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Bien-être, Lifestyle

J’ai testé la Ma BiHo Box, la box saine et gourmande

6 July 2017

 

Ces derniers temps, je vois fleurir de nombreux projets innovants et éthiques, et Ma BiHo Box fait partie de ce nouveau vent frais. J’ai eu l’opportunité de recevoir un exemplaire de cette nouvelle box, qui propose une sélection d’aliments sains, ainsi que des conseils pour apprendre à mieux consommer et cuisiner. Etant vegan, intolérante au gluten, et maman depuis peu, je recherche toujours des recettes simples, rapides, mais gourmandes. Ma vision de l’alimentation se situe entre le plaisir et la santé, avec une approche naturopathique, manger en se faisant plaisir mais en aidant aussi son organisme à garder un équilibre physique et émotionnel. J’aime cuisiner avec des aliments non transformés et des épices, qui permettent de relever un plat de légumes ou légumineuses en un coup de main, et surtout éviter les sauces trop riches.

Ma BiHo Box est un concept malin, si vous cherchez à manger de manière plus saine, et êtes un peu perdu(e)s dans les rayons de votre magasin bio. La box propose des indispensables à avoir dans sa cuisine, et un livret explicatif conçu par une nutrithérapeute avec des explications sur chaque aliment, des recettes et des conseils pour apprendre à cuisiner différemment.

 

Au menu !

Ce mois ci j’ai découvert dans la BiHo Box :

  • des lentilles corail
  • des chips de lentilles
  • du sucre fin de coco
  • Ciao le sel doux! d’Aromandise
  • du lait de coco
  • de l’huile de sésame

Des basiques indispensables à toujours avoir dans sa cuisine pour un apéritif, diner, déjeuner rapide et gourmand. Mes coups de coeur sont Ciao le sel doux! d’Aromandise un mélange de sel et d’aromates qui permet de relever ses plats tout en baissant sa consommation de sel. Il faut savoir que les aliments transformés contiennent généralement beaucoup de sel, l’idéal étant de consommer des produits bruts (légumes, fruits, desserts…) cuisinés avec des épices.

Les chips de lentilles Lima sont également excellentes en apéritif, et justement peu salées, et source de protéines. Idéal pour varier des apéritifs crudités et humus, même si il est bien difficile de se lasser de humus non ?

J’avais oublié des lentilles corail ces derniers temps, c’est d’ailleurs une légumineuse que j’ai découvert en devenant vegan, quand je me renseignais sur les différentes sources de protéines végétales. Il faut savoir que les lentilles corail sont également riches en sel minéraux et fibres, ne nécessite pas de trempage, cuisent rapidement et sont très digestes. Ma recette favorite est le dhal de lentilles corail curry-coco. Pour changer de ma mono recette de lentilles, le livret ma BiHo Box propose un mijoté de lentilles corail, et une recette de tartinades qui nécessite quelques minutes et peu d’ingrédients (miracle).

Même si j’utilise très peu de sucre au quotidien, je suis ravie d’avoir reçu du sucre de coco pour parfumer mes desserts ou porridges avec une alternative au sirop d’agave. J’essaie des gâteaux que lors de sorties goûters dans des cafés, et ne pas acheter de boissons sucrées ou jus de fruits industriels à la maison. On limite la casse! Le livret vous explique d’ailleurs très simplement les effets du sucre sur notre organisme et pourquoi il est si important de baisser sa consommation.

Dans ce même livret, on retrouve des idées de menus, une liste de course complémentaires, et les fruits et légumes du mois. Une excellente base pour s’initier à la cuisine saine pas à pas!

 

 

Des cadeaux !

Et j’ai littéralement craqué sur les 3 cadeaux offerts avec la box :

  • un cabas isotherme pour les courses et les piques niques. C’est un bien précieux à Londres, car il n’existe pas de sac isothermes dans les supermarchés (bravo la chaine du froid). Et l’été rime aussi avec journées au parc, je suis ravie d’avoir un joli cabas pour garder mes plats au frais!
  • Un crayon à planter, le principe est malin : un vrai crayon à papier, que l’on peut planter quand il devient trop court. A moi les plants de basilic, et une bonne idée pour initier les enfants au jardinage.
  • Des cups pour mesurer facilement les quantités dans vos recettes. Je mesurais tout jusqu’à présent avec une Mason Jar (elles sont graduées sur le côté) mais je vais me faciliter la vie avec ces cups…

 

 

 

Vous l’avez donc deviné, gros coup de coeur pour Ma Biho Box, si vous souhaitez vous initier à la cuisine saine, c’est un excellent point d’entrée!

 

A noter le prix mensuel de Ma BiHo Box est de 39,90 € et 50 centimes de chaque box sont reversés à des 2 associations : Terre de liens  et On passe à l’acte! Si vous êtes intéressé(e) par Ma Biho Box, je vous offre 5 % de réduction avec le code ANOUCHKA

 

Site de Ma Bio Box

 

 

Edit 25/07/2017 : suite à un bug, la fonction commentaire ne fonctionnait pas sur cet article. Merci de m’avoir fait remonté l’erreur qui est maintenant réparée. Anouchka

Maternité

Ce qui a changé dans ma vie depuis la naissance de mon enfant

27 June 2017

 

Je me suis toujours demandé ce qu’un enfant allait changer dans ma vie. Enceinte je n’arrivais pas à me projeter avec un enfant, j’ai vécu une très belle grossesse, en connexion avec cette petite personne, mais il m’était impossible d’imaginer l’après. Aujourd’hui, je commence à avoir du recul sur tous ces changements qui se sont opérés dans ma quotidien depuis 7 mois. C’est simple, tout a changé.

Avoir un enfant n’est pas qu’un bouleversement d’organisation, d’agenda, ou de finances, c’est aussi une manière de renaitre, et se redécouvrir, faire surgir des questions et parfois des bouleversements.

 

J’ai découvert une nouvelle personne 

Et je ne parle pas de mon enfant, je parle de moi. J’ai toujours été plutôt sanguine, impatiente, et sauvage, mais depuis la naissance de mon fils, je me découvre différente. J’ai appris à me caler sur sur son rythme, et accepter que parfois, nos envies ou besoins sont différents. Je ne panique plus quand il pleure, je sais qu’il faut parfois l’entourer de douceur pour apaiser ses petites colères. Et quand un objet tombe, une fois, deux fois, dix fois, j’accepte qu’un petit humain de 7 mois ne comprenne pas le non, et qu’il ai une manière bien spécifique de découvrir le monde.

J’ai l’impression de découvrir une nouvelle personne, de développer des capacités qui me semblaient jusqu’ici inconnues. Tout ce qui me semblait immuable a changé, cette douceur dont je peux faire preuve, le fait d’apprécier un contact physique permanent avec une autre personne, partager tout mon temps libre avec lui, alors que je suis si solitaire. C’est très déstabilisant de se voir évoluer si vite, sans rien maitriser, mais j’ai décidé de vivre et lâcher prise.

 

Je dis stop, avant que la situation dégénère

Devenir plus calme ne m’empêche pas de saturer parfois, bien au contraire. Avant, j’avais tendance à avaler des couleuvres jusqu’à exploser de colère ou d’incompréhension. J’ai appris depuis sa naissance à ne plus attendre que les situation dégénèrent mais opter pour un échange au quotidien. Le débat peut être calme, ou plus animé selon le niveau de fatigue, mais l’essentiel est d’exprimer une émotion ou un dysfonctionnement, et surtout trouver des solutions.

Travailler à temps plein avec un bébé, nos 2 emplois du temps, et le besoin d’aller pratiquer au studio ou au tennis pour lui, demande beaucoup d’organisation et de souplesse, et souvent des réajustements. Il faut écouter l’autre, exprimer son point de vue, et oser dire “Ca ne va pas, j’ai besoin d’aide”.  En tant que parent, il est difficile de lâcher prise, et l’essentiel est d’accepter que l’autre fait de son mieux, parfois en utilisant des méthodes différentes, qui ne sont pas mieux ou moins bien.

 

J’ai appris à sourire, pour de vrai

Je me rend compte à quel point il m’était difficile de sourire naturellement à quelqu’un avant.  Ce n’est pas dans ma culture de parisienne qui se méfie de tout et tout le monde, mais depuis mon départ, j’ai appris à vivre à l’anglo-saxonne, dire bonjour et sourire quand une personne vous parle, et être plus ouverte et souple.

Mais, le sourire de mon fils provoque chez moi un sourire instantané, un vrai sourire. Même quand je suis épuisée, et qu’il continue à gigoter partout, je finis par rire. Les gens dans la rue nous arrêtent aussi à longueur de temps, et cela me force à communiquer plus facilement, sourire, échanger quelques mots. La lumière attire la lumière, les sourires attirent les sourires, et je reçois beaucoup de bienveillance ces derniers temps.

 

Je n’arrive plus à m’intéresser à ce qui ne me passionne pas

J’ai souvent vu que beaucoup de parents vivaient un changement de vie ou carrière après l’arrivée d’un enfant. De mon côté, j’ai vécu une expérience si forte pendant ma grossesse, l’accouchement, et cette nouvelle vie ensuite, que j’ai ressenti le besoin de m’investir dans ce qui faisait sens pour moi. Le yoga, ce blog, mes lectures, écrire, m’investir dans certains engagement politiques ou sociétaux, et être à l’écoute des autres. Je n’arrive plus à m’intéresser à des choses sans importance. Ca changera surement, et c’est peut être une passade mais je trouve cette période passionnante. Mais pour le moment, j’ai besoin de me reconnecter à moi même et aux autres, sans perdre du temps sur des débats stériles, et des histoires d’apparence.

Ca c’est pour le côté positif, pour le coté négatif, c’est que je ressent un besoin urgent de réorganiser ma vie, comme un besoin viscéral d’air frais. J’espère pouvoir vous en parler plus longuement dans un article, avec plus de recul.

 

La négativité des autres a peu d’emprise sur moi 

C’était déjà le cas avant, j’ai grandi dans une famille qui pense qu’il faut s’éloigner des gens qui envoient des ondes négatives. Rien de rationnel, du ressenti, mais j’ai toujours évolué avec cet instinct. Quand j’étais enfant, ou adolescente, voir même jusqu’à 25 ans, je me souciais terriblement du regard de l’autre et j’avais très peur d’être rejetée. Et puis, j’ai quitté la France, Paris et son environnement particulier, et appris grâce au yoga et à la méditation à me débarrasser de ces poids. Pardonner, avancer, se concentrer sur les personnes positives et s’écouter. Depuis, le jugement de l’autre m’importe peu, je sais reconnaitre les conseils bienveillants, mais j’ai une base solide d’amis et de famille proche, je découvre de belles personnes, et le reste ne mérite pas beaucoup d’intérêt.

Quand votre enfant pleure dans un avion, la réaction n’est jamais parfaite : soit on reste bienveillante et tout le monde s’impatiente, soit on est plus ferme et les gens s’indignent. Et je n’imagine pas les parents qui donnent un téléphone avec un dessiné animé à leurs enfants : un écran ? Alors il faut apprendre à se détacher et faire comme on peut.  Pareil pour le fait d’exposer ou non son enfant sur les réseaux sociaux, faites comme bon vous semble et détachez vous du reste.

Depuis la naissance de mon fils, ce sentiment de détachement a été décuplé, j’ai lu tellement de bons et mauvais conseils et essuyé le jugement sur l’éducation que je souhaitais lui donner, que j’ai appris très vite à me débarrasser de toute emprise que les autres peuvent avoir sur moi. Et on vit mieux, plus sereinement quand on donne de l’importance uniquement aux gens positifs.

 

Je ne veux pas lisser la réalité

Je n’ai pas eu l’accouchement rêvé, mais c’était une expérience forte, malgré les couacs médicaux. Au début, je lisais des témoignages sur les réseaux sociaux, et j’ai commencé à culpabiliser. Le post partum, la fatigue, tout ça n’aidait pas à prendre du recul facilement. Et j’ai compris que je n’étais pas le problème, que mon corps avait suivi son rythme, que le corps médical avait fait de son mieux, je l’espère, mais que j’avais expérimenté une conséquence du manque de moyens financiers que subit ce pays en matière de santé.

Alors non mon fils ne mange pas toujours des petits pots bio et maison, il dort parfois sans prendre son bain, porte des couches jetables, mange dans mon assiette, tripote mon téléphone, parfois je lit même un article en donnant le biberon. Je n’ai aucune honte à dire que je suis parfois heureuse de le laisser à sa nounou et savoure mon verre de vin devant Netflix quand il est enfin couché.

C’est dur d’être parent, oui on l’a voulu, très fort, mais la course à la perfection est stupide. Un enfant est bruyant, toujours plein de taches, fait des bulles de bave, lance de la nourriture, vous tire les cheveux, et cette spontanéité dérange. Je ne chercherais jamais à la lisser, au contraire, à l’encourager le plus longtemps possible (sauf pour les cheveux, c’est douloureux).

 

Je me rend compte en écrivant cet article à quel point cette période est positive et fascinante, mais aussi pourquoi beaucoup de gens ne souhaitent pas avoir d’enfants. J’ai accepté avec plaisir ce changement, et le fait de manquer de contrôle sur les choses, mais j’imagine aisément que l’on ne souhaite expérimenter pas ce grand chamboulement.

 

Je suis très intéressée par vos retours, si vous avez peur ou ne souhaitez pas avoir d’enfants pour ne pas bousculer votre vie actuelle, ou si au contraire l’arrivée d’un enfant a changé votre personnalité. 

 

Bien-être

Infusions Fittea : vraies tisanes ou produits miracle ?

14 June 2017

 

Vous connaissez mon amour du thé et des infusions ? J’ai eu l’opportunité de tester deux infusions de la gamme Fittea, le Pure Night et l’Inner beauty.

J’étais plutôt curieuse de tester ces infusions, car Fittea est une marque très présente sur les réseaux sociaux, avec des placements de produits et de partenariats avec les blogueuses. Alors miracle ces tisanes ?

La promesse de Fittea, est de proposer des thés detox, combinant des ingrédients sélectionnés par des herboristes, pour améliorer le sommeil, retrouver de l’énergie, embellir son grain de peau, ou perdre du poids. La marque propose même un plan alimentaire et assure des résultats avec 3 à 4 séances de sports par semaine.

 

Je n’aborde pas les thèmes de la minceur et de la perte de poids sur Biobeaubon, j’ai donc décidé de tester une tisane aux vertus relaxantes le Pure Night, et l’Inner Beauty qui aide à garder une belle peau, et surtout voir si l’ultra présence de Fittea sur les réseaux étaient justifiée.

 

Pure Night 

Sa promesse ? Le Pure Night, aide à trouver un sommeil réparateur, tout en gardant des fonctions de tisanes de detox.

Que trouve t-on dans le Pure Night ? Des feuilles de moringa (apaisantes), des graines de grenades (anti-oxydantes), du gingembre (fort en minéraux et vitamines) et des fleurs de soucis (équilibrantes).

Et niveau goût ? C’est bon, on ne s’en lasse absolument pas, et je conseille même d’en boire à partir de 17h pour calmer l’organisme en fin de journée.

C’est efficace ? Je trouve l’idée de prendre le temps de boire une infusion l’après midi et avant de dormir très relaxante, et j’associe le Pure Night avec des comprimés de valériane avant de dormir. Le geste de se couper de son travail, préparer son infusion, et faire une pause, est devenu rituel chez moi pour déconnecter. Boire une infusion spéciale sommeil avant de dormir (Pure Night ou une camomille) est toujours une bonne idée, aide à la digestion et donc à un bon sommeil.

Pure night tea : 24,90€

 

Inner beauty

Passons à l’Inner Beauty, une tisane qui aide à avoir une belle peau, et à renforcer le métabolisme.

On trouve principalement du millepertuis (relaxant), du cynorhodon (vitamines et detox), cardamone (jolie peau) et des fleurs d’alchémille (tonifie la peau et bonus, anti-spasmodique).

C’est bon ? C’est encore une fois très bon, très agréable à boire dès le matin pour son goût fruité. J’aime boire l’Inner Beauty dans la matinée, après le thé vert du petit déjeuner, et après le déjeuner.

C’est efficace ? Encore une fois, le fait de boire beaucoup de tisanes en général est bon pour la peau, comme la diminution du sucre, du café, et de l’alcool. Les tisanes “jolie peau” sont idéales pour hydrater la peau et éviter le côté teint brouillé.

Inner beauty tea : 9,90€

 

Alors Fittea ?

Pour être honnête j’étais plutôt septique sur ces tisanes, à cause des placements de produits en masse des starlettes de télé-réalité ou blogueuses en général, mais ce fut une excellente surprise.

Le goût est délicieux, et j’avais perdu l’habitude de boire de la tisane tout au long de la journée depuis la naissance de mon fils. Depuis le début de la cure, j’ai remarqué que je buvais 1 thé le matin, et 3 grandes tasses de tisanes dans la journée minimum, ce qui me permet d’atteindre facilement plus d’un 1.5 litre par jour. Pour les malades d’endométriose, on conseille d’éviter l’eau froide et boire des tisanes, j’ai donc retrouvé une routine de boisson saine.

Mon teint est plus clair, je dors également mieux et surtout j’ai depuis arrêté le café et diminué l’alcool. Boire une tisane après chaque repas, aide aussi à digérer plus facilement, conseil de ma naturopathe, surtout si comme moi vous avez tendance à manger  beaucoup de crudités.

Tout le monde est venu renifler mon Inner Beauty au bureau, preuve que cette infusion peut séduire les néophytes de la tisane! Donc, si vous associez tisanes à “fenouil, camomille, ou verveine” et essayez de boire plus d’infusions, Fittea est une bonne idée pour vous aider à installer une nouvelle routine.

Niveau prix ? L’Inner Beauty à 9,90€ a duré environ 1 mois, et il me reste encore 2/3 de Pure Night (29,90€) 1 mois et demi après sa reception.

 

J’en profite pour vous donner un code promo de 10% (je ne touche pas de commissions sur les commandes) : biobeaubon

Fittea

 

Cure envoyée gratuitement par la marque 

Adeptes des infusions ? Un avis sur les infusions Fittea ?

Lifestyle

Grohe Sense, pour une maison plus saine

6 June 2017

 

L’eau et l’humidité peuvent être deux dangers potentiels dans une maison. L’humidité crée de la moisissure, qui favorise les problèmes respiratoires… J’habite dans une vieille maison edwardienne, assez typique à Londres, qui a le privilège d’être très authentique, mais qui demande beaucoup d’attention pour éviter les problèmes d’humidité. Et vice versa, un air trop sec peut aussi provoquer une irritation des sinus, des yeux sensibles, et une peau sèche. Tout est dans l’équilibre!

 

J’ai utilisé des absorbeurs et pris soin d’aérer tous les jours les pièces principales pour éviter l’humidité, qui pourrait être néfastes pour nos bronches et surtout celle du bébé, mais jusqu’à présent je réagissais sans en connaitre la cause.

Le Grohe Sense, un capteur intelligent d’eau et humidité, est une mini révolution en la matière, car sans branchement ni installation préalable, il permet de mesurer le taux d’humidité et vous prévient en cas de fuite éventuelle. 3 piles suffisent pour brancher le capteur pendant … 4 ans!  Niveau design, l’objet est blanc, minimaliste, et surtout super discret dans une pièce.

Je vous explique le fonctionnement : il suffit de d’allumer le Grohe Sense et le poser dans une pièce à côté d’un endroit que vous souhaitez mesurer (une machine à laver, baignoire, placard sous un évier par exemple), et le capteur waterproof s’occupe du reste. En cas de fuite, vous recevrez une alerte sur l’application Grohe Sense, pour vous permettre de réagir à temps.

Via l’application, il est possible de recevoir une notification en cas d’eau stagnate, de mesurer le taux d’humidité, la température ambiante d’une pièce, mais aussi des conseils pour adapter sa consommation et éviter le gaspillage.

Au quotidien, je le pose dans ma chambre, où le bébé dort encore, pour mesurer le taux d’humidité et la température quotidiennement et éviter les dégâts, et quand je ne suis pas à la maison dans la cuisine où l’on trouve le lave-vaisselle, lave-linge et sèche-linge.

L’idée est d’éviter une facture salée du plombier (vécu!), et pouvoir alerter mon voisin en cas de fuites, et donc couper l’arrivée d’eau rapidement, le capteur relève la présence d’eau en moins de 10 minutes, et pouvoir partir en vacances l’esprit tranquille!

En bref, le Grohe Sense est un petit objet malin, qui permet vraiment de vivre plus sereinement dans une maison plus saine, et éviter les catastrophes sur la santé mais aussi sur le budget!

 

Pour en savoir plus sur Grohe Sense 

Article sponsorisé par Grohe.

Angleterre, Etats-Unis, expatriation

Retour sur 4 années à l’étranger. Et demain ?

31 May 2017

Déjà 4 ans. Je me revois encore le 1er juin 2013 à l’aéroport de Roissy, direction Washington avec mon mari et mes 2 chats, à tester la resistance de mon mascara et d’un vieux mouchoir pour éponger les larmes.

Je redoutais ce moment depuis des mois, à mesure que je validais les étapes pour le grand départ : entretiens, signature du contrat, démission, annonce aux proches, résiliations en tout genre, et beaucoup d’au revoir. Pour adoucir ma peur, je me répétais en boucle “Ce n’est qu’un an et demi et si c’est trop dur, la France sera toujours là” tout en sachant qu’au fond de moi tout irait bien, et que je ne rentrerais pas, enfin pas dans un futur proche.

J’avais 26 ans, et je rêvais que ma vie change. Moi qui ai toujours été avide d’expériences et de changements, la stabilité m’étouffe vite, et le train-train perd son charme rapidement. Alors Paris, aussi jolie soit elle, m’avait lassée.

Ce départ j’en rêvais, je traquais depuis longtemps la situation idéale : le job, le visa pour 2, le pays… Je ne suis pas du genre à rêver sans agir, et la vie, je l’ai toujours imaginé aux 4 coins du monde.  Et pourtant, avec du recul, on a tout fait de travers au départ, comme des gamins un peu naïfs, sans mode d’emploi. 4 ans de vie entre 26 et 30 ans, c’est aussi vivre les années du passage à l’âge adulte avec une chance immense de découvrir des choses merveilleuses mais surtout se découvrir en tant qu’humain.

 

Découvertes et premières chutes

A notre arrivée aux Etats-Unis, il a fallu tout reconstruire. Les premières semaines ont été consacrées à la recherche d’un appartement, de meubles et d’une voiture. Sacré investissement pour 1 an et demi, dans une région où les apparts meublés n’existent pas, et les leasings sans historique de permis sont pratiquement impossibles. Il a fallu beaucoup investir pour vivre cette aventure et se donner les moyens de se lancer dans la vie à l’étranger.

Il y a eu les doutes sur le travail, l’éloignement de la famille et des amis, le système de santé américain pas évident à comprendre, mais malgré tout ça, la magie de vivre son rêve peu importe les difficultés. J’ai eu l’impression de vivre dans un décor de film, de gouter de nouvelles saveurs tous les jours, et surtout de me sentir pousser des ailes en me délestant du poids que je trainais depuis des années.

Vivre au milieu de forêts, de lacs, à 30 minutes de Washington, avoir la chance d’aller se baigner tous les jours d’été après le travail, faire du yoga sous les étoiles, et filer à New York pour le week-end, ça valait bien de se casser la gueule, au moins un peu. Je me souviendrais de cette période comme un ascenseur émotionnel perpétuel : bonheur, doutes, stress, peur, et bis repetita.

L’avantage de ne pas vivre au coeur d’une grande ville, a été de rencontrer des gens plus facilement. Des amis(e)s solides, qui vous aident à réparer une voiture, vous emmène à l’aéroport, et qui sont toujours disponibles pour un verre après le boulot. Après plusieurs années à Paris, vivre l’expérience de la “communauté” américaine typique a été reposante : des gens plus accueillants, que l’on croise tous les jours, une vie de petite ville avec ses fêtes et événements, et surtout une impression de simplicité. Les Etats-Unis c’est aussi un terrain incroyable d’exploration, j’ai adoré visiter la côte est, le Texas, le Canada…

 

 

L’herbe est plus verte ailleurs ?

Mais un visa d’un an et demi, c’est aussi une petite voix qui tourne en permanence au coin de notre tête : rester, partir, comment rester, où partir? On a eu cette discussion des centaines de fois, avec l’envie de rester aux Etats-Unis où il faisait bon vivre, où choisir de filer vers de nouveaux horizons. Et le choix n’était pas dicté par l’affect uniquement, mais par l’administratif, et surtout la recherche d’une qualité de vie, d’un système de santé viable et d’une envie de fonder une famille.

Les Etats-Unis, n’étaient pas compatibles avec l’envie d’avoir un enfant, surtout quand on sait que l’on devra faire une PMA, et qu’ensuite, le congé parental inexistant et les prix de gardes exorbitants ne justifient pas l’envie seule de rester. Beaucoup trop de contres dans la balance, en tout cas à cette époque de notre vie.

Alors où aller ? Londres, Singapour ou le Canada, pour des questions professionnelles avant tout, avec une nette préférence pour Londres et la non nécessité d’un visa. Comme d’habitude, quand la vie n’est qu’incertitudes et que l’on s’efforce de planter des pousses partout en prenant soin de les arroser, la situation se débloque un jour, toute seule. Direction Londres! En quelques jours, la mutation de mon mari a été acceptée et j’ai également reçu une proposition de poste au sein de mon entreprise pour la capitale anglaise.

 

 

London calling! 

Retour de l’ascenseur émotionnel, des nuits à se demander à quoi allait ressembler notre vie à Londres, dont je ne connaissais que Camden, le centre et Brick Lane. En cadeau d’arrivée à Washington, j’avais eu le droit à une chirurgie de mon endométriose, et évidemment en cadeau de départ ? Je vous le donne en mille. Mais étrangement, on était sereins et heureux de partir vers une nouvelle aventure, heureux de revoir nos familles et ami(e)s plus régulièrement.

Sauf que Londres, mi novembre, c’est un calvaire. Il fait jour de 8h à 15H30, noir-gris entre les deux, souvent pluvieux aussi. Encore aujourd’hui je redoute cette période dès la rentrée… Mais motivés à poser les bases d’une nouvelle vie, et surtout forts de notre première expérience, nous avons tirés quelques enseignements pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Le reste, c’est une question de bonne étoile, avec un appartement joli et meublé dans un quartier proche de nos boulots. Notre emménagement à été presque facile, malgré des chats refusés à la frontière une première fois et une vie avec 2 valises pendant quelques semaines. Londres est une ville magique, ouverte, où il est possible de découvrir de nouvelles choses chaque week-end.

Il a été plus difficile de rencontrer des ami(e)s dans une ville qui fait 12 fois Paris, mais les belles rencontres existent et surtout nos amis passent régulièrement en week end. Vivre en Angleterre est une bonne occasion de redécouvrir l’Europe, pleine de charme et d’histoire, qui nous avait manqué : la France, l’Italie, le Danemark, Lanzarote, et pousser un peu plus loin nos explorations avec la Gambie et le Japon.

Et après une folle année, l’envie de fonder une famille est apparue plus forte, et après moults rebondissement, j’ai eu la chance de vivre ma grossesse entre Londres et quelques aéroports. Je développerais cette expérience dans un autre article, car envisager une famille à l’étranger n’est pas une décision facile, la France étant un pays incroyable concernant la santé, l’éducation et la famille.

 

 

 

Un bébé et beaucoup de questions

Mais nous voilà en 2017, avec un bébé de 6 mois et des poussières, une vie londonienne plutôt agréable où tout le monde semble avoir trouvé ses marques. J’aime toujours autant cette ville, ses maisons edwardiennes, les pubs, l’humour anglais, les petits cafés, les parcs et les canaux, le sentiment d’avoir encore des tas de choses à découvrir ici. L’anglais est devenu une langue repère, avec laquelle je me sens parfois plus à l’aise pour exprimer certaines idées.

Alors rester ou partir ? Là encore, sur le papier tout semble idyllique, mais il y a eu ce petit truc appelé Brexit. Au début, on n’y croyait pas trop, et puis l’inflation, le pound qui baisse, le pays qui se ferme, et la découverte d’une politique familiale complexe pour deux parents qui travaillent.

Avoir un enfant à l’étranger c’est chercher un endroit où il/elle pourra trouver une bonne éducation, un cadre de vie agréable, et une politique qui soutienne les familles. L’éducation de notre enfant est dictée par l’envie de faire quelques sacrifices pour le voir grandir dans un univers multilingue et multiculturel. Et soyons honnêtes, difficile de voir une amélioration au Royaume-Uni dans les années à venir, c’est donc le retour des grandes discussions.

Où aller ? Comment ? Quand ? On fait des to do lists, on discute avec nos boulots, rêve d’un peu plus de soleil et moins de pollution, passe des heures à faire des recherches, avec cette sensation que je connais trop bien : quelque chose se prépare et se débloquera bientôt, comme pour Washington et Londres. Après 4 ans et 2 pays, on est loin de la naïveté du premier départ,  et connait désormais les points clefs et les pièges à éviter pour une expatriation réussie.

En réalité, je rêve de vivre dans ma jolie ville de Virginie, mais sans problématique de visa ni de politique, avec un hiver moins court. C’est possible ? C’est souvent le casse tête des expatriés qui rêvent, beaucoup, avant de trouver des compromis.

Et la France ? J’aime la France, et je reviens chez mes parents avec plaisir. Avec la chance de les avoir vu déménager vers une nouvelle région que je ne connaissais pas, la Normandie, qui me donne l’impression de m’évader entre campagne et plage à chaque escapade. Alors peut-être que l’on reviendra un jour en France, en province ou peut être même à Paris, tout est une question d’opportunité, mais pour le moment, l’avenir semble ailleurs, encore un peu.

 

 

Ces 4 années à l’étranger m’ont permis de devenir la personne que je voulais être, d’oser, de vivre de nouvelles expériences, de dire non à des amitiés toxiques et oui à des nouvelles personnes positives dans ma vie. A privilégier ma famille, mon couple et mes amis proches, et surtout ne plus douter. Les Etats-Unis m’ont aidé à poser les bases d’une vie plus saine, plus éthique, et j’y ai découvert le yoga, Londres m’aide à développer ce besoin de vie curieuse et sereine. La distance, le temps, ont fermé des blessures et surtout m’ont aidé à ouvrir mon coeur, sans avoir peur de me cacher derrière une personnalité qui n’était pas la mienne. En 4 ans je suis devenue adulte, j’ai pris soin de compiler ces morceaux de ma vie sur Biobeaubon avec une communauté si positive et bienveillante.

 

Alors si même si vous avez peur de sauter dans le vide, lancez vous. En Europe ou de l’autre côté de l’Atlantique, peu importe. L’important est de vivre ses rêves sans regrets. Les conditions ne seront jamais réunies, et l’endroit idéal n’existe pas, mais les compromis existent et l’expérience de se réinventer ailleurs est exceptionnelle.

Ne croyez pas les gens qui vous pensent trop ambitieux(ses), trop jeunes, trop vieux, trop inexpérimenté(e)s, le monde vous appartient. Alors, prenez un crayon, une feuille blanche, notez vos rêves, vos forces, et essayez de trouver une réponse à chaque frein qui empêcherait votre depart.

Partir c’est revenir aussi, un jour, aucun choix n’est immuable. Mais croyez en vous, et osez!

 

Relire mes articles sur l’expatriation 

Lifestyle, Vegan

2 livres pour une vie plus éthique

24 May 2017

 

Aspirer à vivre une vie plus éthique et engagée amène un questionnement quotidien sur sa consommation, et comment trouver des alternatives équitables.

Internet est une source précieuse d’information, à condition de sélectionner les sources avec attention, certains médias, reportages, mais je reste une grande partisante du livre. Le livre que l’on prend le temps de sentir, découvrir au fil des pages, admirer les mots et parfois les photos. J’aime l’idée que les livres nous suivent, et qu’il est possible de créer un rythme avec son livre : feuilleter un chapitre, le reposer, chercher une information, l’emmener en voyage…

Mes deux coups de coeurs “livres éthiques” semblent radicalement différents : Green Life, de Victoria Arias (Mango & Salt) et Les animaux ne sont pas comestibles, de Martin Page, mais vont finalement dans le même sens : vivre avec compassion dans l’idée comme dans la pratique.

 

 

 

Green Life, de Victoria Arias (Mango & Salt)

Je suis Victoria via son blog Mango & Salt et ses réseaux depuis quelques années, pour ses recettes simples et créatives, ses looks minimalistes et questionnements bienveillants et honnêtes. Une personne solaire qui n’a pas peur de parler de tous les sujets, mais toujours avec bienveillance.

Son livre reflète bien son univers, accessible, créatif et fouillé, et je le conseille à tout le monde : que vous aspiriez à une vie plus verte, ou êtes simplement à la recherche d’astuces concrètes.

Les recettes sont simples à réaliser, les photos réussies, et le livre fourmille de bonnes idées pour apporter un zest de vie naturelle dans le domaine de la cuisine, beauté, maison, santé ou bien-être.

J’ai particulièrement accroché avec la partie “maison”, car même si j’achète des produits naturels, j’aimerais passer le cap pour fabriquer mes nettoyants, lessives et adoucissants.

Je pense que Green Life va finir dans mon top 3 des cadeaux d’anniversaires, pour toutes les personnes en recherche de bien être et de simplicité, idéal pour commencer à se familiariser avec le végétarisme, la relaxation, les huiles essentielles, et le DIY.

 

En savoir plus sur Green Life

 

Les animaux ne sont pas comestibles, de Martin Page

Au premier abord, ce livre attire l’attention par sa couverture rouge et blanche, ultra efficace. Martin Page nous raconte son parcours, et les réflexions qu’ils l’ont mené à devenir vegan.

L’auteur distille des pistes de réflexion et beaucoup de contenu pédagogique tout au long de son histoire personnelle, j’ai appris beaucoup de choses sur le plan politique, écologique, santé et même philosophique. Le livre répond des questions que tout le monde se pose : jeter ses vêtements en laine ? Quelles sont les alternatives au cuir ?  Prendre des compléments ? Le veganisme et l’enfant ? Répondre à une remarque ? Et surtout : mon action aura t-elle de l’impact sur la société ?

L’écriture est simple et accessible, et offre de nombreuses pistes de réflexion sur le veganisme, pour montrer que chaque pierre est nécessaire pour construire les fondations d’une vie plus éthique.

Que vous soyez omnivores, végétariens ou vegan, ce livre est une base intéressante pour se remettre en question face à notre consommation et place dans la société.

 

En savoir plus sur Les animaux ne sont pas comestibles. 

 

Réécoutez Martin Page et Ophélie Véron du blog Antigone XXI, dans l’émission “Grand bien vous fasse” sur le véganisme, un moment plein de bienveillance et pédagogie.

Ophélie Véron vient d’ailleurs de publier un ouvrage “Planète végane” que j’ai hâte de découvrir!

 

 

 

 

Quels sont vos coups de coeur littéraires “éthiques et green” ?