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Développement personnel | J’apprends à pardonner

31 July 2015

 

En lisant plusieurs livres sur le yoga et la spiritualité (Rachel Brathen, Colleen Saidman, Donna Farhi, Eckart Tolle), je me suis rendue compte que je ne savais pas pardonner.

Je suis une personne rancunière, sur une échelle de 0 à 10 je pense me situe à 15. Je n’ai jamais pardonné aux personnes qui ont tenté de m’embêter au collège, à celle qui a essayé de monter des amis moi quand j’avais 20 ans. Je crois que j’en veux encore à la gamine qui m’a accusé d’avoir volé des chewing-gums à 5 ans.

Je refuse de parler ou d’entendre parler des gens qui m’ont fait du mal, aussi minime qu’il soit. Ce qui ressemble à un mécanisme d’auto défense n’est finalement pas anodin.

J’ai compris en lisant ces livres que je me punissais moi même. Rachel Brathen explique « True Forgiveness comes from you – you don’t need to hear an “I’m sorry” to let go and move on. So look deeply into your heart and forgive. Forgive the world. Forgive yourself. It will set you free. »

En ne pardonnant pas, je continue à avancer avec de la rancoeur, sans me donner l’opportunité d’évoluer.

Finalement, quand je regarde dans le passé, j’ai moi aussi fait de sales coups aux autres, et en grandissant je me suis rendue compte de la peine que j’avais pu causer, sans jamais m’excuser. J’étais mal dans ma peau, et je me suis vengée sur les autres.

Cette situation est sûrement semblable pour toutes les personnes qui m’ont aussi fait du mal.

En ne pardonnant pas, je refuse de croire que l’on peut changer, se bonifier, et surtout faire des erreurs. C’est finalement contraire à mes valeurs et à ce que j’essaie de transmettre ici et là.

 

Ne plus avoir de rancoeur

« Si je le croise, je change de trottoir ». Voilà le genre de phrase que je peux prononcer en pensant à une personne pour qui j’éprouve de la rancoeur.

Sauf que je ne punirais pas l’autre finalement, mais moi même, encore une fois.  Mon exercice actuel est d’apprendre à ouvrir ma porte, et agir avec bienveillance, sans évidemment reprendre les mêmes relations que dans le passé, mais en gardant en tête que la rancoeur me demande plus d’énergie négative que le « vivre avec ».

Si on regarde dans le passé, le mal que l’on a pu causer aux autres était finalement lié à l’image que l’on avait de soi à un instant T. On ne cause pas de mal aux autres quand on vit dans la bienveillance, l’estime de soi et l’acceptation des autres.

J’essaie de toujours voir le positif des situations, et des gens. Mais il reste cette part de jugement qui est très difficile à éliminer de nos habitudes. Soyons honnêtes, en scrollant sur un fil Twitter, combien d’entre nous ont déjà été envieux(ses), moqueur,(euses) et malveillant(es)? Je lève la main.

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Pardonner pour vivre dans le présent

En relisant l’excellent livre d’Eckart Tolle The Power of Now , j’ai retenu cette phrase: « Through forgiveness, which essentially means recognizing the insubstantiality of the past and allowing the present moment to be as it is, the miracle of transformation happens not only within but also without. »

En ne pardonnant pas, je continue à vivre dans le passé. Je rumine mes vieilles histoires et mes sales rancoeurs. L’idée n’est pas de dire « Je m’en fiche maintenant », mais de pardonner pour penser de manière positive et profiter de l’instant présent.

J’aime penser que l’on récolte ce que l’on sème, le positif pour le positif, l’idée du karma, et ne pas pardonner relève finalement de la malveillance.

Apprendre à pardonner c’est aussi faire le deuil des histoires du passé, et accepter qu’elles font partie de notre expérience de vie. Faire confiance aux autres, est finalement beaucoup plus complexe que se forger une carapace.

Pardonner c’est accepter que l’autre aussi à pu avoir des failles à un moment donné, voir un manque de courage pour dire « pardon ».

L’objectif est d’avancer sereinement, positivement, en souhaitant que les autres évoluent de leur côté, sans jamais leur vouloir du mal.

 

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Méditer et pratiquer le yoga pour donner son pardon

Dans son livre Yoga for Life  Coleen Saidman (une professeur de yoga américaine qui enseigne depuis plusieurs décennies) propose une séance de yoga et une méditation dédiée à une personne à qui on souhaite dire pardon, ou une personne à qui on souhaite pardonner.

J’ai décidé de pratiquer quotidiennement en pensant à ces personnes auxquelles je souhaite pardonner, laisser aller toutes mes mauvaises pensées, et me concentrer sur le fait que je souhaite maintenant avancer.

J’ai aussi remarqué qu’enrichir ma vie spirituelle m’avait fait grandir, et devenir une meilleure personne. Le yoga, la méditation, l’acupuncture (je vous en parlais ici), et lire beaucoup de livres sur la spiritualité m’ont fait réfléchir sur le sens que je voulais donner à vie, et aux conséquences de mes actions.

Quand on décide de pratiquer le yoga et la méditation, c’est finalement une mise à nu, car on devient vulnérable face à ses émotions. Le yoga apprend à ne pas chasser ses émotions mais toutes les accepter, même les mauvaises. Quand votre prof de yoga vous rabâche de respirer ce n’est pas anodin: en se concentrant sur notre respiration, on apprend à connecter son esprit et son corps, et pour tout ça il faut accepter de devenir fragile.

Pardonner c’est aussi accepter sa fragilité et celles des autres, et je suis maintenant prête à l’accepter.

 

« If you want love, love. If you want forgiveness, forgive. I you want acceptance, accept. If you want kindness, be kind. » Rachel Brathern.

Bien-être, expatriation

Se débarrasser de ses peurs pour bien vivre le changement

27 July 2015

Le changement fait peur, et la peur crée immobilisme. Cette phrase résume un cercle vicieux qui empêche beaucoup de gens d’avancer. Notre génération (j’ai 28 ans), se remet constamment en question et cherche avant tout le bonheur. Mais pour être heureux il faut savoir chambouler ses plans, et parfois se lancer dans un grand changement de vie.

Le bonheur n’est pas un état constant, nos parents ont grandi dans une idée du bonheur très stable: le mariage, le travail, l’achat d’une maison, les enfants. Aujourd’hui on vit plusieurs vies en une, changement de carrière, voyage, et recherche du bonheur selon des critères qui changent tout au long de notre existence.

Personne n’est préparé au changement et il n’existe pas de recettes miracles pour anticiper, planifier un grand changement de vie, mais apprenant à agir et à s’adapter le changement ne signifiera plus peur mais moyen d’atteindre le bonheur.

 

 

Vous ne serez jamais prêt avant de commencer

Rappelez vous de votre premier jour à votre job actuel, et cette sensation de ne rien comprendre, d’emmagasiner un maximum d’informations à retenir, de voir tous ces visages inconnus. Et regardez vous maintenant: le lieu est devenu familier, ces gens ont des prénoms, et vous connaissez votre job (presque) sur le bout des doigts.

Le processus de changement suit la même logique: vous ne pouvez pas tout anticiper, mais agir une fois lancé(e).

J’ai du déménager plus de 20 fois en moins de 30 ans. Le chiffre parait énorme, mais il m’a surtout appris l’adaptabilité: à changer de ville, de maison, et à l’époque d’école, très (très) vite. La clef est de se constituer un monde à soi fait de repères et de petites habitudes. Aussi, comprendre que les lieux et les choses matérielles sont secondaires, seulement vous et les êtres aimés sont importants. Le reste se remplace et n’a aucune valeur.

Avant de partir aux Etats-Unis, je n’avais jamais mis les pieds en Virginie, et les quelques infos sur la ville de Reston restaient très vagues. Mais peu importe, il était impossible de connaître une ville avant de l’avoir exploré et ressenti l’atmosphère. Je n’étais pas prête, je le savais, et je l’ai accepté.

Vous changez de ville ou de pays? Bouquinez des sites ou des guides sur votre nouvelle région, cherchez des adresses de cafés cosy qui vous accueilleront à votre arrivée, ou un studio de yoga pour faire une pause et connaître de nouvelles personnes.

Vous changez de job ou de carrière? Gardez en tête que vous allez comprendre l’enjeu et apprendre jour après jour. Arrivez avec un état d’esprit ouvert, humble, dynamique, prêt à agir et à apprendre. Tout ne sera pas parfait, surtout au début, mais jour après jour, vous trouverez vos marques.

 

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J’apprends à agir

 

Même si vous aimez faire des listes, prévoir au millimètre près votre projet, il ne sera jamais comme vous l’avez imaginé au départ. Il faut apprendre à être souple et surtout agir. La force dans le changement est de garder en tête que tout problème à une solution, il suffit d’être réactif et créatif.

Au lieu de millimétrer votre projet, pensez à avoir des plans B, C, et D (j’ai du aller jusqu’à Y en vivant à l’étranger) prêts à être déroulés. La fierté d’avoir résolu une situation complexe vous aidera à tout résoudre par la suite.

2 mois après avoir emménagé en Virginie, j’ai du faire face à une hospitalisation sans connaître ni comprendre le système médical américain, et presque sans famille ou amis pour me tapoter la main. Il a fallu faire face et accepter cet imprévu, au final il fait parti de mon expérience.

Quand on ressent de la peur, la réaction naturelle est de se replier en position foetus en attendant que les choses s’apaisent. La réaction face à la peur au changement doit être l’action. On relève la tête, on se lève, on agit.

La marge de latitude dans une situation de changement (job, déménagement, reprise d’études, divorce etc.) sera de toute façon énorme. Rappelez vous encore une fois de votre dernier projet, de l’objectif initial et l’état actuel.

Apprenez à créer et saisir les opportunités, aux Etats-Unis j’ai finalement accepté un poste à Londres à la fin de mon visa, en me disant que de toute façon cette chance n’était pas tombée là par hasard.

Gardez en tête qu’aucun choix n’est irrémédiable et que vous avez le pouvoir de transformer toutes les situations, on apprend des leçons positives même dans les pires moments. Et on peut se tromper aussi, c’est même normal et positif.

 

 

Vous êtes assez fort pour y arriver

Je remarque que le problème de confiance en soi revient systématiquement. La question à se poser est « êtes vous heureux? » est-ce que cette ville, ce job ou cette situation fait de vous quelqu’un d’épanoui(e)?

Si la réponse est non, il faut donc en changer. Et là, tout un tas d’excuses apparaissent: ce n’est pas le moment, c’est trop compliqué, je n’ai pas les moyens (…). Vous pouvez y arriver, parce que vous en êtes capable et que vous croyez en vous.

A la fin de mes études j’ai signé un CDI en communication digitale, un contrat stable, socialement attendu, dans l’entreprise où j’évoluais depuis 2 ans. Mais je n’étais pas heureuse. Mon rêve était de vivre à l’étranger, et même cela impliquait de tout quitter pour une variable d’inconnues immense, c’était le prix à payer pour vivre mon rêve. Au final, ce changement à été beaucoup plus positif sur ma carrière (et sur ma vie en général).

Face au changement et en réaction à la peur, on peut aussi se mentir à soi même et aux autres c’est plus confortable, mais êtes si vous hésitez face à la question: « êtes vous satisfait et fier de vous en ce moment? » C’est le moment de se remettre en question. L’honnêteté commence d’abord par soi même.

L’exercice est de prendre une feuille blanche et de poser ses intentions en 3 colonnes, ce qui me fait envie, pourquoi, et les moyens d’y arriver. Les contraintes vont naturellement apparaître mais vous allez aussi réfléchir aux solutions pour les contourner.

Comment trouver un visa? Comment trouver une formation? Comment changer de région? Comment trouver un nouveau job? Il existe des solutions concrètes pour chacune de ces questions et en y réfléchissant calmement vous allez trouver la clef.

 

 

Alors oui, la vérité est que l’on vit surtout dans le doute quand on démarre un nouveau projet, j’ai douté en arrivant en Virginie et à Londres, je pensais m’être plantée, mais ce sentiment passe, toujours. Il faut accepter l’inconnu et savoir le maitriser.

Changer amènera forcément un nouvel équilibre positif, des personnes intéressantes autour de vous, et vous insufflera des idées de projets excitants.

Si je n’avais pas quitté la France pour les Etats-Unis, je n’aurais jamais démarré ce blog, fait du yoga, appris sur moi-même et sur une nouvelle culture, affronté des peurs et des épreuves, rencontré tout plein gens positifs, et je ne serais finalement pas à Londres aujourd’hui.

 

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Osez, n’ayez plus peur, croyez en vous et décidez d’être heureux. Et gardez en tête que vous ne serez jamais prêts. 

Bien-être

30 petites choses qui me rendent heureuse en vacances

20 July 2015

Ah les vacances, le moment de se laisser aller et souffler. J’ai eu envie de faire une liste de ces petits bonheurs qui rendent heureuse.

 

– Lire 3 livres par jour, du réveil, en passant par sa serviette de plage, jusqu’au coucher. Lire des polars, des romans à l’eau de rose, des biographies, bref bouquiner.

 

– Se réserver 1h maxi pour trainer sur Internet. Au delà, on se rend compte que l’on tourne en rond, d’update en update Twitter, que l’on commence à regarder la vie des autres et les autres c’est le mal.

 

– Regarder tous les films avec Elvis Presley le matin, et il y en a quelques uns.

 

– Prendre des photos, de tout, pour garder des jolis souvenirs.

 

– Dormir.

 

– Eteindre son téléphone 23h par jour.

 

– Méditer, et poser de nouvelles intentions positives chaque jour.

 

– Faire de nouveaux projets, sans se brider en pensant que c’est impossible ou vraiment utopique.

 

– Ne toucher à un ordinateur que pour écrire. Uniquement.

 

– Regarder sa peau qui brunit de jour en jour.

 

– Porter la même paire de tongs pendant un mois.

 

– Prendre un café en terrasse tous les jours, idéalement sur une place tranquille.

 

– Manger des glaces, parce que c’est l’été.

 

– Ne pas lire les journaux, ou uniquement en espagnol, au moins on ne comprends qu’un tiers.

 

– Fermer les yeux et penser aux belles choses qui nous attendent, rêver.

 

– Ne rien planifier, se laisser porter selon: le temps, l’envie, et prendre le parti de chambouler son programme si il ne nous satisfait pas.

 

– Chanter, même si la chanson est ringarde, même si c’est Bonnie Tyler.

 

– S’habiller uniquement de shorts et de robes (pourquoi ce jean dans ma valise?)

 

– Faire moins (ou pas) de sport, laisser son corps devenir oisif (et heureux).

 

– Se remémorer tout plein de bons souvenirs.

 

– Ne pas sortir de chez soi avant 13h, de toute façon tout est fermé et il fait trop chaud.

 

– Reprendre un verre de sangria.

 

– Observer les autres sur bord de sa serviette, leur inventer une vie, grogner sur les peaux toutes blanches qui s’obstinent à vouloir bronzer sans parasol.

 

– Sourire beaucoup.

 

– Améliorer son temps quotidien en “sauter dans les vagues”.

 

– Oublier sa trousse à maquillage, tricher avec une crème solaire teintée.

 

– Apprécier le repos, finalement salutaire après des mois à: courir, voyager, et bousculer ses habitudes.

 

– Compter ses tâches de rousseurs.

 

– Discuter en spanglish, rire et faire des signes avec les mains aux serveuses de café.

 

– Aimer, parce qu’on a la chance d’être accompagné de sa moitié.

 

 

A vous de compléter la liste!

 

Bel été à tous(tes).

 

 

Bien-être

2 ans sans tabac! Comment arrêter de fumer définitivement ?

10 June 2015

Je viens de fêter mes 2 ans sans cigarette.

2 ans sans haleine de cendrier froid, de mains qui sentent le vieux mégot, de réveil avec des maux de têtes,  le teint vitreux et les cheveux et fringues qui sentent mauvais. Bref, je suis enfin libre! Tout le monde le sait, arrêter de fumer c’est un sacré combat, mais on s’en sort haut la main avec quelques astuces.

 

 

J’ai appris à aimer fumer

J’ai été la fumeuse classique, je dirais même la fumeuse française classique. J’ai commencé à fumer à 13 ans en colonie. Ma première cigarette je l’ai fumée un an avant. Avec le recul je suis scandalisée que l’on laisse fumer des gamins à partir de cet âge là sans interdiction. Non, en France on fume, et le tabagisme adolescent est finalement très toléré.

J’ai appris à fumer, d’abord une cigarette par jour en me cachant pendant quelques années, j’ai toujours détesté fumer le matin mais il fallait fumer devant le collège et le lycée ensuite, je me suis forcée à fumer seule le soir chez moi. Et un jour sans m’en rendre compte, j’avais besoin de fumer après manger.

A 26 ans, je ne savais plus boire un verre sans une cigarette (ou 10). Mais mon corps a progressivement rejeté le goût du tabac, et j’ai pendant 3 ans fumé uniquement quand je sortais. Le cercle vicieux : ne pas fumer pendant la semaine mais fumer un paquet de cigarettes le week-end.  Ces cigarettes là sont les pires à supprimer.

 

 

 

J’ai arrêté de fumer

En arrivant aux Etats-Unis j’ai décidé d’arrêter de fumer. Mon mari a pris la même décision ce qui aidait à ne pas se laisser tenter. Il faut remarquer aussi qu’en Virginie l’environnement est principalement non-fumeur, et j’étais loin de mes copains et de mes verres de rosé en terrasse. L’envie de cigarette à disparu chez moi très vite parce que je vivais loin de toute tentations.

J’ai remarqué quelques astuces simples pour ne pas se laisser tenter au début :

  • éviter l’alcool, il réveille un stimuli “allumer une cigarette” automatiquement au début. Votre cerveau a associé les deux gestes et a besoin de temps avant de dissocier les deux actions. L’envie passe très vite quand on résiste à la première pulsion.

 

  • éviter tout ce qui est trop salé, trop sucré, trop épicé : tous ces goûts réveillent les papilles qui demandent une cigarette pour se débarrasser de ce goût de “trop”. J’ai dit au revoir au nachos / soda pendant quelques temps.

 

  • ne pas s’entourer de fumeurs : simple à dire non ? Il faut commencer par des actions simples : on ne se pose pas à une terrasse pour qu’un(e) ami(e) fumeur allument des cigarettes, demandez lui de sortir pour fumer. J’ai aussi pris l’habitude au début de ne jamais accompagner un(e) ami(e), ce n’est pas dramatique d’attendre 5 minutes dans un café pendant que quelqu’un fume.

 

  • jeter tous ses derniers paquets de cigarettes, on ne garde pas de cigarette de secours, ou paquet planqué à la maison. Ne plus fumer, ce n’est plus fumer du tout.

 

  • s’accompagner au début d’une cigarette électronique sans tabac ou de gommes. Ca m’a vraiment aidé quand j’ai eu envie de craquer, j’ai passé l’envie avec le geste de tirer sur une e-cigarette à l’anis. Je m’en suis vite débarrassée, mais après 13 ans de tabagisme, on a besoin de se faire un peu aider.

 

  • avoir une application comme Quit Now! pour compter le nombre de jours sans tabac et l’argent économisé. Une amie me montrait qu’en 3 ans, elle a presque économisé 8000 euros. La somme parait énorme, et elle est motivante!

 

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Etre déterminé(e) mais ne pas culpabiliser

Pour arrêter de fumer, il faut imprimer dans sa tête que “c’est fini, on ne retournera plus jamais au tabagisme”. Beaucoup de gens se justifient en disant qu’ils ne fument que quelques cigarettes, vous êtes fumeur(euse), et votre corps reçoit une dose régulière de tabac.

Comme quand on devient végétarien finalement, l’idée est de ne pas se dire “un dernier sandwich au poulet, quelques lardons ce n’est pas dramatique”.

Prenez votre décision comme une décision irrévocable. Evidemment, parfois on flanche, j’ai du fumer 2 cigarettes en 2 ans, pendant les 6 premiers mois. J’ai craqué et j’ai été dégoutée tout de suite, sans plaisir. L’envie de fumer met environ 6 mois / 1 an pour complètement disparaitre, pendant cette période on pense à fumer parfois. Il ne faut pas non plus se flageller, craquer ça arrive, mais il faut tout de suite se remettre sur des rails et apprendre à refuser une cigarette la prochaine fois.

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Se faire aider par un thérapeute

J’ai des amis qui ont réussi à arrêter de fumer avec de l’hypnose ou grâce à l’auriculothérapie qui consiste à travailler sur des points d’acupuncture derrière l’oreille qui coupent le stimuli de l’envie de fumer.

Pour l’anecdote mon amie est passée d’un paquet de cigarette par jour pendant des années à … rien du tout! Du jour au lendemain, elle a arrêté de fumer. Et même le lendemain de la thérapie, quand tout le monde fumait autour d’elle, elle ressentait l’envie de fumer pendant quelques secondes, mais tout ça disparaissait aussi vite. 3 ans sans tabac, et sans aucune cigarette depuis, l’auriculothérapie lui a donc donné d’excellents résultats.

Si vous ne vous sentez pas de quitter le tabac sans assistance, pourquoi ne pas essayer de voir un médecin ou un thérapeute?

 

 

 

En 2 ans ma santé s’est métamorphosée 

Je faisais du sport même en fumant, et je pensais que mes capacités n’était pas altérées vu que j’allais à des cours de cardio sans soucis. Je me trompais. J’ai remarqué une sensation perpétuelle d’étouffement après avoir monté des longs (longs) escaliers près de chez moi, rien de grave 3 minutes pour reprendre son souffle. Même en fumant seulement le week-end quelques cigarettes.

Cette sensation à mis 1 an à partir, aujourd’hui je monte les mêmes escaliers en courant. Pareil pour ma récupération au sport, ma capacité à tenir plus longtemps, à courir, faire du vélo…

Mon corps a mis donc pris 1 an pour se débarrasser complètement du tabac. Et je n’ai aujourd’hui plus aucune migraines, de sinusites, ou rhino-pharyngites. Ma peau va mieux, mon corps va mieux, mes poumons sont sains. J’ai arrêté de donner de l’argent à une industrie véreuse, et de polluer la planète.

Je ne voulais pas culpabiliser plus tard de ne pas avoir eu la force d’arrêté de fumer et d’apprendre un cancer du poumon ou de la langue. 

Aujourd’hui j’ai même développé une aversion au tabac, j’en déteste l’odeur, et je suis devenue une non-fumeuse intolérante.

 

Donc, arrêter de fumer même après 13 ans c’est possible, avec de la volonté, de l’aide et de la détermination. Peu importe la méthode, mais on peut réussir à se débarrasser du tabac! Votre corps et l’environnement vous remercieront (et votre porte-monnaie aussi).

 

 

 

Quelles sont vos astuces et techniques pour arrêter de fumer?

 

 

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Bien-être, Vegan

Sport | Pourquoi et comment utiliser les poudres de protéines vegan

9 June 2015

 

Les protéines : ce grand sujet mystérieux. Comment les vegan trouvent ils leur taux de protéine au quotidien ? Sont ils carencés ? Comment les sportifs végétaliens remplacent ils la poudre de protéine ?

Je reçois de nombreuses questions sur l’utilisation de poudre de protéines végétales pour les sportifs. Quel est l’objectif de l’utilisation de ces poudres ? Quelle est la meilleure formulation à adopter? Comment remplacer ces poudres de protéines par des ingrédients naturels ?

Pour y voir plus clair, Claire Fontaine nutritionniste répond à toutes nos questions pour comprendre comment avoir de beaux muscles, et améliorer son processus de récupération.

 

 

 

Pourquoi utiliser des poudres de protéines végétales lors d’une activité physique?

A partir de 4 à 5h d’activité physique soutenue par semaine ou lors d’un entrainement en parallèle d’un objectif de perte de poids, il est intéressant voir nécessaire d’augmenter sa ration de protéine.

Pour le sportif entrainé, les micro lésions induites par une pratique intensive nécessite davantage d’acides aminés pour réparer le muscle lésé. Le sportif peut aussi souhaiter augmenter sa masse musculaire et devra donc consommer davantage de protéines couplées à un entrainement spécifique pour permettre à son organisme de construire ce muscle désiré.

Dans un objectif de perte de poids, toute activité physique (quel que soit le niveau du pratiquant) peut faire appel à une supplémentation en protéine afin d’obtenir une tonification plus efficace. Associé à un régime hypoénergétique, cela évite une fonte musculaire. Le maintient du muscle est essentiel pour continuer à puiser dans la graisse corporelle et augmenter le métabolisme de base (l’individu continuera à brûler sa graisse même au repos).

Faire le choix de protéines végétales concerne surtout les sportifs végétariens ou végétaliens à la base.

 

 

 

L’utilisation de ces produits est-elle importante pour le développement des muscles ou la récupération ?

Associé automatiquement à un entrainement spécifique en musculation ou en endurance (selon si le but est le développement musculaire ou la récupération), OUI

Seul, cela ne sert à rien. Il n’y a pas de supplémentation miracle, il s’agit de monopoliser au mieux ses réserves et d’orienter son organisme dans une voie donnée. Un équilibre alimentaire journalier en parallèle et un entrainement cadré doivent y être associé.

 

 

 

Comment les utiliser correctement pour un effet optimal ?

Ils ne doivent pas remplacer un repas, mais venir en supplémentation dans le cadre d’une activité physique. En fonction de l’heure de l’entrainement on privilégiera une consommation après et/ou avant si les repas risques d’être espacés de 6h ou plus.

Il existe une “fenêtre métabolique” dans l’heure qui suit la séance d’entrainement qui permet une utilisation optimale des nutriments apportés.  Dans le cadre d’une perte de poids, la protéine peut intervenir comme une collation à 16h ou avant le coucher si le dîner a été pris tôt. Pour un effet optimal cela dépend bien entendu des habitudes alimentaires et sportives de chacun, des impératifs liés au quotidien (horaires de repas, travail, …)

Associé à une alimentation équilibrée à heure fixe, l’heure optimale de consommation dépendra de tous les facteurs énoncés. On peut cependant retenir qu’entre deux repas il faut minimum attendre 2h et maximum 4h et maintenir les 3 repas principaux sous forme de “vrais” aliments (petit déjeuner, déjeuner et diner).

 

 

 

Comment remplacer les poudres de protéines par des ingrédients naturels (fruits, légumes) ?

L’intérêt de ces poudres et d’apporter un taux de protéines élevé sans avoir autant de glucides ou de lipides que dans l’alimentation traditionnelle. Il est de ce fait possible d’augmenter sa ration de protéines de manière spécifique.

Pour les végétariens ou végétaliens contrairement aux omnivores, il ne peut y avoir un apport d’acides aminés sans glucides associés. Pour obtenir un profil d’acides aminés complets, permettant de construire/réparer du muscle les associations de végétaux sont obligatoires (semoule, pois chiches….) et déséquilibre la balance visée.

 

 

 

Quelle poudre te semble être la plus complète dans cette sélection?

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Sur ces 3 produits courants, je recommanderai le Plant Fusion qui semble le plus complet, il a l’avantage de posséder de la bromélaine et de l’alpha galactosidase qui permet une absorption optimale de la protéine et une meilleur digestion.

Les profils lipidiques, glucidiques et protidique ne sont cependant pas détaillés… (s’agit il d’oméga 3, 6, 9 ? Liste des acides aminés ?) On peut cependant déduire que les glucides indiqués ne sont pas métabolisés car issus de la stévia et des gommes.

La protéine de riz brun n’indique rien concernant la composition nutritionnelle du produit et le riz seul me parait insuffisant.

La protéine de chanvre parait être un bon produit (les profils sont ici indiqués et sont corrects mais il manquerai des enzymes de digestion à mon goût).

 

 

 

Merci à Claire de nous avoir éclairé sur les poudres de protéines végétales. N’hésitez pas à lui poser vos questions en commentaires! 

 

Bien-être

J’ai testé | La médecine chinoise et l’acupuncture

1 June 2015

Je parle souvent sur le blog des différentes découvertes que je fais en matière d’alimentation, de médecines naturelles, de yoga ou de méditation et l’impact positif que tout ceci à pu avoir sur ma santé et mon bien être.

Je me lance dans une expérience axée sur plusieurs médecines naturelles pour soulager une maladie que je ne cache pas : l’endométriose. Pour tout ceux/celles qui voudraient en savoir plus sur le sujet c’est par ici.

Le problème de l’endométriose, c’est que en plus de ne pas guérir (youpi), on ne trouve parfois aucun médicament qui soulage correctement (youpla). Les médecins expliquent simplement : rien ne fonctionne, essayons d’autres hormones bien fortes, et prenez une rasade d’anti-douleurs en plus.

Sauf que, médecines naturelles ou pas, on a moyennement le choix sur le traitement de fond, par contre, la gestion de la douleur et donc du bien être général peut être traité avec diverses médecines naturelles.

Et ce qui est valable pour l’endométriose est aussi valable pour tout un tas de maladies chroniques qui vous enquiquinent au quotidien.

Je vais donc publier régulièrement des articles sur mes expériences en médecine naturelles et mon ressenti à court et long terme.

J’ai prévu de me concentrer sur ces différentes méthodes :

  1. Acupuncture et médecine chinoise
  2. Yogathérapie (démarrage en septembre)
  3. Thérapie cranioscrale (démarrage en août ou septembre)

 

 

 

Acupuncture et médecine chinoise

J’ai choisi de me tourner vers l’acupuncture en premier lieu car j’en ai souvent fait dans le passé, mais sans suivi régulier. Quelques séances par ci par là par mon généraliste / homéopathe qui avait aussi cette spécialité, et j’ai toujours été très réactive à cette pratique.

Après une crise de sciatique, j’ai donc naturellement poussé la porte d’un centre médical chinois. A Londres, on trouve des centre de médecine chinoise un peu partout, et la NHS (autorité nationale de santé en Angleterre) recommande d’ailleurs l’acupuncture pour la gestion de la douleur et du stress (en savoir plus).

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Les centres sont tenus par des médecins diplômés en médecine en Chine et souvent en médecine chinoise en Angleterre. Dans mon cas ne vous attendez pas à un centre fancy, l’endroit est plutôt sommaire, on vient ici pour des soins pas pour se faire un spa.

 

 

 

Déroulement d’une séance 

J’ai donc profité de cette sciatique très douloureuse pour tester ce centre dans mon quartier: 30 min d’acupuncture et 30 min de massage thérapeutique (Tui na). Les deux médecins m’ont posé de nombreuses questions sur mon état de santé, et fait tirer la langue pour voir un éventuel dysfonctionnement.

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Ma thérapeute m’a expliqué qu’en médecine chinoise on n’analysait pas un symptôme comme un soucis unique, tous les organes sont liés et cachent souvent un problème général. Il faut donc traiter la douleur mais aussi l’équilibre global du patient en remontant bien en amont pour trouver les causes de cette pathologie. Ma sciatique était causée par les liens entre la zone pelvienne et la jambe (dans mon cas, une zone douloureuse) et non par un simple faux mouvement. 

Ensuite, on m’a planté des aiguilles sur de nombreux points du dos, jambes, et épaules (sans douleur) qui représentent des trajets nerveux, sanguins ou lymphatiques.  Les points traités permettent de relancer un flux énergétique bloqué. Une fois les aiguilles plantées, j’ai attendu entre 30 et 45 minutes.

La sensation est impressionnante,  le corps se relâche alors qu’il était crispé par la douleur depuis quelques jours, et une sensation de chaleur a envahi chaque point touché par une aiguille.

Après 30min, les aiguilles sont enlevées, et place au massage thérapeutique au début à la main et ensuite avec une compresse d’herbes chaudes, qui aide à relâcher les muscles, améliore le passage de l’énergie dans le corps, et dont le parfum nettoie les sinus. Le massage est très tonique et chaque geste parfaitement maitrisé pour stimuler les flux énergétiques.

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Compresse d’herbes chaudes – Pinterest

 

 

 

Ressenti immédiat après la séance 

Après la séance, je me suis immédiatement sentie apaisée, et plus sereine. J’en ai donc profité pour parler de mon endométriose et de la gestion de la douleur. Ma thérapeute à immédiatement compris le problème, et connaissait la maladie. Elle m’a proposé de revenir la semaine d’après pour faire de l’acupuncture sur la zone pelvienne et un massage avec une compresse d’herbes chaude pour soulager mon corps qui est constamment crispé.

Pour essayer de réduire l’usage d’antidouleurs, je suis repartie avec deux boites de comprimés d’herbes chinoises, des mélanges très connus pour gérer les syndromes pré-menstruels, dynamiser le corps et baisser le stress: Xiao Yao Wan et Gui Pi Wan. Le traitement est à prendre 2 fois par jour, et un bilan à faire dans 2 semaines.

Je suis repartie chez moi, sur un nuage, très zen, le stress s’était envolé, et j’ai passé une bonne nuit de sommeil réparatrice.

 

 

Et ensuite? 

J’ai donc décidé de revenir régulièrement pour commencer un vrai traitement à long terme de médecine chinoise. On m’a expliqué que l’acupuncture libérait des endorphines sur les zones traitées et aidera donc à soulager les tensions.  D’ailleurs EndoFrance, à publié un article sur les médecines douces et l’endométriose à lire ici.

Les médecins chinois ont été clairs, ils agissent en complément uniquement de la médecine occidentale. Je n’abandonne pas mon suivi médical pour me consacrer uniquement à des techniques naturelles.

Et sinon ma sciatique? La douleur à disparue deux jours plus tard naturellement. Je me suis évidemment mis au repos : pas de charge à porter, de sport etc. Mais le résultat était là!

Suite au prochain épisode avec le début de gestion de la douleur axée sur la zone pelvienne.

Pour les Londoniens, je vais au centre Shu Jun Healthcare de Maida Vale mais il en existe plusieurs en Central London, infos sur le site http://shujunhealthcare.co.uk/

 

 

 

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