Ces derniers temps, avec l’annonce de ma maternité, j’ai pu prendre conscience de la bienveillance des gens qui m’entourent : mes ami(e)s, proches et vous ma communauté qui me suit déjà depuis plus de 3 ans.
J’ai aussi remarqué que lors d’un événement heureux, certaines personnes n’arrivent pas à être positifs(ves) pour les autres. Prenons deux exemples, le premier léger mais assez symptomatique : quand une blogueuse est invitée à un événement ou un blogtrip je vois immédiatement des commentaires sur le fait que “ce sont toujours les mêmes qui sont invitées”, ou “qu’elles ne travaillent finalement jamais”. Comme si le bonheur qu’une personne reçoit est un moment positif que l’on enlève à d’autres.
J’ai du mal à comprendre ce type de comportement. L’envie est un sentiment humain et naturel, mais finalement n’est il pas plus positif de se réjouir du bonheur des autres ?
Tomber enceinte à été un processus long, complexe et douloureux. Je vous en reparlerais dans un autre article, mais même dans les étapes les plus sombres, je n’ai jamais ressenti de rancoeur envers mes ami(e)s qui annonçaient une future maternité. Au contraire, j’étais ravie de voir que cela pouvait fonctionner, que l’espoir existait et qu’il fallait s’accrocher. Et surtout, je ne souhaitais à personne de vivre le même chemin que moi.
On parle souvent du karma, et j’aime croire qu’il est important de toujours être bienveillante pour les autres. L’envie et l’ego sont extrêmement dangereux car quand ces deux sentiments sont mal contrôlés, ils participent à nous enfermer dans une vie négative. Ce que je ne vis pas, c’est parce que l’autre le vit. Et l’on sait vous et moi que cette pensée est fausse.
Regarder la vie de l’autre à travers un écran, c’est l’assurance d’être malheureux(se) dans sa propre vie. Que connaissons nous des efforts fourni pour en arriver là ? Des échecs, des doutes, des pleurs ? Au delà d’un effet d’annonce en 140 caractères, il est essentiel de toujours prendre du recul face aux situations.
Débarrassons nous de l’égo, et du jugement hâtif, et apprenons surtout à dire “félicitation” et “je suis heureux(se) pour toi” de manière sincère.
Et si on essayait de transformer notre ressenti en un élément de motivation ? Quand je vois des personnes réussir, cela me pousse à me dépasser pour atteindre mon but. Si il / elle a pu réussir, je peux aussi le faire. A moins de jeter son téléphone et se couper des réseaux sociaux et d’une vie sociale normale, il vous sera impossible de passer à côté des événements qui rythment la vie de votre entourage, alors transformez le en source de motivation!
J’aime penser que même en s’éduquant à penser positif 24/24h sur son canapé, rien ne se passera de nouveau. Il faut agir, entreprendre, même si il est plus facile de juger les autres que de se lancer.
J’imagine que ces sentiments négatifs sont aussi dictés par la peur et la frustration d’une vie qui ne nous satisfait pas. Encore une fois retournons la situation : comment faire pour transformer ma vie et la rendre plus positive ?
La première chose à faire et de se débarrasser des pensées négatives qui peuvent naturellement nous envahir face à une annonce heureuse. Et surtout essayer de comprendre pourquoi on tend à réagir de cette manière ? Cela fait souvent écho à une frustration plus profonde, une envie cachée ?
Ensuite, d’essayer de réfléchir à la manière de transformer ce sentiment en un moment constructif : si je veux moi aussi vivre la même chose, que dois je mettre en place pour y arriver ?
Entourez vous aussi de personnes positives! Pendant de nombreuses années, je gardais dans mes amitiés des personnes incapables de se réjouir pour moi. Pour mes examens, mon mariage ou mon départ à l’étranger, tout était sujet à polémique, et surtout jamais un “bravo” sincère. Par contre, j’ai remarqué que ces mêmes personnes étaient finalement présentes dans ma vie pour les mauvais moments, et pas comme amis, mais plutôt car elles se réjouissaient de ne pas me voir heureuse.
J’ai fait le ménage il y a quelques temps, sans me retourner, en ne gardant que des personnes bienveillantes autour de moi. Ces gens à qui il est naturel de partager des bonnes et mauvaises nouvelles, mais aussi des doutes.
Au final, apprendre à travailler son esprit de bienveillance part souvent d’un délic simple, mais qui nous amène vers une profonde remise en question.
Alors, essayons ensemble de toujours garder en tête qu’une pensée positive peut chasser une pensée négative, et de répéter le mot magique : bienveillance.