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Bien-être, expatriation

Se débarrasser de ses peurs pour bien vivre le changement

27 July 2015

Le changement fait peur, et la peur crée immobilisme. Cette phrase résume un cercle vicieux qui empêche beaucoup de gens d’avancer. Notre génération (j’ai 28 ans), se remet constamment en question et cherche avant tout le bonheur. Mais pour être heureux il faut savoir chambouler ses plans, et parfois se lancer dans un grand changement de vie.

Le bonheur n’est pas un état constant, nos parents ont grandi dans une idée du bonheur très stable: le mariage, le travail, l’achat d’une maison, les enfants. Aujourd’hui on vit plusieurs vies en une, changement de carrière, voyage, et recherche du bonheur selon des critères qui changent tout au long de notre existence.

Personne n’est préparé au changement et il n’existe pas de recettes miracles pour anticiper, planifier un grand changement de vie, mais apprenant à agir et à s’adapter le changement ne signifiera plus peur mais moyen d’atteindre le bonheur.

 

 

Vous ne serez jamais prêt avant de commencer

Rappelez vous de votre premier jour à votre job actuel, et cette sensation de ne rien comprendre, d’emmagasiner un maximum d’informations à retenir, de voir tous ces visages inconnus. Et regardez vous maintenant: le lieu est devenu familier, ces gens ont des prénoms, et vous connaissez votre job (presque) sur le bout des doigts.

Le processus de changement suit la même logique: vous ne pouvez pas tout anticiper, mais agir une fois lancé(e).

J’ai du déménager plus de 20 fois en moins de 30 ans. Le chiffre parait énorme, mais il m’a surtout appris l’adaptabilité: à changer de ville, de maison, et à l’époque d’école, très (très) vite. La clef est de se constituer un monde à soi fait de repères et de petites habitudes. Aussi, comprendre que les lieux et les choses matérielles sont secondaires, seulement vous et les êtres aimés sont importants. Le reste se remplace et n’a aucune valeur.

Avant de partir aux Etats-Unis, je n’avais jamais mis les pieds en Virginie, et les quelques infos sur la ville de Reston restaient très vagues. Mais peu importe, il était impossible de connaître une ville avant de l’avoir exploré et ressenti l’atmosphère. Je n’étais pas prête, je le savais, et je l’ai accepté.

Vous changez de ville ou de pays? Bouquinez des sites ou des guides sur votre nouvelle région, cherchez des adresses de cafés cosy qui vous accueilleront à votre arrivée, ou un studio de yoga pour faire une pause et connaître de nouvelles personnes.

Vous changez de job ou de carrière? Gardez en tête que vous allez comprendre l’enjeu et apprendre jour après jour. Arrivez avec un état d’esprit ouvert, humble, dynamique, prêt à agir et à apprendre. Tout ne sera pas parfait, surtout au début, mais jour après jour, vous trouverez vos marques.

 

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J’apprends à agir

 

Même si vous aimez faire des listes, prévoir au millimètre près votre projet, il ne sera jamais comme vous l’avez imaginé au départ. Il faut apprendre à être souple et surtout agir. La force dans le changement est de garder en tête que tout problème à une solution, il suffit d’être réactif et créatif.

Au lieu de millimétrer votre projet, pensez à avoir des plans B, C, et D (j’ai du aller jusqu’à Y en vivant à l’étranger) prêts à être déroulés. La fierté d’avoir résolu une situation complexe vous aidera à tout résoudre par la suite.

2 mois après avoir emménagé en Virginie, j’ai du faire face à une hospitalisation sans connaître ni comprendre le système médical américain, et presque sans famille ou amis pour me tapoter la main. Il a fallu faire face et accepter cet imprévu, au final il fait parti de mon expérience.

Quand on ressent de la peur, la réaction naturelle est de se replier en position foetus en attendant que les choses s’apaisent. La réaction face à la peur au changement doit être l’action. On relève la tête, on se lève, on agit.

La marge de latitude dans une situation de changement (job, déménagement, reprise d’études, divorce etc.) sera de toute façon énorme. Rappelez vous encore une fois de votre dernier projet, de l’objectif initial et l’état actuel.

Apprenez à créer et saisir les opportunités, aux Etats-Unis j’ai finalement accepté un poste à Londres à la fin de mon visa, en me disant que de toute façon cette chance n’était pas tombée là par hasard.

Gardez en tête qu’aucun choix n’est irrémédiable et que vous avez le pouvoir de transformer toutes les situations, on apprend des leçons positives même dans les pires moments. Et on peut se tromper aussi, c’est même normal et positif.

 

 

Vous êtes assez fort pour y arriver

Je remarque que le problème de confiance en soi revient systématiquement. La question à se poser est « êtes vous heureux? » est-ce que cette ville, ce job ou cette situation fait de vous quelqu’un d’épanoui(e)?

Si la réponse est non, il faut donc en changer. Et là, tout un tas d’excuses apparaissent: ce n’est pas le moment, c’est trop compliqué, je n’ai pas les moyens (…). Vous pouvez y arriver, parce que vous en êtes capable et que vous croyez en vous.

A la fin de mes études j’ai signé un CDI en communication digitale, un contrat stable, socialement attendu, dans l’entreprise où j’évoluais depuis 2 ans. Mais je n’étais pas heureuse. Mon rêve était de vivre à l’étranger, et même cela impliquait de tout quitter pour une variable d’inconnues immense, c’était le prix à payer pour vivre mon rêve. Au final, ce changement à été beaucoup plus positif sur ma carrière (et sur ma vie en général).

Face au changement et en réaction à la peur, on peut aussi se mentir à soi même et aux autres c’est plus confortable, mais êtes si vous hésitez face à la question: « êtes vous satisfait et fier de vous en ce moment? » C’est le moment de se remettre en question. L’honnêteté commence d’abord par soi même.

L’exercice est de prendre une feuille blanche et de poser ses intentions en 3 colonnes, ce qui me fait envie, pourquoi, et les moyens d’y arriver. Les contraintes vont naturellement apparaître mais vous allez aussi réfléchir aux solutions pour les contourner.

Comment trouver un visa? Comment trouver une formation? Comment changer de région? Comment trouver un nouveau job? Il existe des solutions concrètes pour chacune de ces questions et en y réfléchissant calmement vous allez trouver la clef.

 

 

Alors oui, la vérité est que l’on vit surtout dans le doute quand on démarre un nouveau projet, j’ai douté en arrivant en Virginie et à Londres, je pensais m’être plantée, mais ce sentiment passe, toujours. Il faut accepter l’inconnu et savoir le maitriser.

Changer amènera forcément un nouvel équilibre positif, des personnes intéressantes autour de vous, et vous insufflera des idées de projets excitants.

Si je n’avais pas quitté la France pour les Etats-Unis, je n’aurais jamais démarré ce blog, fait du yoga, appris sur moi-même et sur une nouvelle culture, affronté des peurs et des épreuves, rencontré tout plein gens positifs, et je ne serais finalement pas à Londres aujourd’hui.

 

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Osez, n’ayez plus peur, croyez en vous et décidez d’être heureux. Et gardez en tête que vous ne serez jamais prêts. 

Angleterre, expatriation, Voyages & Adresses

6 mois à Londres, on fait le bilan?

5 May 2015

6 mois, déjà?  En novembre 2014, je prenais l’avion à Washington DC direction Londres pour commencer une nouvelle vie. L’occasion de faire un bilan, sur cette nouvelle expérience londonienne!

 

Love at first sight

Ou tout le contraire. Si venir en week-end à Londres me plaisait beaucoup, déménager dans la capitale anglaise à été plus compliqué. L’acclimatation Etats-Unis – Europe après 2 ans, était finalement un peu violente à gérer. En 36h, j’ai du apprivoiser une sensation de grand 8 (après 3 kilos d’ice cream) entre Washington, Paris et Londres.

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All Saints road

L’hiver, le temps maussade, un manque de repères, j’ai plongé dans la période d’acclimatation qui rime rarement avec “joie et allégresse”. Je vous rassure, ce moment est à peine court de quelques semaines, juste le temps de prendre ses marques et se sentir chez soi.

 

 

“When a man is tired of London, he is tired of life”

Londres est une ville immense, avec tous les avantages d’une grande capitale européenne: vie culturelle très riche, restaurants et boutiques, transports 24/24, facilité de voyager partout dans le monde avec 6 aéroports… Mais aussi par ses grands parcs et ses rues aux airs de village!

Greenwich

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C’est ce contraste qui rend la vie si agréable à Londres, une fois sorti des grands artères touristiques, les rues sont calmes, certains quartiers ont même un air de campagne, comme Hampstead Heath par exemple. Il est possible chaque week-end, d’explorer un nouveau quartier et de faire de nouvelles découvertes.

Par exemple, en un week end j’ai eu le temps d’aller faire du yoga à Camden, découvrir Primrose, Kentish Town, Hampstead Heath, les brasseries locales, et la jolie ville de Greenwich. Pas mal non?

 

 

Vivre un dépaysement à 2h de Paris!

La particularité de Londres, c’est sa proximité avec la France (2h de Paris en Eurostar), et pourtant la sensation d’un complet dépaysement. La culture anglaise, et les anglais en sont fiers, est complètement différente de la culture française. Ce qui pour moi en fait compromis parfait: être proche de ma famille tout en continuant une immersion dans un nouvel environnement anglo-saxon.

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Greenwich

J’ai du apprendre à dire “rubbish” et “cheers”, changer mon accent et mes intonations, éviter de dire “have a good one” à toute heure de la journée, et “thanks y’all” parce que non, ce n’est pas Nashville à Oxford Street.

L’accent anglais est joli, comme son humour qui consiste à faire des blagues 4e degrés sans laisser paraître une émotion à son interlocuteur. J’ai eu quelques frayeurs (et l’air stupide) au début.

 

 

“The land of embarrassment and breakfast” 

Les anglais sont pour moi des punks bien élevés (voir l’article Londres, 6 idées reçues). J’aime leur spontanéité, leur efficacité, et l’accueil moins rude qu’en France et plus honnête qu’aux Etats-Unis (non, le ton ultra mielleux des Américains n’est pas toujours honnête).

Dans le monde du travail, nos voisins anglo-saxons font une différence entre vie professionelle et personnelle: on aime travailler efficacement pour finir nos journées assez tôt et filer à d’autres activités: yoga ou pub, voir les deux pour les amateurs.

Le pub, ce temple de la culture anglaise: on s’y retrouve, pour boire une bière, papoter, jouer au Scrabble ou au Jenga, mais surtout prendre son temps.

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Au final, Londres semble être l’endroit où je me vois rester quelques années, avec une ville qui me ressemble: curieuse, dynamique, et hétéroclite… avant de repartir pour d’autres aventures! En d’autres termes: donnez moi une ville avec des studios de yoga, des restaurants vegan, et des brasseries locales et je suis comblée!

 

 

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Cheers!

 

Anouchka

 

 

expatriation, Lifestyle

Zone de confort, expérience de vie ou discours marketing?

6 February 2015

J’entends partout depuis quelques mois l’expression « sortir de sa zone de confort ». Tout le monde y va de sa petite expérience (moi la première), et comme pour chaque phénomène de société je constate une belle récupération marketing. Celle ci ce vient pas de Mc Do ou Nike, non, mais plutôt de tas de blogueurs qui tentent de fidéliser une communauté ou mieux vendre des produits/services de développement personnel.

Alors, cette zone de confort vraie expérience de vie ou pure stratégie marketing? Je déroge à ma sacro-sainte règle de ne pas parler travail ici, pour cet article. Dans la vie je travaille en communication, j’ai étudié 5 ans le marketing (sifflet), la sociologie, sémiologie… De quoi être toujours à l’affût des tendances (bientôt) jetables qui envahissent la toile.

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La comfort food c’est bien, la zone de confort c’est nul

Si il est de bon ton de s’extasier devant une purée maison et un riz au lait (comfort food), la tendance est à fuir sa zone de confort. Ok, mais finalement qu’est ce que cette mystérieuse zone de confort?

Je résumerais l’idée à une multiplication d’habitudes sociales, intellectuelles qui vont du lieu de vie, au cadre de travail, en passant par les habitudes quotidiennes. Parfois on se sent bien dans de vieux chaussons, parfois ils vous lassent. La zone de confort c’est pareil.

Sauf que des blogueurs et auteurs de bouquins de développement personnel (que l’on trouve chez Urban Outfitters rayon déco), nous rabâchent comment ils sont sortis de leur zone de confort et comment nous devrions aussi tout quitter et changer de vie.

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La mythologie du vide

Pour faire adhérer à une histoire, il faut se créer une mythologie. Souvent basée autour d’une vie plutôt plate, l’idée est de montrer un parcours dramatique (dans le sens premier du terme), et une la renaissance de guerrier immortel.

Voici 2 exemples pour vous raconter mon histoire:

La vraie version

Après 5 ans d’études, un mariage, et un chouette boulot, j’ai senti que j’avais envie de vivre ailleurs, d’apprendre une autre culture, et vivre en immersion. Direction les Etats-Unis, puis Londres où j’ai découvert le yoga et la culture vegan. Evidemment tout n’a pas été rose, j’ai du faire face à des opérations et soucis de santé, mais vivre loin de mes proches m’a permis de grandir et positiver.

La version marketing

Après 5 ans en France, j’ai ressenti le besoin de tout quitter. Partir, laisser cette vie monotone qui était entrain de m’étouffer. Il me fallait LE grand changement de vie, je me voyais perdre perdre foi en mon avenir. Alors j’ai sauté, j’ai coupé avec mes vieilles habitudes, j’ai quitté un CDI prometteur pour aller vers l’inconnu où personne m’attendait. Seule face au vide, j’ai compris que je devais embrasser mon avenir: devenir vegan, m’investir dans la cause animale, vivre pour les autres. Après 2 opérations et une perte de capacités physiques, le yoga est devenu ma terre de salut où j’ai réappris à avoir confiance en moi et développé un mental d’acier. Tout ceci m’a aidé à développé ce mode de vie sain, où je repousse mes propres limites chaque jour.

Il est finalement très simple de passer pour un héros.

Ce que l’on ne dit pas, c’est que changer de vie quand on est éduqué et privilégié, avec un passeport européen, ce n’est pas non plus le parcours du combattant. Cela reste une chance et un privilège. Je ne me suis pas cachée dans une cale à bateau pour arriver aux Etats-Unis, soyons honnêtes.

Et si vous souhaitez vraiment parler à des gens qui ont du quitter famille et patrie pour simplement « avoir un futur » ce ne sont pas sur des blogs de développement personnel que vous les trouverez.

Plus on en fait, moins on en parle, c’est connu.

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Ce que je fais, je le fais pour vous

Mais oui, vivre un grand changement est normalement une étape personnelle. Parce que l’on a besoin de neuf, que l’on s’ennuie au quotidien, ou pour mille et une raisons.

Sauf que en plus d’être « sorti de sa zone de confort » l’autre va vous inciter à le faire aussi: à coup de plannings d’athlètes, d’objectifs (trop) ambitieux, et de moodboard Pinterest à placarder sur son frigo. Votre vie est triste, CHANGEZ, mais attention tout ceci n’est que par pur altrui$me.

Pour vous convaincre, des tas d’arguments et objectifs atteints: le tour du monde, la retraite de yoga sans téléphone mais monodiète de bananes, les 100 livres lus par mois, la nourriture ultra-saine et les performances de running à 6h de bon matin.

Sauf que toi (j’ose), avec ton plat Picard, ton yoga pants (pour rester dans le canapé), et le replay de New Girl à la télé une bière à la main, tu culpabilises un peu.

Mais la culpabilité n’a jamais fait avancer personne. L’écoute, la bienveillance, et les encouragements oui.

Cette stratégie de développement personnel foireuse, vous incite surtout à un culte de la personnalité (creuse), à applaudir, mais toujours de votre canapé, admiratif et coupable.

On appelle ça l’engagement et la fidélisation.

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Zone de confort: mes objectifs ne sont pas les vôtres!

La recette est toute simple, pour bousculer un peu votre vie, ne vous calquez pas sur celles des autres. X reprend un master en psychologie en cours du soir? Y a décidé de se préparer pour un semi-marathon? W part 3 mois en sac à dos à travers le Brésil?

Ce sont leurs projets, motivés par une envie personnelle et/ou un plan pour le futur.

Une ancienne manager me parlait souvent de la technique du saucisson (vous être toujours sur un blog vegan): « Tu vois ce saucisson, tu ne croques pas dedans, tu le coupes en rondelles avant de le manger pour que ce soit plus facile? ». La zone de confort c’est pareil.

Peut être que vous n’êtes pas encore prêt à prendre un sac à dos pour un tour du monde? Commencez par un week end en solo en Europe? Même en France!

Pour certains, le grand pas est de franchir la porte d’un club de sport pour se muscler le cuissot avec plein de body-buildés (clichés!). D’autres rêvent de prendre des cours de langue. Et si dire bonjour à votre voisin de palier est un exploit: c’est le votre, ne le minimisez pas.

Pour finir, si vous vous sentez bien dans vos pompes, qu’un jogging hebdomadaire suffit, qu’aucune culpabilité ne vous gagne en trempant des frites dans de la BBQ sauce, et que des vacances à lézarder en lisant Marc Lévy (quand même…) vous conviennent? Tant mieux, ne bousculez rien!

A force de vouloir aller trop loin, trop vite, on crée finalement de l’immobilisme.

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3 femmes inspirantes à suivre!

J’aimerais vous parler de 3 femmes dont le parcours me touche pour différentes raisons:

@Elodie_C  qui n’a qu’un rêve depuis que je le connais (10 ans): devenir journaliste. Tout le monde connait la réalité *difficile* du métier, mais elle passionnée, elle s’accroche et fait plein de sacrifices. Vous pouvez lire ses papiers et coups d’humeurs sur son compte Twitter!

@ILLRT qui après avoir exploré l’Asie Centrale, s’apprête à partir travailler au Nigéria. Un parcours hors des sentiers battus, et surtout une personne humble et curieuse.

@Marionrocks est une blogueuse que beaucoup connaissent. Je l’ai découverte avant son départ en Inde. C’est toujours un plaisir de lire ses tweets et articles! Marion est positive et curieuse, et aime transmettre de belles énergies… juste pour le plaisir de partager.

A très vite,

Anouchka

Angleterre, Etats-Unis, expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

L’expatriation des Etats-Unis vers Londres, premières impressions!

22 January 2015

Hello, hello,

Le mois de janvier est connu pour plusieurs choses: les bonnes résolutions, les grands changements, et les detox.

Je ne suis pas très détox: manger plus de kale et boire du jus de citron tiède? (boring alert), je prends des bonnes résolutions en septembre (comme les petits), par contre je suis membre permanente de l’association des grands changements.

Je m’explique. En novembre, j’ai quitté les Etats-Unis pour venir m’installer à Londres. Mon contrat et mon visa expiraient dans le pays et mon job et celui de mon cher et tendre nous ont proposé des contrats en Grande-Bretagne. Un contrat long, sans date de péremption, j’ai crié youpi!

L’opportunité de rêve pour continuer à vivre à l’étranger, dans un nouveau pays anglophone, se rapprocher un peu de la famille et explorer de nouveaux paysages. Ca c’est la partie positive de l’histoire.

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La partie un peu plus compliquée, a été le retour en Europe. Je n’étais plus une parisienne qui traversait la Manche. Pour moi, c’était traverser l’Atlantique pour aller dans un pays mi-familier, sans repères ou presque.

Parce que oui, on imagine souvent les globe-trotters: valise dans une main, passeport dans l’autre, sifflotant en avion après des étirements de qualité.

Non, en réalité choisir de partir dans un nouveau pays c’est quitter encore une fois sa maison, se préparer à affronter l’inconnu (encore), et tout analyser: les conditions de vies, le coût de la vie, les opportunités professionnelles, les loyers, les visas (boring alert 2). Et tout ça sonne très adulte finalement.

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L’expatriation c’est finalement comme travailler chez Disneyland, on découvre un univers merveilleux, mais on brise aussi quelques illusions sur le pays. Je suis le rabat-joie qui vous parlera mutuelles, impôts et visas pour les Etats-Unis (boring alert 3).

Alors ce retour en Europe? Et Londres?

Londres est une grande ville, très grande ville. C’est joli, vibrant, il se passe toujours quelque chose: une expo, un concert, une soirée quelque part… On peut marcher des heures sans but, juste en explorant un quartier. C’est un lieu cosmopolite, tout le monde parle anglais avec “un accent”, la gastronomie anglaise est finalement devenu une cuisine internationale.

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Les français ont tendance à dire: Londres, 2h de Paris, c’est un département de plus. NA! La culture est très différente, dans la vie ou le travail. J’aime les anglo-saxons pour leur côté cool, si peu snob (oui, les Anglais), et très respectueux.

A la différence des américains, les anglais sont corrosifs avec un humour 4e degré. Je me surprends à demander à mes collègues « c’est une blague là? hein? ». 

Tout change en revenant en Europe, comme habiter à nouveau dans une grande ville. Washington, la Virginie, c’était Disneyland. Pas ou peu de criminalité, un endroit  qui ressemble à Center Park où tout était ultra-friendly. Alors, au début à Londres j’ai eu la frousse. La frousse de marcher dans la rue quand il faisait sombre (à partir de 16h) ou de me mêler à la foule.

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Je me suis ENCORE dit que j’avais déconné de venir ici.

Et, j’ai pris mes marques, découvert des restos géniaux, des expos originales, le plaisir d’aller au pub pour papoter, aller faire le marcher à Bricklane, flâner à Portobello Road, nourrir les canards à Victoria Park et Hyde Park, explorer Hackney, trainer à Camden quand on a rien à faire. J’ai arpenté mon quartier, ses primeurs, bazars, et testé les clubs de yoga de Notting Hill.

Et un matin, comme ça, tu te dis « Ah, voilà, je suis chez moi ».

Au delà du train-train qui s’installe, c’est un bonheur de se dire chaque week-end: je me lève pour découvrir un endroit tout nouveau. Chaque quartier que je découvre est une première fois, chaque restaurant une découverte, chaque pub un nouveau lieu que j’explore. Et c’est chouette les premières fois.

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Il y aussi quelque chose de génial en Europe, en particulier à Londres: 6 aéroports et des tarifs vraiment intéressants pour voyager partout dans le monde!  Ma prochaine étape? La Gambie, pour découvrir la côte Sénégambienne, les plages et les réserves! Et du repos, c’est bien aussi le repos.

Ah ça a du bon le changement…

A très vite et bonne année (j’ose). Que 2015 soit maintenant positif, je crois que l’on a déjà eu notre dose de « pire ».

Et d’ailleurs, toutes vos bonnes adresses londoniennes sont les bienvenues! Partagez vos bons plans en commentaires!

Anouchka

Angleterre, Etats-Unis, expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

Bye bye Washington, hello London!

10 November 2014

Il y a presque 2 ans, je débarquais à l’aéroport de Washington Dulles sans savoir exactement où je fichais les pieds.

J’ai toujours rêvé de vivre à l’étranger. En multipliant les voyages, je me suis rendu compte que ce que j’aimais particulièrement c’était l’immersion, la vie quotidienne. J’aime fouiner dans les supermarchés, trainer dans les cafés du coin, me fondre la masse.

L’expatriation était donc une évolution logique, et le projet a fait tranquillement son chemin à la fin de mes études.

8 mois après nos dernières vacances aux Etats-Unis, je montais dans l’avion avec mon mari et mes matous (et ma face pleine de mascara qui coulait) pour voir ce qu’était vraiment l’American Dream.

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Key West credit: biobeaubon

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expatriation, France, Lifestyle, Voyages & Adresses

Paris, je t’aime.

5 October 2014

Déménager de Paris pour Washington a été une décision importante. Cette ville, c’est un peu comme mon premier amour. Je suis arrivée à 8 ans et des poussières, pas vraiment à Paris mais à côté, puis un peu plus près, pour habiter ensuite au coeur de la capitale.

Paris c’est une histoire d’amour passionnée, on s’est connu jeunes, on a grandi ensemble, j’ai fait les 400 coups avec toi, parfois tu m’agaçais et je partais quelques semaines, quelques mois, mais je suis toujours revenue.

Et un jour, j’ai décidé de prendre de la distance, de provoquer un manque pour mieux revenir, te regarder avec un oeil neuf et te trouver jolie.

On peut vivre toute sa vie à Paris sans la connaitre complètement. Certains n’aimeront jamais cette ville, trop bruyante et hautaine et d’autres ne jugeront que par elle, pour toujours.

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© biobeaubon

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