Browsing Tag

maman

Lifestyle

Débordée, une question de priorités ?

10 July 2018

Juillet 2018, le constat est clair : je n’arrive plus à mener à bien tout ce que je prévois de faire. Travailler, passer du temps en famille (sans faire 2 choses à la fois), alimenter le blog, publier mon podcast, lire, faire du yoga, et : ne rien faire.

J’apprends à ne plus dire « je n’ai pas le temps » mais « ce n’est pas ma priorité », et surtout prioriser mes objectifs et comment m’organiser au mieux.

Mais soyons honnête, ma vie ressemble à un Tetris géant. Quand je conduis pour aller au travail ou sur le chemin de la crèche, j’écoute des podcasts et des livres audio, quand mon enfant est couché je file au yoga ou le samedi/dimanche quand mon cher et tendre ne travaille pas. J’ai décidé de placer le yoga en priorité en ce moment, car il est essentiel à mon équilibre, à mon corps et mon esprit. Je me sens plus concentrée, forte et sereine et évite les séances chez l’ostéo. Mais cela signifie moins de temps de repos à la maison, ou devant le blog.

Alors pourquoi ma vie est-elle devenue si compliquée à gérée ? J’ai changé de travail, et mon home office a fait place à des trajets en voitures ou des courtes pauses déjeuners. Mais je ne regrette rien, et me vois approfondir des sujets et évoluer dans mes connaissances, moins confortable mais très formateur. 

Mon enfant ne fait plus de longues siestes le week-end, se couche plus tard, et surtout il est désormais en âge de courir partout, à défaut de jouer sur un tapis d’éveil.

 Je pourrais établir un planning, comme celui que je tiens pour le yoga, mais ma journée est si disciplinée entre enfant et travail, que je ne m’imagine pas m’épanouir dans un emploi du temps militaire. Mais finalement, j’en viens à me dire que mes objectifs sont pourtant clairs : je ne veux pas abandonner cet espace, ni retarder encore la sortie de mon podcast.

Moins mais mieux, mais moins est frustrant.

Alors, cette année est complexe en terme de changement, en terme de repos, comme souvent quand on change de pays et que les vacances sont limitées, et surtout être un parent actif requiert beaucoup de souplesse et de recul. J’ai choisi d’habiter loin de ma famille, ce qui limite à zéro les moments sans enfant.

Je me demande comment font les autres ? Existe t-il des bonnes pratiques ? Pourquoi il n’existe pas de situations parfaites ?

J’ai donc acheté un moodbard en liège (digital native), pour faire une « inspirational board », avec des mots, des images, des photos de mes objectifs et tout ce qui m’inspire. L’idée est de m’en infuser au réveil et au coucher, inconsciemment, ou presque.

En attendant, j’ai fait une liste des articles en retard, des marques éthiques très chouettes à vous faire découvrir, des voyages (Copenhague, Lisbonne, la Sicile…), je garde les histoires d’expatriations pour le podcast. Parce que ça vaut la peine de garder ma bulle d’oxygène et créer du contenu pour une communauté que je chéris tant !

Je vais avancer avec un planning, et tenter de m’y tenir et surtout voir si cela ne me crée pas de stress … ça serait contre-productif. 

Et si vous avez des astuces à partager sur l’organisation : je suis toute ouïe ! 

expatriation, Maternité

Top et flop des accessoires de puériculture à Paris, Londres, Bruxelles, Bangkok et L.A

2 February 2018

 

Quand on attend un enfant, la découverte de la liste de naissance peut faire froid dans le dos. J’ai appris quelques semaines avant la naissance qu’il fallait mettre un body sous le pyjama d’un bébé, ou que la tétine n’était pas obligatoire.

Si l’envie que votre progéniture ne manque de rien, mieux vaut demander quelques conseils aux parents avant de se lancer dans une liste d’achat inconsidérée! Certains accessoires peuvent se relever parfaitement inutile, mais lesquels ?

J’ai demandé conseil à des copines mamans à Paris, Bangkok, et Los Angeles, pour compléter mon expérience à Londres et Bruxelles. De quoi éclairer votre lanterne, que vous habitiez à un bout ou l’autre du globe !

 

Julie, du blog Formally Informal. Maman parisienne d’un bébé de 9 mois 

Quels sont les 3 objets qui ont été indispensables quand tu as eu ta fille ?

  • Coussin d’allaitement… que j’utilise encore aujourd’hui, 9 mois après sa naissance ! Parfait pour sauver son dos, sa nuque et ses bras en se calant dans le lit ou le canapé avec bébé qui fait la sieste ou qui tète… surtout la nuit !
  • Tire-lait… manuel ! Après avoir lu des centaines d’avis en ligne, j’avais opté pour un tire-lait électrique de compétition les premiers mois, la version la plus pratique et efficace pour beaucoup de mamans… mais pas pour moi ! La révélation a été le tire-lait manuel, petit, facile à laver et à utiliser. Je m’en sers encore quotidiennement.
  • Écharpe de portage. Parfait pour sortir en ayant les mains libres (pratique quand on a des courses à faire ou qu’on part en voyage) ou pour laisser son bébé faire la sieste contre soi pendant qu’on vaque à ses occupations. Le peau à peau, sa petite respiration contre nous et les câlins, c’est que du plus 🙂

 

Et quel est l’accessoire le plus inutile selon toi  ?

Un mouche bébé… Impossible de l’utiliser sur ma fille qui se débat autant de possible (et même plus encore ^^). Notre pédiatre ne recommande même pas son utilisation au final…

Blog Formally Informal 

Twitter @juliconoclaste

Facebook @formallyinformal

Instagram @juliconoclaste

 

 

Lini, du blog Lini’s Choice, maman à Bangkok d’un bébé de 6 mois

Top 3 des objets indispensables ? 

  • Une swaddle blanket à scratch pour emmailloter la petite les 2 premiers mois. Je le faisais déjà pour ma fille il y a 22 ans (et oui !) et à Monaco dans la maternité je faisais office d’OVNI car ce n’était pas encore populaire en Europe. En Thailande, les infirmières l’ont emmaillotée dès le début et m’ont appris à bien faire le pliage pour pas que ça se défasse dans la nuit. Du coup j’ai acheté plusieurs swaddle blanket qui m’ont bien servies. Jusqu’à ce que je trouve une swaddle blanket à scratch super pratique et super rapide à mettre en place. Je l’ai bénie les nuits où j’étais pas super réveillée pour faire de l’origami avec un bébé ronchon.
  • Du liniment oléo calcaire. Introuvable en Thailande. Et comme j’avais vraiment envie d’éviter d’utiliser trop de lingettes avec des produits inconnus j’ai profité des amis qui venaient de France et de ma grande fille (alors hôtesse chez Emirates) qui faisait des escales à Bangkok, pour m’en faire ramener. J’ai un stock pour 1 an facile ^_^
  • La moustiquaire pour la poussette et l’anti-moustique (sans produits chimiques) pour sa chambre. Indispensable dans un pays où les moustiques pullulent et véhiculent diverses joyeusetés comme la dengue. Elle se fait quand même piquer de temps en temps mais on limite les dégâts.

 

Le flop ?

  • A mon grand regret les couches lavables. Je m’étais mise en tête de n’utiliser que ça, convaincue par l’économie, le côté eco-friendly etc La première fois que j’ai voulu l’utiliser, la petite avec des cuisses trop fines, du coup ça a fuit de partout. J’ai un peu attendu et j’ai retenté mais à l’usage j’ai trouvé ça beaucoup trop contraignant. Trop de trucs à laver, trop de manipulations, trop épais sous les bodys de la petite … Je vais attendre un peu et retenter. Sur les conseils d’une amie qui est pro couches lavables, je vais les utiliser que le weekend quand elle sera un peu plus grande. Au moins ma conscience sera un peu apaisée (pas beaucoup au vu de la montagne de déchets que je génère).

 

Le bon plan de Lini à Bangkok : les doudous faits maison de Melody from Paris, une amie expat à Bangkok. C’est mignon mais pas gnangnan, plutôt design même ! Les accroches tétines sont super pratiques et la petite adore les doudous !

 

Blog Lini’s Choice

Facebook Lini’s Choice

Twitter @Lini’s Choice

Instragram Lini’s Choice

Et découvrez le guide Bangkok Essentiel, écrit par Lini, fraichement paru aux Editions Nomades! Plus d’infos

 

 

 

Elodie, du blog Melo Furtherwest, maman à Los Angeles d’un bébé de 13 mois

Top 3 des objets indispensables ? 

  • Les bodys qui s’ouvrent sur le devant (bodies cache-coeur/croisés ?) pour éviter d’irriter et d’empêcher la cicatrisation du cordon.
  • Un sac à langer, ni trop gros ni trop petit, à emmener partout avec soi : lors des ballades, des courses, des rdv…
  • Des bavoirs et petites lingettes par dizaines (pour les petites régurgitations)

 

Et le flop ?

  • Un chauffe-biberon. À l’hôpital ils donnaient le lait à température ambiante, il semblait apprécier et la digestion était bonne. Du coup nous avons continuer comme ça, et sincèrement sans regret c’est tellement plus pratique lorsque l’on part en ballade !

 

Blog Melo-Furtherwest

Twitter @Melofurtherwest

Instagram @Melo_Furtherwest et @Further.books pour son compte 100% bouquins

Facebook FurtherWest

Retrouvez aussi les conseils d’Elodie sur Los Angeles, sur le guide Los Angeles l’essentiel aux Editions Nomades !

 

 

 

Carole du blog Smootheries, maman à Paris d’une petite fille de 4 ans 

Top 3 des objets indispensables ? 

  • La poussette citadine qui se faufile partout (une Yoyo de Babyzen si tu veux citer des marques) : Dire qu’avant la naissance de ma fille, j’hésitais même à investir dans une poussette ! Je me voyais déjà, maman super cool et écolo, parcourir les rues avec mon enfant en écharpe… et je l’ai fait, un peu. Mais plutôt pour aller prendre le train ou acheter du pain. Pour les longues balade, pouvoir manger dans un étroit restaurant parisien sans avoir un nourrisson sur les bras, ou prendre l’avion seule avec 1 valise, 1 sac à langer et un bébé, la poussette qui tient entre deux tables et voyage en cabine était ma sauveuse.
  • Le mini lit de nourrisson à hauteur de mon lit : peu convaincue par les lits “co-dodo” (et surtout par leur prix) j’ai acheté un berceau en carton pour les premiers mois. Hyper léger, on pouvait le mettre dans le salon quand on y était, et le transporter, nourrisson compris, dans notre chambre en se couchant. Il me suffisait de tendre les bras, pour attraper ma fille et l’allaiter la nuit, avant de la reposer, un filet de bave au coin des lèvres. Bilan : pas besoin de sortir de son lit en pleine nuit (non, je ne changeais pas sa couche à chaque allaitement, surtout si elle s’était rendormie).
  • Le kindle : pour lire d’une main, dans le noir, en allaitant à 4h du matin (j’ai essayé d’allaiter en dormant mais après quelques crevasses, j’ai préféré lire).

 

Et le flop ?

  • J’ai acheté un énorme lot de couches lavables. Je les ait toutes essayées deux fois (pour être bien sûre que ça fuyait, que ça se tachait, et que j’allais être une mère pas écolo), avant de les revendre à moitié prix.

 

Blog Smootheries

Instagram @Smootheries , Carole étant prof de yoga à Paris, toutes les informations sur les cours hebdos et ateliers sont à retrouver sur @HappyYogisSociety

Twitter @Smootheries

Facebook Happy Yogis Society 

 

 

Mon top et flop de jeune parent d’un bébé de 14 mois, à Londres et Bruxelles

 

Top 3 des objets indispensables ? 

  • Des pipettes de liquide physiologique. Ce qui semble élémentaire chez les parents français, est introuvable à Londres! Notre kiné-respi français nous a conseillé de ne pas utilisé un mouche bébé mais des pipettes de sérum physiologique pour nettoyer le nez de notre fils, constamment enrhumé. J’ai même trouvé du spécial rhume avec un antiseptique, qui nous évite que la machine à morve se dépose sur les bronches! La seule solution ? Faire un stock en France ou demander à une bonne âme de vous faire un colis…
  • Le combo chapeau et sac à dos !  Londres et Bruxelles sont connues pour leur temps pluvieux, naviguer avec une poussette et un parapluie est loin d’être pratique. J’ai toujours un grand chapeau, que je visse sur ma tête les jours de pluies, faute d’avoir trouvé un beau ciré à mon goût. La tête au sec et les deux mains libres pour faire de la poussette sportive, merci les trottoirs 36 trous! Concernant le sac à dos, le mien vient de chez Gaston Luga une marque suédoise. J’ai longtemps arpenté Londres avec une poussette, un sac de lange (très pratique au début), et mon sac à main : erreur fatale pour mon épaule. Rien de plus pratique qu’un sac à dos quand on cours entre boulot, bébé et yoga. Je n’utilise plus de sac à langer, mais mon sac contient souvent, mon ordinateur portable, un leggings et un débardeur, quelques couches, des lingettes, des snacks… Le sac de Mary Poppins !
  •  Un sac bean pour un bébé relax en toute sécurité. J’avais vu ce sac chez une amie jeune maman. On peut l’utiliser dès la naissance, bébé dort confortablement sur son bean, bien attaché par des lanières. Il permet de pouvoir “vaquer” à ses occupations en toute tranquillité, en le déplaçant dans toute la maison en un tour de main. Et quand bébé grandit, on peut le transformer en pouf!

 

Et le flop ?

  • La balancelle automatique. Mon fils l’a littéralement détesté, la sensation de swing le faisait pleurer automatiquement. On misait de grands espoirs sur cet objet, monté avec amour vis après vis. Finalement, une écharpe de portage est le meilleur ami des bébés qui veulent être tout le temps en mouvement, moins cher et tellement pratique…

 

Sac à dos Gaston Luga, livraison gratuite, 15% réduction sur le sac de votre choix et 20% de réduction sur les taxes si vous êtes hors UE avec le code BIOBON

 

 

Un immense merci à Julie, Lini, Elodie et Carole pour leur précieux conseils. Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à me le dire, j’organiserais de nouveaux articles collaboratifs sur la maternité et la famille. 

A votre tour de partager en commentaire votre top et flop des articles de puériculture!

Lifestyle, Maternité

Et puis j’ai changé de vie pour devenir maman

2 January 2017

Le 20 novembre 2016, j’ai changé de vie.

Il y a 6 semaines, j’ai sauté dans le vide sans filet de sécurité en devenant mère. Je pourrais vous faire le grand classique du “je l’ai aimé dès que mon regard à croisé le sien”, mais je suis bien trop cérébrale pour ça. Il faut toujours que je prenne de la distance sur mes émotions, la première chose à laquelle j’ai pensé a été “J’ai la responsabilité de ce petit être maintenant”. Et tout s’est accéléré : la peur, l’excitation, et surtout l’amour. Cette sensation d’avoir vécu la chose la plus extraordinaire de ma vie, et l’envie de photographier tous les gestes, les odeurs, les voix. J’aurais voulu capturer la première bouffée d’air qu’il a respiré.

Et il y a eu la suite, l’apprentissage des gestes pour prendre soin de cette petite personne. Celle qui ne connaissait rien aux nouveaux-nés voit désormais ses journées rythmées par les biberons, les couches ou la recherche de la meilleure tisane pour bébé.

On passe au-dessus de tout en devenant mère, la douleur si forte de l’après accouchement, la fatigue aussi. On apprend chaque jour à communiquer tous les deux, il m’apprend à devenir patiente face aux miaulements et à ses grands yeux éveillés alors que le soleil dort encore.

Il y a les cernes, le teint brouillé et le café froid du matin qui remplace les jolis petits déjeuners colorés, mais tout s’oublie instantément quand on aperçoit un sourire.

Moi qui suis si solitaire et indépendante, j’apprend à tout faire à deux, à m’adapter à son rythme. A ne pas pouvoir traverser Londres pour un thé chez Yumchaa, ou d’aller au yoga et déjeuner avec mon livre. Je crée une nouvelle routine avec mon mini, souvent endormi dans sa poussette : les promenades, les cafés, les courses ensemble, et le fait de l’avoir fait voyager avec moi pendant 9 mois semble l’avoir déjà habitué à mes escapades.

La carrieriste que je suis apprend pour la première fois à ne pas penser au travail pendant quelques mois pour se consacrer à la vie de famille, et bon sang que c’est bon! J’ai l’impression d’être devenue une Shiva moderne : être mère c’est toujours avoir plusieurs choses à faire, et souvent en même temps.

Je n’aurais jamais penser ressentir une émotion si forte en le voyant rassuré instantanément, la tête collée sur moi pour écouter les battements de mon coeur. Ca existe donc vraiment une telle connexion entre 2 êtres?

Le vieux couple construit maintenant une vie à 3 (5 avec nos deux matous), diner à tour de rôle, ou regarder un film en 3 parties, mais les fous-rires, la tendresse et tout l’amour que ce petit-être a apporté dans notre foyer est indescriptible.

Depuis sa naissance, j’ai gagné un profond respect  pour toutes les mères du monde, celles qui travaillent ou qui se consacrent à leurs enfants. En donnant la vie, on s’engage à élever des êtres humains bienveillants et sensibles. J’aimerais lui apprendre à être un homme respectueux des autres, qui n’a pas peur de livrer ses émotions.

J’ai hâte de lui apprendre à lire, le voir découvrir la musique avec son père, à écrire, à voyager ensemble, mais j’aimerais bloquer le temps pour qu’il reste minuscule et innocent. Il me donne envie d’apprendre des tonnes de choses pour lui transmettre ensuite.

Parfois je me demande si toutes les mères se posent autant de questions, où si mon habilité à retourner les émotions dans tous les sens me joue encore des tours.

Depuis le 20 novembre, j’ai l’impression de vivre sur une autre planète, j’ai fondé une famille, et c’est une monde magique.