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May 2017

Angleterre, Etats-Unis, expatriation

Retour sur 4 années à l’étranger. Et demain ?

31 May 2017

Déjà 4 ans. Je me revois encore le 1er juin 2013 à l’aéroport de Roissy, direction Washington avec mon mari et mes 2 chats, à tester la resistance de mon mascara et d’un vieux mouchoir pour éponger les larmes.

Je redoutais ce moment depuis des mois, à mesure que je validais les étapes pour le grand départ : entretiens, signature du contrat, démission, annonce aux proches, résiliations en tout genre, et beaucoup d’au revoir. Pour adoucir ma peur, je me répétais en boucle “Ce n’est qu’un an et demi et si c’est trop dur, la France sera toujours là” tout en sachant qu’au fond de moi tout irait bien, et que je ne rentrerais pas, enfin pas dans un futur proche.

J’avais 26 ans, et je rêvais que ma vie change. Moi qui ai toujours été avide d’expériences et de changements, la stabilité m’étouffe vite, et le train-train perd son charme rapidement. Alors Paris, aussi jolie soit elle, m’avait lassée.

Ce départ j’en rêvais, je traquais depuis longtemps la situation idéale : le job, le visa pour 2, le pays… Je ne suis pas du genre à rêver sans agir, et la vie, je l’ai toujours imaginé aux 4 coins du monde.  Et pourtant, avec du recul, on a tout fait de travers au départ, comme des gamins un peu naïfs, sans mode d’emploi. 4 ans de vie entre 26 et 30 ans, c’est aussi vivre les années du passage à l’âge adulte avec une chance immense de découvrir des choses merveilleuses mais surtout se découvrir en tant qu’humain.

 

Découvertes et premières chutes

A notre arrivée aux Etats-Unis, il a fallu tout reconstruire. Les premières semaines ont été consacrées à la recherche d’un appartement, de meubles et d’une voiture. Sacré investissement pour 1 an et demi, dans une région où les apparts meublés n’existent pas, et les leasings sans historique de permis sont pratiquement impossibles. Il a fallu beaucoup investir pour vivre cette aventure et se donner les moyens de se lancer dans la vie à l’étranger.

Il y a eu les doutes sur le travail, l’éloignement de la famille et des amis, le système de santé américain pas évident à comprendre, mais malgré tout ça, la magie de vivre son rêve peu importe les difficultés. J’ai eu l’impression de vivre dans un décor de film, de gouter de nouvelles saveurs tous les jours, et surtout de me sentir pousser des ailes en me délestant du poids que je trainais depuis des années.

Vivre au milieu de forêts, de lacs, à 30 minutes de Washington, avoir la chance d’aller se baigner tous les jours d’été après le travail, faire du yoga sous les étoiles, et filer à New York pour le week-end, ça valait bien de se casser la gueule, au moins un peu. Je me souviendrais de cette période comme un ascenseur émotionnel perpétuel : bonheur, doutes, stress, peur, et bis repetita.

L’avantage de ne pas vivre au coeur d’une grande ville, a été de rencontrer des gens plus facilement. Des amis(e)s solides, qui vous aident à réparer une voiture, vous emmène à l’aéroport, et qui sont toujours disponibles pour un verre après le boulot. Après plusieurs années à Paris, vivre l’expérience de la “communauté” américaine typique a été reposante : des gens plus accueillants, que l’on croise tous les jours, une vie de petite ville avec ses fêtes et événements, et surtout une impression de simplicité. Les Etats-Unis c’est aussi un terrain incroyable d’exploration, j’ai adoré visiter la côte est, le Texas, le Canada…

 

 

L’herbe est plus verte ailleurs ?

Mais un visa d’un an et demi, c’est aussi une petite voix qui tourne en permanence au coin de notre tête : rester, partir, comment rester, où partir? On a eu cette discussion des centaines de fois, avec l’envie de rester aux Etats-Unis où il faisait bon vivre, où choisir de filer vers de nouveaux horizons. Et le choix n’était pas dicté par l’affect uniquement, mais par l’administratif, et surtout la recherche d’une qualité de vie, d’un système de santé viable et d’une envie de fonder une famille.

Les Etats-Unis, n’étaient pas compatibles avec l’envie d’avoir un enfant, surtout quand on sait que l’on devra faire une PMA, et qu’ensuite, le congé parental inexistant et les prix de gardes exorbitants ne justifient pas l’envie seule de rester. Beaucoup trop de contres dans la balance, en tout cas à cette époque de notre vie.

Alors où aller ? Londres, Singapour ou le Canada, pour des questions professionnelles avant tout, avec une nette préférence pour Londres et la non nécessité d’un visa. Comme d’habitude, quand la vie n’est qu’incertitudes et que l’on s’efforce de planter des pousses partout en prenant soin de les arroser, la situation se débloque un jour, toute seule. Direction Londres! En quelques jours, la mutation de mon mari a été acceptée et j’ai également reçu une proposition de poste au sein de mon entreprise pour la capitale anglaise.

 

 

London calling! 

Retour de l’ascenseur émotionnel, des nuits à se demander à quoi allait ressembler notre vie à Londres, dont je ne connaissais que Camden, le centre et Brick Lane. En cadeau d’arrivée à Washington, j’avais eu le droit à une chirurgie de mon endométriose, et évidemment en cadeau de départ ? Je vous le donne en mille. Mais étrangement, on était sereins et heureux de partir vers une nouvelle aventure, heureux de revoir nos familles et ami(e)s plus régulièrement.

Sauf que Londres, mi novembre, c’est un calvaire. Il fait jour de 8h à 15H30, noir-gris entre les deux, souvent pluvieux aussi. Encore aujourd’hui je redoute cette période dès la rentrée… Mais motivés à poser les bases d’une nouvelle vie, et surtout forts de notre première expérience, nous avons tirés quelques enseignements pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Le reste, c’est une question de bonne étoile, avec un appartement joli et meublé dans un quartier proche de nos boulots. Notre emménagement à été presque facile, malgré des chats refusés à la frontière une première fois et une vie avec 2 valises pendant quelques semaines. Londres est une ville magique, ouverte, où il est possible de découvrir de nouvelles choses chaque week-end.

Il a été plus difficile de rencontrer des ami(e)s dans une ville qui fait 12 fois Paris, mais les belles rencontres existent et surtout nos amis passent régulièrement en week end. Vivre en Angleterre est une bonne occasion de redécouvrir l’Europe, pleine de charme et d’histoire, qui nous avait manqué : la France, l’Italie, le Danemark, Lanzarote, et pousser un peu plus loin nos explorations avec la Gambie et le Japon.

Et après une folle année, l’envie de fonder une famille est apparue plus forte, et après moults rebondissement, j’ai eu la chance de vivre ma grossesse entre Londres et quelques aéroports. Je développerais cette expérience dans un autre article, car envisager une famille à l’étranger n’est pas une décision facile, la France étant un pays incroyable concernant la santé, l’éducation et la famille.

 

 

 

Un bébé et beaucoup de questions

Mais nous voilà en 2017, avec un bébé de 6 mois et des poussières, une vie londonienne plutôt agréable où tout le monde semble avoir trouvé ses marques. J’aime toujours autant cette ville, ses maisons edwardiennes, les pubs, l’humour anglais, les petits cafés, les parcs et les canaux, le sentiment d’avoir encore des tas de choses à découvrir ici. L’anglais est devenu une langue repère, avec laquelle je me sens parfois plus à l’aise pour exprimer certaines idées.

Alors rester ou partir ? Là encore, sur le papier tout semble idyllique, mais il y a eu ce petit truc appelé Brexit. Au début, on n’y croyait pas trop, et puis l’inflation, le pound qui baisse, le pays qui se ferme, et la découverte d’une politique familiale complexe pour deux parents qui travaillent.

Avoir un enfant à l’étranger c’est chercher un endroit où il/elle pourra trouver une bonne éducation, un cadre de vie agréable, et une politique qui soutienne les familles. L’éducation de notre enfant est dictée par l’envie de faire quelques sacrifices pour le voir grandir dans un univers multilingue et multiculturel. Et soyons honnêtes, difficile de voir une amélioration au Royaume-Uni dans les années à venir, c’est donc le retour des grandes discussions.

Où aller ? Comment ? Quand ? On fait des to do lists, on discute avec nos boulots, rêve d’un peu plus de soleil et moins de pollution, passe des heures à faire des recherches, avec cette sensation que je connais trop bien : quelque chose se prépare et se débloquera bientôt, comme pour Washington et Londres. Après 4 ans et 2 pays, on est loin de la naïveté du premier départ,  et connait désormais les points clefs et les pièges à éviter pour une expatriation réussie.

En réalité, je rêve de vivre dans ma jolie ville de Virginie, mais sans problématique de visa ni de politique, avec un hiver moins court. C’est possible ? C’est souvent le casse tête des expatriés qui rêvent, beaucoup, avant de trouver des compromis.

Et la France ? J’aime la France, et je reviens chez mes parents avec plaisir. Avec la chance de les avoir vu déménager vers une nouvelle région que je ne connaissais pas, la Normandie, qui me donne l’impression de m’évader entre campagne et plage à chaque escapade. Alors peut-être que l’on reviendra un jour en France, en province ou peut être même à Paris, tout est une question d’opportunité, mais pour le moment, l’avenir semble ailleurs, encore un peu.

 

 

Ces 4 années à l’étranger m’ont permis de devenir la personne que je voulais être, d’oser, de vivre de nouvelles expériences, de dire non à des amitiés toxiques et oui à des nouvelles personnes positives dans ma vie. A privilégier ma famille, mon couple et mes amis proches, et surtout ne plus douter. Les Etats-Unis m’ont aidé à poser les bases d’une vie plus saine, plus éthique, et j’y ai découvert le yoga, Londres m’aide à développer ce besoin de vie curieuse et sereine. La distance, le temps, ont fermé des blessures et surtout m’ont aidé à ouvrir mon coeur, sans avoir peur de me cacher derrière une personnalité qui n’était pas la mienne. En 4 ans je suis devenue adulte, j’ai pris soin de compiler ces morceaux de ma vie sur Biobeaubon avec une communauté si positive et bienveillante.

 

Alors si même si vous avez peur de sauter dans le vide, lancez vous. En Europe ou de l’autre côté de l’Atlantique, peu importe. L’important est de vivre ses rêves sans regrets. Les conditions ne seront jamais réunies, et l’endroit idéal n’existe pas, mais les compromis existent et l’expérience de se réinventer ailleurs est exceptionnelle.

Ne croyez pas les gens qui vous pensent trop ambitieux(ses), trop jeunes, trop vieux, trop inexpérimenté(e)s, le monde vous appartient. Alors, prenez un crayon, une feuille blanche, notez vos rêves, vos forces, et essayez de trouver une réponse à chaque frein qui empêcherait votre depart.

Partir c’est revenir aussi, un jour, aucun choix n’est immuable. Mais croyez en vous, et osez!

 

Relire mes articles sur l’expatriation 

Lifestyle, Vegan

2 livres pour une vie plus éthique

24 May 2017

 

Aspirer à vivre une vie plus éthique et engagée amène un questionnement quotidien sur sa consommation, et comment trouver des alternatives équitables.

Internet est une source précieuse d’information, à condition de sélectionner les sources avec attention, certains médias, reportages, mais je reste une grande partisante du livre. Le livre que l’on prend le temps de sentir, découvrir au fil des pages, admirer les mots et parfois les photos. J’aime l’idée que les livres nous suivent, et qu’il est possible de créer un rythme avec son livre : feuilleter un chapitre, le reposer, chercher une information, l’emmener en voyage…

Mes deux coups de coeurs “livres éthiques” semblent radicalement différents : Green Life, de Victoria Arias (Mango & Salt) et Les animaux ne sont pas comestibles, de Martin Page, mais vont finalement dans le même sens : vivre avec compassion dans l’idée comme dans la pratique.

 

 

 

Green Life, de Victoria Arias (Mango & Salt)

Je suis Victoria via son blog Mango & Salt et ses réseaux depuis quelques années, pour ses recettes simples et créatives, ses looks minimalistes et questionnements bienveillants et honnêtes. Une personne solaire qui n’a pas peur de parler de tous les sujets, mais toujours avec bienveillance.

Son livre reflète bien son univers, accessible, créatif et fouillé, et je le conseille à tout le monde : que vous aspiriez à une vie plus verte, ou êtes simplement à la recherche d’astuces concrètes.

Les recettes sont simples à réaliser, les photos réussies, et le livre fourmille de bonnes idées pour apporter un zest de vie naturelle dans le domaine de la cuisine, beauté, maison, santé ou bien-être.

J’ai particulièrement accroché avec la partie “maison”, car même si j’achète des produits naturels, j’aimerais passer le cap pour fabriquer mes nettoyants, lessives et adoucissants.

Je pense que Green Life va finir dans mon top 3 des cadeaux d’anniversaires, pour toutes les personnes en recherche de bien être et de simplicité, idéal pour commencer à se familiariser avec le végétarisme, la relaxation, les huiles essentielles, et le DIY.

 

En savoir plus sur Green Life

 

Les animaux ne sont pas comestibles, de Martin Page

Au premier abord, ce livre attire l’attention par sa couverture rouge et blanche, ultra efficace. Martin Page nous raconte son parcours, et les réflexions qu’ils l’ont mené à devenir vegan.

L’auteur distille des pistes de réflexion et beaucoup de contenu pédagogique tout au long de son histoire personnelle, j’ai appris beaucoup de choses sur le plan politique, écologique, santé et même philosophique. Le livre répond des questions que tout le monde se pose : jeter ses vêtements en laine ? Quelles sont les alternatives au cuir ?  Prendre des compléments ? Le veganisme et l’enfant ? Répondre à une remarque ? Et surtout : mon action aura t-elle de l’impact sur la société ?

L’écriture est simple et accessible, et offre de nombreuses pistes de réflexion sur le veganisme, pour montrer que chaque pierre est nécessaire pour construire les fondations d’une vie plus éthique.

Que vous soyez omnivores, végétariens ou vegan, ce livre est une base intéressante pour se remettre en question face à notre consommation et place dans la société.

 

En savoir plus sur Les animaux ne sont pas comestibles. 

 

Réécoutez Martin Page et Ophélie Véron du blog Antigone XXI, dans l’émission “Grand bien vous fasse” sur le véganisme, un moment plein de bienveillance et pédagogie.

Ophélie Véron vient d’ailleurs de publier un ouvrage “Planète végane” que j’ai hâte de découvrir!

 

 

 

 

Quels sont vos coups de coeur littéraires “éthiques et green” ? 

Angleterre, Voyages & Adresses

Un week-end à Brighton, au coeur des Lanes

8 May 2017

 

Ma première visite de Brighton au printemps dernier m’avait laissé un gout d’inachevé. J’adore Brighton, un gout d’ailleurs à seulement 1 heure de Londres. On pourrait penser à première vue à une ville touristique et kitsch, cliché des bords de mer, mais pas du tout, Brighton est unique en son genre. La plupart des londoniens rêvent de partir habiter sur la côte, pour profiter de la douceur de vivre des villes côtières. Brighton a une âme, et ce deuxième séjour m’a permis de mieux découvrir cette ville créative et engagée, où les concepts innovants fleurissent à tous les coins de rues.

 

 

Se reveiller les pieds dans l’eau

Un week-end à la mer, c’est un condensé de vacances non ? Je rêvais de voir la plage de ma fenêtre et me réveiller les pieds dans l’eau (ou presque). Notre choix s’est porté sur l’Atlantic Seafront, sur la marina, un hôtel typiquement britannique, avec un accueil familial, un décor bucolique et une vue sur la mer qui ressemble à une carte postale. On était si bien tous les 3, perchés dans notre chambre au dernier étage, à regarder les vagues et les touristes. J’aime aller à l’hôtel avec mon petit bout me couper du quotidien, profiter des serviettes douces et des coussins moelleux, même si on finit toujours par partager notre lit et se réveiller aux petites heures du matin pour nourrir l’ogre. Mais au moins, j’ai pu voir le lever du soleil, et prendre un copieux petit-déjeuner.

Atlantic Seafront Hotel  : 16 Marine Parade, Brighton BN2 1TL

 

Les Lanes créatives et engagées 

Brighton accueille de nombreuses universités et ateliers d’artistes, et on ressent cette forte influence dans le choix des boutiques, cafés et restaurants. Alors oui, les boutiques traditionnelles du “high street” existent, mais j’ai découvert un tas d’endroits indépendants et originaux.

Les Lanes sont le coeur de Brighton, des petites rues piétonnes bordées de boutiques et restaurants. Je n’ai jamais vu une aussi grande proportion de restaurants vegans, à des prix super abordables. A notre arrivée, nous avons foncé déjeuner chez Loving Hut, toujours bon, simple et sain.

En face, on retrouve Vegetarian Shoes, une boutique de chaussures entièrement vegan, avec un choix incroyable de modèles. C’est assez rare de retrouver une boutique de chaussures vegan qui a pignon sur rue, même à Londres!

 

Et à 10 mètres de là, des falafels, plats coréens, du traditionnel britannique, ou de la cuisine fusion fusion, avec un joli “vegetarian” ou “vegan” sur l’enseigne. Un paradis culinaire! Promenez vous sur Gardner St, North Laine, ou Kensington Gardens pour trouver votre bonheur chez Iydea, Wai Kika Moo Kau, The Prince George…

 

J’ai adoré flâner dans les boutiques de tee-shirt désignés par des artistes locaux, chiner des cristaux, et feuilleter des BDs ou bouquins engagés. A Brighton on a pas peur d’afficher ses idées!

Après une bonne marche dans le centre de la ville, cap sur le Little Bird pour un tea time au soleil, avec un chaï latte délicieux et une part de gâteau vegan (choix gluten free également au menu) bien généreuse. Le choix compliqué fut compliqué avec le célèbre Cloud 9 juste en face!

 

Près de la Marina, nous avons déniché un bar très intimiste “The Plotting Parlour”, avec miracle : une musique calme (les bars et restaurants anglais sont souvent très bruyants) et des cocktails délicieux. L’adresse est cachée entre 2 ruelles, et mérite vraiment le détour pour sa carte et sa décoration soignée, mais toujours avec une ambiance “casual”.

 

Sortez un peu des Lanes pour découvrir Hibse, un supermarché qui prône le bonheur avant le profit! Chez Hisbe la qualité des produits, leur provenance et le bien-être des employés sont UNE priorité. Concrètement, on trouve de nombreux produits vegans, et surtout beaucoup de produits en vrac et sans emballages (en Angleterre, il est normal de trouver 1 poireau sous emballage plastique au supermarché). J’ai aimé le fait de trouver de la lessive liquide en vrac, avec un bidon réutilisable par exemple. Hisbe propose aussi un café et des patisseries! Rien de fancy, mais l’endroit est très inspirant!

 

Jolie découverte avant de partir, Eden Perfumes permet de trouver l’alternative vegan, naturelle et cruelty free de son parfum, ou en créer un sur mesure. J’ai adoré le concept, et mon cher et tendre a trouvé la version vegan de son parfum préféré, le résultat est bluffant, très abordable avec 100ml pour 12£, et le senteur tient longtemps. A noter que l’enseigne livre à travers l’Europe!

 

Little Bird : 16 Kensington Gardens, Brighton BN1

Cloud 9 : 15 Brighton Pl, Brighton BN1 1HJ

Loving Hut : 48 Gardner St, Brighton BN1 1UN

Vegetarian Shoes : 12 Gardner St, Brighton BN1 1UP

Eden Perfumes : 26 Gardner street Brighton BN11UP

The Plotting Parlour : 6 Steine St, Brighton BN2 1TE

Hisbe : 20-21 York Pl, Brighton BN1 4GU

 

 

Visiter Brighton avec un bébé ?

Si vous voyagez avec un bébé, sachez que Brighton est très accessible et kid-friendly. Nous n’avons jamais eu de soucis en Angleterre avec notre enfant dans les pubs, restaurants, ou cafés, au contraire, les serveurs/serveuses prennent toujours soin de nous trouver un endroit au calme avec la poussette. Concernant les hotels, pensez au fait que les hôtels traditionnels sont charmants, mais les chambres parfois petites et avec une douche. Les Lanes, mêmes bondées sont largement praticables avec une poussette. Le seul bémol ? Les trains au départ de Londres les week-ends fériés (ou ensoleillés) sont généralement bondés!

 

Des bonnes adresses ou souvenirs à Brighton ?