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July 2015

Bien-être

Développement personnel | J’apprends à pardonner

31 July 2015

 

En lisant plusieurs livres sur le yoga et la spiritualité (Rachel Brathen, Colleen Saidman, Donna Farhi, Eckart Tolle), je me suis rendue compte que je ne savais pas pardonner.

Je suis une personne rancunière, sur une échelle de 0 à 10 je pense me situe à 15. Je n’ai jamais pardonné aux personnes qui ont tenté de m’embêter au collège, à celle qui a essayé de monter des amis moi quand j’avais 20 ans. Je crois que j’en veux encore à la gamine qui m’a accusé d’avoir volé des chewing-gums à 5 ans.

Je refuse de parler ou d’entendre parler des gens qui m’ont fait du mal, aussi minime qu’il soit. Ce qui ressemble à un mécanisme d’auto défense n’est finalement pas anodin.

J’ai compris en lisant ces livres que je me punissais moi même. Rachel Brathen explique « True Forgiveness comes from you – you don’t need to hear an “I’m sorry” to let go and move on. So look deeply into your heart and forgive. Forgive the world. Forgive yourself. It will set you free. »

En ne pardonnant pas, je continue à avancer avec de la rancoeur, sans me donner l’opportunité d’évoluer.

Finalement, quand je regarde dans le passé, j’ai moi aussi fait de sales coups aux autres, et en grandissant je me suis rendue compte de la peine que j’avais pu causer, sans jamais m’excuser. J’étais mal dans ma peau, et je me suis vengée sur les autres.

Cette situation est sûrement semblable pour toutes les personnes qui m’ont aussi fait du mal.

En ne pardonnant pas, je refuse de croire que l’on peut changer, se bonifier, et surtout faire des erreurs. C’est finalement contraire à mes valeurs et à ce que j’essaie de transmettre ici et là.

 

Ne plus avoir de rancoeur

« Si je le croise, je change de trottoir ». Voilà le genre de phrase que je peux prononcer en pensant à une personne pour qui j’éprouve de la rancoeur.

Sauf que je ne punirais pas l’autre finalement, mais moi même, encore une fois.  Mon exercice actuel est d’apprendre à ouvrir ma porte, et agir avec bienveillance, sans évidemment reprendre les mêmes relations que dans le passé, mais en gardant en tête que la rancoeur me demande plus d’énergie négative que le « vivre avec ».

Si on regarde dans le passé, le mal que l’on a pu causer aux autres était finalement lié à l’image que l’on avait de soi à un instant T. On ne cause pas de mal aux autres quand on vit dans la bienveillance, l’estime de soi et l’acceptation des autres.

J’essaie de toujours voir le positif des situations, et des gens. Mais il reste cette part de jugement qui est très difficile à éliminer de nos habitudes. Soyons honnêtes, en scrollant sur un fil Twitter, combien d’entre nous ont déjà été envieux(ses), moqueur,(euses) et malveillant(es)? Je lève la main.

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Pardonner pour vivre dans le présent

En relisant l’excellent livre d’Eckart Tolle The Power of Now , j’ai retenu cette phrase: « Through forgiveness, which essentially means recognizing the insubstantiality of the past and allowing the present moment to be as it is, the miracle of transformation happens not only within but also without. »

En ne pardonnant pas, je continue à vivre dans le passé. Je rumine mes vieilles histoires et mes sales rancoeurs. L’idée n’est pas de dire « Je m’en fiche maintenant », mais de pardonner pour penser de manière positive et profiter de l’instant présent.

J’aime penser que l’on récolte ce que l’on sème, le positif pour le positif, l’idée du karma, et ne pas pardonner relève finalement de la malveillance.

Apprendre à pardonner c’est aussi faire le deuil des histoires du passé, et accepter qu’elles font partie de notre expérience de vie. Faire confiance aux autres, est finalement beaucoup plus complexe que se forger une carapace.

Pardonner c’est accepter que l’autre aussi à pu avoir des failles à un moment donné, voir un manque de courage pour dire « pardon ».

L’objectif est d’avancer sereinement, positivement, en souhaitant que les autres évoluent de leur côté, sans jamais leur vouloir du mal.

 

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Méditer et pratiquer le yoga pour donner son pardon

Dans son livre Yoga for Life  Coleen Saidman (une professeur de yoga américaine qui enseigne depuis plusieurs décennies) propose une séance de yoga et une méditation dédiée à une personne à qui on souhaite dire pardon, ou une personne à qui on souhaite pardonner.

J’ai décidé de pratiquer quotidiennement en pensant à ces personnes auxquelles je souhaite pardonner, laisser aller toutes mes mauvaises pensées, et me concentrer sur le fait que je souhaite maintenant avancer.

J’ai aussi remarqué qu’enrichir ma vie spirituelle m’avait fait grandir, et devenir une meilleure personne. Le yoga, la méditation, l’acupuncture (je vous en parlais ici), et lire beaucoup de livres sur la spiritualité m’ont fait réfléchir sur le sens que je voulais donner à vie, et aux conséquences de mes actions.

Quand on décide de pratiquer le yoga et la méditation, c’est finalement une mise à nu, car on devient vulnérable face à ses émotions. Le yoga apprend à ne pas chasser ses émotions mais toutes les accepter, même les mauvaises. Quand votre prof de yoga vous rabâche de respirer ce n’est pas anodin: en se concentrant sur notre respiration, on apprend à connecter son esprit et son corps, et pour tout ça il faut accepter de devenir fragile.

Pardonner c’est aussi accepter sa fragilité et celles des autres, et je suis maintenant prête à l’accepter.

 

« If you want love, love. If you want forgiveness, forgive. I you want acceptance, accept. If you want kindness, be kind. » Rachel Brathern.

Bien-être, expatriation

Se débarrasser de ses peurs pour bien vivre le changement

27 July 2015

Le changement fait peur, et la peur crée immobilisme. Cette phrase résume un cercle vicieux qui empêche beaucoup de gens d’avancer. Notre génération (j’ai 28 ans), se remet constamment en question et cherche avant tout le bonheur. Mais pour être heureux il faut savoir chambouler ses plans, et parfois se lancer dans un grand changement de vie.

Le bonheur n’est pas un état constant, nos parents ont grandi dans une idée du bonheur très stable: le mariage, le travail, l’achat d’une maison, les enfants. Aujourd’hui on vit plusieurs vies en une, changement de carrière, voyage, et recherche du bonheur selon des critères qui changent tout au long de notre existence.

Personne n’est préparé au changement et il n’existe pas de recettes miracles pour anticiper, planifier un grand changement de vie, mais apprenant à agir et à s’adapter le changement ne signifiera plus peur mais moyen d’atteindre le bonheur.

 

 

Vous ne serez jamais prêt avant de commencer

Rappelez vous de votre premier jour à votre job actuel, et cette sensation de ne rien comprendre, d’emmagasiner un maximum d’informations à retenir, de voir tous ces visages inconnus. Et regardez vous maintenant: le lieu est devenu familier, ces gens ont des prénoms, et vous connaissez votre job (presque) sur le bout des doigts.

Le processus de changement suit la même logique: vous ne pouvez pas tout anticiper, mais agir une fois lancé(e).

J’ai du déménager plus de 20 fois en moins de 30 ans. Le chiffre parait énorme, mais il m’a surtout appris l’adaptabilité: à changer de ville, de maison, et à l’époque d’école, très (très) vite. La clef est de se constituer un monde à soi fait de repères et de petites habitudes. Aussi, comprendre que les lieux et les choses matérielles sont secondaires, seulement vous et les êtres aimés sont importants. Le reste se remplace et n’a aucune valeur.

Avant de partir aux Etats-Unis, je n’avais jamais mis les pieds en Virginie, et les quelques infos sur la ville de Reston restaient très vagues. Mais peu importe, il était impossible de connaître une ville avant de l’avoir exploré et ressenti l’atmosphère. Je n’étais pas prête, je le savais, et je l’ai accepté.

Vous changez de ville ou de pays? Bouquinez des sites ou des guides sur votre nouvelle région, cherchez des adresses de cafés cosy qui vous accueilleront à votre arrivée, ou un studio de yoga pour faire une pause et connaître de nouvelles personnes.

Vous changez de job ou de carrière? Gardez en tête que vous allez comprendre l’enjeu et apprendre jour après jour. Arrivez avec un état d’esprit ouvert, humble, dynamique, prêt à agir et à apprendre. Tout ne sera pas parfait, surtout au début, mais jour après jour, vous trouverez vos marques.

 

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J’apprends à agir

 

Même si vous aimez faire des listes, prévoir au millimètre près votre projet, il ne sera jamais comme vous l’avez imaginé au départ. Il faut apprendre à être souple et surtout agir. La force dans le changement est de garder en tête que tout problème à une solution, il suffit d’être réactif et créatif.

Au lieu de millimétrer votre projet, pensez à avoir des plans B, C, et D (j’ai du aller jusqu’à Y en vivant à l’étranger) prêts à être déroulés. La fierté d’avoir résolu une situation complexe vous aidera à tout résoudre par la suite.

2 mois après avoir emménagé en Virginie, j’ai du faire face à une hospitalisation sans connaître ni comprendre le système médical américain, et presque sans famille ou amis pour me tapoter la main. Il a fallu faire face et accepter cet imprévu, au final il fait parti de mon expérience.

Quand on ressent de la peur, la réaction naturelle est de se replier en position foetus en attendant que les choses s’apaisent. La réaction face à la peur au changement doit être l’action. On relève la tête, on se lève, on agit.

La marge de latitude dans une situation de changement (job, déménagement, reprise d’études, divorce etc.) sera de toute façon énorme. Rappelez vous encore une fois de votre dernier projet, de l’objectif initial et l’état actuel.

Apprenez à créer et saisir les opportunités, aux Etats-Unis j’ai finalement accepté un poste à Londres à la fin de mon visa, en me disant que de toute façon cette chance n’était pas tombée là par hasard.

Gardez en tête qu’aucun choix n’est irrémédiable et que vous avez le pouvoir de transformer toutes les situations, on apprend des leçons positives même dans les pires moments. Et on peut se tromper aussi, c’est même normal et positif.

 

 

Vous êtes assez fort pour y arriver

Je remarque que le problème de confiance en soi revient systématiquement. La question à se poser est « êtes vous heureux? » est-ce que cette ville, ce job ou cette situation fait de vous quelqu’un d’épanoui(e)?

Si la réponse est non, il faut donc en changer. Et là, tout un tas d’excuses apparaissent: ce n’est pas le moment, c’est trop compliqué, je n’ai pas les moyens (…). Vous pouvez y arriver, parce que vous en êtes capable et que vous croyez en vous.

A la fin de mes études j’ai signé un CDI en communication digitale, un contrat stable, socialement attendu, dans l’entreprise où j’évoluais depuis 2 ans. Mais je n’étais pas heureuse. Mon rêve était de vivre à l’étranger, et même cela impliquait de tout quitter pour une variable d’inconnues immense, c’était le prix à payer pour vivre mon rêve. Au final, ce changement à été beaucoup plus positif sur ma carrière (et sur ma vie en général).

Face au changement et en réaction à la peur, on peut aussi se mentir à soi même et aux autres c’est plus confortable, mais êtes si vous hésitez face à la question: « êtes vous satisfait et fier de vous en ce moment? » C’est le moment de se remettre en question. L’honnêteté commence d’abord par soi même.

L’exercice est de prendre une feuille blanche et de poser ses intentions en 3 colonnes, ce qui me fait envie, pourquoi, et les moyens d’y arriver. Les contraintes vont naturellement apparaître mais vous allez aussi réfléchir aux solutions pour les contourner.

Comment trouver un visa? Comment trouver une formation? Comment changer de région? Comment trouver un nouveau job? Il existe des solutions concrètes pour chacune de ces questions et en y réfléchissant calmement vous allez trouver la clef.

 

 

Alors oui, la vérité est que l’on vit surtout dans le doute quand on démarre un nouveau projet, j’ai douté en arrivant en Virginie et à Londres, je pensais m’être plantée, mais ce sentiment passe, toujours. Il faut accepter l’inconnu et savoir le maitriser.

Changer amènera forcément un nouvel équilibre positif, des personnes intéressantes autour de vous, et vous insufflera des idées de projets excitants.

Si je n’avais pas quitté la France pour les Etats-Unis, je n’aurais jamais démarré ce blog, fait du yoga, appris sur moi-même et sur une nouvelle culture, affronté des peurs et des épreuves, rencontré tout plein gens positifs, et je ne serais finalement pas à Londres aujourd’hui.

 

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Osez, n’ayez plus peur, croyez en vous et décidez d’être heureux. Et gardez en tête que vous ne serez jamais prêts. 

Bien-être

30 petites choses qui me rendent heureuse en vacances

20 July 2015

Ah les vacances, le moment de se laisser aller et souffler. J’ai eu envie de faire une liste de ces petits bonheurs qui rendent heureuse.

 

– Lire 3 livres par jour, du réveil, en passant par sa serviette de plage, jusqu’au coucher. Lire des polars, des romans à l’eau de rose, des biographies, bref bouquiner.

 

– Se réserver 1h maxi pour trainer sur Internet. Au delà, on se rend compte que l’on tourne en rond, d’update en update Twitter, que l’on commence à regarder la vie des autres et les autres c’est le mal.

 

– Regarder tous les films avec Elvis Presley le matin, et il y en a quelques uns.

 

– Prendre des photos, de tout, pour garder des jolis souvenirs.

 

– Dormir.

 

– Eteindre son téléphone 23h par jour.

 

– Méditer, et poser de nouvelles intentions positives chaque jour.

 

– Faire de nouveaux projets, sans se brider en pensant que c’est impossible ou vraiment utopique.

 

– Ne toucher à un ordinateur que pour écrire. Uniquement.

 

– Regarder sa peau qui brunit de jour en jour.

 

– Porter la même paire de tongs pendant un mois.

 

– Prendre un café en terrasse tous les jours, idéalement sur une place tranquille.

 

– Manger des glaces, parce que c’est l’été.

 

– Ne pas lire les journaux, ou uniquement en espagnol, au moins on ne comprends qu’un tiers.

 

– Fermer les yeux et penser aux belles choses qui nous attendent, rêver.

 

– Ne rien planifier, se laisser porter selon: le temps, l’envie, et prendre le parti de chambouler son programme si il ne nous satisfait pas.

 

– Chanter, même si la chanson est ringarde, même si c’est Bonnie Tyler.

 

– S’habiller uniquement de shorts et de robes (pourquoi ce jean dans ma valise?)

 

– Faire moins (ou pas) de sport, laisser son corps devenir oisif (et heureux).

 

– Se remémorer tout plein de bons souvenirs.

 

– Ne pas sortir de chez soi avant 13h, de toute façon tout est fermé et il fait trop chaud.

 

– Reprendre un verre de sangria.

 

– Observer les autres sur bord de sa serviette, leur inventer une vie, grogner sur les peaux toutes blanches qui s’obstinent à vouloir bronzer sans parasol.

 

– Sourire beaucoup.

 

– Améliorer son temps quotidien en “sauter dans les vagues”.

 

– Oublier sa trousse à maquillage, tricher avec une crème solaire teintée.

 

– Apprécier le repos, finalement salutaire après des mois à: courir, voyager, et bousculer ses habitudes.

 

– Compter ses tâches de rousseurs.

 

– Discuter en spanglish, rire et faire des signes avec les mains aux serveuses de café.

 

– Aimer, parce qu’on a la chance d’être accompagné de sa moitié.

 

 

A vous de compléter la liste!

 

Bel été à tous(tes).