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Bien-être, Lifestyle, Yoga

Pourquoi les personnes qui pratiquent le yoga, parlent tout le temps de yoga?

17 April 2015

On se demande souvent pourquoi les adeptes aiment parler yoga, de ce qu’apporte le yoga dans leur vie, la sérénité, le studio, leurs professeurs…

La première fois que j’ai pratiqué le yoga c’était il y 10 ans (déjà), j’avais suivi une copine pour essayer un cours à Montpellier. Mi-excitée, mi-gênée par tous ces gens qui pratiquaient dans une petite salle, les respirations fortes et les postures étranges. Mais je me suis prise au jeu et j’ai du discuter 1h de cette sensation de bien être d’après cours.

Sauf que le yoga c’est une activité un peu chère, pas franchement compatible avec mon budget d’étudiante de l’époque. Les vidéos n’étaient pas encore très répandues, j’ai donc suivi quelques cours dans des salles de gym (avec la musique du body-pump d’à coté en fond sonore).

Je lisais partout des commentaires de yogi(ni)s sur leur pratique et le bien être qu’elle apportait, toujours un peu envieuse.

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Après une opération aux Etats-Unis j’ai du arrêter le sport 6 mois. 6 mois c’est long, mais ce qui m’a frappé était que je n’aimais plus mon corps. Mon corps me faisait souffrir, m’apportait énormément de soucis, et être musclée n’y changeait rien.

6 mois plus tard, je me donc suis inscrite à des cours de Hatha pour débutants. 2 mois de cours, avec une professeur très douce et pédagogue, qui m’a appris que le yoga avait pour but de « réaligner » le corps et l’esprit, d’apprendre à gérer ses émotions négatives, entrer dans un état méditatif pour transformer les épreuves de la vie que l’ont rencontre au quotidien et que la respiration était la base de tout.

Et le résultat a été saisissant, mon mari a remarqué que mon état changeait après chaque cours: je rentrais reposée, positive et plus forte. J’ai appris que mon mental était conducteur sur mon corps, et que je pouvais surmonter les douleurs et cet état parfois fragile.

J’ai vite rejoint un studio de yoga pour pratiquer quotidiennement, du Vinyasa, Ashtanga et Yin-yoga, participé à des cours sur la plage, en pleine nature ou sur un paddle.

Mais surtout j’ai fait des rencontres magnifiques: des professeurs passionnés et bienveillants, toujours là pour me pousser et me féliciter de mes progrès. Des personnes qui m’ont appris à renforcer mon mental et aimer mon corps, en faire un allié même quand il était douloureux. Et surtout que tout était une question d’équilibre, physiquement comme dans la vie.

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Le yoga n’est pas un remède anti-stress ou un allié pour régime minceur holistique. Si vous choisissez de pratiquer, de vous documenter, de poser des questions à vos professeurs, de découvrir une nouvelle langue, une nouvelle culture et de nouvelles pratiques, il changera aussi votre vie.

Le studio et mon matelas sont devenus un cocon de sérénité. Je pratique aujourd’hui principalement le Vinyasa et Kundalini, et beaucoup de méditation qui m’apprennent à gérer ce qu’amène la vie de manière réfléchie et paisible.

On apprend (et le corps aime le montrer) que tout est accessible avec des efforts, étape par étape. La plupart des yogis ne savaient pas toucher leur pieds au premier cours, quelques mois plus tard le résultat est impressionnant.

Le yoga est une excellente fondation pour les athlètes, pour développer la souplesse, apaiser les tensions, et renforcer le mental.

Que vous choisissiez une pratique tonique ou méditative, attendez vous à voir votre vision du corps, de l’esprit et de la vie en général transformée.

Voilà pourquoi toutes les personnes qui pratiquent le yoga, parlent tout le temps de yoga.

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Lifestyle, Sport, Yoga, Yoga

Comment rester positif et garder la forme quand on ne peut pas faire de sport?

17 March 2015

 

Certains d’entre vous m’ont demandé pourquoi je postais moins d’articles sur le yoga ou mes workouts depuis quelques temps. En 2 ans, j’ai vécu des arrêts forcés de toute activité sportive sur 2 longues périodes de 6 mois.

Passer d’une pratique du sport 6/7 jours à …quasi rien, peut vite devenir très déstabilisant dans l’organisation quotidienne mais aussi être pesant sur le mental. La routine est complètement chamboulée, le corps en demande de dépense d’énergie et les sautes d’humeurs plus fréquentes sans les précieuses endorphines.

 

Alors comment rester positif et actif quand on ne peut pas pratiquer de sport? 5 conseils pour vivre cette situation de manière constructive!

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Investissez le temps libre dans une nouvelle activité

6 mois sans sport et yoga ne veut pas dire 6 mois sur son canapé à grignoter en regardant des séries.

Réfléchissez à un projet que vous repoussez constamment: prendre des cours de langues, lancer un blog, faire du bénévolat, écrire une nouvelle, apprendre à jouer d’un instrument, lire plus de bouquins…

Par exemple, je me suis investi sur Biobeaubon au début de ma période d’arrêt, j’ai ensuite pris le temps d’explorer la région de Washington DC, fait du bénévolat et suivi des MOOC (cours en ligne) sur Coursera. Aujourd’hui je me focalise sur la découverte de Londres, je vais commencer des cours d’espagnol et travaille sur la V2 de Biobeaubon!

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Méditez quotidiennement

Pratiquer une activité sportive entraine la sécrétion d’endorphines et permet de se sentir plus positif et débarrassé de toutes les mauvaises énergies. Mais comment faire pour atteindre cet état sans se dépenser?

La méditation est un excellent exercice quotidien pour poser ses intentions, réfléchir à la direction que l’on veut donner à sa journée, et à sa vie de manière générale.

Il existe de très bon sites et applications pour débuter la méditation guidée: Méditez avec Christophe André, Patricia Gueye SophrologueDeep Meditation Practice – Ajapa Japa Lite, Sell healing

Prendre 15 minutes matin et soir pour méditer vous permettra d’apaiser les tensions et replacer une bonne séance de running.
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Soyez patient, et ne risquez pas d’aggraver une blessure

Le risque premier à trop vouloir forcer son corps à reprendre trop vite c’est d’agraver la blessure et ralentir la guérison. J’en ai fait l’expérience après un cours de Jivamukti et de Yin, et une séance de vélo: mon corps m’a montré à 3 reprises qu’il ne se sentait pas prêt et que je devais tout simplement attendre et le laisser récupérer.

Ecoutez le corps médical, et fuyez les coachs en herbe sur les réseaux sociaux. Expliquez à votre prof de yoga d’adapter votre cours à la blessure, ou pensez à booker une séance avec un coach en salle de sport pour travailler sur un nouveau workout qui évoluera étape par étape. En bref, si ça fait mal ce n’est pas normal. 

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Travaillez les zones saines et restez actif

Ne pas pouvoir pratiquer de sport intensément n’est pas incompatible avec une activité physique régulière: privilégiez les longues promenades à allure soutenue (marcher à 6km/h pendant 1 heure permet de dépenser 300 calories), descendez 1 station de métro avant votre destination matin et soir, et obligez vous à une journée sans transports / voiture par semaine par exemple.

Le yin yoga est aussi un très bon moyen de revenir au sport en douceur et reprendre pratiquer en retour de blessure.

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Toute situation est positive, objectif: zéro plainte!

Même s’il est frustrant de voir des photos Instagram de handstands ou de selfie d’abdos et de refuser des invitations pour aller au studio entre copines, se plaindre ne vous avancera pas. Bien au contraire, c’est la meilleure manière de créer un cercle vicieux autour de “je parle de mes bobos, on me plaint, j’en reparle”.

Pensez à l’image que vous avez envie de donner de vous même: pleurnicher constamment n’a jamais été très reluisant. Pour éviter toute frustration, je me suis désabonnée de beaucoup de comptes yoga / sport sur Instagram et je jette dans les brouillons systématiquement tous les tweets négatifs que je suis tentée de poster.

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En 6 mois d’arrêt, mon corps n’a pas perdu toute sa masse musculaire, je n’ai pas pris de poids grâce à une alimentation équilibrée et de la marche rapide, et malgré le manque du sport/yoga mon moral est resté stable et je déborde d’énergie positive grâce à la méditation. Toute est une question d’adaptation et de patience.

 

 

En un mot ? COURAGE.

 

Lifestyle, Voyages & Adresses

Mon grand ménage de printemps … en février!

20 February 2015

– Things do not change; we change. – Henry David Thoreau

 

Je suis un peu moins présente ces derniers temps sur le blog et sur Facebook, même si je me rattrape en bavardant toujours autant sur Twitter. L’instantanéité du petit oiseau se marie parfaitement avec ma flemmardise.

Finalement, j’ai tout plein de choses à vous raconter mais pas forcément les mêmes qu’il y a 2 ans.

Tant mieux, les choses évoluent. Je travaille sur une V2 de ce blog, un autre design, qui me permettra de faire grandir Biobeaubon. Je m’explique: si parler lifestyle vegan me tient beaucoup à coeur, j’ai remarqué que l’essentiel de ce blog n’était plus seulement basé autour du végétalisme.

Mon mode de vie un peu particulier, l’expatriation, a pris le pas sur les recettes. J’ai donc envie de vous proposer plus de contenus sur les voyages, la vie à l’étranger, les découvertes: restaurants, parcs, musées, yoga, et des réflexions comme l’article « Zone de confort ».

Ce nouveau changement de pays et notre vie à Londres m’a ouvert les yeux sur de nouvelles perspectives, et de nouveaux projets.

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Sensibiliser sur les enjeux d’un mode de vie végétalien restera un thème important mais je crois que la découverte du bonheur et mes coups de coeurs de valise-géante ont pris doucement le dessus.

 

 

 

D’ailleurs je m’envole dans quelques jours vers une nouvelle destination la Gambie. L’Afrique est le seul continent que je ne connait pas encore. Les plages, la musique, les odeurs, les animaux, le calme. Loin des terrains habituels, lassée de voir les mêmes photos de vacances un peu partout, il est temps de sortir des sentiers battus.

www.telegraph.co.uk

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Ma travel list africaine s’allonge: Afrique du Sud, Tanzanie, Namibie, Kenya…

Je vais essayer d’être bonne élève et prendre des tas de photos.

 

 

Au programme de 2015, j’ai décidé de prendre le temps. Après 2 ans à vivre avec un compte à rebours: le visa, je réapprends à vivre sans me précipiter. Découvrir, avoir le luxe de ne pas courir pour tout voir, tout de suite.

Plus de planning, je me laisse porter au rythme des promenades dans la capitale Anglaise, des pubs, des balades le long du Canal… De profiter de l’Europe pour booker des week-ends en Espagne, en Ecosse, sur l’Ile de Man, à Berlin, à Lisbonne, en Islande ou en Israël.
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Je prend aussi le temps de me trouver de nouvelles activités (en dehors d’un travail prenant). Je ne peux pas me passer d’apprendre, la décision de partir à l’étranger en a été une conséquence: se retrouver en phase d’apprentissage permanente peut être très déstabilisant mais reste au final un apprentissage incroyable.

J’aimerais suivre un deuxième master ou DU en cours du soir pour approfondir des sujets qui me passionnent: mes envies vont de la reprise de l’histoire de l’art en passant par la criminologie. J’ai jusqu’à la rentrée de septembre pour me décider.

J’ai aussi l’objectif précieux d’écrire une nouvelle, ou deux, ou trois. Continuer d’écrire, coucher mes idées, et finaliser un projet qui me tient à coeur.

Rajoutons à tout cela des cours d’espagnol à partir d’avril, histoire que mes futures envies d’expatriation ne soient pas bloquées par la langue, et je n’aurais plus beaucoup de temps libre!

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Alors, je reviens très vite pour un nouvel article, et je ne le répète jamais assez mais merci mille fois pour vos emails, commentaires, jolis mots sur Twitter! C’est encourageant et toujours touchant.

A très vite,

Anouchka

expatriation, Lifestyle

Zone de confort, expérience de vie ou discours marketing?

6 February 2015

J’entends partout depuis quelques mois l’expression « sortir de sa zone de confort ». Tout le monde y va de sa petite expérience (moi la première), et comme pour chaque phénomène de société je constate une belle récupération marketing. Celle ci ce vient pas de Mc Do ou Nike, non, mais plutôt de tas de blogueurs qui tentent de fidéliser une communauté ou mieux vendre des produits/services de développement personnel.

Alors, cette zone de confort vraie expérience de vie ou pure stratégie marketing? Je déroge à ma sacro-sainte règle de ne pas parler travail ici, pour cet article. Dans la vie je travaille en communication, j’ai étudié 5 ans le marketing (sifflet), la sociologie, sémiologie… De quoi être toujours à l’affût des tendances (bientôt) jetables qui envahissent la toile.

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La comfort food c’est bien, la zone de confort c’est nul

Si il est de bon ton de s’extasier devant une purée maison et un riz au lait (comfort food), la tendance est à fuir sa zone de confort. Ok, mais finalement qu’est ce que cette mystérieuse zone de confort?

Je résumerais l’idée à une multiplication d’habitudes sociales, intellectuelles qui vont du lieu de vie, au cadre de travail, en passant par les habitudes quotidiennes. Parfois on se sent bien dans de vieux chaussons, parfois ils vous lassent. La zone de confort c’est pareil.

Sauf que des blogueurs et auteurs de bouquins de développement personnel (que l’on trouve chez Urban Outfitters rayon déco), nous rabâchent comment ils sont sortis de leur zone de confort et comment nous devrions aussi tout quitter et changer de vie.

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La mythologie du vide

Pour faire adhérer à une histoire, il faut se créer une mythologie. Souvent basée autour d’une vie plutôt plate, l’idée est de montrer un parcours dramatique (dans le sens premier du terme), et une la renaissance de guerrier immortel.

Voici 2 exemples pour vous raconter mon histoire:

La vraie version

Après 5 ans d’études, un mariage, et un chouette boulot, j’ai senti que j’avais envie de vivre ailleurs, d’apprendre une autre culture, et vivre en immersion. Direction les Etats-Unis, puis Londres où j’ai découvert le yoga et la culture vegan. Evidemment tout n’a pas été rose, j’ai du faire face à des opérations et soucis de santé, mais vivre loin de mes proches m’a permis de grandir et positiver.

La version marketing

Après 5 ans en France, j’ai ressenti le besoin de tout quitter. Partir, laisser cette vie monotone qui était entrain de m’étouffer. Il me fallait LE grand changement de vie, je me voyais perdre perdre foi en mon avenir. Alors j’ai sauté, j’ai coupé avec mes vieilles habitudes, j’ai quitté un CDI prometteur pour aller vers l’inconnu où personne m’attendait. Seule face au vide, j’ai compris que je devais embrasser mon avenir: devenir vegan, m’investir dans la cause animale, vivre pour les autres. Après 2 opérations et une perte de capacités physiques, le yoga est devenu ma terre de salut où j’ai réappris à avoir confiance en moi et développé un mental d’acier. Tout ceci m’a aidé à développé ce mode de vie sain, où je repousse mes propres limites chaque jour.

Il est finalement très simple de passer pour un héros.

Ce que l’on ne dit pas, c’est que changer de vie quand on est éduqué et privilégié, avec un passeport européen, ce n’est pas non plus le parcours du combattant. Cela reste une chance et un privilège. Je ne me suis pas cachée dans une cale à bateau pour arriver aux Etats-Unis, soyons honnêtes.

Et si vous souhaitez vraiment parler à des gens qui ont du quitter famille et patrie pour simplement « avoir un futur » ce ne sont pas sur des blogs de développement personnel que vous les trouverez.

Plus on en fait, moins on en parle, c’est connu.

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Ce que je fais, je le fais pour vous

Mais oui, vivre un grand changement est normalement une étape personnelle. Parce que l’on a besoin de neuf, que l’on s’ennuie au quotidien, ou pour mille et une raisons.

Sauf que en plus d’être « sorti de sa zone de confort » l’autre va vous inciter à le faire aussi: à coup de plannings d’athlètes, d’objectifs (trop) ambitieux, et de moodboard Pinterest à placarder sur son frigo. Votre vie est triste, CHANGEZ, mais attention tout ceci n’est que par pur altrui$me.

Pour vous convaincre, des tas d’arguments et objectifs atteints: le tour du monde, la retraite de yoga sans téléphone mais monodiète de bananes, les 100 livres lus par mois, la nourriture ultra-saine et les performances de running à 6h de bon matin.

Sauf que toi (j’ose), avec ton plat Picard, ton yoga pants (pour rester dans le canapé), et le replay de New Girl à la télé une bière à la main, tu culpabilises un peu.

Mais la culpabilité n’a jamais fait avancer personne. L’écoute, la bienveillance, et les encouragements oui.

Cette stratégie de développement personnel foireuse, vous incite surtout à un culte de la personnalité (creuse), à applaudir, mais toujours de votre canapé, admiratif et coupable.

On appelle ça l’engagement et la fidélisation.

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Zone de confort: mes objectifs ne sont pas les vôtres!

La recette est toute simple, pour bousculer un peu votre vie, ne vous calquez pas sur celles des autres. X reprend un master en psychologie en cours du soir? Y a décidé de se préparer pour un semi-marathon? W part 3 mois en sac à dos à travers le Brésil?

Ce sont leurs projets, motivés par une envie personnelle et/ou un plan pour le futur.

Une ancienne manager me parlait souvent de la technique du saucisson (vous être toujours sur un blog vegan): « Tu vois ce saucisson, tu ne croques pas dedans, tu le coupes en rondelles avant de le manger pour que ce soit plus facile? ». La zone de confort c’est pareil.

Peut être que vous n’êtes pas encore prêt à prendre un sac à dos pour un tour du monde? Commencez par un week end en solo en Europe? Même en France!

Pour certains, le grand pas est de franchir la porte d’un club de sport pour se muscler le cuissot avec plein de body-buildés (clichés!). D’autres rêvent de prendre des cours de langue. Et si dire bonjour à votre voisin de palier est un exploit: c’est le votre, ne le minimisez pas.

Pour finir, si vous vous sentez bien dans vos pompes, qu’un jogging hebdomadaire suffit, qu’aucune culpabilité ne vous gagne en trempant des frites dans de la BBQ sauce, et que des vacances à lézarder en lisant Marc Lévy (quand même…) vous conviennent? Tant mieux, ne bousculez rien!

A force de vouloir aller trop loin, trop vite, on crée finalement de l’immobilisme.

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3 femmes inspirantes à suivre!

J’aimerais vous parler de 3 femmes dont le parcours me touche pour différentes raisons:

@Elodie_C  qui n’a qu’un rêve depuis que je le connais (10 ans): devenir journaliste. Tout le monde connait la réalité *difficile* du métier, mais elle passionnée, elle s’accroche et fait plein de sacrifices. Vous pouvez lire ses papiers et coups d’humeurs sur son compte Twitter!

@ILLRT qui après avoir exploré l’Asie Centrale, s’apprête à partir travailler au Nigéria. Un parcours hors des sentiers battus, et surtout une personne humble et curieuse.

@Marionrocks est une blogueuse que beaucoup connaissent. Je l’ai découverte avant son départ en Inde. C’est toujours un plaisir de lire ses tweets et articles! Marion est positive et curieuse, et aime transmettre de belles énergies… juste pour le plaisir de partager.

A très vite,

Anouchka

Angleterre, Etats-Unis, expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

L’expatriation des Etats-Unis vers Londres, premières impressions!

22 January 2015

Hello, hello,

Le mois de janvier est connu pour plusieurs choses: les bonnes résolutions, les grands changements, et les detox.

Je ne suis pas très détox: manger plus de kale et boire du jus de citron tiède? (boring alert), je prends des bonnes résolutions en septembre (comme les petits), par contre je suis membre permanente de l’association des grands changements.

Je m’explique. En novembre, j’ai quitté les Etats-Unis pour venir m’installer à Londres. Mon contrat et mon visa expiraient dans le pays et mon job et celui de mon cher et tendre nous ont proposé des contrats en Grande-Bretagne. Un contrat long, sans date de péremption, j’ai crié youpi!

L’opportunité de rêve pour continuer à vivre à l’étranger, dans un nouveau pays anglophone, se rapprocher un peu de la famille et explorer de nouveaux paysages. Ca c’est la partie positive de l’histoire.

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La partie un peu plus compliquée, a été le retour en Europe. Je n’étais plus une parisienne qui traversait la Manche. Pour moi, c’était traverser l’Atlantique pour aller dans un pays mi-familier, sans repères ou presque.

Parce que oui, on imagine souvent les globe-trotters: valise dans une main, passeport dans l’autre, sifflotant en avion après des étirements de qualité.

Non, en réalité choisir de partir dans un nouveau pays c’est quitter encore une fois sa maison, se préparer à affronter l’inconnu (encore), et tout analyser: les conditions de vies, le coût de la vie, les opportunités professionnelles, les loyers, les visas (boring alert 2). Et tout ça sonne très adulte finalement.

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L’expatriation c’est finalement comme travailler chez Disneyland, on découvre un univers merveilleux, mais on brise aussi quelques illusions sur le pays. Je suis le rabat-joie qui vous parlera mutuelles, impôts et visas pour les Etats-Unis (boring alert 3).

Alors ce retour en Europe? Et Londres?

Londres est une grande ville, très grande ville. C’est joli, vibrant, il se passe toujours quelque chose: une expo, un concert, une soirée quelque part… On peut marcher des heures sans but, juste en explorant un quartier. C’est un lieu cosmopolite, tout le monde parle anglais avec “un accent”, la gastronomie anglaise est finalement devenu une cuisine internationale.

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Les français ont tendance à dire: Londres, 2h de Paris, c’est un département de plus. NA! La culture est très différente, dans la vie ou le travail. J’aime les anglo-saxons pour leur côté cool, si peu snob (oui, les Anglais), et très respectueux.

A la différence des américains, les anglais sont corrosifs avec un humour 4e degré. Je me surprends à demander à mes collègues « c’est une blague là? hein? ». 

Tout change en revenant en Europe, comme habiter à nouveau dans une grande ville. Washington, la Virginie, c’était Disneyland. Pas ou peu de criminalité, un endroit  qui ressemble à Center Park où tout était ultra-friendly. Alors, au début à Londres j’ai eu la frousse. La frousse de marcher dans la rue quand il faisait sombre (à partir de 16h) ou de me mêler à la foule.

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Je me suis ENCORE dit que j’avais déconné de venir ici.

Et, j’ai pris mes marques, découvert des restos géniaux, des expos originales, le plaisir d’aller au pub pour papoter, aller faire le marcher à Bricklane, flâner à Portobello Road, nourrir les canards à Victoria Park et Hyde Park, explorer Hackney, trainer à Camden quand on a rien à faire. J’ai arpenté mon quartier, ses primeurs, bazars, et testé les clubs de yoga de Notting Hill.

Et un matin, comme ça, tu te dis « Ah, voilà, je suis chez moi ».

Au delà du train-train qui s’installe, c’est un bonheur de se dire chaque week-end: je me lève pour découvrir un endroit tout nouveau. Chaque quartier que je découvre est une première fois, chaque restaurant une découverte, chaque pub un nouveau lieu que j’explore. Et c’est chouette les premières fois.

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Il y aussi quelque chose de génial en Europe, en particulier à Londres: 6 aéroports et des tarifs vraiment intéressants pour voyager partout dans le monde!  Ma prochaine étape? La Gambie, pour découvrir la côte Sénégambienne, les plages et les réserves! Et du repos, c’est bien aussi le repos.

Ah ça a du bon le changement…

A très vite et bonne année (j’ose). Que 2015 soit maintenant positif, je crois que l’on a déjà eu notre dose de « pire ».

Et d’ailleurs, toutes vos bonnes adresses londoniennes sont les bienvenues! Partagez vos bons plans en commentaires!

Anouchka

Lifestyle

Animaux : n’achetez pas, adoptez ! Biobeaubon x Meiow

18 January 2015

 

Hello, hello,

Je crois n’avoir jamais caché ici mon amour pour les animaux.

J’ai toujours grandi avec des animaux, principalement des matous et un chien. Mes animaux ont fait toujours parti de ma vie, comme des membres de la famille à part entière: lire des bouquins avec le chien sur son tapis, mettre des robes de poupées au chat (mal), jouer à la dinette mon Beauceron ou l’emmener en vadrouille quand je sortais avec mes copains.

 

En discutant avec la marque Meiow qui me proposait de tester des jouets biologiques et éthiques pour chats, j’ai trouvé important de faire un article pour rappeler (encore) à quel point adopter au lieu d’acheter un animal était un geste important, mais aussi de soutenir des marques qui s’engage dans une démarche éthique, bio et responsable.

 

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J’ai donc découvert Meiow et eu un véritable coup de coeur, des jouets bio, résistants rigolos, design, que mes chats ont adoré aussi … pour le catnip (herbe à chat) que contiennent les jouets. Le catnip est rassurant mais surtout euphorisant pour les chats. Je leur en vaporise toujours quelques bouffées avant et pendant un voyage en avion pour les rassurer et ça marche du tonnerre!

 

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La marque s’engage dans une démarche éthique: de l’encre à l’eau utilisée pour le flocage, au papier utilisé pour l’expédition, en passant pas les matériaux, et tout est 100% made in France, bref rien n’est laissé au hasard. Mes chats l’adorent et moi je ne suis heureuse de les voir se défouler sur un jouet responsable (plutôt que mes chaussettes ok).

 

Il existe 4 sortes de jouets, classique ou avec herbe à chats pour nos satisfaire nos heureux matous!

 

En soutenant des marques responsables, vous agissez aussi à contribuer au respect des animaux!

 

L’adoption chez Biobeaubon

Parce qu’une maison me semble vide sans eux, et qu’ils m’apportent beaucoup de calme et … de situation ridicules, j’ai décidé une fois installée dans ma propre maison, de continuer à vivre entourée d’animaux.

Le premier arrivé a été Carlton-Bob, adopté dans un élevage qui ne souhaitait pas garder ce croisé birman (croisé en fait avec le chat du voisin, le drâââme).

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C’est un gros matou noir rigolo, très têtu, sociable, collant, qui s’adapte à tout et tout le monde. Il aime voler de la nourriture dans mon assiette en faisant semblant de s’étirer, dormir collé à nous, et ronger nos vêtements favoris parce qu’il a été sevré bien trop tôt.

 

Football (il ressemble à un ballon) est arrivé 1 an après, ma meilleur amie l’avait adopté à la SPA, mais de déménagement en stage à l’étranger, il a élu finalement domicile chez nous. Football est donc arrivé en qualité “d’invité” puis est devenu “membre permanent”.

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C’était donc un sauvetage de la SPA avec la mention “ultra craintif”. Le travail avec lui a été très long: trop peureux il passait sa vie à se planquer et pour couronner le tout, le petit monsieur a des soucis de vessie douloureuse. Il a donc fallu du temps, de la patience pour apprendre le connaitre et savoir comment réagir avec lui pour le sociabiliser, le soigner et que notre matou l’accepte.

 

Après 6 ans de vie commune, nous avons désormais un couple soudé, surtout quand il s’agit de roupiller.

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Football s’est même métamorphosé en un chat très présent, très bavard, et câlin qui n’a plus peur de rien: même de l’avion, de la voiture et des déménagements. Tout arrive avec de la patience!

 

Alors pourquoi adopter?

En adoptant, vous soutenez les refuges, et participez à sauver un animal d’une vie chaotique et parfois de l’euthanasie. Il faut savoir que les refuges sont plein à craquer de toutes sortes d’animaux: chats, chiens, poules, lapins, cochons d’Inde… Des animaux parfois abandonnés, ou pour les chats des portées trouvées dehors.

Acheter un animal c’est aussi militer concrètement contre l’exploitation animale, si certains éleveurs travaillent de manière correcte, beaucoup d’autres exploitent leurs animaux dans un seul et unique but: gagner de l’argent. Ne soyez pas dupes!

 

Etes vous vraiment prêts à adopter?

Avant d’adopter un animal, posez vous les bonnes questions:

  • est ce que je dispose de suffisamment de place et de temps pour accueillir un animal dans de bonnes conditions?
  • ma situation financière est elle stable pour assumer des éventuelles dépenses de santé liées à mon animale, ainsi que tous les frais quotidiens?
  • est ce que je me sens capable d’être assez patient pour éduquer un animal en bas âge ou parfois traumatisé?
  • si je suis amené à déménager à l’étranger, mon animal pourra t-il me suivre?

 

Pensez à discuter avec les bénévoles des refuges ou votre vétérinaire qui pourra vous conseiller sur le schéma d’adoption. Attention, si un bénévole vous explique que pour le moment vous ne disposez pas de conditions acceptables pour recevoir un animal, écoutez le, adopter ne se décide pas sur un coup de tête.

 

Vous aimez une race en particulier ou cherchez un chaton?

Ce n’est malheureusement pas parce qu’un animal a été acheté une petite fortune dans un élevage qu’il ne sera pas abandonné. Beaucoup de chiots et chatons offerts comme cadeaux ou jouets finissent quelques semaine plus tard en refuge, jugés trop contraignant.

Pensez que un animal n’est pas un achat spontané. Prenez le temps de regarder en adoption, pour une durée de vie moyenne de 10 ans, votre coup de tête pourra attendre quelques mois pour trouver LA perle rare en refuge non?

http://www.spa.asso.fr/

http://www.spa.asso.fr/

Alors, évidemment la SPA et les vétérinaires font un travail incroyable http://www.spa.asso.fr/ mais beaucoup d’associations proposent à l’adoption des chats et chiens de races.

 

adopter un bouledogue 

adopter un teckel

adopter un rotweiller

adopter un beagle

 

Et la liste est longue! En cherchant 5 minutes sur Google, il est possible de trouver une association susceptible de proposer à l’adoption votre race préférée. Les associations demandent généralement un dossier complet et une compensation financière afin de ne pas placer des chiens abandonnés dans n’importe quel foyer.

Pensez aussi que plein de chouettes chiens et chat croisés n’attendent que vous en refuges! Et vous vous sentez d’accueillir temporairement des animaux chez vous, les associations recherchent toute l’année de nouvelles familles d’accueils, ainsi que des bénévoles en refuges! 

J’ai moi même été bénévole à la Washington Humane Society, et eu la chance de voir de belles histoires, des animaux changer de comportement et de regard une fois adoptés et entourés de leur nouvelle famille.

 

Cet article montre des “avant/après” adoption qui vous convaincrons de donner une chance à l’adoption!

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http://www.boredpanda.com/pet-adoption-before-and-after-one-day/#post1

 

 

Partagez vos histoires d’adoptions! Chien, matous, poules, lapins? 

Quels sont vos plus jolis souvenirs? Quels refuges et associations recommandez vous?

 

 

Anouchka