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June 2015

Australie, Voyages & Adresses

Portraits de voyageuses | Maïté en Working Holidays en Australie et road-trip en Asie

25 June 2015

Les voyageuses sont à l’honneur pour la 4e édition des Portraits de Voyageuses sur Biobeaubon.  Maïté a 25 ans et vit en Belgique près de Bruxelles. En 2011, elle a pris l’avion direction l’Australie pour un voyage de 6 mois avec son copain en visa working holidays (vacances-travail) pour découvrir le pays et la culture australienne. De retour en Belgique,  ils ont travaillé et économisé pour repartir 6 mois en Asie, entre la Chine, le Laos, la Thaïlande, l’Inde et le Cambodge. Maïté nous raconte son expérience entre road-trip, paysages idylliques et choc culturel.

 

Dans quel cadre es-tu partie voyager en Australie ?

Je suis partie 6 mois, avec le Visa Vacances-Travail, qui permet aux jeunes de moins de 30 ans de travailler et voyager dans le pays. Comme je partais seule au départ, je suis passée par un agence qui proposait des forfaits visa, cours d’anglais, logement et s’occupait des démarches (billets d’avions, réservations, visa).

Le premier mois, je suis restée en famille d’accueil à Sydney où j’ai suivi des cours d’anglais. Comme mon copain a décidé de me suivre en Australie, nous avons acheté une voiture et pris la route en alternant travail dans des fermes, roadtrips  et expériences en tout genre comme par exemple travailler dans un concours de pêche.

Un mois, avant la fin nous avons vendu la voiture et fait du WWOOFing (cueillette). A la base, je partais uniquement pour apprendre l’anglais et travailler mais la venue de mon copain à quelque peu changé mes plans et nous avons vécu une belle aventure en pleine nature, à travers le pays.

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Comment as tu organisé ce voyage de Asie? Improvisation ou carnet de route ?

Nous avons d’abord établi la liste des pays que nous souhaitions visiter en fonction de notre budget, nous avons par exemple exclu des pays comme le Japon ou la Mongolie. Le but étant de prendre le plus de transports locaux possible (bus, bateau), en évitant l’avion.

Nous avons choisi le pays de départ, la Chine, et pris nos billets d’avion intermédiaires. Ensuite, nous savions que nous ferions Vietnam, puis Cambodge et Laos mais après cela nous avons surtout géré pas mal de choses sur place (armés de nos guides Lonely Planet). Un peu avant d’arriver dans un pays j’établissais un itinéraire pour le pays suivant et une fois sur place on se laissait porter.

Mon copain et moi ne sommes pas du genre à vouloir tout voir et tout visiter mais plutôt à nous balader au gré de nos envies c’est notre façon de découvrir. Je me renseignais aussi toujours sur les “prix du pays” avant, afin de pouvoir négocier sans se faire arnaquer…

Un fois au Laos, à la moitié du voyage, nous avons établi la suite du voyage qui demandait un peu plus d’organisation car nous souhaitions aller en Inde et en Birmanie : impossible de passer les frontières par les terres et d’avoir un visa à l’arrivée. C’est un voyage qui demande un peu de préparation et d’organisation mais nous avons choisi aussi de nous laisser porter et d‘accepter les imprévus. 

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Quels conseils donnerais tu à une femme qui aimerais voyager seule en Australie?

J’étais accompagnée mais je pense que c’est un pays où il est très facile de voyager seule. D’abord, parce que l’entraide est le maître-mot en Australie il faut savoir que le pays est plus grand que l’Europe, pour seulement 20 millions d’habitants, les Australiens seront donc toujours prêt à donner un coup de main en cas de soucis. Ensuite, on rencontre énormément de voyageurs dans les auberges de jeunesse, ce n’est pas difficile de trouver des compagnons de route.

Enfin, si vraiment vous souhaiter partir seule sur la route, il faut bien s’organiser car les distances sont très longues et il n’est pas rare d’être en panne d’essence au milieu du désert.

Concernant, la sécurité c’est un pays vraiment hyper safe je ne me suis jamais sentie en danger en me baladant seule la nuit à Sydney.

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Quelle à été ton expérience la plus marquante entre l’Australie et l’Asie?

C’était deux expériences vraiment superbes, différentes, parfois éprouvantes, mais très enrichissantes.

L’Australie, m’a marqué par son immensité, et la nature y est reine. Je me rappelle des journées à rouler au milieu du désert. Lorsque nous sortions de la voiture le jour nous étions attaqué par les mouches, puis le soir par la moustique et notre tente était notre seule refuge. Mais à côté de ça il y avait, les couchers de soleil magnifiques, les animaux uniques, la gentillesse des gens et tant de choses que j’oublie.

L’Asie m’a marqué par le choc des cultures.  Nous bougions beaucoup, et fatigués par des heures de trajets nous devions négocier, trouver un logement.

Là-bas, les occidentaux, même les routards, sont considérés comme très riches, on est donc tout le temps sollicité. A côté de ça, ce qui m’a le plus marqué et que la plupart de les gens ont l’air tellement plus heureux que dans nos pays. Il y a une vraie simplicité, les gens vivent avec peu mais ont l’essentiel : un toit, de quoi se nourrir et leur famille.

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Tes prochaines destinations voyages ?

Pour le moment, je n’en ai pas ; avec mon copain on vient d’acheter une maison et nos économies y sont consacrées. Dans les prochaines années, nous allons donc voyager près de chez nous. Mais dans quelques années, pourquoi pas le Népal ou l’Amérique du Sud.

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Tes voyages en 5 mots ?

Une odeur en Inde ? le massala et les épices en général, présentes partout même dans le dentifrice !

Un bruit en Australie ? le chant des kookaburra, qui ressemble au rire d’un singe

Une adresse incontournable au Cambodge ? Pour manger à Kampot, le Epic Art (meilleur porridge de ma vie) et à visister : les temples d’Angkor.

En plat en Thaïlande ? le pad-thaï végétarien ! c’est simple, je n’ai pratiquement mangé que ça

Une phrase au Vietnam ? “Please, Buy something”, les vietnamiens ont très (très) envie de vendre leurs produits aux touristes

 

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Retrouvez Maïté et envoyez lui un petit mot sur Twitter @inthegloryland

 

 

 

 

Berlin, Voyages & Adresses

Un week-end de 3 jours dans le Berlin alternatif et vegan

22 June 2015

Berlin, c’est une grande (et vieille) histoire d’amour:  une ville vibrante, artistique, alternative, écolo et simpleTout le monde roule en vélo, consigne les bouteilles en vert, le choix en matière de produits bio est immense, et on ressent l’influence d’une consommation plus responsable et d’une ville où la vie en collectivité est une affaire sérieuse.

Après un premier séjour axé culture et musées (mon programme favori quand je voyage seule), j’ai décidé de repartir à deux à la découverte du Berlin alternatif. Moins de musées mais plus de street art et d’immersion dans la vie berlinoise pour sortir un peu des sentiers battus.

 

 

 

Se déplacer à Berlin 

Berlin est une ville très étendue, où il peut être parfois difficile de se repérer : il n’est pas rare de marcher en plein centre ville 10 minutes sans croiser une seule âme. Mon astuce, est de ponctuer votre journée par des lieux populaires qui vous emmèneront dans la bonne direction : un restaurant vegan, une brasserie, une boutique.  Ensuite le mot d’ordre : flâner! J’ai marché en moyenne 15km par jour dans la ville en déambulant de rue en rue.

Mon conseil pour se loger : Airbnb! Les appartements sont spacieux et il est facile de se dégoter un grand appartement pour une somme très raisonnable. J’ai posé mes bagages à Prenzlauer Berg dans cet appartement sublime, propre et très bien situé (voir)

Airbnb reste la meilleure solution pour profiter d’une ville, être au calme, vivre à son rythme et vivre en immersion dans un quartier!

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Pour se déplacer plusieurs choix :

le métro, qui fonctionne très bien avec un grand réseau de stations. A la différence du métro parisien ou londonien, plusieurs lignes de U-Bahn ou S-Bahn peuvent circuler sur le même quai d’une station. Regardez bien sur les écrans le numéro de la ligne. Une carte à la journée coûte environ 3 euros, bus compris. Les gares de S-Bahn et U-Bahn sont souvent situées à deux entrées différentes, ne soyez pas étonnés de sortir d’une gare ou entrer dans une autre. Pensez à télécharger l’application Berlin Subway pour ne pas être perdu.

le bus, certains bus vous permettront de relier deux stations de métro, où le X100 par exemple traverse tous les lieux touristiques entre Mitte et Charlottenburg.

le vélo, à Berlin tout le monde pédale pour se déplacer, et il est possible de louer des vélos à la journée pour 8-12 euros. C’est un bon moyen de découvrir la ville, profiter des parcs et des bords de la Spree.

à pieds, attention attendez vous à beaucoup marcher! Nous avons calculé que le premier jour, le compteur affichait 21 km, et ensuite une moyenne de 15 kilomètres. Pensez à l’allemande, portez des chaussures confortables!

 

 

 

 

Prenzlauer Berg

Mon quartier favori à Berlin, un mélange de restaurants délicieux, de boutiques indépendantes, de parcs et de calme. On y croise beaucoup de trentenaires, de jeunes familles.

Pour ne rien louper, perdez vous entre Schönhauser Allee, Rykestrasse, Pappelallee, Dunckerstraße et remontez jusqu’au Mauerpark pour les puces du dimanche.

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Pour les amatrices/eurs déco, ne ratez pas When Victoria Met Albert sur Dunckerstraße, une boutique adorable et inspirante.

Pour manger vegan, il y a l’embarras du choix, mon coup de coeur Sia An sur Rykestrasse un restaurant vietnamien vegan pour manger un Bo Bun, ou un curry jaune aux légumes et tofu en terrasse.

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Pour découvrir « la rue vegan » de Berlin, direction Schivelbeiner Strasse, où l’on retrouve le supermarché Veganz le paradis vegan avec une patisserie / boulangerie pour manger en terrasse. Le choix de produits est immense, avec beaucoup de marques allemandes tant en cosmétiques qu’en alimentaire.

Dans la même rue plusieurs enseignes vegan : le Goodies Cafe pour manger un morceau,  DearGoods une boutique de vêtements et accessoires, et Avesu un shop de chaussures vegan.

 

 

 

 

Friedrichshain

Un quartier plus alternatif, pour flâner et manger dans l’un des (très) nombreux restaurant de Simon-Dach Strasse. A Friedrichshain on rencontre des familles, des punks, des étudiants, des artistes. Friedrichshain est vivant même le dimanche soir où tout le monde se retrouve à une terrasse pour refaire le monde. Les rues sont ornées d’oeuvres de street art, pensez à lever les yeux!

Deux coups de coeur : Goura Pakora sur Krossener Strasse, un restaurant indien vegan (militant) pour manger LE meilleur Tali (et le plus généreux) jamais mangé. L’endroit est simple et la nourriture délicieuse et fraiche avec des plats à partager.

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Juste en face de Goura Pakora: Cupcake un cake shop qui propose des brownies, cookies et cupcakes vegan et gluten free. Ils sont tout simplement délicieux et super léger, la boutique est adorable, une adresse à ne pas rater.

Veganz à aussi une enseigne dans le quartier sur Warschauer Strasse, avec un restaurant à l’étage « The Bowl ».

En partant de Veganz, dirigez vous droit devant sur Warschauer Straße pour découvrir le quartier de Kreuzberg.

 

 

 

 

Kreuzberg

Un quartier vibrant, militant et cosmopolite. On peut voir dans les rues de nombreuses oeuvres de Street Art sur les murs, des affiches militantes, des réunions de quartiers. Kreuzberg est un quartier avec une âme: alternatif et artiste.

Ne manquez pas de vous promener le long de l’East Side Gallery, pour voir le mur qui séparait l’est et l’ouest du pays, même si certains touristes ne respectent pas le lieu et écrivent leur nom sur les oeuvres.

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Fatigué de la promenade? Arrêtez vous 5 minutes le temps d’un verre et d’une sieste au soleil le long de la Spree derrière l’East Side Gallery.

Pour continuer la ballade, flânez le long l’Oberbaumbrücke entre la Spree et le marché d’art (peintures, antiquaires, artisans), pour rejoindre le coeur de Kreuzberg vers Skalitzer Strasse. La rue regorge de restaurants, de café, de terrasses, de couleurs, et perdez vous dans les alentours pour vous imprégnez de l’ambiance éclectique du quartier.

Mon coup de coeur ? La rue Bergmannstrasse et ses nombreux restaurants avec des options vegan un peu partout (impossible de faire son choix), les marchés aux puces, les boutiques, l’animation, la musique dans la rue, les couleurs. Le rendez parfait du dimanche midi!

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Je me suis arrêté manger un Bo-bun et des rouleaux de printemps délicieux chez Huong Que avec en cadeau un bain de soleil en terrasse.

Le bon plan à ne pas rater ? Le glacier Berghem, où tout le monde fait la queue pour manger des glaces (4 choix vegan au lait de soja) pour un prix modique. C’est délicieux et approuvé par les habitants du quartier!

Côté culture, le Musée Juif de Berlin sur Lindenstraße est un trésor d’architecture et d’histoire qui vaut vraiment la peine de prendre 3 heures dans votre séjour (et la location d’un audioguide). 

 

 

 

 

Mitte

Entre Friedrichshain et Mitte, faites un détour du coté d’Alexander Platz pour quelques emplettes, un concert en plein air de quinquagénaires, ou une pause café.

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De là, cap vers le Berliner Dom et le Lustgarden qui offrent une vue sur la Spree et les bateaux de touristes qui se croisent.

A ne pas rater: prendre un verre sur la Spree, les pieds dans l’herbe sur un transat en face de la gare Hauptbahnhof dans l’un des nombreux bars. Ambiance Bahamas (oui si peu) garantie!

 

 

 

Voir un concert à la Zitadelle

Je suis venue à Berlin pour voir Faith no More à la Zitadelle, et si vous avez l’occasion FONCEZ! Les festivals berlinois méritent le détour avec stands de bières (une institution) et nourriture végétarienne, et surtout le plaisir de voir un concert au milieu d’une citadelle entre forêt et lac.

 

 

 

J’ajoute donc Berlin à ma liste de futures-maisons (avec Barcelone)! D’ici là, je reviendrais pour faire quelques week-ends et explorer d’autres quartiers de la ville.

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Partagez vos bons plan à Berlin en commentaires pour alimenter ce mini-guide!

 

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Vegan

Mes astuces simples pour adopter une alimentation végétalienne.

17 June 2015

Si devenir vegan c’est embrasser un mode de vie éthique, découvrir une cuisine savoureuse et des aliments dont ont ne connaissait même pas le nom (gomasio?), il faut avouer qu’au début on peut ressentir quelques frustrations.

Cuisiner sans produits laitiers, dire adieu au miel, et faire des omelettes sans oeufs ? C’est possible et surtout délicieux et très simple.

Tous les vegans ont du dire ciao à un aliment favori. Pour moi c’était le fromage et les yaourts. Mes repas favoris étaient composés de plateaux de fromages, de roquette et de soupe, et je mangeais plusieurs yaourts par jour. En devenant vegan, il m’a fallu apprendre à trouver des équivalence et surtout découvrir de nouvelles saveurs. 

Découvrez une cuisine créative, et finalement (très) loin de toute frustration avec quelques astuces.

 

 

 

Le fromage

Fait maison ou non, il existe de nombreuses sortes de fromage végétal. Les noix et les plantes sont des aliments magiques, qui aurait cru manger un jour de la feta de lupins ou de la mozzarella de soja?

Chez 100% Végétal, on retrouve une recette ultra simple de feta à base de lupins, tofu, huile de coco et lait de soja. On la consomme en tartine, dans un gratin ou en salade. Bref, c’est LA recette à partager.

Nostalgique du classique tomates mozzarella ? J’ai repéré chez Veganwiz une recette de Sojarella assez impressionnante: une mozza à base de lait et yaourt de soja. Encore une fois, la recette est simplissime et tous les ingrédients sont disponibles dans vos magasins bio.

Ensuite on trouve de nombreuses marques de fromages vegan en boutique bio. Côté fromage pour gratin et grilled cheese, le Wilmersburger le fromage tout-terrain qui ressemble à s’y méprendre à du fromage râpé et le Daiya très populaire aux Etats-Unis. A noter que le Wilmersburger en tranche est le meilleur ami des sandwichs et des brunchs!

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Amateur de cream cheese ? Mon favori est le Sheese ail et fines herbes, frais et délicieux! Et ne passez pas à côté du Vegusto qui est parfait sur du pain en tartine!

Mon astuce pour le parmesan est la levure maltée, son goût de noix est magique dans les pâtes, les gratins et les mêmes les salades. Le bon plan ? Choisir une levure enrichie à la B12 pour un effet 2 en 1.

Et le choix s’agrandit d’année en année, aux Etats-Unis on trouve depuis 2 ans du Kite Hill une gamme de fromage type camembert et brie, tout simplement bluffante! Vendue au rayon fromage des Whole Foods, c’est une innovation dans le monde vegan!

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Pour en savoir plus, jetez un coup d’oeil aux livres: Fromages Vegan de 100 % Végétal et Je conçois un superbe plateau de fromages vegans de Sebastien Kardinal et Laura Veganpower.

 

 

 

Les yaourts

Il est loin de temps des yaourts de soja pas terrible au supermarché ou des yaourts hors de prix des magasins bio. On trouve désormais une large palette de yaourts au lait de soja, coco, amande, et même des mélanges très savoureux.

Chez Sojasun et Soyade on trouve (en autres) des crèmes au chocolat ou à la noisette, des flans vanille-caramel et des yaourts aux fruits. Les produits Sojasun sont disponibles dans la plupart des supermarchés au rayon yaourts, et Soyade dans les boutiques bio.

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Pour les amateurs (comme moi) de yaourts nature, Alpro et Provamel ont récemment sorti en gros pot (moins d’emballage, plus de yaourt!) des yaourts soja-coco et soja-amande. Le goût est très doux et surtout non sucré: parfait pour être mélangé avec des fruits, de la confiture, ou du sirop de datte.

 

 

 

Les oeufs

Une omelette sans oeufs c’est possible et très facile, il vous suffit d’un bloc de tofu ferme et d’un torchon. Ensuite, enveloppez le tofu dans le torchon et placez au dessus un poids (une boite de purée, ou des paquets de pates) pour le presser et évacuer l’eau, le tout pendant 10 minutes.

Ensuite, pour reproduire l’effet oeufs brouillés, il suffit d’émietter le tofu dans une poêle et de l’assaisonner à son goût: sauce de soja, filet de jus de citron ou sauce tomate et faire cuire 10 minutes à feu doux..

Pour les gâteaux, sans utiliser du Egg Replacer (poudre remplaçant les oeufs), il est facile de remplacer les oeufs avec de la banane, des graines de chia, ou du beurre de cacahuètes. Pissenlit au Jardin a réalisé un adorable tableau récapitulatif pour réussir son cake au citron et graines de pavot (recette en cadeau).

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Le miel

Si vous aimez le miel en tartine, dans les yaourts, et les gâteaux, pensez aux sirops de sucre végétal. Sains et savoureux, il existe de nombreuses saveurs comme le sirop de riz, le sirop d’érable, le sirop de coco, ou de datte. Ils s’utilisent autant crus qu’en patisserie et sont une bonne alternative au sucre blanc (vilaine glycémie).

Mon favori ? Le sirop d’érable qui parfume tous les desserts, et le sirop de datte pour son goût si particulier.

Le plus ressemblant au miel ? Le sirop de riz, dont la texture et la saveur sont bluffantes.

 

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J’espère que toutes ces astuces vous aideront à vivre une vie végétale réussie, et n’hésitez pas à poster vos produits favoris en commentaires pour alimenter cet article! 

Népal, Portraits de voyageuses, Voyages & Adresses

Portraits de voyageuses | Marion au Népal

13 June 2015

Pour ce 3e portrait de voyageuse, Marion étudiante en communication nous raconte le Népal. Volontaire dans une association locale, CPCS, elle a décidé de sortir des sentiers battus pour vivre une expérience hors-norme.

Avant le tremblement de terre, on parlait finalement peu du Népal, la destination n’était pas prisée des journaux et reportages. L’occasion de découvrir le pays sous un autre angle, loin des idées reçues. Epices, encens, animaux, religion, cap sur Katmandou : suivez le guide! 

 

 

 

 

Pourquoi as tu décider de partir faire ton stage au Népal ?

Cela faisait quelques temps que je pensais partir à l’étranger pour mon stage. C’était la première fois que je pouvais saisir l’opportunité de travailler 5 mois où je voulais, et utiliser ce temps pour rester en France ne m’intéressait pas. A l’époque je pensais partir à San Francisco, ou en Irlande. Mais une de mes amies a été volontaire dans l’association CPCS Int. à Katmandou, et son voyage m’a passionnée. L’association s’occupe des enfants des rues, leur offre un toit et des solutions à leurs problèmes. J’ai commencé à m’intéresser au Népal, regardé pas mal de reportages, et décidé de solliciter la responsable de l’ONG pour y faire mon stage. 

 

 

 

Quelle image avais-tu du Népal avant ton départ?

Je m’imaginais le Népal comme l’Inde, mais en plus rural. Ce n’est pas un pays très représenté dans les médias et on le voit souvent comme le temple du bouddhisme, niché dans l’Himalaya, peuplé de gens gentils et portant fièrement leur culture. Et c’est un peu ça finalement !

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Comment as tu préparé ton voyage, guide et carnet de route ou improvisation sur place?

J’ai laissé totalement les choses se faire. Bien sûr je me suis renseignée sur les endroits à voir, mais je me suis dis qu’en 5 mois j’aurais toutes les occasions de voir ce dont j’ai envie, en fonction de ce qui se présenterait sur ma route. Il y a tellement de choses incroyables à voir que ce n’est pas nécessaire de faire un plan.

 

 

 

Quelles sont les lieux / expériences à ne pas manquer au Népal?

Pour vivre une vraie expérience, totalement différente, il faut aller dans la réserve naturelle du Chitwan. À la frontière indienne, c’est un endroit incroyable au milieu de la jungle avec une faune et une flore unique. On peut faire de la pirogue au milieu des crocodiles, se promener et croiser des éléphants, rhinocéros, singes, ours et si on est chanceux et patient, même des tigres !

 

 

 

Quels conseils donnerais tu à une femme qui aimerait voyager seule au Népal?

Je dirais tout simplement de suivre son instinct ! C’est la même chose que l’on soit en France, au Népal, ou ailleurs. Ne pas parler ou suivre les gens qu’on ne sent pas, respecter la culture et les règles en matière d’habillement, la loi … et tout va bien.

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Quelles sont tes prochaines destinations?

Dans l’immédiat je dirais le Népal. J’ai un sentiment d’inachevé avec voyage et la vie là-bas me manque. Sinon, l’Amérique du Sud me tente beaucoup, San Francisco, l’Irlande… Je verrais bien sur quoi je vais tomber !

 

 

 

Le Népal en 5 mots?

Une odeur?  L’encens, qui est omniprésent dans les rues népalaises. De la capitale aux villages, chaque échoppe, rickshaws, temple brûle un bâton. Et ça sent tellement bon !

Un bruit? Probablement les klaxons. C’est ce qu’on imagine lorsque l’on pense aux villes d’Asie, fourmillantes et pleine de moyens de transports en tous genre. Et bien c’est tout à fait ça, en pire !

Une adresse incontournable? Pour un bon repas, ce n’est pas très typique mais je dirais Places, un restaurant végéta*ien dans Thamel, à Katmandou. La déco est parfaite, avec des tableaux et peintures d’artistes locaux aux murs. On peut manger assis sur des coussins, pieds nus, ou à table. Et la carte est géniale ! Des produits frais, des plats originaux, des desserts à tomber. 

Pour visiter, il faut se laisser guider par ses envies. Il y a tellement de lieux magnifiques au Népal. Malheureusement, la majorité du patrimoine culturel a été détruit au cours des séismes, mais les paysages restent à couper le souffle.

Un plat typique? Le daal bhaat ! Plat national, il est composé de riz, de lentilles avec leur jus et d’un mélange de légumes et de pommes de terre, le tout souvent accompagné de pickles. Ils en mangent deux fois par jour, au petit déjeuner et au diner. Bien sûr, aucun daal bhaat n’aura le même goût qu’un autre, chacun le faisant avec sa touche personnelle et un masala différent. 

Une phrase?  « Little spicy miss ? » soit la phrase que j’entendais douze fois par jours lorsque j’habitais à Godawari, un village à quelques kilomètre de Katmandou. Je travaillais au centre des filles et habitant juste en face je prenais tous mes repas avec elles. Apparemment, elles avaient compris que les plats étaient légèrement trop épicés pour nos palais d’européen.

 

 

 

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Comme vous l’aurez compris, Marion est revenue du Népal suite au tremblement de terre.

Pour continuer de soutenir l’association CPCS où elle travaillait, et prendre soin des enfants des rues népalais, Marion a lancé une collecte en ligne et a besoin de tous vos dons !

Grâce à votre aide, COCS pourra protéger les enfants, les soigner, les nourrir et leur offrir un cadre de vie décent après cette catastrophe. Mais l’association vient également en aide aujourd’hui aux victimes du séisme dans les villages reculés du Népal, où les aides humanitaires ne sont pas encore arrivées.

Il est important de savoir que chaque don compte, avec à peine 1€ on peut acheter 4 litres d’eau potable, précieuse maintenant. Il n’y a pas de petit don, chaque geste à son importance !

Tout l’argent récolté via la collecte sera ENTIÈREMENT REVERSÉ à l’association.

Vous pouvez également faire un don directement via le site CPCS, et en savoir plus sur son action sur le blog de Marion. 

Suivez Marion sur Twitter @Marysoffdachain

 

Bien-être

2 ans sans tabac! Comment arrêter de fumer définitivement ?

10 June 2015

Je viens de fêter mes 2 ans sans cigarette.

2 ans sans haleine de cendrier froid, de mains qui sentent le vieux mégot, de réveil avec des maux de têtes,  le teint vitreux et les cheveux et fringues qui sentent mauvais. Bref, je suis enfin libre! Tout le monde le sait, arrêter de fumer c’est un sacré combat, mais on s’en sort haut la main avec quelques astuces.

 

 

J’ai appris à aimer fumer

J’ai été la fumeuse classique, je dirais même la fumeuse française classique. J’ai commencé à fumer à 13 ans en colonie. Ma première cigarette je l’ai fumée un an avant. Avec le recul je suis scandalisée que l’on laisse fumer des gamins à partir de cet âge là sans interdiction. Non, en France on fume, et le tabagisme adolescent est finalement très toléré.

J’ai appris à fumer, d’abord une cigarette par jour en me cachant pendant quelques années, j’ai toujours détesté fumer le matin mais il fallait fumer devant le collège et le lycée ensuite, je me suis forcée à fumer seule le soir chez moi. Et un jour sans m’en rendre compte, j’avais besoin de fumer après manger.

A 26 ans, je ne savais plus boire un verre sans une cigarette (ou 10). Mais mon corps a progressivement rejeté le goût du tabac, et j’ai pendant 3 ans fumé uniquement quand je sortais. Le cercle vicieux : ne pas fumer pendant la semaine mais fumer un paquet de cigarettes le week-end.  Ces cigarettes là sont les pires à supprimer.

 

 

 

J’ai arrêté de fumer

En arrivant aux Etats-Unis j’ai décidé d’arrêter de fumer. Mon mari a pris la même décision ce qui aidait à ne pas se laisser tenter. Il faut remarquer aussi qu’en Virginie l’environnement est principalement non-fumeur, et j’étais loin de mes copains et de mes verres de rosé en terrasse. L’envie de cigarette à disparu chez moi très vite parce que je vivais loin de toute tentations.

J’ai remarqué quelques astuces simples pour ne pas se laisser tenter au début :

  • éviter l’alcool, il réveille un stimuli “allumer une cigarette” automatiquement au début. Votre cerveau a associé les deux gestes et a besoin de temps avant de dissocier les deux actions. L’envie passe très vite quand on résiste à la première pulsion.

 

  • éviter tout ce qui est trop salé, trop sucré, trop épicé : tous ces goûts réveillent les papilles qui demandent une cigarette pour se débarrasser de ce goût de “trop”. J’ai dit au revoir au nachos / soda pendant quelques temps.

 

  • ne pas s’entourer de fumeurs : simple à dire non ? Il faut commencer par des actions simples : on ne se pose pas à une terrasse pour qu’un(e) ami(e) fumeur allument des cigarettes, demandez lui de sortir pour fumer. J’ai aussi pris l’habitude au début de ne jamais accompagner un(e) ami(e), ce n’est pas dramatique d’attendre 5 minutes dans un café pendant que quelqu’un fume.

 

  • jeter tous ses derniers paquets de cigarettes, on ne garde pas de cigarette de secours, ou paquet planqué à la maison. Ne plus fumer, ce n’est plus fumer du tout.

 

  • s’accompagner au début d’une cigarette électronique sans tabac ou de gommes. Ca m’a vraiment aidé quand j’ai eu envie de craquer, j’ai passé l’envie avec le geste de tirer sur une e-cigarette à l’anis. Je m’en suis vite débarrassée, mais après 13 ans de tabagisme, on a besoin de se faire un peu aider.

 

  • avoir une application comme Quit Now! pour compter le nombre de jours sans tabac et l’argent économisé. Une amie me montrait qu’en 3 ans, elle a presque économisé 8000 euros. La somme parait énorme, et elle est motivante!

 

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Etre déterminé(e) mais ne pas culpabiliser

Pour arrêter de fumer, il faut imprimer dans sa tête que “c’est fini, on ne retournera plus jamais au tabagisme”. Beaucoup de gens se justifient en disant qu’ils ne fument que quelques cigarettes, vous êtes fumeur(euse), et votre corps reçoit une dose régulière de tabac.

Comme quand on devient végétarien finalement, l’idée est de ne pas se dire “un dernier sandwich au poulet, quelques lardons ce n’est pas dramatique”.

Prenez votre décision comme une décision irrévocable. Evidemment, parfois on flanche, j’ai du fumer 2 cigarettes en 2 ans, pendant les 6 premiers mois. J’ai craqué et j’ai été dégoutée tout de suite, sans plaisir. L’envie de fumer met environ 6 mois / 1 an pour complètement disparaitre, pendant cette période on pense à fumer parfois. Il ne faut pas non plus se flageller, craquer ça arrive, mais il faut tout de suite se remettre sur des rails et apprendre à refuser une cigarette la prochaine fois.

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Se faire aider par un thérapeute

J’ai des amis qui ont réussi à arrêter de fumer avec de l’hypnose ou grâce à l’auriculothérapie qui consiste à travailler sur des points d’acupuncture derrière l’oreille qui coupent le stimuli de l’envie de fumer.

Pour l’anecdote mon amie est passée d’un paquet de cigarette par jour pendant des années à … rien du tout! Du jour au lendemain, elle a arrêté de fumer. Et même le lendemain de la thérapie, quand tout le monde fumait autour d’elle, elle ressentait l’envie de fumer pendant quelques secondes, mais tout ça disparaissait aussi vite. 3 ans sans tabac, et sans aucune cigarette depuis, l’auriculothérapie lui a donc donné d’excellents résultats.

Si vous ne vous sentez pas de quitter le tabac sans assistance, pourquoi ne pas essayer de voir un médecin ou un thérapeute?

 

 

 

En 2 ans ma santé s’est métamorphosée 

Je faisais du sport même en fumant, et je pensais que mes capacités n’était pas altérées vu que j’allais à des cours de cardio sans soucis. Je me trompais. J’ai remarqué une sensation perpétuelle d’étouffement après avoir monté des longs (longs) escaliers près de chez moi, rien de grave 3 minutes pour reprendre son souffle. Même en fumant seulement le week-end quelques cigarettes.

Cette sensation à mis 1 an à partir, aujourd’hui je monte les mêmes escaliers en courant. Pareil pour ma récupération au sport, ma capacité à tenir plus longtemps, à courir, faire du vélo…

Mon corps a mis donc pris 1 an pour se débarrasser complètement du tabac. Et je n’ai aujourd’hui plus aucune migraines, de sinusites, ou rhino-pharyngites. Ma peau va mieux, mon corps va mieux, mes poumons sont sains. J’ai arrêté de donner de l’argent à une industrie véreuse, et de polluer la planète.

Je ne voulais pas culpabiliser plus tard de ne pas avoir eu la force d’arrêté de fumer et d’apprendre un cancer du poumon ou de la langue. 

Aujourd’hui j’ai même développé une aversion au tabac, j’en déteste l’odeur, et je suis devenue une non-fumeuse intolérante.

 

Donc, arrêter de fumer même après 13 ans c’est possible, avec de la volonté, de l’aide et de la détermination. Peu importe la méthode, mais on peut réussir à se débarrasser du tabac! Votre corps et l’environnement vous remercieront (et votre porte-monnaie aussi).

 

 

 

Quelles sont vos astuces et techniques pour arrêter de fumer?

 

 

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Bien-être, Vegan

Sport | Pourquoi et comment utiliser les poudres de protéines vegan

9 June 2015

 

Les protéines : ce grand sujet mystérieux. Comment les vegan trouvent ils leur taux de protéine au quotidien ? Sont ils carencés ? Comment les sportifs végétaliens remplacent ils la poudre de protéine ?

Je reçois de nombreuses questions sur l’utilisation de poudre de protéines végétales pour les sportifs. Quel est l’objectif de l’utilisation de ces poudres ? Quelle est la meilleure formulation à adopter? Comment remplacer ces poudres de protéines par des ingrédients naturels ?

Pour y voir plus clair, Claire Fontaine nutritionniste répond à toutes nos questions pour comprendre comment avoir de beaux muscles, et améliorer son processus de récupération.

 

 

 

Pourquoi utiliser des poudres de protéines végétales lors d’une activité physique?

A partir de 4 à 5h d’activité physique soutenue par semaine ou lors d’un entrainement en parallèle d’un objectif de perte de poids, il est intéressant voir nécessaire d’augmenter sa ration de protéine.

Pour le sportif entrainé, les micro lésions induites par une pratique intensive nécessite davantage d’acides aminés pour réparer le muscle lésé. Le sportif peut aussi souhaiter augmenter sa masse musculaire et devra donc consommer davantage de protéines couplées à un entrainement spécifique pour permettre à son organisme de construire ce muscle désiré.

Dans un objectif de perte de poids, toute activité physique (quel que soit le niveau du pratiquant) peut faire appel à une supplémentation en protéine afin d’obtenir une tonification plus efficace. Associé à un régime hypoénergétique, cela évite une fonte musculaire. Le maintient du muscle est essentiel pour continuer à puiser dans la graisse corporelle et augmenter le métabolisme de base (l’individu continuera à brûler sa graisse même au repos).

Faire le choix de protéines végétales concerne surtout les sportifs végétariens ou végétaliens à la base.

 

 

 

L’utilisation de ces produits est-elle importante pour le développement des muscles ou la récupération ?

Associé automatiquement à un entrainement spécifique en musculation ou en endurance (selon si le but est le développement musculaire ou la récupération), OUI

Seul, cela ne sert à rien. Il n’y a pas de supplémentation miracle, il s’agit de monopoliser au mieux ses réserves et d’orienter son organisme dans une voie donnée. Un équilibre alimentaire journalier en parallèle et un entrainement cadré doivent y être associé.

 

 

 

Comment les utiliser correctement pour un effet optimal ?

Ils ne doivent pas remplacer un repas, mais venir en supplémentation dans le cadre d’une activité physique. En fonction de l’heure de l’entrainement on privilégiera une consommation après et/ou avant si les repas risques d’être espacés de 6h ou plus.

Il existe une “fenêtre métabolique” dans l’heure qui suit la séance d’entrainement qui permet une utilisation optimale des nutriments apportés.  Dans le cadre d’une perte de poids, la protéine peut intervenir comme une collation à 16h ou avant le coucher si le dîner a été pris tôt. Pour un effet optimal cela dépend bien entendu des habitudes alimentaires et sportives de chacun, des impératifs liés au quotidien (horaires de repas, travail, …)

Associé à une alimentation équilibrée à heure fixe, l’heure optimale de consommation dépendra de tous les facteurs énoncés. On peut cependant retenir qu’entre deux repas il faut minimum attendre 2h et maximum 4h et maintenir les 3 repas principaux sous forme de “vrais” aliments (petit déjeuner, déjeuner et diner).

 

 

 

Comment remplacer les poudres de protéines par des ingrédients naturels (fruits, légumes) ?

L’intérêt de ces poudres et d’apporter un taux de protéines élevé sans avoir autant de glucides ou de lipides que dans l’alimentation traditionnelle. Il est de ce fait possible d’augmenter sa ration de protéines de manière spécifique.

Pour les végétariens ou végétaliens contrairement aux omnivores, il ne peut y avoir un apport d’acides aminés sans glucides associés. Pour obtenir un profil d’acides aminés complets, permettant de construire/réparer du muscle les associations de végétaux sont obligatoires (semoule, pois chiches….) et déséquilibre la balance visée.

 

 

 

Quelle poudre te semble être la plus complète dans cette sélection?

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Sur ces 3 produits courants, je recommanderai le Plant Fusion qui semble le plus complet, il a l’avantage de posséder de la bromélaine et de l’alpha galactosidase qui permet une absorption optimale de la protéine et une meilleur digestion.

Les profils lipidiques, glucidiques et protidique ne sont cependant pas détaillés… (s’agit il d’oméga 3, 6, 9 ? Liste des acides aminés ?) On peut cependant déduire que les glucides indiqués ne sont pas métabolisés car issus de la stévia et des gommes.

La protéine de riz brun n’indique rien concernant la composition nutritionnelle du produit et le riz seul me parait insuffisant.

La protéine de chanvre parait être un bon produit (les profils sont ici indiqués et sont corrects mais il manquerai des enzymes de digestion à mon goût).

 

 

 

Merci à Claire de nous avoir éclairé sur les poudres de protéines végétales. N’hésitez pas à lui poser vos questions en commentaires!