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Bien-être, Lifestyle

Apprendre à s’écouter et lâcher prise

2 August 2016

 

Biobeaubon a pris ses quartiers d’été. Je suis un peu moins présente par ici chaque été, car je me demande toujours si vous continuez à lire les blogs en vacances ? C’est souvent le moment idéal pour déconnecter, lire et lézarder au soleil pour les plus chanceux(euses).

Cet été j’apprends à lâcher prise. Ce qui semblerait facile pour une adepte de la méditation et du yoga est en réalité beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre au quotidien.

Depuis le début de ma grossesse, j’ai du apprendre à faire confiance à mes ressentis et surtout à m’écouter. Je vis toujours à 100 à l’heure dans une course effrénée entre travail, voyages, explorations de Londres, projets divers, et depuis quelques mois je me force à calmer le rythme pour reprendre mon souffle.

Pour être honnête mon corps s’est chargé plusieurs fois de me le rappeler, et si regarder une série sous la couette après une journée de travail m’a toujours semblé culpabilisant, j’apprends aujourd’hui à le faire et surtout à apprécier.

L’été dernier, j’avais pourtant expérimenté 3 semaines sur l’île de Lanzarote, sans wifi, avec une chaine de télévision qui captait uniquement des vieux films quand il faisait trop chaud pour sortir, mais surtout la chance incroyable de prendre le temps de réfléchir, dormir, lire, respirer, sans avoir aucun but. J’étais revenue à Londres transformée, et positive.

J’ai ressenti le besoin revenir sur cette île cet été, pour reprendre une dernière grande respiration avant d’envisager mes derniers mois de travail, un déménagement et la préparation de l’arrivée de la petite personne.

Toute cette période est un accélérateur d’émotions, et surtout le meilleur exercice pour apprendre à rester calme. J’expliquais à ma famille que déménager sans aucune visibilité aux Etats-Unis aura été moins effrayant que de se préparer à accueillir à un enfant.

Tout ce que je ressens en ce moment est parfaitement contradictoire, entre le corps qui demande à ralentir la cadence, et la vie qui impose de penser à mille choses très pragmatiques. Il faut aussi apprendre à vivre avec la sensation que le corps change cela demande une adaptation quotidienne, même pour de petits gestes basiques. Je suis partagée entre immense sérénité et instants de panique. Majoritairement, la sérénité l’emporte, avec l’envie de vivre dans ma bulle.

Ma réponse dans ce cas, est de partir faire une pause hors de Londres aussi souvent que possible. J’ai passé du temps en Italie, à Copenhague, mais aussi en famille pour me ressourcer.

L’esprit devient plus clair pour réfléchir sereinement à la suite, et être hors de son quotidien impose une prise de recul. On est beaucoup plus productif(ve) en s’octroyant des pauses pour redéfinir ses priorités.

Pas de recettes miracles, de to-do list ou de bullet journal, et encore moins de miracle morning cet été : mais apprendre à s’écouter, à lâcher prise, pour appréhender le changement sereinement.

 

Prenez soin de vous et surtout : un bel été !

 

Photo libre de droits par Pixabay.com 

 

Bien-être, expatriation

Se débarrasser de ses peurs pour bien vivre le changement

27 July 2015

Le changement fait peur, et la peur crée immobilisme. Cette phrase résume un cercle vicieux qui empêche beaucoup de gens d’avancer. Notre génération (j’ai 28 ans), se remet constamment en question et cherche avant tout le bonheur. Mais pour être heureux il faut savoir chambouler ses plans, et parfois se lancer dans un grand changement de vie.

Le bonheur n’est pas un état constant, nos parents ont grandi dans une idée du bonheur très stable: le mariage, le travail, l’achat d’une maison, les enfants. Aujourd’hui on vit plusieurs vies en une, changement de carrière, voyage, et recherche du bonheur selon des critères qui changent tout au long de notre existence.

Personne n’est préparé au changement et il n’existe pas de recettes miracles pour anticiper, planifier un grand changement de vie, mais apprenant à agir et à s’adapter le changement ne signifiera plus peur mais moyen d’atteindre le bonheur.

 

 

Vous ne serez jamais prêt avant de commencer

Rappelez vous de votre premier jour à votre job actuel, et cette sensation de ne rien comprendre, d’emmagasiner un maximum d’informations à retenir, de voir tous ces visages inconnus. Et regardez vous maintenant: le lieu est devenu familier, ces gens ont des prénoms, et vous connaissez votre job (presque) sur le bout des doigts.

Le processus de changement suit la même logique: vous ne pouvez pas tout anticiper, mais agir une fois lancé(e).

J’ai du déménager plus de 20 fois en moins de 30 ans. Le chiffre parait énorme, mais il m’a surtout appris l’adaptabilité: à changer de ville, de maison, et à l’époque d’école, très (très) vite. La clef est de se constituer un monde à soi fait de repères et de petites habitudes. Aussi, comprendre que les lieux et les choses matérielles sont secondaires, seulement vous et les êtres aimés sont importants. Le reste se remplace et n’a aucune valeur.

Avant de partir aux Etats-Unis, je n’avais jamais mis les pieds en Virginie, et les quelques infos sur la ville de Reston restaient très vagues. Mais peu importe, il était impossible de connaître une ville avant de l’avoir exploré et ressenti l’atmosphère. Je n’étais pas prête, je le savais, et je l’ai accepté.

Vous changez de ville ou de pays? Bouquinez des sites ou des guides sur votre nouvelle région, cherchez des adresses de cafés cosy qui vous accueilleront à votre arrivée, ou un studio de yoga pour faire une pause et connaître de nouvelles personnes.

Vous changez de job ou de carrière? Gardez en tête que vous allez comprendre l’enjeu et apprendre jour après jour. Arrivez avec un état d’esprit ouvert, humble, dynamique, prêt à agir et à apprendre. Tout ne sera pas parfait, surtout au début, mais jour après jour, vous trouverez vos marques.

 

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J’apprends à agir

 

Même si vous aimez faire des listes, prévoir au millimètre près votre projet, il ne sera jamais comme vous l’avez imaginé au départ. Il faut apprendre à être souple et surtout agir. La force dans le changement est de garder en tête que tout problème à une solution, il suffit d’être réactif et créatif.

Au lieu de millimétrer votre projet, pensez à avoir des plans B, C, et D (j’ai du aller jusqu’à Y en vivant à l’étranger) prêts à être déroulés. La fierté d’avoir résolu une situation complexe vous aidera à tout résoudre par la suite.

2 mois après avoir emménagé en Virginie, j’ai du faire face à une hospitalisation sans connaître ni comprendre le système médical américain, et presque sans famille ou amis pour me tapoter la main. Il a fallu faire face et accepter cet imprévu, au final il fait parti de mon expérience.

Quand on ressent de la peur, la réaction naturelle est de se replier en position foetus en attendant que les choses s’apaisent. La réaction face à la peur au changement doit être l’action. On relève la tête, on se lève, on agit.

La marge de latitude dans une situation de changement (job, déménagement, reprise d’études, divorce etc.) sera de toute façon énorme. Rappelez vous encore une fois de votre dernier projet, de l’objectif initial et l’état actuel.

Apprenez à créer et saisir les opportunités, aux Etats-Unis j’ai finalement accepté un poste à Londres à la fin de mon visa, en me disant que de toute façon cette chance n’était pas tombée là par hasard.

Gardez en tête qu’aucun choix n’est irrémédiable et que vous avez le pouvoir de transformer toutes les situations, on apprend des leçons positives même dans les pires moments. Et on peut se tromper aussi, c’est même normal et positif.

 

 

Vous êtes assez fort pour y arriver

Je remarque que le problème de confiance en soi revient systématiquement. La question à se poser est « êtes vous heureux? » est-ce que cette ville, ce job ou cette situation fait de vous quelqu’un d’épanoui(e)?

Si la réponse est non, il faut donc en changer. Et là, tout un tas d’excuses apparaissent: ce n’est pas le moment, c’est trop compliqué, je n’ai pas les moyens (…). Vous pouvez y arriver, parce que vous en êtes capable et que vous croyez en vous.

A la fin de mes études j’ai signé un CDI en communication digitale, un contrat stable, socialement attendu, dans l’entreprise où j’évoluais depuis 2 ans. Mais je n’étais pas heureuse. Mon rêve était de vivre à l’étranger, et même cela impliquait de tout quitter pour une variable d’inconnues immense, c’était le prix à payer pour vivre mon rêve. Au final, ce changement à été beaucoup plus positif sur ma carrière (et sur ma vie en général).

Face au changement et en réaction à la peur, on peut aussi se mentir à soi même et aux autres c’est plus confortable, mais êtes si vous hésitez face à la question: « êtes vous satisfait et fier de vous en ce moment? » C’est le moment de se remettre en question. L’honnêteté commence d’abord par soi même.

L’exercice est de prendre une feuille blanche et de poser ses intentions en 3 colonnes, ce qui me fait envie, pourquoi, et les moyens d’y arriver. Les contraintes vont naturellement apparaître mais vous allez aussi réfléchir aux solutions pour les contourner.

Comment trouver un visa? Comment trouver une formation? Comment changer de région? Comment trouver un nouveau job? Il existe des solutions concrètes pour chacune de ces questions et en y réfléchissant calmement vous allez trouver la clef.

 

 

Alors oui, la vérité est que l’on vit surtout dans le doute quand on démarre un nouveau projet, j’ai douté en arrivant en Virginie et à Londres, je pensais m’être plantée, mais ce sentiment passe, toujours. Il faut accepter l’inconnu et savoir le maitriser.

Changer amènera forcément un nouvel équilibre positif, des personnes intéressantes autour de vous, et vous insufflera des idées de projets excitants.

Si je n’avais pas quitté la France pour les Etats-Unis, je n’aurais jamais démarré ce blog, fait du yoga, appris sur moi-même et sur une nouvelle culture, affronté des peurs et des épreuves, rencontré tout plein gens positifs, et je ne serais finalement pas à Londres aujourd’hui.

 

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Osez, n’ayez plus peur, croyez en vous et décidez d’être heureux. Et gardez en tête que vous ne serez jamais prêts. 

Lifestyle, Voyages & Adresses

Mon grand ménage de printemps … en février!

20 February 2015

– Things do not change; we change. – Henry David Thoreau

 

Je suis un peu moins présente ces derniers temps sur le blog et sur Facebook, même si je me rattrape en bavardant toujours autant sur Twitter. L’instantanéité du petit oiseau se marie parfaitement avec ma flemmardise.

Finalement, j’ai tout plein de choses à vous raconter mais pas forcément les mêmes qu’il y a 2 ans.

Tant mieux, les choses évoluent. Je travaille sur une V2 de ce blog, un autre design, qui me permettra de faire grandir Biobeaubon. Je m’explique: si parler lifestyle vegan me tient beaucoup à coeur, j’ai remarqué que l’essentiel de ce blog n’était plus seulement basé autour du végétalisme.

Mon mode de vie un peu particulier, l’expatriation, a pris le pas sur les recettes. J’ai donc envie de vous proposer plus de contenus sur les voyages, la vie à l’étranger, les découvertes: restaurants, parcs, musées, yoga, et des réflexions comme l’article « Zone de confort ».

Ce nouveau changement de pays et notre vie à Londres m’a ouvert les yeux sur de nouvelles perspectives, et de nouveaux projets.

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Sensibiliser sur les enjeux d’un mode de vie végétalien restera un thème important mais je crois que la découverte du bonheur et mes coups de coeurs de valise-géante ont pris doucement le dessus.

 

 

 

D’ailleurs je m’envole dans quelques jours vers une nouvelle destination la Gambie. L’Afrique est le seul continent que je ne connait pas encore. Les plages, la musique, les odeurs, les animaux, le calme. Loin des terrains habituels, lassée de voir les mêmes photos de vacances un peu partout, il est temps de sortir des sentiers battus.

www.telegraph.co.uk

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Ma travel list africaine s’allonge: Afrique du Sud, Tanzanie, Namibie, Kenya…

Je vais essayer d’être bonne élève et prendre des tas de photos.

 

 

Au programme de 2015, j’ai décidé de prendre le temps. Après 2 ans à vivre avec un compte à rebours: le visa, je réapprends à vivre sans me précipiter. Découvrir, avoir le luxe de ne pas courir pour tout voir, tout de suite.

Plus de planning, je me laisse porter au rythme des promenades dans la capitale Anglaise, des pubs, des balades le long du Canal… De profiter de l’Europe pour booker des week-ends en Espagne, en Ecosse, sur l’Ile de Man, à Berlin, à Lisbonne, en Islande ou en Israël.
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Je prend aussi le temps de me trouver de nouvelles activités (en dehors d’un travail prenant). Je ne peux pas me passer d’apprendre, la décision de partir à l’étranger en a été une conséquence: se retrouver en phase d’apprentissage permanente peut être très déstabilisant mais reste au final un apprentissage incroyable.

J’aimerais suivre un deuxième master ou DU en cours du soir pour approfondir des sujets qui me passionnent: mes envies vont de la reprise de l’histoire de l’art en passant par la criminologie. J’ai jusqu’à la rentrée de septembre pour me décider.

J’ai aussi l’objectif précieux d’écrire une nouvelle, ou deux, ou trois. Continuer d’écrire, coucher mes idées, et finaliser un projet qui me tient à coeur.

Rajoutons à tout cela des cours d’espagnol à partir d’avril, histoire que mes futures envies d’expatriation ne soient pas bloquées par la langue, et je n’aurais plus beaucoup de temps libre!

EDUCA

Alors, je reviens très vite pour un nouvel article, et je ne le répète jamais assez mais merci mille fois pour vos emails, commentaires, jolis mots sur Twitter! C’est encourageant et toujours touchant.

A très vite,

Anouchka