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Montréal 2/2 Rencontre avec “Vert et fruité” blog vegan et gluten-free

16 January 2015

 

Hello, hello,

 

Notre découverte de Montréal se poursuit avec une jolie rencontre: le blog Vert et Fruité, que j’ai eu la chance de rencontrer en octobre dernier lors de mon passage au Québec.

Vert et Fruité c’est l’histoire de deux amies, une vegan, Marie-Noël, et une intolérante au gluten, Ariane, soucieuses de ne pas se laisser enfermer par les clichés, qui ont décidées de mettre en commun leurs découvertes pour créer un blog.

Vert et fruité

Vert et fruité

Moi même intolérante au gluten et vegan, j’ai tout de suite été séduite par leurs personnalités, positives, plein de bonnes informations, le ton n’est jamais moralisateur: partager les découvertes et essayer d’intéresser un maximum de personnes à la nourriture saine et au respect de l’environnement et des animaux.

 

Le rendez vous est donné Aux Vivres, le premier restaurant végétalien de Montréal. Créé en 1997, le concept était de proposer de la nourriture végétalienne avec des produits frais et un menu du jour.

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Je découvre donc Ariane et Marie-Noël pour partager un dîner-goûter. Il faut savoir qu’Aux Vivres, on peut attendre 20/30 minutes pour une table. L’adresse est chaleureuse et très populaire pour ses bols, burgers, desserts. et son épicerie.

Si Montréal apparaît comme une ville ouverte à la cuisine vegan, Marie Noëlle m’explique que l’engouement est vraiment apparu il y a quelques années avec un développement très rapide des adresses vegan. La ville est passé de quelques adresses à une ouverture tous les mois (ou presque) ou des ajouts de plats végétaliens au menu des restaurants traditionnels.

 

Parce que Montréal est une ville très étudiante et cosmopolite, les gens sont de plus en plus soucieux de consommer responsable, de manger sain et mieux. Alors les restaurants s’adaptent et on voit de plus en plus de projets vegan voir le jour.

 

Marie-Noël a fait parti de l’organisation du premier Festival Végane de Montréal en septembre dernier. L’évènement a accueilli des médecins, nutritionnistes, naturopathes, bloggeurs/euses ou professeurs de yoga, pour des conférences, et des démos pédagogiques visant à sensibiliser sur l’enjeu du végétalisme: environnement, santé et protection animale.

festivalveganedemontreal.com/

festivalveganedemontreal.com/

L’évènement a été un grand succès: plus de 5000 visiteurs ont rejoint le Festival Végane. Et les médias se sont intéressés en masse au végétalisme, l’équipe à été interviewée sur différentes télés et journaux canadiens.  

Si le festival a eu un si grand succès, je pense que le ton pédagogique, et positif y était pour beaucoup. A l’image de Vert et Fruité, on est loin du militantisme attendu, il faut attirer avec du gourmand, ouvrir les portes à tous sans jugement pour éduquer aux problématiques de la cruauté animale, du mieux vivre et de l’écologisme.

 

Et si manger vegan à Montréal est devenu plus facile, qu’en est il des choix sans gluten?

Ariane, soulève que l’on a beaucoup parlé d’alimentation sans gluten, et même de régime sans gluten. Le gluten était le dernier sujet tendance, pour maigrir (??), ou adopter une alimentation plus saine. Le point positif, a été que les produits sans gluten ont fait leur apparition dans les supermarchés, où une signalétique a été crée dans les rayons ou les menus des restaurants.

 

http://vertetfruite.com/ressources/

http://vertetfruite.com/ressources/

Le point négatif? On pense souvent à une lubie “bien être” avant de prendre en compte la maladie. Etre intolérant(e) n’est pas une mode, ce n’est pas faire quelques exceptions et reprendre son régime ensuite.

 

Et même si Montréal est une ville ouverte aux intolérants, Ariane reste très précautionneuse, avant de diner dans un restaurant qui n’affiche pas de choix sans gluten, elle appelle toujours avant pour tâter le terrain et éviter une éventuelle catastrophe. Et comme beaucoup de vegans et d’intolérants, au quotidien les déjeuners à l’extérieur sont prévus avec des lunchboxs maisons plus sûres et plus saines.

 

Avant de quitter Vert et Fruité, je me dois de leur poser une question naïve, comment privilégier des produits cruelty-free, en particulier quand il s’agit de laine quand on vit des hivers si rudes à Montréal?

Ariane et Marie-Noël privilégient au maximum les produits sans cruauté et éthiques: cosmétiques, maquillage, mais aussi du DIY (fait maison) pour utiliser des compositions naturelles. Pareil pour l’habillement, du polaire à la place de la laine, ou de la laine achetée en friperie, moins chère et plus écologique. Acheter moins mais mieux.

Chez Vert et Fruité l’idée n’est pas de viser le 100% mais de tout faire pour s’en rapprocher.

 

Les futurs projets de Vert et fruité?

L’équipe s’est agrandie en accueillant de nouvelles collaboratrices: Maude, Jennifer, Jessica, Raphaëlle qui proposent désormais des articles sur le blog: cuisine, cosmétiques, santé…

Retrouvez la rubrique “Portraits de végane” qui met en avant des personnalités vegan afin de montrer la diversité des profils et des parcours de ces mystérieux végétaliens.

Marie-Noël organise le championnat amateur de cuisine santé. à Montréal le 21 mars prochain lors de l‘Expo Manger Santé et Vivre Vert,La thématique cette année? Tempeh et champignons! Soyez créatifs!

http://expomangersante.com/

http://expomangersante.com/

Pour la reste rendez vous sur le site Vert et Fruité, la page Facebook ou le compte Twitter, pour suivre ce duo qui fourmille de projets!

 

Biobeaubon & Vert et Fruité

Biobeaubon & Vert et Fruité

 

Anouchka

 

Canada, Lifestyle, Vegan, Voyages & Adresses

Montréal ville vegan! partie 1

6 January 2015

Hello, hello,

 

En octobre dernier, pour fêter mon anniversaire, j’ai pris la route direction Montréal. Washington-Montréal c’est environ 10 heures de route, entre la Virginie, le Maryland, la Pennsylvanie, l’Etat de New York, l’Ontario et le Québec.

Mi-octobre, est la période idéale pour profiter de l’été indien et rouler à travers les forêts d’arbres rouges, oranges et jaunes. Le spectacle est magique !

Montréal est une ville particulière, un bout de francophonie en Amérique du Nord. Attention, au cliché de la ville européenne en Amérique du Nord ! Je n’ai pas ressenti de différences culturelles avec les Etats-Unis, mais un choc de langue ( l’habitude de vivre dans un environnement anglophone). On y parle français et anglais selon les rues et les quartiers: majoritairement français sur le Plateau, anglais vers la rue Ste Catherine par exemple.

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Montréal une ville accueillante, à taille humaine, où il fait bon se promener.  Il y a des milliers d’étudiants (beaucoup d’universités), ce qui m’a mis un joli coup de vieux au passage… On sent une créativité débordante et des énergies positives , tout ça fourmille de projets et d’initiatives culturelles.

Prévoyez de belles journées de marche pour découvrir la ville à pieds, entre le Plateau, le Mile End, la rue Ste Catherine, les parcs, le Mont Royal, les jolies boutiques et musées…

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Ce que l’on retrouve à Montréal, en Amérique du nord ou en Angleterre, c’est ce côté relax des habitants. Pas d’agressivité, de comportements hautains comme la France aime les offrir aux visiteurs. Les Montréalais sont sympathiques et plutôt avenants.

 

 

Alors où manger vegan à Montréal ? Suivez le guide !

A Montréal il est possible de manger vegan matin, midi et soir pour 20/30 CAD par repas à 2. Imbattable non ?

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Angleterre, Etats-Unis, expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

Bye bye Washington, hello London!

10 November 2014

Il y a presque 2 ans, je débarquais à l’aéroport de Washington Dulles sans savoir exactement où je fichais les pieds.

J’ai toujours rêvé de vivre à l’étranger. En multipliant les voyages, je me suis rendu compte que ce que j’aimais particulièrement c’était l’immersion, la vie quotidienne. J’aime fouiner dans les supermarchés, trainer dans les cafés du coin, me fondre la masse.

L’expatriation était donc une évolution logique, et le projet a fait tranquillement son chemin à la fin de mes études.

8 mois après nos dernières vacances aux Etats-Unis, je montais dans l’avion avec mon mari et mes matous (et ma face pleine de mascara qui coulait) pour voir ce qu’était vraiment l’American Dream.

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Key West credit: biobeaubon

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expatriation, France, Lifestyle, Voyages & Adresses

Paris, je t’aime.

5 October 2014

Déménager de Paris pour Washington a été une décision importante. Cette ville, c’est un peu comme mon premier amour. Je suis arrivée à 8 ans et des poussières, pas vraiment à Paris mais à côté, puis un peu plus près, pour habiter ensuite au coeur de la capitale.

Paris c’est une histoire d’amour passionnée, on s’est connu jeunes, on a grandi ensemble, j’ai fait les 400 coups avec toi, parfois tu m’agaçais et je partais quelques semaines, quelques mois, mais je suis toujours revenue.

Et un jour, j’ai décidé de prendre de la distance, de provoquer un manque pour mieux revenir, te regarder avec un oeil neuf et te trouver jolie.

On peut vivre toute sa vie à Paris sans la connaitre complètement. Certains n’aimeront jamais cette ville, trop bruyante et hautaine et d’autres ne jugeront que par elle, pour toujours.

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© biobeaubon

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Bien-être, Etats-Unis, Lifestyle, Voyages & Adresses, Yoga, Yoga

J’ai testé le paddle board (SUP) yoga!

11 August 2014

 

Hello hello,

 

Hier soir, j’ai participé à un workshop un peu particulier: le paddle board yoga!

Surf Reston

Surf Reston

Le stand up paddle (ou SUP) se pratique depuis des années, à la base par les peuples polynésiens qui utilisaient des grandes planches taillées dans des troncs d’arbres, et ensuite à Hawaii par les professeurs de surfs et sauveteurs pour accompagner les apprentis surfeurs. Depuis quelques années la côte de popularité du SUP explose: fitness, pêche, ballade, surf, courses et… yoga!

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Angleterre, Etats-Unis, expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

L’expatriation, oui mais comment?

7 August 2014

Hello,hello,

Comme vous le savez déjà, j’ai quitté la France pour les Etats-Unis et la région de Washington il y a plus d’un an. Je reçois beaucoup de questions sur l’expatriation et j’ai décidé de mutualiser les réponses pour créer un FAQ, et essayer de vous apporter mes conseils

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Brooklyn

 

Partir mais pourquoi?

La première question que l’on doit se poser dans un projet d’expatriation, c’est: pourquoi, dans quel but?

  • partir pour apprendre une nouvelle langue
  • partir pour découvrir un pays
  • partir pour une évolution professionnelle
  • partir pour faire des études
  • partir pour prendre une année sabbatique

Il y a autant de raisons de partir que d’expatriés, l’idée est de construire votre projet en réfléchissant bien au but recherché. Dans mon cas, je cherchais une évolution professionnelle aux Etats-Unis, un pays que je connaissais déjà mais je voulais passer à l’étape supérieure en tentant l’immersion totale dans la culture américaine.

Les défis sont alors différents, évidemment je voyage aussi, mais je ne suis pas ici en vacances: mon but était de travailler en anglais, dans un contexte international au même niveau d’exigence que j’avais en France.

Mais pour se donner un an pour apprendre l’anglais, être barman en Australie ou à Londres est une super expérience et votre anglais courant vous ouvrira des portes! Il faut parfois essayer réfléchir de à long terme

Et prendre un congé sabbatique ne veut pas forcément dire “farniente”: c’est aussi l’occasion de construire un projet perso à l’étranger: un blog, des vidéos sur votre voyage ou vos passions (la cuisine locale, le sport…).

Partir à l’étranger ce n’est pas forcément pour toujours alors pas de panique, on peut passer 6 mois dans un pays, 6 ans, ou 6 x 1 an dans 6 pays. Rien n’est définitif!

 

 

 

Partir mais où?

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Miami

Si certains ont une destination de rêve depuis tout petit, d’autres souhaitent partir pour « vivre une expérience ».

Chercher à partir dans 10 pays différents est une stratégie qui s’avère bien souvent peu payante, mieux vaut se concentrer sur une destination et se renseigner sérieusement sur toutes les modalités.

Encore une fois, à la différence de vacances, il va falloir chercher si les conditions de vie au quotidien pourront vous convenir:

  • quel visa est nécessaire pour résider dans le pays?
  • est ce que mon niveau de langue est suffisant?
  • comment fonctionne le système de santé?
  • quelles sont les conditions de sécurité actuelles? (guerre/politique/corruption)
  • est ce que je pourrais travailler pour un ou plusieurs employeurs?
  • si je perd mon emploi quelles seront les conséquences (perte du visa, chômage?)
  • est ce que ma famille sera autorisée à me suivre?
  • quel est le taux d’impôts?
  • quel est le taux de congés en vigueur?
  • est ce que mon conjoint pourra travailler sur place?

L’idée est de ne pas laisser de place à l’improvisation, qui peut sur place vous couter cher. Par exemple les Etats-Unis sont une destination attirante, la culture, les grands espaces, les lieux mythiques… mais au quotidien il faut aussi avoir une mutuelle très solide pour pouvoir assumer des frais de santé qui se chiffrent en milliers d’euros.

Aussi, peu de congés (10 jours) et une sécurité de travail instable. Derrière les canyons et les palmiers il faut bien prendre tous ces paramètres en compte.

Pour chaque destination, il va falloir établir un budget chiffré des dépenses à prévoir : billets d’avions, Airbnb à l’arrivée, caution pour un appartement, achat d’une voiture d’occasion, meubles, abonnement de téléphones portables et internet…

Internet regorge d’informations, mais pensez aussi à contacter des expatriés sur place ou des blogueurs pour trouver facilement vos précieuses informations.

Il faut réussir à trouver un équilibre et avoir une sécurité convenable pour profiter de la vie à l’étranger et tout ce qu’elle à de magique: voyager et découvrir de nouvelles choses. C’est quand même le but partagé par tous les expatriés!

 

 

 

 

Partir mais comment?

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Key West

Vous avez donc décidé de partir et la destination est fixée, il va falloir maintenant bâtir un plan d’action

Première étape: fixer une date, pour éviter de tomber dans le schéma: “je partirais dans 1 ans, en fait l’année prochaine, bientôt…”. Donnez vous des étapes à suivre: dossier de visa, recherche de travail, déménagement…

Si vous avez moins de 30 ans et (35 ans pour le Canada), le PVT offre des visas d’un an pour voyager et travailler dans de multiples destinations: Australie, Canada, Argentine, Corée du Sud, Japon, Nouvelle-Zélande…

Pour les moins de 28 ans, le VIE pour permet à des professionnels diplômés de partir travailler à l’étranger en 6 mois et 2 ans. J’ai bénéficié de ce contrat, les places sont chères mais l’encadrement de départ: déménagement, salaires, mutuelle, congés, est très avantageux.

Pensez aussi aux pays de l’Union Européenne qui ne nécessite pas de visas pour travailler, ce qui facilite beaucoup les choses.

Il ne faut pas obligatoirement parler allemand pour travailler à Berlin ou suédois à Stockholm, qui offrent des environnements de travails internationaux.

Par contre l’espagnol en Argentine ou l’anglais aux Etats-Unis sont indispensables. Vous n’avez pas le niveau requis? Tout s’apprend! Inscrivez pour à des cours de langues, trouvez un partenaire de conversation… Donnez vous toutes les chances de réussir ce projet! 

 

 

 

 

Chercher un travail, mais qui contacter?

Key West

Key West

La question qui revient souvent est: comment trouver un travail à l’étranger?

Evidemment, arriver avec un travail sur place facilite les choses et sécurise bien des aspects (financiers, administratifs…).

Au risque de décevoir beaucoup de gens, ce n’est pas parce que l’on est français que l’on attire un recruteur. Il va falloir réfléchir à votre valeur ajoutée: ce petit plus qui fera qu’une entreprise vous engagera.

Vous parlez 3 langues? Vous êtes un expert en marketing du vin? Vous avez travaillé pour plusieurs organisations internationales? Vous êtes un développeur super doué?

C’est le moment de mettre en avant vos qualités pour créer un CV super ciblé.

Il y a beaucoup de commerciaux, de community managers, de chef de projets mais pourquoi vous?

Faites vous aider par vos collègues, amis, qui avec un regard extérieur sur vos expériences pourront vous donner un coup de main!

Et aujourd’hui chercher un travail à l’étranger n’est plus aussi difficile qu’avant, merci Internet.

Postulez via Linkedin (avec un profil en anglais ou dans la langue locale), ajoutez des recruteurs, créez vous un Twitter pro, un site internet pour votre CV, faites marcher votre réseau. Beaucoup d’entretiens se passent d’abord au téléphone ou par Skype!

Pensez aussi à contacter les Chambres de commerce sur place, et les ambassades qui ont souvent de précieuses listes d’entreprises françaises ou européennes sur place.

Vous avez surement des amis déjà à l’étranger qui bénéficie d’un réseau professionnel: et là j’ai remarqué 2 catégories de personnes:

  1. celle qui va vous soutenir dans votre projet, avec des adresses d’amis, de recruteurs, des conseils…
  2. celle qui ne vous répondra pas, pour ne surtout pas se mettre en concurrence ou ne pas avoir un autre frenchie dans les pattes.

N’ayez pas peur de contacter beaucoup de monde, de transmettre votre CV et relancer de temps en temps pour rester dans les mémoires!

J’entends beaucoup de personnes m’expliquer avoir abandonné après un refus. Je ne compte plus le nombre de CV que j’ai pu envoyer, les places sont rares, et si vraiment l’expatriation est votre but: accrochez vous!

 

 

 

 

Partir mais avec qui?

Key West

Key West

L’expatriation est souvent un amplificateur d’émotions: tout ce que l’on vit de positif est décuplé et dans l’autre sens les expériences négatives peuvent être au début très dures à gérer.

Il faut être patient et ne pas se décourager, on ne crée pas son univers en 2 semaines.

Partir à deux ou à plusieurs sont donc des expériences différentes du projet en solo, il n’y a pas de mieux ou moins bien. En couple, l’expatriation est un projet enrichissant mais qui doit être partagé… à deux. Suivre quelqu’un à contrecoeur est un pari risqué sur l’avenir!

Le conseil que je vous donnerais est: peut importe à combien, mais ne recréez pas la France à l’étranger.

Vivre comme en France, sans s’adapter aux coutumes locales, en ne fréquentant que des français ne vous fera pas vivre l’expérience pleinement. Même si il est plus confortable au début de se regrouper…

Acceptez parfois d’être seul, de faire le premier pas, de trouver le moyen de rencontrer des gens: la cuisine, la musique, le théatre… Mon mari joue au tennis et je fais du yoga, c’est grâce au sport que nous avons créé notre univers ici en dehors du travail! 

Les américains ont l’habitude en arrivant dans une ville de venir se présenter, au tennis par exemple: mon mari me racontait qu’un homme est venu au club avec une petite pancarte où il avait écrit son prénom pour trouver d’autres partenaires pour jouer avec lui!

Oubliez toute timidité, et souriez c’est l’atout idéal pour briser la glace!

 

 

 

 

 

Paris

Paris

Et une fois sur place, bougez, et profitez de chaque jour pour découvrir de nouvelles choses: un restaurant, un mot, une expression, une tradition, un parc…

Partir à l’étranger est la plus belle opportunité que j’ai eu pour évoluer, apprendre sur moi et sur les autres, voyager… Je pense continuer à vivre dans plusieurs pays encore quelques années, et peut être un jour revenir à Paris qui sait?

Anouchka