Aujourd’hui je devrais écrire une note très positive et jolie sur le fait de passer un nouveau cap, j’ai 29 ans, nous sommes le 12 octobre et à chaque fois que je lis le mot « joyeux », mon corps entier se crispe.
Cette période d’octobre est marquée par un événement douloureux, un sale coup de la vie qui aime nous faire apprendre des leçons, parfois à la dure.
J’aime ici parler de vie positive, et du « bien gérer le changement », mais aujourd’hui j’aimerais vous faire partager quelques pensées sur la gestion d’un moment douloureux.
J’accepte de toucher le fond
Dire ça fait mal, « je ne vais pas bien », de pleurer et prendre le temps d’accepter son état.
C’est normal, dans une période douloureuse, un choc, personne ne réagit en robot en se disant « C’est une leçon de vie, je l’accepte, tant pis ». Personne.
Il faut prendre son temps, sélectionner les personnes à qui se confier, celles à qui on se sent de répondre «Non, je ne me sens pas mieux aujourd’hui », et ne pas mentir.
Pensez à vous, quitte à reléguer vos activités au second plan, entourez vous, dormez, lisez des bouquins légers, des séries mélo, mangez au lit, faites tout ce qui vous semble rassurant et confortable. Personne n’est là pour vous jugez, prenez le temps qu’il vous faudra pour encaisser.
On a tendance à croire que devrait être géré dans l’instant, sans peine, sans heurts, et surtout sans ménagement. Pour guérir, il faut avoir fait le deuil d’une souffrance, la digérer, pour accepter d’avancer. On se fiche d’être courageux les premiers temps, ou même fort, vivez les choses comme vous les ressentez.
Je relève la tête
Toucher le fond c’est normal, mais il faut que ne dure qu’un temps, parce que la vie continue, et que se complaire dans la douleur est dangereux et négatif. Je vis cette période, celle où j’ai décidé de me relever, et avancer.
Il est parfois bon de faire le ménage de tout ce qui pourrait vous rappeler cette douleur: chez vous, et même sur les réseaux sociaux. Pensez à vous avant toute chose.
Le reste du parcours ne sera fait que de petits pas. Et si c’était le moment d’essayer l’acupuncture, ou l’aromathérapie. De faire du yoga? De se faire masser? D’aller diner avec son/sa compagne, ou une amie?
Sans se brusquer, et en acceptant que le chemin risque d’être douloureux, parsemé de rechutes. Il faut se réacclimater avec le quotidien, en essayant de se délester de ce qui pourrait vous peser.
Essayez, même si c’est douloureux, d’écrire une pensée par jour de gratitude. Dans tout ce chaos, il existe obligatoirement une pensée positive. On peut être reconnaissant du soutien que l’on reçoit, tout simplement.
De mon côté, je suis heureuse d’avoir une famille, un compagnon et des amis aussi présents.
Je fais d’une douleur un projet positif
Nous avons le pouvoir de transformer les choses, et il se tient là entre nos mains. Toutes les périodes négatives, peuvent aboutir sur un projet positif.
Quand le temps sera venu, à vif ou avec du recul : créez. Mon exutoire quand je vis une situation douloureuse, c’est l’écriture, les mots sont une véritable thérapie.
J’avance sur un livre de développement personnel, où chaque étape heureuse ou douloureuse me donne le recul pour aider les autres à avancer dans leurs vies.
Quitte à vivre une situation douloureuse, il faut essayer de la transformer en créant, et peu importe le support: écriture, musique, photographie, peinture, et pourquoi pas se lancer dans la création d’un projet associatif?
Ce que vous vivez pourra toucher des gens dans une situation similaire, et même si la souffrance existe, elle s’estompera au profit d’énergies plus positives.
C’est cette pensée qui me permet d’avancer dans un moment difficile, les choses n’arrivent pas sur notre chemin par hasard, et même si la vie semble difficile, elle nous envoie parfois des signaux. On peut y voir un appel au changement, ou au contraire à se calmer et de détendre.
La souffrance existe, et elle doit suivre son cheminement naturel, ce qui compte au final, c’est d’en faire un projet positif, pour en ressortir grandi.
En postant cet article, j’ai exprimé un ressenti avec mes mots, et décidé de relever la tête, c’est début d’une nouvelle ère positive.