno

Ueno est un quartier animé qui donne l’impression d’être resté dans le passé. Très populaire pour son parc et ses ruelles de petites boutiques et marchands de rues.

Le sublime parc de Ueno propose plusieurs temples à ne pas manquer, dont le célèbre Togoshu Shrine, qui est l’un des seuls temples à traduire en anglais la signification des portes bonheurs et souvenirs, le Kaneji Temple, et Kiyomizu Kannon Temple et le Bentendo Temple.

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Ueno Shrine

On y trouve aussi plusieurs musées comme le Tokyo Art Museum, le Tokyo National Museum, le Tokyo Museum of Nature and Sciences et le Shitamachi Museum.

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Ueno Park

Les jours de beaux temps, le bassin Shinobazu propose de faire du pédalos sur canards géants, activité typique et adorée des japonais.

Ueno est l’endroit parfait pour quitter l’effervescence de Shinjuku ou Shibuya et flâner autour des personnes agées qui viennent nourrir les chats, les canards, discuter et manger des bentos.

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Ueno Shrine

 

 

 

 

 

Yanaka

Si vous visitez Ueno ou Asakusa, pensez à visiter Yanaka, le repère des artistes et des artisans. On est loin des quartiers touristiques, dans une ambiance plus locale et authentique,et surtout j’y ai mangé un des meilleurs mochis de ma vie dans la rue de Yanaka Ginza.

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Yanaka

Yanaka Ginza, est la rue commerçante qui propose des stands de « fingers food », des marchands de thé, manju et de l’art traditionnel japonais. C’est ici que j’ai acheté des maneki neko (chats porte bonheur) faits et peints à la main.

Le cimetière de Yanaka vaut aussi le détour, avec ses décorations traditionnelles, les statues, et sa population de chats qui veillent sur les âmes.

 

 

Akiabara

Akiabara est une expérience à vivre et pas seulement pour les fans de mangas! Le quartier regorge d’immenses tours où chaque étage est dédié à un type de mangas. 

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Akiabara

Des milliers de fans s’y pressent chaque jour pour acheter, lire et revendre des mangas, figurines, et autres accessoires. L’ambiance est bruyante, électrique, et vous ne trouverez nulle part ailleurs ce spectacle!

A visiter le même jour que Ueno, Asakusa, et Yanaka.

 

 

 

 

 

Ginza

Ginza, le quartier des boutiques de luxes et des jolis restaurants et des clubs. Ginza c’est le quartier des lumières, à visiter en fin de journée pour voir les rues s’illuminer de néons. Direction la Chuo Dori Street, celèbre rue commerçante qui est interdite aux voitures le week-end d’avril à septembre.

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Ginza

Le quartier est idéal pour faire du lèche vitrine, visiter le centre commercial Marronnier Gate, la boutique de jouet Hakuhinkan, et les galleries d’arts.

De Ginza, vous pouvez rejoindre à pied la gare de Tokyo, la ballade vaut le détour entre les grands buildings et les boutiques. Particulièrement animé en sortie de bureau!

 

 

Shimokitazawa

Si vous avez envie de vous encanailler le week-end, direction Shimokitazawa où les tokyoïtes se ruent pour diner, boire des verres et aller dans des petites salles de concerts supporter la scène locales.

Le quartier est adorable, des petites ruelles qui s’entremêlent, des boutiques vintages, restaurants et cafés et quelques marques encore japonaises. Le quartier est plus indie que le grand Shibuya et souvent moins cher.

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Shimokitazawa

J’ai passé la meilleure soirée à Tokyo dans une salle petite salle de concert le Cave BE, qui proposait une soirée (dès 17h) ska punk. Une véritable expérience à vivre et surtout un moment pour découvrir la scène locale et discuter avec des musiciens (et boire quelques Asahi).

 

Shibamata

Pour faire une pause dans l’effervescence de la ville, cap sur Shibamata à 1 heure de Tokyo. La ville est célèbre pour avoir été le lieu de tournage de « Otoko wa Tsuraiyo » super populaire au Japon.

Les japonais adorent se rendre à Shibamata, qui a été une de mes plus jolies découverte. L’endroit est calme, typique, avec ses petits restaurants et sa rue principale piétonne.

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Shibamata

Excellents mochis, dangos, dorayakis et daifukus à déguster chez les marchands de rues!

Le temple Shibamata Taishakuten est à ne pas rater, un de plus beaux temples que j’ai pu visiter à Tokyo, datant de la période Edo. C’est un véritable espace de vie, où les enfants côtoient les étudiants et les personnes âgées.

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Shibamata

Un petit détour par la rivière Edogawa pour se dégourdir les jambes et vous êtes prêts à repartir à Tokyo!

 

 

 

 

Nakameguro – Daikanyama – Ebisu

Mes 3 quartiers favoris à Tokyo! On y trouve beaucoup de cafés, et boutiques authentiques loin des chaînes parfois industriels que l’on trouve partout (dans le monde), merci la mondialisation.

Promenez vous le long de la rivière Méguro, et profitez en pour découvrir d’adorables cafés, boutiques et restaurants. On y trouve aussi pas mal de street-art.

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Daikanyama

Pour les vegans, un restaurant le Rainbow Bird Café qui propose une carte 100% vegan, et des gâteaux gluten-free dans une ambiance super cozy.

Du canal, direction Daikanyama, le quartier arty de Tokyo, où on déambule de ruelles en ruelles.

Boutiques tendances, vintages, café et restaurants, ici tout est à la pointe de la tendance.

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Mazesoba Mitsuboshi

Pour les amateurs de bières, la brasserie Spring Valley vaut le détour pour l’endroit et la bière brassée au yuzu.

Si vous aimez le chocolat chaud, le Queen’s Collection Chocolate café propose des chocolats chaud à la fondue. On choisi son chocolat, la teneur en chocolat, etc. et on se fabrique son chocolat chaud directement sur un mini appareil à fondue. Ou arrêtez vous dans le sublime Caffe Michelangelo, ses baies vitrées et sa terrasse pour prendre le soleil.

A visiter, Kyu Asakura House, pour découvrir une maison japonaise traditionnelle en tatami, et son petit jardin japonais. L’entrée coûte seulement 100 yen et la visite vaut le détour.

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Kyu Asakura House

A Ebisu, un tout petit restaurant le Mazesoba Mitsuboshi propose d’excellents plats vegan!

Pour les amateurs de bières toujours (je lève la main), le musée de la bière Yebisu propose une visite mais surtout un bar pour découvrir toutes les bières de la marque.

 

 

 

 

Roppongi

Roppongi est le temple des bars, boites … pour les étrangers! Une grande partie de la communauté expatriée habite à Roppongi, qui accueille aussi plusieurs ambassades.

Roppongi Hills peut être intéressante à visiter pour Tokyo City view et sa vue de la ville du haut de ses 238 mètres, les boutiques, restaurants…

Le musée Art Center Tokyo, et le Suntory Museum se trouve également à Roppongi.

 

 

 

 

J’espère ce ce city guide vous sera utile, et n’hésitez pas à partager votre adresse favorites en commentaire!

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Japon, Tokyo, Voyages & Adresses

Voyager à Tokyo, questions pratiques / FAQ

1 February 2016

 

 

De retour de mon deuxième voyage à Tokyo, je vous propose de découvrir le Japon à travers plusieurs articles. On démarre avec un article questions pratiques / FAQ, pour répondre à toutes vos questions et préparer votre voyage.

Rendez vous tous les lundis pour découvrir :

  • les visites incontournables et les bonnes adresses
  • la politesse et les faux pas à éviter avec les japonais
  • et un focus sur des accessoires cosmétiques japonais qui cartonnent en ce moment à Tokyo

 

 

 

Besoin d’un visa?

Non, avec un passeport français vous n’avez besoin d’effectuer aucune formalité préablable pour vous rendre au Japon.

Un passeport touriste de 3 mois vous sera remis à la douane, avec sorties autorisées.

 

Quand partir?

Toute l’année! Si l’été est humide et chaud, il reste plutôt agréable avec le chant des grillons en fond sonore. En été l’ambiance est électrique avec de nombreuses fêtes, et des gens dehors toute la nuit.

L’hiver est plutôt ensoleillé et sec, avec une bonne parka vous n’aurez aucun problème à passer la journée à vous promenez dehors. J’ai aimé le calme, et surtout une période avec très peu de touristes.

Et le printemps accueille la merveilleuse saison des cerisiers en fleurs et ses paysages enchanteresques … et son lot de touristes qui débarque au mois de mars et avril.

De manière générale, comptez une bonne semaine pour visiter Tokyo. La ville est immense et il y a de nombreuses choses à voir.

 

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Akiabara

 

Comment se déplacer?

Tokyo bénéficie d’un excellent réseau de métro qui permet de se déplacer partout rapidement. Il est par contre complexe la première fois de comprendre le système tokyoïte : il existe plusieurs compagnies de métro qui fonctionnent de manières indépendantes comme JR ou Tokyo Metro par exemple.

Chaque compagnie a besoin d’un ticket différent, faites attention de bien repérer sur le plan ou via l’application Tokyo Metro sur quelle compagnie vous allez voyager et si un transfert et nécessaire.

Les compagnies fonctionnent dans le mêmes stations, seul le ticket change.

Ensuite à vous de calculer si un pass est plus avantageux ou simplement au ticket. Le prix du ticket se calcule en fonction de la distance à parcourir, il vous suffit de regarder sur un plan (dispo en anglais). Toutes les stations sont annoncés en japonais et en anglais.

Si vous êtes perdus les employés du métro parlent parfois anglais et sont très serviables et présents pour vous aider.

Les bus sont pratiques et avantageux mais il est compliqué de les repérer si on ne parle pas / lis pas le japonais, et les taxis ne parlent pas souvent anglais, mais se révèlent pratique la nuit et à plusieurs.

 

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Kabukicho

 

Où et comment se loger?

Avant l’arrivée d’Airbnb, il était assez couteux de résider à Tokyo entre guesthouse bruyantes et hôtels couteux.

La meilleure option est de louer un appartement en Airbnb, qui vous permettre d’être autonome, et profiter pleinement du séjour. En plus vous bénéficierez souvent d’un pocket wifi (un wifi portatif) pour vous connecter partout, chercher des infos.

Dans le dernier appartement que j’ai loué, les services était encore plus agréables qu’à l’hôtel avec la liberté d’un appartement, et son confort ultra pratique japonais.

Ensuite, pensez à rester central pour éviter de devoir passer un temps monstre dans les transports. Les quartiers autour de Shinjuku, Shibuya ou Ueno sont parfaits pour se déplacer, profiter de la ville, visiter et avoir accès à toutes les lignes de métro facilement.

Pensez que les rues de Tokyo ne sont pas organisés comme aux Etats-Unis ou en Europe, il n’existe pas de nom de rues ou de numéros. Il peut être complexe de se réperer, d’où l’utilisation du pocket wifi pour accéder à une application plan.

 

Communiquer 

Si Tokyo accueillera les JO en 2020, Tokyo est encore une ville qui vit pratiquement exclusivement en japonais.

Les japonais ne parlent pas souvent anglais, et sont souvent un gênés de communiquer avec les touristes.

Les menus des restaurants ne sont toujours traduits ce qui peut créer des quiproquos, mais proposent souvent des menus avec photos. Sachez que les employés des Starbucks et autres compagnies américaines parlent anglais.

Par contre, les japonais anglophones sont toujours venus nous parler spontanément, ravis de communiquer sur leur boulot, ou leur ville.

Alors, pensez à retenir les mots de base : bonjour, au revoir, pardon et merci et de vous traduire quelques phrases comme « Avez vous des plats végétariens? »

 

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Shinjuku Park

 

 

Payer

Mon conseil : retirer des espèces à l’avance que vous changerez à l’aéroport ou dans un bureau de change. Pour éviter les frais exorbitants ou les boutiques et restaurants (ou le métro) encore nombreux à ne pas accepter de carte, le liquide reste la meilleure option.

Pour retirer de l’argent avec une carte internationale, pensez au 7/Eleven (supermarchés) qui proposent des distributeurs équipés. Les distributeurs ne prennent que les cartes japonaises, sauf indication spéciale.

 

 

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Ebisu

 

Manger végétarien / vegan à Tokyo

C’est ici que l’histoire se corse. La nourriture japonaise est loin d’être végétarienne ou vegan, et à moins de parler couramment japonais, il sera compliqué d’avoir un détail des plats.

Dans mon cas, je bascule souvent sur du végétarien plutôt que du vegan en voyage pour éviter de manger des onigiris prune pendant 3 semaines.

Il existe évidemment des restaurants vegan / végé, la liste est disponible sur l’appli Happy Cow, qui resteront l’option sure pour manger en toute tranquillité.

Sur le pouce, les combinis (petits supermarchés ouverts 24/24) proposent des onigiris, des noodles, des salades, des makis vegans…

En dehors de ces aspects pratiques, j’ai mangé de la nourriture saine et délicieuse pendant tout mon séjour. Pensez que Tokyo regorge de restaurants par milliers, et qu’il est aussi possible de manger de délicieuses pizzas, burger, plats indiens, patisseries, nourriture coréenne, pour varier de la nourriture japonaise. C’est ça aussi Tokyo, et vous le comprendrez vite!

 

 

Sécurité

Tokyo est une ville ultra sure. Très peu de crimes contre les touristes y sont reportés, et on se sent tout de suite en sécurité dans les rues de jour comme de nuit même dans les quartiers « chauds » comme Kabuki-cho.

Je n’ai jamais senti d’agressivité, même à 3 heures du matin en rentrant d’une soirée. Ensuite, comme partout : restez instinctif, respectueux, et ne tentez pas le diable.

 

 

J’espère que cette FAQ vous sera instructive! Nhésitez pas à poster vos questions en commentaires, j’essaierais de vous y répondre (ou de poser vos questions à mes amis sur place)! 

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Anouchka

Bien-être, Voyages & Adresses

5 conseils indispensables pour voyager en avion confortablement

25 January 2016

 

Je me faisais le reflexion lors de mon voyage à Tokyo que mes 17 ans étaient désormais bien lointains, et que ma manière de voyager avait complètement changé.

Fini les 12 heures de vol maquillée, les jeans dans l’avion, et un coup de lipstick pour seule routine beauté.

J’ai développé une routine confort pour prendre prendre l’avion sereinement et éviter de trop morfler à l’arrivée. Décollage!

 

1 – Un mot : confortable 

Voyager dans un espace réduit pour une longue durée demande des vêtements qui permettent à la circulation sanguine de bien fonctionner pour éviter les jambes lourdes et pire une phlébite. Par exemple, j’aime voyager en sarouel léger pour éviter l’effet pyjama, mais voyager dans un vêtement ample, assorti d’un tee-shirt en coton.

Pour se sentir comme à la maison, j’ai trouvé des vestes en « doudou » sorte de polaire, que je porte pour dormir au chaud, sans la couverture mi-sale des avions.

Sur un moyen ou long courrier, il est indispensable de ne pas garder ses chaussures. J’aime voyager avec des chaussettes larges en « doudou » (décidemment, je déteste ce mot) et des claquettes de voyage, pliables et parfaites dans leur pochette pour me promener dans l’avion.

Sinon, des chaussons polaires un peu larges sont très confortables, l’essentiel est d’éviter les chaussettes trop serrés qui vous couperont la circulation du sang.

Je ne porte jamais de bas de contention qui me donnent l’impression d’être saucissonnée, mais si vous souffrez de problème de circulation sanguine, pensez à en parler à votre médecin. D’ailleurs, pour avoir plus de place et voyager avec les jambes allongées, privilégiez une place côté couloir plutôt qu’hublot.

 

 

2 – Démaquillage et hydratation 

La règle d’or en avion est de ne pas porter de maquillage. La peau doit être propre, sans aucun produit qui pourrait obstruer les pores sous peine de voir une multitude de petits boutons, et des yeux gonflés le lendemain.

Pour éviter de se surchager mon sac, j’opte pour les miniatures que je remplis de mes cosmétiques favoris : tonique, sérum, savon, crème hydratante auxquels je rajoute un petit tube de contour de l’oeil. Profitez en pour utiliser ces échantillons de box ou boutiques qui trainent dans votre salle de bain.

Si vous arrivez maquillée en avion (ce qui est souvent mon cas), prenez le temps après le décollage de vous nettoyer soigneusement le visage, et procéder ensuite à une hydratation en layering : tonique, sérum, contour de l’oeil, crème hydratante, baume à lèvres. Et ça tombe bien, ça occupe.

Pourquoi? Parce que l’air dans un avion est artificiel, et la climatisation déshydrate énormément la peau. Votre peau même mixte ou grasse aura besoin d’être nettoyée et nourrie en profondeur pour faire face aux heures d’exposition à un environnement sale et climatisé.

Je n’utilise pas de lingettes au quotidien, mais elles s’avèrent plutôt pratique en avion pour se rafraîchir pendant le vol.

Le parfum est à bannir, pensez à vos voisins qui ne supporteront peut être pas votre fragance et surtout que votre odeur se mélangera à celles de tous les passagers. Mieux vaut rester neutre.

Pensez aussi à prendre votre brosse à dent et un mini tube de dentifrice, c’est toujours agréable à l’arrivée.

 

 

3 – Coussins contre courbatures

Commencer les vacances avec le dos bloqué, moyen. Se trimballer son gros coussin bien encombrant, encore plus moyen. J’ai trouvé la solution pour caler mon cou et mon dos avec un coussin et un mini bolster de yoga gonflables. Ni vu ni connu dans mon sac, mais l’astuce idéale pour éviter les courbatures.

Derniers accessoires à adopter  : le masque pour les yeux et les boules quiès pour les plus tatillons.

 

 

4 – Manger healthy même en avion

L’idéal avant un long vol et de ne pas faire de repas lourd dans les 24 heures qui le précède. La digestion peut être ralentie et provoquer une sensation de ballonnement moyennement agréable.

Il est possible de demander un repas végétalien sur toutes les compagnies, qui est par expérience plus léger et sain que les plats omnivores, avec l’avantage d’être servi en premier. Si vous pouvez, l’idéal est de partir avec sa lunch box de fruits, salade ou fruits sec/amandes.

En arrivant, ne vous précipitez pas sur la nourriture, et attendez plutôt le lendemain pour recommencer à manger normalement.

 

 

5 – Et je fais quoi pendant 10 heures? 

Au delà de 2 heures de vol, n’oubliez pas de vous hydater régulièrement. J’ai voyagé dernièrement avec Air China qui nous servait de l’eau toute les 30minutes, mais ce traitement de faveur reste rare. Pensez à acheter une bouteille d’eau ou remplir votre gourde avant de monter dans l’avion et de vous hydrater régulièrement en évitant les sodas.

Je fais partie de ceux qui aiment boire un verre de vin ou de bière pour me détendre après le décollage, sans avoir eu de soucis particulier, mais parlez en à votre médecin en cas de doute.

Pour les plus stréssé(e)s, les gouttes de Bach Rescue fonctionne très bien contre la peur de l’avion, testé sur mes chats et mon mari lors de nos nombreux vols.

Et surtout marchez! Profitez d’une pause pipi, d’aller chercher un verre d’eau à l’arrière de l’avion, ou d’un moment calme pour faire quelques pas et vous étirer toutes les 2 heures.

 

 

Vous êtes maintenant prêt(e)s à voyager léger (je voyage avec un grand tote bag seulement en cabine), et surtout sereinement pour votre prochain périple en avion!  Quels sont vos conseils pour voyager sereinement en avion?

expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

Pourquoi je voyage, vis à l’étranger et apprends le coréen?

15 December 2015

 

Si certains dédient leur vie au sport, à la musique, ou à la peinture, pour moi c’est l’interculturalité. Je vous parle souvent de voyage mais ce n’est finalement que la partie émergée de l’iceberg. L’occasion de vous en dire plus sur mon parcours de voyageuse, d’expatriée, et communicante à l’internationale.

Pourquoi voyager? Pourquoi décider de vivre à l’étranger? Que recherche t-on dans le voyage? Et comment découvrir de nouvelles cultures?

 

Pourquoi voyager?

A près de 30 pays parcouru, je vide littéralement mes économies en billets d’avions toute l’année. La question que l’on me pose souvent est : que recherches-tu? Certaines personnes voyagent pour le sport, la cuisine, et moi pour découvrir la culture et surtout le quotidien des autres.

Je ne vise pas l’extraordinaire dans mes voyages, mais au contraire, l’infraordinaire. Je me passionne pour la découverte d’autres cultures, et cela passe par des heures à marcher, et observer les gens, regarder les supermarchés, les restaurants, et lire beaucoup de livres en amont sur l’histoire ou la sociologie.

Ce qui est fascinant en voyageant, et de passer du livre / documentaire à la réalité et voir en action dans un contexte précis la culture de l’autre.

Les relations humaines sont mon intérêt numéro un, avec la place de la femme dans la société, comprendre le système de travail ou le modèle familial. Pour ça, il faut aller à la rencontre des autres, ce qui est facile quand on a des connaissances sur place, sinon  il faut essayer de lier un maximum de contacts, avec des collègues Texans à Houston, en Gambie avec notre chauffeur de taxi, au Japon en sortant de notre cercle et en passant une journée avec un retraité pour découvrir son Tokyo. On apprend aussi beaucoup de la culture d’un pays à travers sa langue et sa cuisine.

Pour ne pas heurter la culture de l’autre, il faut la comprendre, et pour la comprendre il faut aller voir son quotidien. 

Alors oui, j’ai aussi fait des voyages “waouh” comme la côte ouest américaine et les parcs nationaux, où mes yeux ont vus des merveilles de natures mais la réalité m’a rattrapé assez vite en allant questionner nos copains installés sur place pour tout comprendre. 6 mois après c’était avec cartons, chat et mari que je revenais, les Etats-Unis méritant un peu plus de temps pour faire le tour du sujet.

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Apprendre une nouvelle langue

Parler anglais et comprendre la culture anglo-saxonne est déjà un grand pas, mais mon projet futur est un jour de m’installer en Asie, à Hong Kong, Tokyo ou Séoul. Pour ça, j’ai décidé d’apprendre une langue asiatique et de m’intéresser à sa culture / histoire / économie. Cette langue c’est le coréen, je suis tombée amoureuse de sa sonorité, et de son histoire.

Le premier pas a été de regarder des films et lire plusieurs livres sur le “miracle économique coréen” et l’aspect sociologique. La seconde étape a été de commencer à prendre des cours avec une jeune femme coréenne installée à Londres depuis 10 ans. En dehors de l’apprentissage de la langue, je me suis liée d’amitié avec elle, et j’adore passer du temps à parler de nos cultures différentes, sa vision de la famille, ou des relations amoureuses ou amicales.

C’est aussi passionnant de voir une personne se transformer en parlant sa langue maternelle. A Londres, on parle près de 300 langues et tout le monde à (ou presque) un accent. Quand ma prof passe de l’anglais au coréen sa voix devient très mélodieuse, et ça me donne envie de parler la langue pour en comprendre toutes les subtilités.

La suite ? Continuer à fréquenter des festivals de films coréens, et prendre des cours à l’institut coréen de Londres sur la langue et la culture, pour voyager en Corée en parlant mieux cette langue et échanger avec des gens sur place en évitant l’anglais.

En attendant, je poursuis le projet d’habiter en Asie, en repartant explorer le Japon en janvier, où des longues heures à me promener dans Tokyo et tout photographier, observer, analyser.

 

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Habiter à l’étranger

Quitter son pays natal est une étape importante quand on se passionne pour l’interculturalité. Même vous si voyagez 3 mois dans un pays, sachez que l’on comprend vraiment une culture quand on vit dans le pays et mieux quand on y travaille ou étudie.

Alors oui, c’est un gros investissement émotionnel et financier, et parfois complexe à gérer au niveau administratif mais c’est la plus belle expérience à vivre dans une vie. On apprend littéralement une nouvelle chose par jour, un mot, une coutume ou une expression. Et même si je n’adhère pas à toute la culture anglaise ou américaine, loin de là, j’en comprends désormais le contexte.

Ce n’est malheureusement pas le cas de tous, mais recommencer sa vie à zéro à l’étranger demande une grosse dose d’humilité, on est tout nouveau, les habitudes sont totalement différentes, le niveau de langue demande parfois un bel effort (oui, il y a parler anglais et vivre en anglais), mais tout cela nous pousse à travailler dur et à faire un pas vers les autres.

Et ce qui nous divise est parfois intéressant, je pourrais vous expliquer pourquoi les américains défendent le port d’armes après en avoir discuté avec des connaissances en Virginie. Je ne le tolère toujours pas, mais j’ai pu en parler sur place avec des gens concernés.

Et il amusant de se rendre compte à quel point je suis française. Jusqu’à 25 ans, ma vie était un cliché parisien à sortir du travail pour boire du vin rouge, fumer des cigarettes et manger du pain et du fromage en terrasse (oui), en parlant politique, arts et relations humaines.

Je me rend compte de la puissance de mon socle culturel français, et encore je suis issue d’une famille très métissée, en habitant à l’étranger.

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Travailler à l’international

Mon travail consiste à accompagner des équipes internationales sur la communication digitale, comme la France ou Singapour, la Hollande, le Royaume-Unie, les Etats-Unis etc.

Ce qui est parfois passionnant est souvent aussi épuisant. Pourquoi? Au delà des heures au téléphone, et des fuseaux horaires, il faut apprendre à communiquer avec l’autre en connaissant et surtout en utilisant ses codes.

Les français aiment écrire de long mails avec beaucoup de formules de politesse, les américains vous sembleront désagréables avec un “Ok, thanks” mais privilégieront l’efficacité. Pareil pour les retards même d’une minute avec des anglo-saxons. Aussi, on ne s’adresse pas à un coréen plus âgé ou hiérarchiquement plus élevé sans titre honorifique.

Pour briser la glace dans le milieu du travail, il faut montrer premièrement que l’on est curieux, et deuxièmement que l’on fait l’effort d’aller vers l’autre en respectant sa culture sans la heurter.

Mon travail et ma passion pour l’interculturalité forment finalement un seul et même projet, qui se nourrit de voyages et d’apprentissage de langues étrangères.

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Soyez curieux, et nourrissez vous des autres

Le plus important dans la découverte du monde est de le voir de ses propres yeux. J’ai été une étudiante en alternance voyageuse très à découvert, aujourd’hui je n’ai pas pour projet d’acheter un appartement ou un super sac à main mais juste de voyager.

Osez, et trouvez la formule qui vous correspond, comme le bénévolat, les échanges universitaires ou les stages? Mais apprenez des autres, et n’ayez jamais peur de paraitre bête tout en restant très respectueux de la culture de l’autre. C’est en apprenant que l’on casse des clichés et des codes.

Et en attendant de prendre l’avion,  faites le tour des bouquins / documentaires sur une destination? En ce moment je le fais avec la Corée en prenant aussi des cours de langue, et j’ai l’impression d’apprendre, de voyager et de sortir encore une fois de ma zone de confort.

Dans la découverte d’une nouvelle culture, le plus important est l’autre. C’est grâce à des rencontres magiques que vous découvrirez l’histoire d’un pays, ses coutumes, et le fonctionnement de sa société. Internet est magique pour discuter avec des gens de tous horizons, ne nous en privons pas.

 

Le voyage est un virus qui n’a pas l’air de se soigner facilement, et tant mieux, j’ai hâte de continuer à voir des centaines de pays et d’en savoir encore plus. Prochaine étape? Tokyo!

 

 

 

Quels sont vos expériences à l’étranger les plus marquantes ou vos futurs projets / rêves ?

 

 

 

En savoir plus sur le sujet 

Lifestyle

C’est l’automne, je pose mes valises.

26 September 2015

 

Je me faisais la réflexion en revenant à Londres, que je pouvais facilement compter les nuits chez moi depuis le mois de juin. Mes valises ne quittent plus l’entrée de ma maison, prêtes à être remplies. Depuis mon départ aux Etats-Unis en 2013, je ne fais littéralement que courir. Au début, il y a eu l’excuse d’avoir un visa limité à 18 mois, et de visiter le maximum de choses possibles en dehors du boulot. Toutes les journées “off” me semblait inutiles, voir culpabilisantes. Et pour couronner le tout, j’ai couru pour d’autres soucis perso entre New-York et Washington, parfois juste pour 4h dans la Grosse Pomme.

Ensuite, il a fallu réfléchir à l’après Etats-Unis, faire encore plein de recherches, choisir la nouvelle destination, se faire à l’idée que nous allions devenir Londoniens, et surtout déménager. Depuis mon arrivée à Londres, le rythme s’est intensifié, je passe au moins 1 semaine en dehors de chez moi.

Après 3 mois de course pour du boulot, et des choses perso, je n’ai jamais été aussi heureuse de rentrer chez moi, dans ma bulle, au calme. Le calme londonien m’avait manqué, les arbres, les parcs, les gens toujours aussi fous, les maisons bien alignées, l’ambiance de Camden le vendredi soir.

Et en voyant mon anniversaire approcher, ma première réaction a été “Il faut partir quelque part”. Mon cher et tendre m’a répondu un peu étonné qu’il aimerait arrêter de bouger, au moins un mois. J’ai réalisé qu’il fallait que je me force (et que je force les choses) à poser mes valises. Profiter de ma ville, de l’automne en Angleterre, de se promener, de ne plus courir : de prendre le temps.

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J’ai finalement prévu des choses que j’aime faire / j’ai envie de faire: booker des places pour des concerts, aller rendre visite à mon acupunctrice, voir des expos, boire un thé dans mon salon préféré, trouver des tickets pour un musical, continuer à apprendre une nouvelle langue, et tout simplement respirer.

L’automne est ma meilleure excuse pour m’obliger à me calmer. Après une période forcée (et moyennement agréable) d’emploi du temps frénétique, le corps et surtout l’esprit à besoin de retrouver des habitudes et un confort. Pour éviter de vivre dans le stress, il faut aussi réussir à dire “Je peux dormir ce matin, et me promener sans but toute la journée”.

 

Ce sentiment de passer à côté de sa vie quand on est pas en hyper mouvement se heurte parfois à des limites. Evidemment, je n’envisage pas ma vie au même endroit pour les 5 ans à venir, mais je me rend compte que méditer, faire du yoga, et courir sans cesse sont deux attitudes complètement paradoxales.

Ma bonne résolution de rentrée, c’est de prendre un peu plus le temps, et de ne plus courir sauf quand je n’ai pas le choix. De prendre soin de moi, de profiter de Londres, de continuer à me créer des habitudes. J’aimerais arrêter de gérer uniquement des urgences et essayer de me projeter un peu, et prendre plus de recul pour réfléchir aux choses.

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Pour donner le meilleur de soi même, il faut savoir canaliser son énergie, et se focaliser sur ce qui est important et surtout nous fait du bien, et accepter que ne pas courir sans cesse c’est aussi vivre sa vie.

 

Vos bonnes résolutions de rentrée, envie de calme ou de vous remettre à l’action?

 

Photos d’automne dans le Maryland, Virginie, et Montréal. crédit Biobeaubon.