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Angleterre, Bruxelles, expatriation

5 habitudes britanniques qui ont changé ma vie

22 November 2018

 

L’image que les français se font des britanniques est assez amusante, humour second degré, héritage punk, pub du dimanche pour religion, et passion pour la famille royale. Et la meilleure preuve d’une expatriation réussie est d’adopter les us et coutumes locaux.

Pour ma part, 3 ans de vie londonienne ont changé ma manière de vivre, découvrez les habitudes et bizarreries britanniques que j’ai importé à Bruxelles !

 

1- Travailler tôt, finir tôt

Loin de moi l’idée de vous vendre un miracle morning, mais j’avais l’habitude française de commencer mes journées de travail vers 09:45, prendre une bonne pause déjeuner et finir de travailler après 18:30.
En Angleterre (je travaillais à Londres et dans le Berkshire), on commence ses journées vers 8h, déjeune sur le pouce, pour finir tôt et maximiser son temps au bureau. Plus d’efficacité et moins de présentéisme. D’ailleurs, le rush dans le Tube (métro londonien) n’est pas à 19h comme à Paris mais plutôt autour de 17h.
Ce qui laisse du temps pour aller au yoga, voir sa famille…

 

2- Et diner avec les poules

Je viens d’une famille méditerranéenne, où l’on déjeune à 14h et dîne à 21h30.
Sauf que, pour se lever à 06:30, et respecter mon beauty sleep de 8h, je suis au lit très tôt.
Et rien de pire que de se coucher en se sentant lourde, j’aime donc manger tôt avec mon enfant, prendre le temps de digérer le temps d’un film ou un bouquin avant d’aller me coucher vers 22h.

 

3- Le métro comme seconde maison

Je suis très différente des belges sur ce point, car je délaisse ma voiture de fonction (un avantage fiscal belge très répandu) pour le métro avec plaisir.
Bien évidemment, l’aspect environnemental pour première raison, mais Londres m’a habituée à m’organiser dans le métro sans gêne : petit dej, maquillage (pas la peine de regarder des tutos make up sur YouTube prenez le Tube à 07:30).
Je lis, écoute des podcasts, écris des articles pour Biobeaubon, le métro c’est mon moment à moi.
Et comme les londoniennes, on n’hésite pas à mettre des runnings pour courir dans les couloirs du métro, et retrouver des chaussures plus habillées une fois arrivée au bureau !

 

4- No shame !

J’ai toujours adoré les anglaises pour leur côté “No shame”.
Le côté punk anglais s’exprime encore dans la manière de s’habiller, se maquiller, de vivre : “Cela te plaît ? Personne ne te regardera de travers, tu peux le porter.”
Alors peu importe si tout le monde s’habille très classique et que j’aime arriver avec des paillettes sur le visage, des chaussures à sequins, ou un rouge à lèvres très flashy : tout ça illumine MA journée. Cette liberté propre à la mentalité londonienne m’a réconciliée avec le “moi” adolescent.

 

5- Le guide de survie

Pour survivre à Londres, il faut un parapluie, une écharpe, des lunettes de soleil, car on vit généralement 4 saisons en une journée.
Et peu importe qu’il pleuve ou qu’il fasse gris, Il y aura toujours un pub ou café super cosy pour boire un verre, lire la presse, et faire un jeu de société. Et si le cœur vous en dit, l’Angleterre est aussi très poétique sous un parapluie! J’ai gardé cette mentalité “il n’y a pas de mauvais temps, seulement de mauvais équipements”, à Bruxelles, et peu importe la météo, je m’adapte mais rares sont les journées que je passe à la maison.

 

Vous l’aurez compris, Londres me manque, et une fois cet article publié, je vais filer chercher des billets de train ou de ferry pour retrouver la capitale anglaise, prendre un grand bol de bizarreries British, et voir les décorations de fin d’année sur Oxford Street, Carnaby Street et ou le marché de Noël de Southbank. 

Et vous quelles habitudes anglaises avez-vous adopté ?

 

 

*Lien sponsorisé

Illustration : DC Shoes

expatriation, Maternité

Top et flop des accessoires de puériculture à Paris, Londres, Bruxelles, Bangkok et L.A

2 February 2018

 

Quand on attend un enfant, la découverte de la liste de naissance peut faire froid dans le dos. J’ai appris quelques semaines avant la naissance qu’il fallait mettre un body sous le pyjama d’un bébé, ou que la tétine n’était pas obligatoire.

Si l’envie que votre progéniture ne manque de rien, mieux vaut demander quelques conseils aux parents avant de se lancer dans une liste d’achat inconsidérée! Certains accessoires peuvent se relever parfaitement inutile, mais lesquels ?

J’ai demandé conseil à des copines mamans à Paris, Bangkok, et Los Angeles, pour compléter mon expérience à Londres et Bruxelles. De quoi éclairer votre lanterne, que vous habitiez à un bout ou l’autre du globe !

 

Julie, du blog Formally Informal. Maman parisienne d’un bébé de 9 mois 

Quels sont les 3 objets qui ont été indispensables quand tu as eu ta fille ?

  • Coussin d’allaitement… que j’utilise encore aujourd’hui, 9 mois après sa naissance ! Parfait pour sauver son dos, sa nuque et ses bras en se calant dans le lit ou le canapé avec bébé qui fait la sieste ou qui tète… surtout la nuit !
  • Tire-lait… manuel ! Après avoir lu des centaines d’avis en ligne, j’avais opté pour un tire-lait électrique de compétition les premiers mois, la version la plus pratique et efficace pour beaucoup de mamans… mais pas pour moi ! La révélation a été le tire-lait manuel, petit, facile à laver et à utiliser. Je m’en sers encore quotidiennement.
  • Écharpe de portage. Parfait pour sortir en ayant les mains libres (pratique quand on a des courses à faire ou qu’on part en voyage) ou pour laisser son bébé faire la sieste contre soi pendant qu’on vaque à ses occupations. Le peau à peau, sa petite respiration contre nous et les câlins, c’est que du plus 🙂

 

Et quel est l’accessoire le plus inutile selon toi  ?

Un mouche bébé… Impossible de l’utiliser sur ma fille qui se débat autant de possible (et même plus encore ^^). Notre pédiatre ne recommande même pas son utilisation au final…

Blog Formally Informal 

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Lini, du blog Lini’s Choice, maman à Bangkok d’un bébé de 6 mois

Top 3 des objets indispensables ? 

  • Une swaddle blanket à scratch pour emmailloter la petite les 2 premiers mois. Je le faisais déjà pour ma fille il y a 22 ans (et oui !) et à Monaco dans la maternité je faisais office d’OVNI car ce n’était pas encore populaire en Europe. En Thailande, les infirmières l’ont emmaillotée dès le début et m’ont appris à bien faire le pliage pour pas que ça se défasse dans la nuit. Du coup j’ai acheté plusieurs swaddle blanket qui m’ont bien servies. Jusqu’à ce que je trouve une swaddle blanket à scratch super pratique et super rapide à mettre en place. Je l’ai bénie les nuits où j’étais pas super réveillée pour faire de l’origami avec un bébé ronchon.
  • Du liniment oléo calcaire. Introuvable en Thailande. Et comme j’avais vraiment envie d’éviter d’utiliser trop de lingettes avec des produits inconnus j’ai profité des amis qui venaient de France et de ma grande fille (alors hôtesse chez Emirates) qui faisait des escales à Bangkok, pour m’en faire ramener. J’ai un stock pour 1 an facile ^_^
  • La moustiquaire pour la poussette et l’anti-moustique (sans produits chimiques) pour sa chambre. Indispensable dans un pays où les moustiques pullulent et véhiculent diverses joyeusetés comme la dengue. Elle se fait quand même piquer de temps en temps mais on limite les dégâts.

 

Le flop ?

  • A mon grand regret les couches lavables. Je m’étais mise en tête de n’utiliser que ça, convaincue par l’économie, le côté eco-friendly etc La première fois que j’ai voulu l’utiliser, la petite avec des cuisses trop fines, du coup ça a fuit de partout. J’ai un peu attendu et j’ai retenté mais à l’usage j’ai trouvé ça beaucoup trop contraignant. Trop de trucs à laver, trop de manipulations, trop épais sous les bodys de la petite … Je vais attendre un peu et retenter. Sur les conseils d’une amie qui est pro couches lavables, je vais les utiliser que le weekend quand elle sera un peu plus grande. Au moins ma conscience sera un peu apaisée (pas beaucoup au vu de la montagne de déchets que je génère).

 

Le bon plan de Lini à Bangkok : les doudous faits maison de Melody from Paris, une amie expat à Bangkok. C’est mignon mais pas gnangnan, plutôt design même ! Les accroches tétines sont super pratiques et la petite adore les doudous !

 

Blog Lini’s Choice

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Et découvrez le guide Bangkok Essentiel, écrit par Lini, fraichement paru aux Editions Nomades! Plus d’infos

 

 

 

Elodie, du blog Melo Furtherwest, maman à Los Angeles d’un bébé de 13 mois

Top 3 des objets indispensables ? 

  • Les bodys qui s’ouvrent sur le devant (bodies cache-coeur/croisés ?) pour éviter d’irriter et d’empêcher la cicatrisation du cordon.
  • Un sac à langer, ni trop gros ni trop petit, à emmener partout avec soi : lors des ballades, des courses, des rdv…
  • Des bavoirs et petites lingettes par dizaines (pour les petites régurgitations)

 

Et le flop ?

  • Un chauffe-biberon. À l’hôpital ils donnaient le lait à température ambiante, il semblait apprécier et la digestion était bonne. Du coup nous avons continuer comme ça, et sincèrement sans regret c’est tellement plus pratique lorsque l’on part en ballade !

 

Blog Melo-Furtherwest

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Instagram @Melo_Furtherwest et @Further.books pour son compte 100% bouquins

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Retrouvez aussi les conseils d’Elodie sur Los Angeles, sur le guide Los Angeles l’essentiel aux Editions Nomades !

 

 

 

Carole du blog Smootheries, maman à Paris d’une petite fille de 4 ans 

Top 3 des objets indispensables ? 

  • La poussette citadine qui se faufile partout (une Yoyo de Babyzen si tu veux citer des marques) : Dire qu’avant la naissance de ma fille, j’hésitais même à investir dans une poussette ! Je me voyais déjà, maman super cool et écolo, parcourir les rues avec mon enfant en écharpe… et je l’ai fait, un peu. Mais plutôt pour aller prendre le train ou acheter du pain. Pour les longues balade, pouvoir manger dans un étroit restaurant parisien sans avoir un nourrisson sur les bras, ou prendre l’avion seule avec 1 valise, 1 sac à langer et un bébé, la poussette qui tient entre deux tables et voyage en cabine était ma sauveuse.
  • Le mini lit de nourrisson à hauteur de mon lit : peu convaincue par les lits “co-dodo” (et surtout par leur prix) j’ai acheté un berceau en carton pour les premiers mois. Hyper léger, on pouvait le mettre dans le salon quand on y était, et le transporter, nourrisson compris, dans notre chambre en se couchant. Il me suffisait de tendre les bras, pour attraper ma fille et l’allaiter la nuit, avant de la reposer, un filet de bave au coin des lèvres. Bilan : pas besoin de sortir de son lit en pleine nuit (non, je ne changeais pas sa couche à chaque allaitement, surtout si elle s’était rendormie).
  • Le kindle : pour lire d’une main, dans le noir, en allaitant à 4h du matin (j’ai essayé d’allaiter en dormant mais après quelques crevasses, j’ai préféré lire).

 

Et le flop ?

  • J’ai acheté un énorme lot de couches lavables. Je les ait toutes essayées deux fois (pour être bien sûre que ça fuyait, que ça se tachait, et que j’allais être une mère pas écolo), avant de les revendre à moitié prix.

 

Blog Smootheries

Instagram @Smootheries , Carole étant prof de yoga à Paris, toutes les informations sur les cours hebdos et ateliers sont à retrouver sur @HappyYogisSociety

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Mon top et flop de jeune parent d’un bébé de 14 mois, à Londres et Bruxelles

 

Top 3 des objets indispensables ? 

  • Des pipettes de liquide physiologique. Ce qui semble élémentaire chez les parents français, est introuvable à Londres! Notre kiné-respi français nous a conseillé de ne pas utilisé un mouche bébé mais des pipettes de sérum physiologique pour nettoyer le nez de notre fils, constamment enrhumé. J’ai même trouvé du spécial rhume avec un antiseptique, qui nous évite que la machine à morve se dépose sur les bronches! La seule solution ? Faire un stock en France ou demander à une bonne âme de vous faire un colis…
  • Le combo chapeau et sac à dos !  Londres et Bruxelles sont connues pour leur temps pluvieux, naviguer avec une poussette et un parapluie est loin d’être pratique. J’ai toujours un grand chapeau, que je visse sur ma tête les jours de pluies, faute d’avoir trouvé un beau ciré à mon goût. La tête au sec et les deux mains libres pour faire de la poussette sportive, merci les trottoirs 36 trous! Concernant le sac à dos, le mien vient de chez Gaston Luga une marque suédoise. J’ai longtemps arpenté Londres avec une poussette, un sac de lange (très pratique au début), et mon sac à main : erreur fatale pour mon épaule. Rien de plus pratique qu’un sac à dos quand on cours entre boulot, bébé et yoga. Je n’utilise plus de sac à langer, mais mon sac contient souvent, mon ordinateur portable, un leggings et un débardeur, quelques couches, des lingettes, des snacks… Le sac de Mary Poppins !
  •  Un sac bean pour un bébé relax en toute sécurité. J’avais vu ce sac chez une amie jeune maman. On peut l’utiliser dès la naissance, bébé dort confortablement sur son bean, bien attaché par des lanières. Il permet de pouvoir “vaquer” à ses occupations en toute tranquillité, en le déplaçant dans toute la maison en un tour de main. Et quand bébé grandit, on peut le transformer en pouf!

 

Et le flop ?

  • La balancelle automatique. Mon fils l’a littéralement détesté, la sensation de swing le faisait pleurer automatiquement. On misait de grands espoirs sur cet objet, monté avec amour vis après vis. Finalement, une écharpe de portage est le meilleur ami des bébés qui veulent être tout le temps en mouvement, moins cher et tellement pratique…

 

Sac à dos Gaston Luga, livraison gratuite, 15% réduction sur le sac de votre choix et 20% de réduction sur les taxes si vous êtes hors UE avec le code BIOBON

 

 

Un immense merci à Julie, Lini, Elodie et Carole pour leur précieux conseils. Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à me le dire, j’organiserais de nouveaux articles collaboratifs sur la maternité et la famille. 

A votre tour de partager en commentaire votre top et flop des articles de puériculture!

Angleterre, Etats-Unis, expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

L’expatriation, oui mais comment?

7 August 2014

Hello,hello,

Comme vous le savez déjà, j’ai quitté la France pour les Etats-Unis et la région de Washington il y a plus d’un an. Je reçois beaucoup de questions sur l’expatriation et j’ai décidé de mutualiser les réponses pour créer un FAQ, et essayer de vous apporter mes conseils

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Brooklyn

 

Partir mais pourquoi?

La première question que l’on doit se poser dans un projet d’expatriation, c’est: pourquoi, dans quel but?

  • partir pour apprendre une nouvelle langue
  • partir pour découvrir un pays
  • partir pour une évolution professionnelle
  • partir pour faire des études
  • partir pour prendre une année sabbatique

Il y a autant de raisons de partir que d’expatriés, l’idée est de construire votre projet en réfléchissant bien au but recherché. Dans mon cas, je cherchais une évolution professionnelle aux Etats-Unis, un pays que je connaissais déjà mais je voulais passer à l’étape supérieure en tentant l’immersion totale dans la culture américaine.

Les défis sont alors différents, évidemment je voyage aussi, mais je ne suis pas ici en vacances: mon but était de travailler en anglais, dans un contexte international au même niveau d’exigence que j’avais en France.

Mais pour se donner un an pour apprendre l’anglais, être barman en Australie ou à Londres est une super expérience et votre anglais courant vous ouvrira des portes! Il faut parfois essayer réfléchir de à long terme

Et prendre un congé sabbatique ne veut pas forcément dire “farniente”: c’est aussi l’occasion de construire un projet perso à l’étranger: un blog, des vidéos sur votre voyage ou vos passions (la cuisine locale, le sport…).

Partir à l’étranger ce n’est pas forcément pour toujours alors pas de panique, on peut passer 6 mois dans un pays, 6 ans, ou 6 x 1 an dans 6 pays. Rien n’est définitif!

 

 

 

Partir mais où?

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Miami

Si certains ont une destination de rêve depuis tout petit, d’autres souhaitent partir pour « vivre une expérience ».

Chercher à partir dans 10 pays différents est une stratégie qui s’avère bien souvent peu payante, mieux vaut se concentrer sur une destination et se renseigner sérieusement sur toutes les modalités.

Encore une fois, à la différence de vacances, il va falloir chercher si les conditions de vie au quotidien pourront vous convenir:

  • quel visa est nécessaire pour résider dans le pays?
  • est ce que mon niveau de langue est suffisant?
  • comment fonctionne le système de santé?
  • quelles sont les conditions de sécurité actuelles? (guerre/politique/corruption)
  • est ce que je pourrais travailler pour un ou plusieurs employeurs?
  • si je perd mon emploi quelles seront les conséquences (perte du visa, chômage?)
  • est ce que ma famille sera autorisée à me suivre?
  • quel est le taux d’impôts?
  • quel est le taux de congés en vigueur?
  • est ce que mon conjoint pourra travailler sur place?

L’idée est de ne pas laisser de place à l’improvisation, qui peut sur place vous couter cher. Par exemple les Etats-Unis sont une destination attirante, la culture, les grands espaces, les lieux mythiques… mais au quotidien il faut aussi avoir une mutuelle très solide pour pouvoir assumer des frais de santé qui se chiffrent en milliers d’euros.

Aussi, peu de congés (10 jours) et une sécurité de travail instable. Derrière les canyons et les palmiers il faut bien prendre tous ces paramètres en compte.

Pour chaque destination, il va falloir établir un budget chiffré des dépenses à prévoir : billets d’avions, Airbnb à l’arrivée, caution pour un appartement, achat d’une voiture d’occasion, meubles, abonnement de téléphones portables et internet…

Internet regorge d’informations, mais pensez aussi à contacter des expatriés sur place ou des blogueurs pour trouver facilement vos précieuses informations.

Il faut réussir à trouver un équilibre et avoir une sécurité convenable pour profiter de la vie à l’étranger et tout ce qu’elle à de magique: voyager et découvrir de nouvelles choses. C’est quand même le but partagé par tous les expatriés!

 

 

 

 

Partir mais comment?

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Key West

Vous avez donc décidé de partir et la destination est fixée, il va falloir maintenant bâtir un plan d’action

Première étape: fixer une date, pour éviter de tomber dans le schéma: “je partirais dans 1 ans, en fait l’année prochaine, bientôt…”. Donnez vous des étapes à suivre: dossier de visa, recherche de travail, déménagement…

Si vous avez moins de 30 ans et (35 ans pour le Canada), le PVT offre des visas d’un an pour voyager et travailler dans de multiples destinations: Australie, Canada, Argentine, Corée du Sud, Japon, Nouvelle-Zélande…

Pour les moins de 28 ans, le VIE pour permet à des professionnels diplômés de partir travailler à l’étranger en 6 mois et 2 ans. J’ai bénéficié de ce contrat, les places sont chères mais l’encadrement de départ: déménagement, salaires, mutuelle, congés, est très avantageux.

Pensez aussi aux pays de l’Union Européenne qui ne nécessite pas de visas pour travailler, ce qui facilite beaucoup les choses.

Il ne faut pas obligatoirement parler allemand pour travailler à Berlin ou suédois à Stockholm, qui offrent des environnements de travails internationaux.

Par contre l’espagnol en Argentine ou l’anglais aux Etats-Unis sont indispensables. Vous n’avez pas le niveau requis? Tout s’apprend! Inscrivez pour à des cours de langues, trouvez un partenaire de conversation… Donnez vous toutes les chances de réussir ce projet! 

 

 

 

 

Chercher un travail, mais qui contacter?

Key West

Key West

La question qui revient souvent est: comment trouver un travail à l’étranger?

Evidemment, arriver avec un travail sur place facilite les choses et sécurise bien des aspects (financiers, administratifs…).

Au risque de décevoir beaucoup de gens, ce n’est pas parce que l’on est français que l’on attire un recruteur. Il va falloir réfléchir à votre valeur ajoutée: ce petit plus qui fera qu’une entreprise vous engagera.

Vous parlez 3 langues? Vous êtes un expert en marketing du vin? Vous avez travaillé pour plusieurs organisations internationales? Vous êtes un développeur super doué?

C’est le moment de mettre en avant vos qualités pour créer un CV super ciblé.

Il y a beaucoup de commerciaux, de community managers, de chef de projets mais pourquoi vous?

Faites vous aider par vos collègues, amis, qui avec un regard extérieur sur vos expériences pourront vous donner un coup de main!

Et aujourd’hui chercher un travail à l’étranger n’est plus aussi difficile qu’avant, merci Internet.

Postulez via Linkedin (avec un profil en anglais ou dans la langue locale), ajoutez des recruteurs, créez vous un Twitter pro, un site internet pour votre CV, faites marcher votre réseau. Beaucoup d’entretiens se passent d’abord au téléphone ou par Skype!

Pensez aussi à contacter les Chambres de commerce sur place, et les ambassades qui ont souvent de précieuses listes d’entreprises françaises ou européennes sur place.

Vous avez surement des amis déjà à l’étranger qui bénéficie d’un réseau professionnel: et là j’ai remarqué 2 catégories de personnes:

  1. celle qui va vous soutenir dans votre projet, avec des adresses d’amis, de recruteurs, des conseils…
  2. celle qui ne vous répondra pas, pour ne surtout pas se mettre en concurrence ou ne pas avoir un autre frenchie dans les pattes.

N’ayez pas peur de contacter beaucoup de monde, de transmettre votre CV et relancer de temps en temps pour rester dans les mémoires!

J’entends beaucoup de personnes m’expliquer avoir abandonné après un refus. Je ne compte plus le nombre de CV que j’ai pu envoyer, les places sont rares, et si vraiment l’expatriation est votre but: accrochez vous!

 

 

 

 

Partir mais avec qui?

Key West

Key West

L’expatriation est souvent un amplificateur d’émotions: tout ce que l’on vit de positif est décuplé et dans l’autre sens les expériences négatives peuvent être au début très dures à gérer.

Il faut être patient et ne pas se décourager, on ne crée pas son univers en 2 semaines.

Partir à deux ou à plusieurs sont donc des expériences différentes du projet en solo, il n’y a pas de mieux ou moins bien. En couple, l’expatriation est un projet enrichissant mais qui doit être partagé… à deux. Suivre quelqu’un à contrecoeur est un pari risqué sur l’avenir!

Le conseil que je vous donnerais est: peut importe à combien, mais ne recréez pas la France à l’étranger.

Vivre comme en France, sans s’adapter aux coutumes locales, en ne fréquentant que des français ne vous fera pas vivre l’expérience pleinement. Même si il est plus confortable au début de se regrouper…

Acceptez parfois d’être seul, de faire le premier pas, de trouver le moyen de rencontrer des gens: la cuisine, la musique, le théatre… Mon mari joue au tennis et je fais du yoga, c’est grâce au sport que nous avons créé notre univers ici en dehors du travail! 

Les américains ont l’habitude en arrivant dans une ville de venir se présenter, au tennis par exemple: mon mari me racontait qu’un homme est venu au club avec une petite pancarte où il avait écrit son prénom pour trouver d’autres partenaires pour jouer avec lui!

Oubliez toute timidité, et souriez c’est l’atout idéal pour briser la glace!

 

 

 

 

 

Paris

Paris

Et une fois sur place, bougez, et profitez de chaque jour pour découvrir de nouvelles choses: un restaurant, un mot, une expression, une tradition, un parc…

Partir à l’étranger est la plus belle opportunité que j’ai eu pour évoluer, apprendre sur moi et sur les autres, voyager… Je pense continuer à vivre dans plusieurs pays encore quelques années, et peut être un jour revenir à Paris qui sait?

Anouchka

France, Lifestyle, Voyages & Adresses

2014 sera une belle année.

14 January 2014

Bonne année 2014 à vous! J’espère que cette année vous apportera de beaux projets, une santé en béton, des amours au beau fixe… Et comme ce tag incroyable l’indique, soyons pragmatique: plus de falafels.

2013 à été une année aussi intense, que difficile et incroyable en même temps. L’année du changement, du départ aux Etats Unis pour un nouveau job et une nouvelle vie.

Quand on me dit « Oh tu as de la chance! », j’ai toujours tendance à sourire. C’est une expérience magique, mais qui ne relève pas de la chance.

J’entends toujours beaucoup de gens m’expliquer qu’ils veulent partir (loin) et au plus vite. Mais pour réaliser ce genre de challenge, il faut souvent beaucoup sacrifier: du temps pour postuler et re-re-re-postuler pour trouver LE job à l’étranger, faire le grand saut en démissionnantdu St Graal appelé CDI, sortir de sa zone de confort, dire au revoir à sa famille, à ses amis… Aller vers l’inconnu, habiter dans une ville que l’on ne connait que via Google Maps. Je pense à réaliser une vidéo de mes passages sur ce long escalator qui monte vers la zone d’embarquement à Roissy, celui où je pleurniche en rentrant aux Etats Unis.

Mais ça en vaut la peine. Parce que culturellement, l’immersion est une expérience incroyable, où l’on découvre des choses chaque jour: sur le pays, sur soi, sur les autres. Que le changement d’environnement permet de faire un grand tri, de se recentrer sur l’important: la famille, et un petit cercle d’amis, et peu importe l’âge: d’affirmer sa personnalité.

Alors évidemment, on tombe, et on se plante, et on apprend chaque jour, mais c’est le jeu.

Je suis rentrée à Paris pour les fêtes de Noël, après 7 mois. Avec une petite appréhension, c’est normal.

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J’adore ma ville, je suis arrivée là bas il y plus de 20 ans, je la connais par coeur et j’en découvre encore. Paris est une ville culturelle, vibrante, à taille humaine, où l’on rencontre toujours une connaissance dans la rue. Après 5 ans à habiter à Paris non-stop, j’ai eu un trop plein, et l’envie de partir un peu pour mieux l’apprécier.

Et le pari est réussi, j’ai redécouvert mon quartier, et les habitudes reviennent très vite: marcher pendant des heures, prendre le métro, flâner dans le 18e, faire les boutiques avec ma mère, aller au théâtre, m’éterniser dans un (petit) bar à vin, aller au centre Georges Pompidou, déjeuner tard au Marché des Enfants Rouges, arpenter le Canal St Martin, fuir les mouettes aux Tuileries…

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Au-delà du manque de vie citadine, Paris a su me reconquérir.

Alors, je souhaite que 2014 m’apporte autant de changement, de découvertes, de beaux projets et de sérénité. Je serai au Etats Unis pour encore 1 an, et je suis déjà occupée à construire la suite…

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Je reviens vers vous très vite pour vous parler des découvertes culinaires vegan à Paris, de mes rencontres IRL (j’ose un « in a real life »), et des adresses à ne pas manquer!

Anouchka