Depuis quelques jours, je réfléchit à tout ce qui amène du bonheur dans ma vie. Ce que je privilégie pour être heureuse, et au contraire ce que j’ai choisi d’éliminer pour me concentrer sur le positif. En dehors des pâtisseries et des bronzettes dans les parcs, on trouve quelques fondamentaux plutôt universels.
J’ai décidé (évidemment) d’en faire une liste, parce que j’aime beaucoup les listes, et d’y ajouter des GIF, parce que tout le monde aime les GIF.
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Voyager
Voyager loin, en Europe, ou autour de chez soi l’essentiel est d’aller explorer un nouveau terrain de jeu. J’aime garder une journée dans la semaine pour découvrir un quartier de Londres.
L’idée est de se laisser porter, se promener, profiter du printemps, prendre un goûter, ou prendre des photos. On retient toujours quelque chose d’une journée à barouder: le nom d’un écrivain, un coucher de soleil, une pâtisserie. Et plus important: on se crée des souvenirs.
Et même les plus chaotiques deviennent drôle avec le temps, comme l’été où j’ai mangé de la salade de pâtes pendant 3 semaines en Grèce pour cause de monos de colonies véreux. Mais c’est bon les pâtes, et c’est joli les îles Grecques.
Prochaines étapes? Paris, Berlin et l’île de Lanzarote.
Lire
En déménageant aux Etats-Unis, puis à Londres, j’ai considérablement réduit le nombre d’affaires que je trainais depuis des années. Tout ou presque tient désormais dans quelques valises.
Bye, bye bibliothèque et centaines de CD. J’ai maintenant un Kindle qui me suit partout dans mes aventures. J’ai réappris à bouquiner, et à transformer mes trajets en métro en moment à moi: voyager avec Wild de Cheryl Strayed, rire et pleurer avec Amy Poehler, retrouver mon Paris underground avec Ann Scott et dévorer tous les romans de Titiou Lecoq.
Lire c’est voyager, apprendre, mais aussi une pancarte géante « Je suis dans ma bulle, file ». Et c’est plutôt efficace.
Ecrire
Lire, écrire. Depuis que je tiens ce blog (2 ans), je me surprend à avoir envie d’écrire un roman. Ecrire un blog m’a libéré de la peur de montrer quelque chose de moi.
Avant j’étais terrorisé par l’idée de montrer mes dessins (en cours d’arts appliqués, pratique), ou chantonner en public (pendant une colo de musique).
Je note soigneusement des idées depuis plusieurs semaines, observe les gens, bouquine beaucoup. Ma prochaine étape est de profiter d’un long break en juillet pour commencer mon bouquin. J’y passerais 6 mois ou 6 ans mais je finirais ce satané bouquin.
Ah, et au final oui j’ai chanté pendant cette cool de musique « Chop Suey » de Système of a Down, donc j’estime que le pire est dernière moi. Pour info : https://www.youtube.com/watch?v=CSvFpBOe8eY
Tenir un blog
Je pourrais écrire un article complet sur tout ce que ce blog m’a apporté. J’ai rencontré des gens géniaux, certains sont même devenus des ami(e)s.
J’ai appris beaucoup sur plein de choses, je me suis engagée dans la cause animale pour de vrai, j’ai osé dire que j’étais féministe, j’ai parlé de mon endométriose et aidé des femmes à se faire diagnostiquer.
Tenir un blog n’est pas qu’un acte narcissique. C’est aussi et surtout un lieu de partage, une communauté sympathique qui propose toujours un nouveau bon plan, et envoie des encouragements les matins où le moral est tout petit.
Bon, soyons pragmatique, ça me permet de continuer à écrire en français dans mon environnement anglophone où je commence à parler comme Laetitia Halliday. Quoi, challenging ça sonne presque français non?
Faire du sport
Je suis d’une nature nerveuse. Pour faire simple, mon cerveau fonctionne jusqu’a ce que je vide complètement mon énergie journalière. Quand j’ai découvert le plaisir de faire du sport, j’ai aussi compris que ça pouvait m’aider à canaliser cette énergie. Depuis je pratique 6/7 jours (avec le yoga), du body combat, du body pump (body-plein de choses), du HIIT.
J’adore transpirer, je rigole quand je n’en peux plus et j’y retourne avec plaisir.
Ma prof de sport du lycée rigolerait vert devant l’adolescente qui clopait au lieu de faire des tours de stade. Mais je m’impressionne de motivation et d’envie de runnings et leggings bien trop colorés.
Pratiquer le yoga et la méditation
On parle souvent de yoga ici, parce que le yoga change la vie. Si peu, oui. En pratiquant le yoga (et différentes types de yoga), j’ai appris que tout était une notion d’équilibre, d’efforts, et de détermination.
Le corps fait des merveilles quand on en prend soin. Je me surprend à aller au cours de Kundalini, même si c’est long, parfois très exigeant, et que l’on ressort de là « un peu chose » mais avec les énergies qui circulent de nouveau correctement dans le corps.
Et puis le yoga transforme n’importe qui en gourou new-âge,je vous met au défi.
Se recentrer sur l’essentiel
Pendant longtemps je me souciais de beaucoup de gens et de choses inutiles. La vie des autres, comparer ma vie à celles des copines, ne pas oser être naturelle pour plaire. Et puis j’ai grandi, la vie m’a montré un peu durement parfois ce qu’était l’essentiel et que prendre soin de soi et des gens que l’on aime était précieux.
Depuis je porte une grande attention à mes proches. Ils sont peu, mais infiniment importants. Ma famille, mon cercle d’amis, ces personnes toujours bienveillantes et non intéressées.
J’ai appris à ne plus être rancunière, en vouloir aux autres est une perte de temps. Bref, le positif amène le positif, alors j’ai fini par couper court à mes amitiés toxiques.
Pardon si je ne réponds pas depuis 6 mois, tu viens de comprendre que non, bof en fait.
Apprendre à jongler avec les épreuves de la vie
Etre positif en attendant que la vie vous amène: un job, l’âme soeur et un pactole de billets ne fonctionnera jamais. Je brise un mythe. Mais voir le positif dans chaque épreuve apporte la sagesse (je fais dans l’indian native).
Que l’on le veuille ou non, il nous arrive des choses fabuleuses comme certaines très dures et il faut apprendre à faire avec. Mon père me dit toujours « Tu peux te plaindre pendant des heures mais au final, cela ne changera rien à ton problème et tu n’auras trouvé aucune solution » (oui chez mes parents on positive, on ne pleure/plaint pas, on se remet en question, et on réfléchit toujours au plan B, et C).
Donc j’applique tout ceci à la lettre quand il m’arrive une tuile: chercher des solutions, relever la tête et toujours me demander ce que je suis en train d’apprendre dans cette épreuve. Nous avons tous le pouvoir le pouvoir de transformer les situations, battez vous, osez, et croyez en vos capacités!
Mon niveau de prise de recul actuel est équivalent au volume sonore et longueur de mes pleurs pendant mes 10 ans d’adolescence. Bref, je suis un devenu un master en zen attitude.