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Bien-être, Lifestyle

Vis ma vie, les charlatans de la médecine naturelle

28 March 2016

J’ai commencé à m’intéresser sérieusement aux médecines alternatives il y environ 5 ans avec l’acupuncture, l’hypnose, la naturopathie, et l’homéopathie. Convaincue des bienfaits sur ma santé et mon bien être, j’ai décidé de continuer à me faire suivre plus régulièrement une fois installée à Londres.

Mais comme dans tout milieu, il existe aussi des charlatans prêt à vous convaincre du bien fondé de leur discipline et profiter d’une éventuelle faiblesse pour essayer de vous soutirer de l’argent.

Cet article n’a pas pour but de dénoncer la médecine naturelle, bien au contraire j’en suis moi même une adepte et en parle régulièrement sur ce blog, mais plutôt vous raconter mes expériences avec ces thérapeutes malveillants.

 

 

 

Le kinésiologue gênant

En 2012, j’étais dans une phase de stress importante : je finissais mon master et l’écriture de mémoire, travaillais en alternance depuis 5 ans, et j’attendais la confirmation de la signature de mon CDI.

Une amie m’a parlé d’un kinésiologue qu’elle consultait régulièrement, et qui apparemment faisait des miracles sur elle. Curieuse, j’ai pris rendez vous avec ce thérapeute, et me voilà parti pour une séance … étrange.

Au départ, il m’a demandé des informations comme ma date de naissance, l’heure, le lieu et d’exprimer une phrase positive qui allait guider la séance. Je me suis allongée (complètement habillée) sur sa table, et il a commencé à interroger (littéralement) mon corps avec un test musculaire. Mon corps lui donnait des réponses à bases de chiffres et grâce à ces informations le kinésiologue cherchait dans un livre des éléments (terre, feu, eau, air…).

L’idée était apparemment de chercher des blocages musculaires sur certaines zones liés à mon stress. Quand il sentait une zone de resistance, grâce au chiffres il me donnait une phrase censée me représenter. Phrase qui tombait à côté de la plaque 9/10.

L’objectif était de dialoguer avec mon corps pour régler ces zones de resistance. Exemple, il appliquait un poids sur mon bras, qui devait en fin de séance resister à sa force.

A la fin de l’examen, il a choisi deux bouteilles de fleurs de Bach, que j’ai du poser sur mon plexus solaire (la bouteille, oui sans aucune application des fleurs), méditer (poireauter) 10 minutes, et répéter plusieurs fois ma phrase de départ. Sauf erreur de ma part, les fleurs de Bach marchent comme les médicaments, ce n’est pas regardant la bouteille que l’on ressent une amélioration non?

Bilan : Je n’ai pas ressenti de délivrance, ni de réduction du stress, ni d’énergie qui circulait mieux après la séance. Il faut dire que même avec toutes les meilleurs intensions, ce praticien a réussi à être à côté de la plaque pendant 1H30. Tout ça a rendu la séance de plus en plus gênante, jusqu’au moment fatidique ou j’ai du attendre avec mes bouteilles de fleur de Bach sur le torse. Je n’ai pas retenté l’expérience, étonnant.

 

La prof de yoga malhonnête

En arrivant à Londres j’ai commencé à fréquenter un cours de yin yoga dans mon studio préféré. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi la prof m’intriguait autant que son attitude me dérangeait. Froide, très observatrice, elle n’avait pas le don de me mettre très à l’aise, mais une fois ce sentiment dépassé son cours et les postures pratiquées étaient toujours ultra relaxantes.

Un samedi, j’ai eu beaucoup de mal à me mettre dans son cours à cause de douleurs abdominales. Nous en avons discuté à la fin, et elle m’a expliqué être praticienne en thérapie cranio-sacrale, et en yogathérapie et qu’elle pouvait m’aider à gérer mes douleurs. J’ai noté ses coordonnées et l’adresse de son site pour en savoir plus.

2 jours plus tard, et quelques échanges de mails, j’ai reçu un appel pour un premier “entretien”. Je lui ai expliqué mes antécédentes médicaux, mes soucis actuels, et elle a commencé à me poser d’étranges questions : ma profession (ok), mon salaire (pas ok), à quel pourcentage je participais au revenu global du foyer (hein?). Elle ne s’est absolument pas démonté devant mon étonnement et m’a expliqué vouloir m’accompagner sérieusement dans ma démarche, en venant chez moi 3 fois par semaines pour réaménager mon espace de vie et travail, faire du yoga et de la thérapie cranio-scranale.

Mais pour que tout cela marche, il fallait régler 1200£ (1500€) d’avance. Justification ? Moins de séances ne marcherait pas, il fallait travailler intensément au départ, et aucun étalement du montant n’était possible, je devais régler l’intégralité de la somme en cash ou par carte (si généreuse) avant la première séance.

Bilan : J’ai refusé net de continuer à avancer avec cette thérapeute. Je ne mettrais jamais en doute les bienfaits de la yogathérapie ou de la thérapie cranio-sacrale, je connais d’excellents praticiens, mais cette personne malhonnête met à mal la profession. Sous couvert de bienveillance, j’ai assisté à une tentative d’arnaque à peine dissimulée. J’ai continué à fréquenter le studio sans jamais remettre les pieds dans son cours.

 

L’acupunctrice égocentrique

Je vous parle souvent d‘acupuncture et de médecine chinoise. Grâce à ces pratiques, j’ai réussi à apprendre à vivre plus correctement avec des douleurs occasionnées par mon endométriose. J’avais commencé à fréquenter un cabinet près de chez moi dont j’étais très contente niveaux prix et résultats. Le genre d’endroit pas fancy pour 1£, très traditionnel, où l’on bataille toujours pour ne pas se laisser refourguer le pack de 20 séances à la fin. Mais efficace.

Fatiguée par le marchandage permanent, j’ai décidé d’essayer de profiter d’une offre d’essai avec une autre thérapeute. Au départ, elle m’a semblé très professionnelle, très douce, à l’écoute, et très calée dans son domaine. J’ai donc commencé à fréquenter son cabinet toutes les 2 semaines.

J’étais alors dans un processus médical soutenu où l’acupuncture est souvent très conseillé. Ma thérapeute m’assurait que grâce à ces soins tout allait bien se passer, qu’elle sentait bien les choses (vous savez l’intuition). J’ai toujours été très distante avec ce genre de comportement, trop effrayée par le côté commercial de certains thérapeutes.

Une fois notre relation patient-thérapeute établie, j’ai commencé à m’étonner de son comportement : relance par SMS et WhatsApp pour booker de nouvelles séances, séance de chat Facebook avec la sonnerie du téléphone bien bruyante pendant mon temps de repos (avec les aiguilles).

Long story short, elle a changé de cabinet, doublé ses prix en justifiant des frais de location élevés (ben voyons), et quand je suis revenue vers elle en lui expliquant que les choses ne se passait pas bien de mon côté, la personne qui m’assurait avoir une bonne intuition m’a dit “je le sentais depuis le début”. Merci, ciao!

Depuis, je suis revenue à mon cabinet de quartier pas vraiment fancy où les praticiens font des miracles sur ma petite personne et mon ancienne acupunctrice continue à poster de jolis selfies sur Twitter!

 

 

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En conclusion, si vous sentez que l’aspect financier intéresse plus le thérapeute que votre bien être : fuyez. Le conseil peut paraitre bateau, mais il existe de nombreuses personnes sérieuses et bienveillantes qui s’adapterons pour vous accompagner au mieux. Et bien sûr, avant de vous engager, faites toujours une séance pour tâter la température et discuter avec votre thérapeute.

Par expérience, le premier feeling à toujours été le bon. Il existe aussi des associations nationales par pratique qui vous aiderons à savoir si la personne est reconnue et diplômée. Le bouche à oreille est aussi extrêmement important, quoique dans mon cas je me serais bien passée du kinésiologue! Posez des questions, n’hésitez pas à challenger votre praticien, et tournez les talons si vous ressentez une mauvaise énergie!

 

Je suis curieuse de connaître vos expériences en matière de médecine naturelle! Partagez en commentaires vos anecdotes de charlatans ou de super-thérapeutes!

Bien-être, Lifestyle

J’apprends à gérer une épreuve douloureuse

12 October 2015

 

Aujourd’hui je devrais écrire une note très positive et jolie sur le fait de passer un nouveau cap, j’ai 29 ans, nous sommes le 12 octobre et à chaque fois que je lis le mot « joyeux », mon corps entier se crispe.

Cette période d’octobre est marquée par un événement douloureux, un sale coup de la vie qui aime nous faire apprendre des leçons, parfois à la dure.

J’aime ici parler de vie positive, et du « bien gérer le changement », mais aujourd’hui j’aimerais vous faire partager quelques pensées sur la gestion d’un moment douloureux.

 

J’accepte de toucher le fond

Dire ça fait mal, « je ne vais pas bien », de pleurer et prendre le temps d’accepter son état.

C’est normal, dans une période douloureuse, un choc, personne ne réagit en robot en se disant « C’est une leçon de vie, je l’accepte, tant pis ». Personne.

Il faut prendre son temps, sélectionner les personnes à qui se confier, celles à qui on se sent de répondre «Non, je ne me sens pas mieux aujourd’hui », et ne pas mentir.

Pensez à vous, quitte à reléguer vos activités au second plan, entourez vous, dormez, lisez des bouquins légers, des séries mélo, mangez au lit, faites tout ce qui vous semble rassurant et confortable. Personne n’est là pour vous jugez, prenez le temps qu’il vous faudra pour encaisser.

On a tendance à croire que devrait être géré dans l’instant, sans peine, sans heurts, et surtout sans ménagement. Pour guérir, il faut avoir fait le deuil d’une souffrance, la digérer, pour accepter d’avancer. On se fiche d’être courageux les premiers temps, ou même fort, vivez les choses comme vous les ressentez.

 

Je relève la tête

Toucher le fond c’est normal, mais il faut que ne dure qu’un temps, parce que la vie continue, et que se complaire dans la douleur est dangereux et négatif. Je vis cette période, celle où j’ai décidé de me relever, et avancer.

Il est parfois bon de faire le ménage de tout ce qui pourrait vous rappeler cette douleur: chez vous, et même sur les réseaux sociaux. Pensez à vous avant toute chose.

Le reste du parcours ne sera fait que de petits pas. Et si c’était le moment d’essayer l’acupuncture, ou l’aromathérapie. De faire du yoga? De se faire masser? D’aller diner avec son/sa compagne, ou une amie?

Sans se brusquer, et en acceptant que le chemin risque d’être douloureux, parsemé de rechutes. Il faut se réacclimater avec le quotidien, en essayant de se délester de ce qui pourrait vous peser.

Essayez, même si c’est douloureux, d’écrire une pensée par jour de gratitude. Dans tout ce chaos, il existe obligatoirement une pensée positive. On peut être reconnaissant du soutien que l’on reçoit, tout simplement.

De mon côté, je suis heureuse d’avoir une famille, un compagnon et des amis aussi présents.

 

Je fais d’une douleur un projet positif

Nous avons le pouvoir de transformer les choses, et il se tient là entre nos mains. Toutes les périodes négatives, peuvent aboutir sur un projet positif.

Quand le temps sera venu, à vif ou avec du recul : créez. Mon exutoire quand je vis une situation douloureuse, c’est l’écriture, les mots sont une véritable thérapie.

J’avance sur un livre de développement personnel, où chaque étape heureuse ou douloureuse me donne le recul pour aider les autres à avancer dans leurs vies.

Quitte à vivre une situation douloureuse, il faut essayer de la transformer en créant, et peu importe le support: écriture, musique, photographie, peinture, et pourquoi pas se lancer dans la création d’un projet associatif?

Ce que vous vivez pourra toucher des gens dans une situation similaire, et même si la souffrance existe, elle s’estompera au profit d’énergies plus positives.

C’est cette pensée qui me permet d’avancer dans un moment difficile, les choses n’arrivent pas sur notre chemin par hasard, et même si la vie semble difficile, elle nous envoie parfois des signaux. On peut y voir un appel au changement, ou au contraire à se calmer et de détendre.

La souffrance existe, et elle doit suivre son cheminement naturel, ce qui compte au final, c’est d’en faire un projet positif, pour en ressortir grandi.

 

 

En postant cet article, j’ai exprimé un ressenti avec mes mots, et décidé de relever la tête, c’est début d’une nouvelle ère positive.

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Bien-être

J’ai testé | La médecine chinoise et l’acupuncture

1 June 2015

Je parle souvent sur le blog des différentes découvertes que je fais en matière d’alimentation, de médecines naturelles, de yoga ou de méditation et l’impact positif que tout ceci à pu avoir sur ma santé et mon bien être.

Je me lance dans une expérience axée sur plusieurs médecines naturelles pour soulager une maladie que je ne cache pas : l’endométriose. Pour tout ceux/celles qui voudraient en savoir plus sur le sujet c’est par ici.

Le problème de l’endométriose, c’est que en plus de ne pas guérir (youpi), on ne trouve parfois aucun médicament qui soulage correctement (youpla). Les médecins expliquent simplement : rien ne fonctionne, essayons d’autres hormones bien fortes, et prenez une rasade d’anti-douleurs en plus.

Sauf que, médecines naturelles ou pas, on a moyennement le choix sur le traitement de fond, par contre, la gestion de la douleur et donc du bien être général peut être traité avec diverses médecines naturelles.

Et ce qui est valable pour l’endométriose est aussi valable pour tout un tas de maladies chroniques qui vous enquiquinent au quotidien.

Je vais donc publier régulièrement des articles sur mes expériences en médecine naturelles et mon ressenti à court et long terme.

J’ai prévu de me concentrer sur ces différentes méthodes :

  1. Acupuncture et médecine chinoise
  2. Yogathérapie (démarrage en septembre)
  3. Thérapie cranioscrale (démarrage en août ou septembre)

 

 

 

Acupuncture et médecine chinoise

J’ai choisi de me tourner vers l’acupuncture en premier lieu car j’en ai souvent fait dans le passé, mais sans suivi régulier. Quelques séances par ci par là par mon généraliste / homéopathe qui avait aussi cette spécialité, et j’ai toujours été très réactive à cette pratique.

Après une crise de sciatique, j’ai donc naturellement poussé la porte d’un centre médical chinois. A Londres, on trouve des centre de médecine chinoise un peu partout, et la NHS (autorité nationale de santé en Angleterre) recommande d’ailleurs l’acupuncture pour la gestion de la douleur et du stress (en savoir plus).

Shujunhealthcare

Shujunhealthcare

Les centres sont tenus par des médecins diplômés en médecine en Chine et souvent en médecine chinoise en Angleterre. Dans mon cas ne vous attendez pas à un centre fancy, l’endroit est plutôt sommaire, on vient ici pour des soins pas pour se faire un spa.

 

 

 

Déroulement d’une séance 

J’ai donc profité de cette sciatique très douloureuse pour tester ce centre dans mon quartier: 30 min d’acupuncture et 30 min de massage thérapeutique (Tui na). Les deux médecins m’ont posé de nombreuses questions sur mon état de santé, et fait tirer la langue pour voir un éventuel dysfonctionnement.

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Ma thérapeute m’a expliqué qu’en médecine chinoise on n’analysait pas un symptôme comme un soucis unique, tous les organes sont liés et cachent souvent un problème général. Il faut donc traiter la douleur mais aussi l’équilibre global du patient en remontant bien en amont pour trouver les causes de cette pathologie. Ma sciatique était causée par les liens entre la zone pelvienne et la jambe (dans mon cas, une zone douloureuse) et non par un simple faux mouvement. 

Ensuite, on m’a planté des aiguilles sur de nombreux points du dos, jambes, et épaules (sans douleur) qui représentent des trajets nerveux, sanguins ou lymphatiques.  Les points traités permettent de relancer un flux énergétique bloqué. Une fois les aiguilles plantées, j’ai attendu entre 30 et 45 minutes.

La sensation est impressionnante,  le corps se relâche alors qu’il était crispé par la douleur depuis quelques jours, et une sensation de chaleur a envahi chaque point touché par une aiguille.

Après 30min, les aiguilles sont enlevées, et place au massage thérapeutique au début à la main et ensuite avec une compresse d’herbes chaudes, qui aide à relâcher les muscles, améliore le passage de l’énergie dans le corps, et dont le parfum nettoie les sinus. Le massage est très tonique et chaque geste parfaitement maitrisé pour stimuler les flux énergétiques.

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Compresse d’herbes chaudes – Pinterest

 

 

 

Ressenti immédiat après la séance 

Après la séance, je me suis immédiatement sentie apaisée, et plus sereine. J’en ai donc profité pour parler de mon endométriose et de la gestion de la douleur. Ma thérapeute à immédiatement compris le problème, et connaissait la maladie. Elle m’a proposé de revenir la semaine d’après pour faire de l’acupuncture sur la zone pelvienne et un massage avec une compresse d’herbes chaude pour soulager mon corps qui est constamment crispé.

Pour essayer de réduire l’usage d’antidouleurs, je suis repartie avec deux boites de comprimés d’herbes chinoises, des mélanges très connus pour gérer les syndromes pré-menstruels, dynamiser le corps et baisser le stress: Xiao Yao Wan et Gui Pi Wan. Le traitement est à prendre 2 fois par jour, et un bilan à faire dans 2 semaines.

Je suis repartie chez moi, sur un nuage, très zen, le stress s’était envolé, et j’ai passé une bonne nuit de sommeil réparatrice.

 

 

Et ensuite? 

J’ai donc décidé de revenir régulièrement pour commencer un vrai traitement à long terme de médecine chinoise. On m’a expliqué que l’acupuncture libérait des endorphines sur les zones traitées et aidera donc à soulager les tensions.  D’ailleurs EndoFrance, à publié un article sur les médecines douces et l’endométriose à lire ici.

Les médecins chinois ont été clairs, ils agissent en complément uniquement de la médecine occidentale. Je n’abandonne pas mon suivi médical pour me consacrer uniquement à des techniques naturelles.

Et sinon ma sciatique? La douleur à disparue deux jours plus tard naturellement. Je me suis évidemment mis au repos : pas de charge à porter, de sport etc. Mais le résultat était là!

Suite au prochain épisode avec le début de gestion de la douleur axée sur la zone pelvienne.

Pour les Londoniens, je vais au centre Shu Jun Healthcare de Maida Vale mais il en existe plusieurs en Central London, infos sur le site http://shujunhealthcare.co.uk/

 

 

 

Partagez vos expériences en médecines naturelles pour alimenter ce journal de bord!