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Bruxelles, Voyages & Adresses

Mes adresses favorites pour un automne à Bruxelles

19 October 2018

 

Bientôt un an que je vis à Bruxelles, capitale belge mais aussi cœur de l’Europe. Après la première édition de mes adresses favorites (végé et kid-friendly), je vous propose de découvrir aujourd’hui les lieux à ne pas manquer pour un bel automne bruxellois. Bruxelles est une ville entourée de verdure, on trouve des parcs et forêts à quelques minutes du centre-ville, qui donne l’impression de s’évader en sortant de chez soi.

L’automne est une saison parfaite pour profiter des rayons de soleil sous les arbres aux couleurs rouge et jaune, boire des latte réconfortant, et passer du temps dehors avant l’hibernation de l’hiver.

C’est aussi l’une de mes saisons favorites, transition entre l’été et l’hiver, la lumière est douce et dorée, et le temps est propice aux nouveaux projets, et bonnes résolutions. J’ai l’impression que la nouvelle année démarre en en septembre, comme les enfants.

Alors yoga, café, restaurants cozy, concerts, forêts et parc, massage, quel meilleur programme pour entamer une belle transition automnale ?

 

Yoga Room

Avec deux studios située à St Gilles proche de la place du Chatelain et à Uccle Fort Jaco, ces studios sont deux havres de paix de la capitale belge. Hot yoga, yin, yoga thérapie, vinyasa, ashtanga, pregancy yoga, toutes les pratiques sont enseignées par des professeurs internationaux (en anglais). Les salles sont grandes, claires et chaleureuses, parfaites pour démarrer ou approfondir sa pratique !

https://www.yoga-room.be/

 

Chyl

Mon adresse favorite pour un brunch sain, gourmand, dans une décoration hygge (plantes et espaces lumineux). Les assiettes sont copieuses et pleine de saveurs : je recommande le brunch oriental, le burger et l’acaï bowl. Avant de partir, un petit tour à l’épicerie bio et végé / vegan du même nom accolée au restaurant, ultra pratique pour dénicher des produits sans gluten, et produits healthy.

www.chyl.be

www.chyl.be

Coccina Flagey

Des pizzas comme en Italie ? Oui ! Coccina Flagey est un restaurant italien qui propose majoritairement des pizzas avec une option sans gluten à tomber ! Les produits sont soigneusement choisis (je recommande la pizza champignon), l’ambiance vivante et bruyante (Italie oblige), parfait pour un diner et un grand Spitz ! Attention, pas de réservation, il vaut arriver tôt, dès 19h.

www.cocina.be

 

Chambelland

La boulangerie parisienne spécialisée dans le sans gluten a ouvert ses portes à Ixelles rue de l’Université. On y trouve des patisseries (tartes, choux, gateaux), des chouquettes, et des tartes salées. Pas d’option vegan, mais pour les intolérants en manque de douceur, une adresse à ne pas manquer !

Parc Tenbosch

Surement l’un des plus jolis parcs d’Ixelles, le parc Tenbosch réserve de nombreuses surprises : aires de jeux pour enfants, pelouses pour lire sur un transat ou sous un arbre, tout le monde trouve son espace de quiétude.

Les couleurs d’automnes habillent les arbres de jaune, orange et rouge, un spectacle à ne pas manquer !

https://environnement.brussels/fiche/parc-tenbosch-0

 

https://www.facebook.com/lagraineriebxl

 

La Grainerie

Sur le chemin du Parc Tenbosh, pensez à vous arrêter à la Grainerie, une épicerie bio qui propose des articles en vrac, ainsi qu’un comptoir salades, gâteaux, et boissons. Tout (ou presque) est vegan et sans gluten, sans sucres raffinés, avec des ingrédients originaux comme le haricot azuki. Mon coup de coeur, le chocolat chaud lait d’amande, caroube, cacao, sucre de coco, ultra reconfortant pour l’automne – hiver !

https://www.facebook.com/lagraineriebxl/

 

Bavet

Aussi étonnant que cela puisse paraître, un des plats typiquement belge … est le spaghetti bowl. Parfait après une nuit trop courte, ou pour un déjeuner en famille, Bavett est un restaurant chaleureux de la place Ste Catherine où l’on mange avec son bavoir d’énormes plats de spaghettis, avec ou sans gluten, vegan ou non, options boulettes veggies au menu. C’est copieux, et parfait pour aller faire une petite promenade digestive autour de la place Ste Catherine !

https://www.facebook.com/bavet.spaghetti/

https://www.facebook.com/bavet.spaghetti/

 

Ponlok Khmer

Si vous êtes du côté d’Uccle / Forest et cherchez un institut de beauté, où l’on est reçu en solo, dans un cadre feutré, Ponlok Khmer est l’endroit parfait. Ici on prend son temps, et tout est fait pour se détendre, les pédicures – manicures parfaites, on peut confier ses sourcils en fermant les yeux, et se détendre pour un soin du visage ou un massage ! N’hésitez pas à venir de ma part (Anouchka), vous serez bien reçues !

https://www.treatwell.be/fr/salon/ponlok-khmer

 

Théatre de la montagne magique

Situé à Bruxelles centre, ce petit théâtre mérite le détour, conseillé par une abonnée j’ai assisté en juin dernier à un festival de théâtre pour enfant (dès 1 an et demi) avec mon tout petit, pour voir la pièce Una storia sottosopra. Un moment suspendu, où les enfants captivés par la musique et la mise en scène sont restés calmes et sages pendant près de 45 min. Pensez à regarder la programmation pour des pièces pour adultes et enfants, moment parfait pour fuir les jours de grisaille à Bruxelles…

© Bénédicte Maindiaux

 

 

Des bonnes adresses à Bruxelles ? N’hésitez pas à partager vos bonnes adresses en commentaire pour compléter cet article.

France, Voyages & Adresses

Bucket list : 6 destinations françaises à (re)découvrir

11 September 2018

 

Après 5 ans passé à l’étranger, je réalise à quel point je peux compter mes séjours en France tant ils deviennent rare.  Cette année, j’aimerais passer plus de temps dans mon cher pays, et (re)découvrir certaines villes. La France est presque devenue une destination touristique pour moi, et je rêve de faire un grand road-trip à travers l’hexagone pour que mes yeux redécouvre la beauté du pays.

Bruxelles se trouve à quelques heures de route de la plupart des régions, ou une petite heure d’avion, aucune raison de ne pas en profiter même le temps d’un long week-end ! 

 

Le Pays Basque & les Landes

Mon petit havre de pays. Pour l’anecdote, ma meilleure amie a habité dans la région pendant plusieurs années, et j’avais l’habitude de venir en week-end très régulièrement pour prendre un grand bol d’air marin. Au programme ? Marcher le long de la mer à Biarritz, regarder le coucher de soleil et les surfeuses à l’eau ou aux Cent Marches, faire un SPA à Anglet, filer faire le marché aux Halles de Biarritz, trainer dans les rues de Bayonne et faire un tour à San Sebastian pour une glace, des tapas, et du shopping. Programme de rêve non ?

 

Nantes

Nantes fait partie des villes qui m’intrigue depuis très longtemps. J’ai l’image d’une ville très animée culturellement mais paisible, à taille humaine, avec un joli centre-ville. J’ai habité un peu partout en France, mais je n’ai jamais visité Nantes. J’ai décidé d’y remédier cette année, lors d’un week-end pour découvrir le Chateau des Ducs de Bretagne, le Jardin des Plantes, le Passage Pommeray, les Machines de l’Ile, et manger des galettes ou dans l’un des restaurants végé de la ville ! 

 

La Provence

Ma chère Provence ! Je suis née à Marseille, et presque toute ma famille réside encore dans la cité Phocéenne. Chez moi, on mange, vit et parle provençal ! Je me suis promis de passer quelques jours pour manger des panisses en revenant de la mer à Carry le Rouet, me baigner dans les calanques de Cassis, respirer la lavande dans le mas familial à St Mitre, boire un verre Cours Julien, et me faire un tour de tous les endroits qui me sont cher : le Prado et la rue Paradis où j’ai grandi, les Prophètes et enfin découvrir le MUCEM ! 

Bagnoles de L’Orne

Strasbourg et Nancy 

Bruxelles n’est qu’à quelques heures de route de Strasbourg et Nancy raison de plus pour redécouvrir l’Alsace ! On déambule dans les ruelles la Grande Iles, et le long de canaux, avec une petite pause pour un verre de Crémant d’Alsace évidemment. Nancy est une ville que j’affectionne beaucoup, pour la majestueuse place Stanislas, et je réalise que je connais assez peu de chose en dehors du centre ville. Cette année, je vais donc remédier à ça! 

 

Le Mont St Michel 

Mon pied à terre en France étant la Normandie, je n’ai donc aucune excuse pour redécouvrir le Mont St Michel. La baie est un endroit absolument fascinant, avec son îlot perdu au milieu de l’eau. Je rêve de me lever tôt pour aller observer le spectacle des marées, et prendre le temps de faire des photos, et visiter l’abbaye ! Le spectacle (trop) touristique m’ayant un peu déçu dans le passé, j’aimerais me concentrer sur une visite nature / architecture pour mieux découvrir le Mont St Michel cette année. 

Bagnoles de L’Orne

Les Alpes

Je rêve de skier, de chalet à la montagne, de vin chaud, et de jeux de société. Et quoi de plus joli que les Alpes pour poser chausser des Moon-Boots ? Mes stations favorites, Tignes, Chamonix, Megève, Verbier, où je garde d’excellents souvenirs en famille. Et en dehors du ski : les raquettes, la luge, le SPA pour décompresser, les vieux films sous le plaid. Bref, l’hiver oui, mais au ski ! 

 

Montpellier 

J’ai vécu et étudié à Montpellier, et cette ville reste un de mes endroits favoris en France : il y fait beau toute l’année ou presque, l’été est magique, entre restaurants et bars de plages à Carnon, plages ou quand les touristes affluent en masse, aller à la rivière au pied du pont de Saint-Etienne-d’Issensac. Mais aussi faire du canoë au coeur de l’Herault, et finir la soirée en ville pour un restaurant en terrasse. Il fait vraiment bon vivre à Montpellier, entre nature et ville étudiante, proche des montagnes, de Marseille, et Barcelone ! 

 

Et vous, quelles régions aimeriez vous (re)découvrir cette année ? Plutôt Bretagne et Normandie, Landes ou Sud-Est ? 

 

Cet article contient un lien sponsorisé

Bien-être

Retrouver un sommeil récupérateur pour bien attaquer la rentrée

5 September 2018

Septembre, la rentrée, et beaucoup d’entre vous reprennent le chemin du bureau ou de l’école. De mon côté je prolonge un peu l’été en partant en vacances en Californie dans quelques jours, pour faire le plein de vitamine D et me reposer après une année palpitante.

Repos et rentrée, voilà un vrai sujet ! Il est souvent difficile de reprendre un rythme plus cadré, ou tout simplement chasser le stress de la reprise et des nouveaux projets pour retrouver un sommeil récupérateur.

J’ai fait une croix sur les somnifères et autres calmants depuis une bonne dizaine d’année (sauf cas rare d’angoisse forte), et je me tourne depuis vers les plantes, qui ont la faculté d’encourager un sommeil récupérateur sans provoquer de dépendance, ni effet sédatif trop lourd du lendemain.

J’ai pu tester un nouveau produit bio de chez moiEn, le “Bio Good Night”, chez Nutrilife Shop, à la valériane et la passiflore, toutes deux connues pour aider à trouver l’endormissement.

La valériane est utilisée depuis les siècles comme somnifère et tranquillisant, souvent en combinaison avec une autre plante (mélisse, camomille), ou ici passiflore, qui soulage la nervosité, l’anxiété et les spasmes musculaires.

Pour bien en ressentir les effets, il est conseillé de prendre ces plantes sur une période minimum de 2 voir 3 semaines chaque soir 30 minutes avant d’aller se coucher.

Je fais des cures régulières, dès que le stress devient trop important, et que mon sommeil n’est plus assez récupérateur, et après une cure d’un mois cet été, j’ai pu voir des effets efficaces sur ma capacité de récupération et surtout d’endormissement. Et jour après jour, mes méninges tournent moins en boucle avant de trouver le sommeil, ce qui se ressent sur mon état nerveux et ma patience au quotidien. 

Si vous peinez à trouver le sommeil, penser aussi à vous créer un rituel :

  • une infusion après le dîner (à trouver chez un herboriste ou une parapharmacie, à base de camomille par exemple)
  • quelques gouttes d’huile essentielle de lavande sur l’oreille, ou au diffuseur avec une synergie “sommeil”
  • ouvrez vos fenêtres 10 minutes avant de dormir et ouvrez votre lit, pour une sensation de drap frais
  • appliquez vous une crème sur le plexus soleil et les mains, j’utilise la Karma Kream de Lush chaque soir, avec son parfum envoutant d’orange, de pin et de patchouli
  • endormez vous avec un livre audio, ou un podcast d’AMSR (voix chuchotées, sons apaisants) pour créer une atmosphère apaisante

 

Et pour prendre soin de vous en cette période de rentrée, je vous propose de tester aussi le Good Night Bio (cure d’un mois) ! Il vous suffit de commenter cet article en mentionnant si vous avez déjà testé les plantes pour trouver le sommeil. Tirage au sort le 15 /09 à 09h.

 

N’hésitez pas à faire un tour sur Nutrilife Shop, qui propose une sélection de vitamines et complements naturels (bio et vegan selon les produits), livrables en Europe et DOM-TOM.

 

Prenez bien soin de vous,

Anouchka

 

Article sponsorisé en collaboration avec Nutrilife Shop 

Lifestyle

To All The Boys I’ve Loved Before, vu sous le prisme d’une trentenaire

30 August 2018

 

A moins d’avoir vécu dans une cave ces dernières semaines, impossible de passer à côté du phénomène “To All The Boys I’ve Loved Before”, la romcom adolescente qui agite Netflix. Une romcom pour ados, mais pas que, car elle dépoussière les classiques du genre : tous les personnages ne sont pas hétéros, ni blancs, ni stars du lycée, on y parle de premiers amours, de famille monoparentale, de découvertes, de déconvenues, et surtout les garçons et filles n’ont pas les rôles attendus : des jeunes mecs bienveillants et des jeunes femmes qui prennent le pouvoir.

Alors oui, il y a des lenteurs, tout n’est pas parfaitement joué, on manque un peu de sororité, mais le film a fait écho à de nombreux*euses trentenaires, moi la première, qui ont partagé leurs souvenirs d’ados, avec le recul des années.

A bientôt 32 ans, en couple depuis plus de 10 ans, j’ai pourtant été la pire personne en dating et relations amoureuses dans le passé. Je ne savais pas quoi faire de moi même, je détestais les conversations gênantes du début, je me demandais toujours si la personne en face de moi allait me ghoster ensuite. Aujourd’hui, même en amitié je suis nulle en small talk, j’aime parler de choses intimes, vraies, fortes, et bafouille sur la pluie et le beau temps.

Bref, je porte un toast à “To All The Boys I’ve Loved Before”, et dieu merci que ces dates n’aient pas fonctionné, elles auront eu le mérite de m’apprendre quelque chose.

 

 

Dater une personne pour son physique ou son style ne suffit jamais

J’évolue depuis plus de 15 ans dans une scène musicale métal, rock, voir goth, où l’apparence était extrêmement importante pour l’ado ou la jeune adulte que j’étais (est-on adulte à 20 ans ? La question est ouverte, même si mes parents vous répondrons que non).

Je sortais beaucoup dans des concerts et soirées parisiennes, qui s’apparentaient plus à des concours de poses et chasse au profil Myspace en temps réel. Il fallait s’afficher avec une personne cool, et soyons honnête le physique prenait souvent le dessus sur le reste. J’ai encore un souvenir ému de cette personne très chouette (en apparence), très tatouée, très cultivée musicalement, mais malheureusement nos atomes crochus se sont stoppés là. Après quelques pots dehors (où je réglais, le punk était fauché) , il a décidé de venir habiter chez moi dans le sud (le soleil, la mer) sans m’en informer à l’avance. CV et petite valise à la main, j’ai donc compris l’entourloupe en le voyant débarquer, avec 20 centimes en poche. Il se plaignait (beaucoup) de tout, et nos échanges étaient assez maigres, voir inexistants. Passé le jeu du blind test et la parade en ville, j’en ai eu assez de me faire taxer mes cigarettes, et partager mes pâtes, je l’ai don renvoyé manu-militari chez lui 4 jours plus tard.

J’ai appris à ce moment là, que ce que je voulais partager avec une personne, n’était pas centré autour du physique. Encore aujourd’hui, je veux apprendre de son univers, avoir en face de moi un caractère, des convictions et pouvoir débattre à batons rompus de politique comme d’art, et pourquoi pas faire des concerts et du shopping, ce n’est pas antinomique au final.

 

 

Le kebab, ce détail rédhibitoire  

Il y a des choses qui ont été toujours rédhibitoires chez l’autre : quelqu’un qui manque d’éducation (peu importe le milieu social),  ou me demande de changer d’apparence/opinions, et étrangement : que la personne n’aime pas manger.

J’aime manger, cuisiner, aller au restaurant, les épices, le piment, je voyage parfois presque pour découvrir de nouvelles cuisines. Bref, c’est important. Une personne qui se nourri de pâtes au ketchup me rendrait bien triste.

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours détesté manger devant un/e inconnu/e : il faut manger, parler en même temps, faire attention à tout, bref, un malaise sans fin.

Et quand un garçon, encore une fois très joli et cool en apparence m’a proposé de diner ensemble, je ne m’attendait à rien. Parce que premièrement, inviter une fille à diner à 20 ans, c’est déjà sympa, on est souvent étudiants et fauchés, donc une bière et l’addition partagée c’est déjà pas mal.

Je me suis donc retrouvée à St Michel, face à ce jeune homme qui m’attendait pour aller diner, enfin c’est ce que je croyais car en réalité, je suis arrivée devant un kébab, sandwich immonde qu’il mangeait déjà, seul, sans m’en proposer (heureusement).

Diner avorté, détail rédhibitoire du kebab en tête, j’ai cherché à fuir rapidement. 2h de platitudes sous fond d’haleine aillée, j’ai compris encore une fois que je devais revoir mes ambitions à la hausse. Et ce jour là, j’ai ajouté : personne cultivée, engagée, gouts musicaux similaires (oui, oh), bienveillante, qui aime manger, mais pas de kébab.

Et pour clore en beauté, après ce rdv nul, la personne m’a larguée (oui), alors que nous n’étions pas ensemble (jamais).

Alors sachez que quand mon mari m’a invité à diner pour la première fois, et à cherché l’endroit parfait, décontracté où les plats étaient délicieux, son italien de quartier, il avait déjà marqué des points au bingo de la personne chouette. Et quand il m’a déclamé ne jamais manger de kébab, j’ai pensé bague et passage à la mairie. Je plaisante, (si peu).

 

L’amour, cette personne qui vous veut du bien

Passé les amourettes superficielles, j’ai compris à mes dépends qu’une personne qui vous aime, c’est quelqu’un qui vous veut du bien. Je me souviens de cette phrase de mon cher et tendre à nos débuts: “je ne cherchais jamais à te faire du mal, même en colère, je ne peux pas”.

Phrase anodine en apparence, mais finalement qui résume bien l’idée d’aimer quelqu’un : on veut le meilleur pour lui*elle, l’amour, le bonheur, la réussite, la bonne santé. On ne cherche pas à éteindre mais porter l’autre vers le haut, on se réjouit de chaque bonne nouvelle pour deux, on s’encourage, on s’épaule aussi.

Mais pourquoi faut il avoir croisé un*e pervers narcissique pour s’en rendre compte ? On apprend des mauvaises experiences, soit, l’éducation ne devrait pas toujours se faire à la dure.

En anglais, le gut feeling, que je traduirais par “instinct viscéral”, cette sensation que l’on ressent dans le ventre, doit toujours vous guider. Si la personne en face de vous ne vous semble pas saine, ni bienveillante, violente ou abusive de quelconque manière : écoutez cette petite voix et fuyez. N’allez jamais (jamais) à l’encontre de votre instinct, car avec les années ont apprend souvent que ce sentiment étrange était en réalité un signe annonciateur d’une relation toxique.

Et ceci est valable pour toutes les situations de la vie de manière générale : écoutez vous bon sang!

 

Aimer n’est pas un sacerdoce

Avez vous été un St Bernard dans une relation précédente ? Ici,  j’ai voulu sauver toutes mes relations passées de quelque chose. Aujourd’hui,  je sais que cela me permettait de ne pas affronter mes problèmes en me focalisant sur quelqu’un d’autre.

Et même si on peut aider l’autre, cela ne doit pas être le principal focus de la relation, au risque de tomber avec. J’ai développé une théorie qui tend à penser que l’on doit essayer de se sentir bien dans ses baskets en premier lieu, et que ce sentiment à généralement un effet ricochet sur les autres. Une personne épanouie est souvent solaire avec son entourage, capable de bienveillance mais d’ondes positives par tonnes.

Il ne faut pas confondre aimer une personne et s’inquiéter en permanence pour elle. En revanche, il faut aussi se poser de bonnes questions quand toutes les relations sont toujours tournées vers ce syndrome St Bernard, n’essayez vous pas d’éteindre une petite voix qui demande à être écoutée aussi ? Et cela ne veut pas dire qu’il faut repousser toutes les personnes qui traversent des situations difficiles et passer à côté d’une histoire, loin de là, mais s’écouter et surtout se protéger quand la situation devient trop négative. Grossièrement : aller de l’avant ensemble malgré les épreuves oui, entrainer son partner à flancher également non.

 

Et même si j’ai parfois du mal à comprendre les relations entre deux êtres, j’ai appris à répondre aux gens qui osent dire “tu devrais revoir tes ambitions à la baisse”, jamais car notre image de nous n’est pas au rabais, et écouter quand mon corps ou ma tête m’envoyait un signal. Immense merci à toutes ces personnes qui ont réussi croisé mon chemin, et m’ont permis de savoir apprécier la réalité d’une relation saine. Pour le reste, cela fait au moins rire les copines autour d’un verre en fin de journée, où sur ce blog!

 

On se donne rendez vous à 40 ans pour affirmer, compléter, ou rire (pleurer) de ces leçons de vies ? En attendant, je vous invite à partager vos experiences en commentaires : pires ou meilleures anecdotes !

 

 

Maternité

5 conseils déculpabilisants à destination des futurs et jeunes parents

30 July 2018

 

Vous attendez un enfant ? Ou venez de rejoindre le merveilleux monde des jeunes parents ? Prenez donc 5 minutes pour une bonne dose de déculpabilisation. L’arrivée d’un enfant est un cataclysme d’émotions, positives et parfois plus complexes à gérer. Après 20 mois dans le monde de la parentalité, j’ai envie de livrer 5 conseils, bienveillants et honnêtes pour appréhender cette étape de la vie avec plus de sérénité.

 

1 – Fuir les forums et groupes de jeunes parents 

Ou alors, bien les choisir. Avant la naissance de son premier enfant, on se pose des milliers de questions, et les groupes de jeunes parents peuvent apparaitre comme une épaule pour trouver du soutien. Mais entre les “bons conseils”, les remarques sur “si j’étais à ta place”, et la compétition pour devenir le parent de l’année, on trouve surtout de quoi détruire le peu de confiance en soi. Privilégiez vos proches bienveillants, non moralisateurs, des gens sains prêt à vous écouter. On se fiche que vous n’allaitez pas, que vous allaitez jusqu’à 18 mois ou plus, que votre enfant n’aime pas être porté, adore ça, ou pire que vous utilisez de l’homéopathie sur ses gencives. My kid, my rules : on se débarrasse très vite du poids du jugement des autres pour affirmer son mode d’éducation.

 

2 – Se muscler le dos et les bras

Croyez moi, ces deux parties du corps vont être mises à rude épreuve pendant mais aussi après la grossesse. Une physiothérapeuthe, m’a appris des gestes simples pour me baisser correctement avec un bébé dans les bras (en squat, sans me pencher), et à muscler mon dos en quelques exercices basiques. Le yoga est une excellente pratique pour renforcer les muscles profonds, s’étirer, se tenir plus droit(e), et éviter les dommages collatéraux. Sport, kiné, yoga, physio, pilates, appuyez vous sur des conseils de pro pour vous protéger d’un vilain lumbago.

 

3 – Apprendre à demander de l’aide

Un enfant c’est une révolution dans la vie. Et même si vous faites partie des dur(e)s à cuire, de ceux et celles qui tiennent le coup après une nuit de 4h, les premières semaines ou mois avec un bébé peuvent être complexe physiquement et émotionnellement. Oui, devenir parent est une expérience incroyable, un torrent d’amour, mais aussi d’hormones et de fatigue. Non, vous ne serez pas un mauvais parent en laissant votre enfant quelques heures à votre famille ou une baby sitter. Et encore moins pour aller boire un verre avec ses ami*es. Du temps pour soi est indispensable, pour exister en tant que personne avant d’exister en tant que parent, chose presque quasi impossible les premiers mois. N’oubliez pas vos passions, vos envies, votre espace personnel :  être parent c’est composer avec plusieurs identités, en essayer de ne jamais s’oublier.

 

4 – Communiquer avant d’exploser 

J’ai beau avoir étudié la communication et en avoir fait un métier, j’ai oublié la règle basique du schéma communicationnel en mettant mon enfant au monde : l’émettrice doit envoyer un message clair au destinataire pour se faire comprendre. Et non pas attendre que le destinataire devine dans mes pensées, ou déchiffre mes signes subliminaux quand lui aussi a dormi 4 heures. Communiquez sur vos envies, doutes et émotions positives comme négatives, et n’attendez pas que le vase déborde pour exprimer un ressenti. Les choses ont tendance à vite s’amplifier avec la fatigue, mieux vaut prendre une chose après l’autre. Vous n’êtes pas doué*e à l’oral ? Ecrivez ! Peu importe le support, l’essentiel est de trouver une manière spontanée d’exprimer tout ce qui nous pèse sur le coeur, et partager plus de jolis moments au quotidien.

 

5 – Ce n’est pas grave si vous ne ressentez pas ce que tout le monde semble ressentir

Je vois un mouvement intéressant se développer : la parentalité honnête (que ma mère a du initier il y a plus de 30 ans déjà). Je n’ai pas vécu le fameux “ras de marée d’amour” en tenant mon bébé dans les bras pour la première fois. J’étais partagée entre “j’ai envie de vomir” et “ok, trop d’émotions différentes en même temps”. J’ai donc dans l’ordre donné l’enfant à son père après 30min et vomi.

Et me suis sentie incroyablement coupable de tout ça, et ce sentiment ne m’a quitté pendant des semaines. Avec 20 mois de recul, je me rend compte que j’ai just réagi à ma manière, comme je réagis au quotidien face à un événement aussi incroyable (le vomi en moins normalement). Le baby blues existe, la dépression post partum aussi, je suis passée par là, j’aurais du demandé de l’aide et surtout déconnecté de toutes ses histoires de femmes qui n’ont jamais eu mal, peur, n’ont jamais été en colère, ni frustrée de perdre un peu de liberté. Un changement aussi radical et soudain ne se fait pas toujours facilement, il faut parfois prendre un peu de recul, et se laisser le temps de prendre ses marques. 

 

 

 

N’hésitez pas à partager votre expériences et vos conseils déculpabilisants et agrandir le cercle de la parentalité honnête ! 

Lifestyle

Débordée, une question de priorités ?

10 July 2018

Juillet 2018, le constat est clair : je n’arrive plus à mener à bien tout ce que je prévois de faire. Travailler, passer du temps en famille (sans faire 2 choses à la fois), alimenter le blog, publier mon podcast, lire, faire du yoga, et : ne rien faire.

J’apprends à ne plus dire « je n’ai pas le temps » mais « ce n’est pas ma priorité », et surtout prioriser mes objectifs et comment m’organiser au mieux.

Mais soyons honnête, ma vie ressemble à un Tetris géant. Quand je conduis pour aller au travail ou sur le chemin de la crèche, j’écoute des podcasts et des livres audio, quand mon enfant est couché je file au yoga ou le samedi/dimanche quand mon cher et tendre ne travaille pas. J’ai décidé de placer le yoga en priorité en ce moment, car il est essentiel à mon équilibre, à mon corps et mon esprit. Je me sens plus concentrée, forte et sereine et évite les séances chez l’ostéo. Mais cela signifie moins de temps de repos à la maison, ou devant le blog.

Alors pourquoi ma vie est-elle devenue si compliquée à gérée ? J’ai changé de travail, et mon home office a fait place à des trajets en voitures ou des courtes pauses déjeuners. Mais je ne regrette rien, et me vois approfondir des sujets et évoluer dans mes connaissances, moins confortable mais très formateur. 

Mon enfant ne fait plus de longues siestes le week-end, se couche plus tard, et surtout il est désormais en âge de courir partout, à défaut de jouer sur un tapis d’éveil.

 Je pourrais établir un planning, comme celui que je tiens pour le yoga, mais ma journée est si disciplinée entre enfant et travail, que je ne m’imagine pas m’épanouir dans un emploi du temps militaire. Mais finalement, j’en viens à me dire que mes objectifs sont pourtant clairs : je ne veux pas abandonner cet espace, ni retarder encore la sortie de mon podcast.

Moins mais mieux, mais moins est frustrant.

Alors, cette année est complexe en terme de changement, en terme de repos, comme souvent quand on change de pays et que les vacances sont limitées, et surtout être un parent actif requiert beaucoup de souplesse et de recul. J’ai choisi d’habiter loin de ma famille, ce qui limite à zéro les moments sans enfant.

Je me demande comment font les autres ? Existe t-il des bonnes pratiques ? Pourquoi il n’existe pas de situations parfaites ?

J’ai donc acheté un moodbard en liège (digital native), pour faire une « inspirational board », avec des mots, des images, des photos de mes objectifs et tout ce qui m’inspire. L’idée est de m’en infuser au réveil et au coucher, inconsciemment, ou presque.

En attendant, j’ai fait une liste des articles en retard, des marques éthiques très chouettes à vous faire découvrir, des voyages (Copenhague, Lisbonne, la Sicile…), je garde les histoires d’expatriations pour le podcast. Parce que ça vaut la peine de garder ma bulle d’oxygène et créer du contenu pour une communauté que je chéris tant !

Je vais avancer avec un planning, et tenter de m’y tenir et surtout voir si cela ne me crée pas de stress … ça serait contre-productif. 

Et si vous avez des astuces à partager sur l’organisation : je suis toute ouïe !