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DÉCOUVRIR LA GAMBIE : PARTIE 1

expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

Mes 10 meilleures expériences en expatriation

2 June 2016

 

Le 1er juin, j’ai fêté officiellement mes 3 ans de vie de nomade! 3 ans à l’étranger, de voyages, de trains, d’avions, mais surtout d’expériences marquantes.

Je vous propose de découvrir mon top 10 de mes meilleures expériences en expatriation : passage du permis de conduire, musical à Londres, anniversaire à Manhattan… c’est l’heure du bilan!

 

 

 

Obtenir le permis de conduire aux Etats-Unis

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Le permis de conduire et moi, c’est une grande histoire. En préparant mon projet d’expatriation, je me suis inscrite à l’auto-école en France pour apprendre à conduire. L’auto-école était absolument nulle, je détestais cette situation “prof-élève”, bref, un cauchemar. J’ai quand même passé mon code, et 25 heures de conduite, mais à 1 mois de mon départ et face à une entreprise moyennement honnête, j’ai décidé de finir de passer mon permis aux Etats-Unis.

Me voilà au DMV en Virginie, en short et tongs au mois de juin, à passer mon code après avoir réglé 12$ à la caisse. J’avais bien potassé l’examen que j’ai passé sans fautes (victoire). S’en est suivi 3 mois de conduite accompagnée avec mon mari (la fausse bonne idée), pour revenir passer l’examen, toujours en short, faire le tour du pâté de maison, jouer avec les phares et les clignotants, et faire une jolie photo.

Je conduis partout depuis maintenant 3 ans, et je dois dire que j’adore ça, avec mon super permis américain depuis converti en permis français. Un jour je vous raconterais mon périple pour l’échanger d’ailleurs!

 

 

Le premier road-trip vers New-York

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New-York c’est la première ville des Etats-Unis que j’ai découvert en 2011 et je savais à ce moment précis que je reviendrais vivre aux Etats-Unis!

New-York – Washington DC c’est environ 4 heures de voiture, et le fait de pouvoir prendre ma voiture ou un bus pour vers Brooklyn me fascinait. La route n’est pas particulièrement jolie, principalement de l’autoroute, mais l’arrivée avec la vue sur la baie de Manhattan est mythique, comme rouler les rues de New-York où tout ressemble à un film.

Du coup, j’ai réitéré l’expérience peut-être 15 fois, pour un week-end ou un rendez vous parfois, et New-York reste ma ville favorite au monde, celle qui me jette toujours des étoiles dans les yeux.

Relire mes articles sur New-York

 

 

Les dimanches vignobles & blue grass en Virginie

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La Virginie est un état magnifique, bordé de lacs et de forêts mais aussi de vignobles! Si les lieux sont idylliques, le vin est un peu moins bon, mais je me souviens d’une journée noire où nous avions passé des heures à batailler en vain pour un problème administratif et finalement décidé d’aller boire un verre dans un vignoble.

La personne en charge des dégustations adorait la France, et connaissait un peu mon mari, et a fini par nous faire déguster tous les vins de la maison. Quelques crackers pour éponger et les yeux cachés dernière une paire de lunettes de soleil, nous avons passé l’après midi à discuter avec le propriétaire français en écoutant un groupe jouer du bluegrass. C’était ma-gi-que!

Relire mes articles sur la Virginie

 

 

 

Faire visiter Washington et sa région à ma famille

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Ou plus précisément à mon père! Voir sa famille tous les 6 mois ou plus est le côté complexe de la vie à l’étranger, du coup mon père qui travaillait au Texas pendant quelques jours à réussi à venir nous voir à Washington. J’ai passé 3 jours à faire la visite avec  lui des Air and Space Muséums (celui de Virginie est incroyable), Capitole, White House, Cimetière d’Arlington, Georgetown…

C’est assez chouette de connaître assez bien une région pour proposer un voyage sur-mesure à sa famille, j’ai pu passer du temps privilégié, apprendre des tas de choses sur l’aviation, et me rendre compte que vivre loin valait le coup juste pour ses moments là!

 

 

 

Traverser les Etats-Unis et le Canada pendant l’été indien

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Et en sifflotant la vieille chanson de Joe Dassin, oui, c’était obligatoire. Pour mon anniversaire, nous avons pris la route direction Montréal, à environ 10 heures de Washington. En octobre, les routes sont bordées d’arbres de toutes les couleurs : rouge, orange, vert et jaune. Je rêvais de voir le Canada pendant l’été indien et croyez moi, je n’ai pas été déçue, le paysage était à couper le souffle. A la frontière nous avons découvert une petite station service et son restaurant figé dans les années 80. Le road-trip de film, dans mon vieux 4×4 confortable à chanter à tue-tête!

Relire mon article sur Montréal

 

 

 

Fêter mon anniversaire dans un penthouse à Manhattan 

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Le soir de mes 26 ans démarrait plutôt bien, après des vidéos de mes proches,  une promenade à Coney Island, et un diner chez Candle 79 le meilleur restaurant vegan que je connaisse, un ami français nous a invité à le rejoindre dans une soirée privée de l’Upper East Side.

Surprise en arrivant, nous étions en fait dans un penthouse magnifique sur les toits de Manhattan, avec un barman et des chouettes cocktails. J’ai célébré mon 26e anniversaire dans ce lieu improbable, à boire un verre en regardant New-York cette ville qui ne s’éteint jamais.

 

 

 

Fêter le nouvel devant un musical à Londres

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Pour le nouvel an, toute ma petite famille nous a rejoint à Londres pour visiter la ville et passer le nouvel an. J’avais réservé des tickets pour voir un musical à Soho, et ce fut une soirée assez incroyable : places au premier rang, musical burlesque incroyable ponctué de pause gin-tonic (à l’anglaise), suivi d’un diner dans un beau restaurant thaï. Les comédies musicales de Londres sont à la hauteur de Broadway, il existe ici une folie du musical. Les rues de Soho sont bordées de théâtres et d’affiches de spectacles.  Je ne connaissais pas vraiment Londres à ce moment là, mais sortir dans les rues de Leicester Square à minuit pour voir le feu d’artifice, recevoir des “Happy new year” de tous les passants, c’était un superbe souvenir à notre arrivée!

 

 

 

Découvrir la Gambie 

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Mon voyage en Gambie restera un souvenir incroyable! Les anglais et les français ne voyagent pas vers les mêmes destinations et on croise finalement peu de français vers Lanzarote ou en Gambie (contre les Baléares et le Sénégal). J’y ai découvert un pays sublime, des paysages de rêves, une faune et flore protégées. J’ai pu faire de la pirogue sur le Makasutu, voir des centaines de singes en liberté, marcher des heures sur la plage à refaire le monde.

J’ai rarement été aussi dépaysée lors d’un voyage, et je me rend compte que je n’aurais peut être jamais eu l’idée de partir visiter ce pays si je n’habitais pas en Angleterre. Revenir en Europe, m’a permis de voyager ailleurs que sur le continent américain, et découvrir l’Afrique de l’Ouest ou repartir en Asie font partie de mes expériences marquantes depuis mon arrivée à Londres!

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Réaliser mon rêve en allant à Lanzarote

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Cela fait plusieurs année que je rêve d’aller à Lanzarote, les paysages lunaires m’ont toujours fascinée : les volcans, les plages multicolores et l’ambiance magnétique. L’an dernier après une année riche en émotion, j’ai posé mes valises pendant presque un mois sur l’île des Canaries. J’ai découvert une île incroyable et surtout singulière, où la nature est encore protégée du tourisme de masse. En arrivant, j’étais physiquement moralement fatiguée après une année éprouvante, mais l’énergie de cette île m’a tout simplement guérie. On m’a souvent raconté qu’il existait une énergie particulière, peut être due aux volcans, mais pour l’avoir expérimenté les ondes sont particulièrement fortes à Lanzarote. J’ai hâte d’y retourner pour profiter de cette belle énergie!

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Me sentir enfin londonienne 

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Plus qu’un moment particulier, la sensation de rentrer à la maison que je ressent en arrivant à l’un des aéroports de Londres. C’est assez étrange de ne plus me sentir chez moi à Paris où j’ai vécu 12 ans, mais à Londres où je vis depuis un an et demi. En 3 ans , j’ai déménagé de mon pays natal pour vivre dans 2 pays différents, et culturellement très différents. Pendant longtemps, j’ai identifié la France comme “maison”, même si je reste française et que mes attaches se situent en France, j’ai construit beaucoup de choses solides depuis mon arrivée à Londres. Je me sens chez moi, même si cette ville m’étonne tous les jours. C’est assez doux d’expérimenter un sentiment de confort, même si je sais que d’autres destinations m’attendent! 

 

 

Partagez aussi vos plus belles expériences de vie à l’étranger ou de voyageuse/r en commentaires! 

Gambie, Voyages & Adresses

Découvrir la Gambie |Partie 2, les lieux incontournables

25 May 2015

Après une première rencontre avec la Gambie, je vous emmène à la découverte des lieux incontournables à ne pas manquer durant votre séjour.

Une semaine en Gambie vous permettra de découvrir la côte Senegambienne, ses plages et parcs nationaux pour se plonger au coeur du célèbre “The Gambia Experience”.

 

 

 

Kololi Beach

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La plage de Kololi s’étend sur de nombreux kilomètres.  Parfaite pour faire de grandes ballades en sirotant un jus de fruits frais (pas de blender ici, tout est fait à la main), profiter de l’un des restaurants / bars de plage, ou marcher jusqu’au Senegambia strip et Monkey park.

Le Poco Loco est un endroit agréable, face a la mer, calme et fréquenté par beaucoup de Gambiens pendant le week-end. Les Gambiens aiment aussi venir le soir pour faire du sport.

J’ai été impressionnée par le niveau et le sérieux des entrainements : seuls ou en groupes des séances de squats, pompes, runs, par dizaines sont organisées tous les soirs. Mon hôtel le Djeliba était d’ailleurs situé à Kololi Beach, et je vous le recommande vraiment : un hôtel confortable et agréable avec une ambiance vraiment chaleureuse.

Kololi, c’est l’endroit parfait pour passer une journée ou soirée face à la mer, en évitant les coins trop touristiques!

 

 

 

 

Makasutu Park

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Pour visiter le Makasutu (la forêt magique en Gambien), prévoyez un grosse demi-journée et un guide. De nombreux guides sont disponibles en cherchant sur ce site ou via vos hôtels.

Mon conseil: en Gambie ne faites pas l’erreur de passer à coté d’un accompagnateur. Ils connaissent parfaitement les parcs et la nature gambienne. Vous aurez le privilège de découvrir la faune et la flore : chaque fleur et son utilisation médicinale, les différents arbres et leurs significations dans la culture africaine et tous les singes ou oiseaux qui se cachent dans la jungle. 

Une visite typique du Makasutu se déroule en 4 parties : un accueil et explication autour de l’historique du parc, une balade en canoë à travers la mangrove, une randonnée dans la jungle, et un déjeuner autour de spécialités gambiennes.

La balade dans la jungle est une expérience incroyable : j’ai pu découvrir des fleurs et arbres très rares, des espèces d’oiseaux par dizaines mais surtout des singes.

Le babouin est une espèce très représentée en Gambie. Au milieu de la promenade, nous avons assisté à  une « migration » de 300 babouins de Guinée dans la forêt. 

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Ce qui reste magique en Gambie est le respect des animaux. Vous avez le droit de visiter le parc national, mais interdiction de nourrir les singes, juste de les observer. Au Makasutu, aucune démonstration pour touristes, ni de photos payantes :  Les singes déambulent partout autour de vous, mais vous êtes chez eux.

Pour finir la visite : un petit tour pour découvrir de l’alcool de Baobab, et une pause culinaire pour finir cette journée autour d’un déjeuner gambien avec un Domoda (légumes dans une sauce de beurre de cacahuète, vegan sur demande). Mon expérience favorite en Gambie!

 

 

 

 

 

Kotu

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Kotu est situé sur la cote Sénégambienne à 20min en taxi du Senegambia Strip. Une journée à Kotu, le programme idéal pour bouquiner sur la plage, manger dans un restaurant gambien, et faire le marché pour trouver des chapeaux et des pagnes.

Le Paradise et le Domino sont deux plages vraiment agréables, et la nourriture gambienne (Domoda) à tomber!

 

 

 

 

Cape point

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Cape Point est mon endroit favori en Gambie. Un petit bijou très protégé. Si vous allez jusqu’au Calypso (30min de taxi du Senegambia) vous découvrirez la plage de Cape Point, connue pour ses bateaux colorés et sa douceur de vivre.

Très calme, la plage du Calypso n’accueille que 10 personnes seulement, pour une sensation « seul(e) au monde ». Des crocodiles recueillis par les pêcheurs barbotent à coté du restaurant dans un étang. J’ai compris la signification de l’expression « lazy as a croc ». Ces crocodiles ne chassent pas, même pas un poisson dans l’étang « ils sont comme des frères » disent les gambiens. Non, ils préfèrent le poisson offert par les pêcheurs matin et soir.

Des singes se promènent aussi sur la plage pour venir manger une banane et partir aussi vite, les chiens viennent fuir le soleil pour dormir sous votre transat. Cape point c’est un endroit sauvage, préservé et vraiment magique.

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Senegambia Strip

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Le Senegambia Strip est l’avenue des restaurants, hôtels, magasins et épiceries. On y trouve  des restaurants gambiens comme thaïlandais, chinois, indien ou italiens, toujours à la sauce gambienne.

La qualité des restaurant est excellente et l’ambiance animée. On y retrouve aussi beaucoup des couples européennes-gambiens, le non-dit de la prostitution masculine en Gambie pour gagner un visa.

En Gambie, on peut manger sans risques partout, les règles d’hygiènes sont scrupuleusement respectées, même au fond fond d’un parc national. Les enfants sont aussi les bienvenus en Gambie, ce qui fait de ce petit pays une destination familiale.

A la question : peut-on manger vegan en Gambie ? Pensez que la viande est un luxe que beaucoup ne se paient pas. Donc oui, tout pousse en Gambie (sauf les oignons importés de Hollande), alors profitez en : du jus de baobab et wungo, des bananes, des cocos, de la papaye, des tomates … La nourriture y est fraiche et savoureuse!

 

 

 

 

Monkey park

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Le Monkey Park est situé au bout du Senegambia Strip, il est accessible à pieds en 20min environ. Là aussi penser à prendre un guide, le parc est sauvage et nécessite une personne pour vous accompagner pour voir les singes ( et personne n’est à l’abri d’une mauvaise rencontre).

A la différence du Makasutu, les singes ont l’habitude de venir demander des noix aux touristes. Ils vivent évidemment dans leur environnement naturel, mais connaissent l’homme ce qui peut les rendre assez insistants.

Ne vous étonnez pas d’être suivi par des babouins qui vous tirent le doigt pour une quémander. C’est une ballade intéressante, même si le Makasutu vaut largement le détour pour voir des singes par centaines non nourris par l’homme.

 

 

 

 

La Riviere Gambia

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J’ai donc fait UNE sortie de touriste pendant cette semaine. Une promenade en bateau le long de la rivière Gambia avec déjeuner gambien.

Les plus ? La rivière est magnifique et la promenade au soleil d’une demi journée en bateau a bouquiner et regarder le paysage vaut vraiment le detour.  De la nourriture (vegan sur demande) délicieuse cuisinée sur place par l’equipe.

Les moins ? Etre uniquement entre touristes et l’activité pêche qui m’a fichu froid dans le dos.

La prochaine fois, je demanderais a mes contacts gambiens une manière de faire du bateau sans passer par ce genre de sortie pour européens. Contactez Bob Gambia qui vous emmènera en bateau pour des découvertes plus locales!

 

 

 

La Gambie fait partie des voyages qui m’ont vraiment dépaysée. Je vous conseille vraiment de sortir des destinations attendues pour découvrir l’Afrique de l’Ouest, sa culture, et ses paysages paradisiaques. La Gambie a perdu énormément de touristes avec les rumeurs d’Ebola, l’Afrique est un continent pas un pays, et n’a pas jamais été touché par Ebola. Osez! C’est une destination qui plaira aux plus curieux d’entre vous, et aux amoureux des animaux et de la nature sauvage!

Gambie, Voyages & Adresses

Découvrir la Gambie | Partie 1

19 May 2015

En mars dernier j’ai eu la chance de découvrir la Gambie. Mon premier voyage en Afrique de l’Ouest. J’ai voyagé en Amérique du Sud-Nord, Asie, Europe, Afrique du Nord, mais ce tout petit pays a réussi a faire tomber de nombreuses idées reçues que je gardais. Un voyage dépaysant, enrichissant, étonnant.

La Gambie est un pays situé sur la cote de l’océan Atlantique, à 6h de vol de Londres. Le pays accueille des touristes pour ses paysages colorés, ses plages magnifiques, ses parcs nationaux pour amateurs de faune et flore sauvage et son ambiance paisible.

 

 

 

La Gambie en bref

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Pour voyager en Gambie, il vous faudra vous munir d’un visa (50 euros) valable 6mois. Toutes les nationalités en dehors du Commonwealth doivent présenter un visa de tourisme. L’aéroport est Banjul (la capitale), et sur place on se déplace en taxi ou en car.

La Gambie accueille des touristes d’octobre a mai, c’est ensuite le temps des pluies tropicales et de la malaria…

On parle anglais, arabe, wolof, peul, mandika et diola en Gambie. La religion principale est l’islam, puis le catholicisme. La Gambie est un merveilleux exemple de respect du culte de chacun, et les gambiens sont fiers de montrer leur tolérance et leur patrimoine culturel.

 

 

 

Tourisme

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La Gambie n’est pas un pays de tourisme de masse, il existe des hôtels et grands complexes mais vous ne trouverez pas l’ambiance de Punta Cana et ses all inclusives (et tant mieux).

Niveau logement, les hôtels sont grands, clean et très agréables. De Kololi Beach et son Senegambia Strip plein de restaurants animés, à Kotu et Cape Point plus sauvage et calme.

Les Gambiens ont le sens de l’accueil et savent tout de suite vous mettre à l’aise. Je n’ai pas trouve de gens plus gentils et à l’écoute pour nous faire passer un séjour inoubliable.

 

 

 

The Gambia experience

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Les affiches le long des routes promettent de découvrir «  The Gambia expérience. ».  Et c’est réussi ! On découvre une culture vraiment fascinante. Pour ne rien rater et vraiment découvrir le pays, mon conseil: se déplacer un taxi. Les distances sont souvent entre 10 et 30min de voiture, et les taxis entre 1 et 5 euros.

Nous avons donc voyagé pendant 1 semaine avec la compagnie de Bob Gambia et le chauffeur Abdu. Ils proposent aussi des tours et visites.

Fon-cez ! Ils ont emmenés dans les marchés loin des sorties arnaques-touristes, les meilleures plages et restaurants, et raconté l’histoire du pays, sa politique, le sytème religieux et scolaire.

Le pays est très sur et les Gambiens mettent un point d’honneur a ce que vous vous sentiez bien partout. N’ayez pas peur de marcher dans les rues et vous promenez en taxi. Ils existent des permis spéciaux pour conduire les touristes (taxi jaunes) avec des formations spéciales pour les conducteurs.

Et en fin de séjour, j’ai demandé a Abdu de nous emmener dans son restaurant favori : arrivée dans un restaurant sans électricité au milieu d’une grande avenue sombre, où a pris soin de nous installer et a commandé des plats végétariens. Nous avons mangé une cuisine délicieuse, simple, dans un endroit improbable.

 

 

La culture gambienne

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Une collègue anglaise m’avait dit « j’ai aimé la Gambie mais on te sollicite tout le temps dans les rues et les prix ne sont pas fixes »

Vous êtes en Afrique, pas en Europe et la culture est différente, point. Il faut voyager en Europe pour ne pas vivre de dépaysement culturel (et encore). Les gambiens font la promotion de leurs activités : manucure, massage, jus de fruits, artisanat, en venant se présenter directement dans la rue. C’est leur manière de promouvoir leur business, pas d’internet en masse ici. N’hésitez pas a dire « oui plus tard » pour refuser poliment.  Je n’ai jamais eu de comportement agressif en retour.

Les prix ne sont pas fixes ? Oui c’est la culture gambienne de marchander tous les prix (en dehors des supermarchés et restaurants). Mon chauffeur de taxi m’a expliqué qu’il fallait monnayer environ 50% du prix. Ensuite libre à vous, j’ai vu des gens pinailler sur 1 euros, alors que le salaire moyen est 40 dollars par mois.

Les gambiens gagnent majoritairement leurs vie avec des pourboires. Ne soyez pas pingres, 50 dalasis 1 euros est un pourboire important. Votre guide a été agréable pendant la visite ? Le serveur du restaurant a l’écoute ? Soyez généreux avec les pourboires, ils font partie intégrante du salaire en Gambie.

 

 

 

Dans la partie 2 du guide de la Gambie, vous retrouverez un itinéraire d’une semaine:

  • Cape Point
  • Kotu
  • Banjul
  • Makasutu National Park
  • Kololi Beach
  • Senegambia Strip
  • Rivière Gambia

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Angleterre, Etats-Unis, expatriation

Retour sur 4 années à l’étranger. Et demain ?

31 May 2017

Déjà 4 ans. Je me revois encore le 1er juin 2013 à l’aéroport de Roissy, direction Washington avec mon mari et mes 2 chats, à tester la resistance de mon mascara et d’un vieux mouchoir pour éponger les larmes.

Je redoutais ce moment depuis des mois, à mesure que je validais les étapes pour le grand départ : entretiens, signature du contrat, démission, annonce aux proches, résiliations en tout genre, et beaucoup d’au revoir. Pour adoucir ma peur, je me répétais en boucle “Ce n’est qu’un an et demi et si c’est trop dur, la France sera toujours là” tout en sachant qu’au fond de moi tout irait bien, et que je ne rentrerais pas, enfin pas dans un futur proche.

J’avais 26 ans, et je rêvais que ma vie change. Moi qui ai toujours été avide d’expériences et de changements, la stabilité m’étouffe vite, et le train-train perd son charme rapidement. Alors Paris, aussi jolie soit elle, m’avait lassée.

Ce départ j’en rêvais, je traquais depuis longtemps la situation idéale : le job, le visa pour 2, le pays… Je ne suis pas du genre à rêver sans agir, et la vie, je l’ai toujours imaginé aux 4 coins du monde.  Et pourtant, avec du recul, on a tout fait de travers au départ, comme des gamins un peu naïfs, sans mode d’emploi. 4 ans de vie entre 26 et 30 ans, c’est aussi vivre les années du passage à l’âge adulte avec une chance immense de découvrir des choses merveilleuses mais surtout se découvrir en tant qu’humain.

 

Découvertes et premières chutes

A notre arrivée aux Etats-Unis, il a fallu tout reconstruire. Les premières semaines ont été consacrées à la recherche d’un appartement, de meubles et d’une voiture. Sacré investissement pour 1 an et demi, dans une région où les apparts meublés n’existent pas, et les leasings sans historique de permis sont pratiquement impossibles. Il a fallu beaucoup investir pour vivre cette aventure et se donner les moyens de se lancer dans la vie à l’étranger.

Il y a eu les doutes sur le travail, l’éloignement de la famille et des amis, le système de santé américain pas évident à comprendre, mais malgré tout ça, la magie de vivre son rêve peu importe les difficultés. J’ai eu l’impression de vivre dans un décor de film, de gouter de nouvelles saveurs tous les jours, et surtout de me sentir pousser des ailes en me délestant du poids que je trainais depuis des années.

Vivre au milieu de forêts, de lacs, à 30 minutes de Washington, avoir la chance d’aller se baigner tous les jours d’été après le travail, faire du yoga sous les étoiles, et filer à New York pour le week-end, ça valait bien de se casser la gueule, au moins un peu. Je me souviendrais de cette période comme un ascenseur émotionnel perpétuel : bonheur, doutes, stress, peur, et bis repetita.

L’avantage de ne pas vivre au coeur d’une grande ville, a été de rencontrer des gens plus facilement. Des amis(e)s solides, qui vous aident à réparer une voiture, vous emmène à l’aéroport, et qui sont toujours disponibles pour un verre après le boulot. Après plusieurs années à Paris, vivre l’expérience de la “communauté” américaine typique a été reposante : des gens plus accueillants, que l’on croise tous les jours, une vie de petite ville avec ses fêtes et événements, et surtout une impression de simplicité. Les Etats-Unis c’est aussi un terrain incroyable d’exploration, j’ai adoré visiter la côte est, le Texas, le Canada…

 

 

L’herbe est plus verte ailleurs ?

Mais un visa d’un an et demi, c’est aussi une petite voix qui tourne en permanence au coin de notre tête : rester, partir, comment rester, où partir? On a eu cette discussion des centaines de fois, avec l’envie de rester aux Etats-Unis où il faisait bon vivre, où choisir de filer vers de nouveaux horizons. Et le choix n’était pas dicté par l’affect uniquement, mais par l’administratif, et surtout la recherche d’une qualité de vie, d’un système de santé viable et d’une envie de fonder une famille.

Les Etats-Unis, n’étaient pas compatibles avec l’envie d’avoir un enfant, surtout quand on sait que l’on devra faire une PMA, et qu’ensuite, le congé parental inexistant et les prix de gardes exorbitants ne justifient pas l’envie seule de rester. Beaucoup trop de contres dans la balance, en tout cas à cette époque de notre vie.

Alors où aller ? Londres, Singapour ou le Canada, pour des questions professionnelles avant tout, avec une nette préférence pour Londres et la non nécessité d’un visa. Comme d’habitude, quand la vie n’est qu’incertitudes et que l’on s’efforce de planter des pousses partout en prenant soin de les arroser, la situation se débloque un jour, toute seule. Direction Londres! En quelques jours, la mutation de mon mari a été acceptée et j’ai également reçu une proposition de poste au sein de mon entreprise pour la capitale anglaise.

 

 

London calling! 

Retour de l’ascenseur émotionnel, des nuits à se demander à quoi allait ressembler notre vie à Londres, dont je ne connaissais que Camden, le centre et Brick Lane. En cadeau d’arrivée à Washington, j’avais eu le droit à une chirurgie de mon endométriose, et évidemment en cadeau de départ ? Je vous le donne en mille. Mais étrangement, on était sereins et heureux de partir vers une nouvelle aventure, heureux de revoir nos familles et ami(e)s plus régulièrement.

Sauf que Londres, mi novembre, c’est un calvaire. Il fait jour de 8h à 15H30, noir-gris entre les deux, souvent pluvieux aussi. Encore aujourd’hui je redoute cette période dès la rentrée… Mais motivés à poser les bases d’une nouvelle vie, et surtout forts de notre première expérience, nous avons tirés quelques enseignements pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Le reste, c’est une question de bonne étoile, avec un appartement joli et meublé dans un quartier proche de nos boulots. Notre emménagement à été presque facile, malgré des chats refusés à la frontière une première fois et une vie avec 2 valises pendant quelques semaines. Londres est une ville magique, ouverte, où il est possible de découvrir de nouvelles choses chaque week-end.

Il a été plus difficile de rencontrer des ami(e)s dans une ville qui fait 12 fois Paris, mais les belles rencontres existent et surtout nos amis passent régulièrement en week end. Vivre en Angleterre est une bonne occasion de redécouvrir l’Europe, pleine de charme et d’histoire, qui nous avait manqué : la France, l’Italie, le Danemark, Lanzarote, et pousser un peu plus loin nos explorations avec la Gambie et le Japon.

Et après une folle année, l’envie de fonder une famille est apparue plus forte, et après moults rebondissement, j’ai eu la chance de vivre ma grossesse entre Londres et quelques aéroports. Je développerais cette expérience dans un autre article, car envisager une famille à l’étranger n’est pas une décision facile, la France étant un pays incroyable concernant la santé, l’éducation et la famille.

 

 

 

Un bébé et beaucoup de questions

Mais nous voilà en 2017, avec un bébé de 6 mois et des poussières, une vie londonienne plutôt agréable où tout le monde semble avoir trouvé ses marques. J’aime toujours autant cette ville, ses maisons edwardiennes, les pubs, l’humour anglais, les petits cafés, les parcs et les canaux, le sentiment d’avoir encore des tas de choses à découvrir ici. L’anglais est devenu une langue repère, avec laquelle je me sens parfois plus à l’aise pour exprimer certaines idées.

Alors rester ou partir ? Là encore, sur le papier tout semble idyllique, mais il y a eu ce petit truc appelé Brexit. Au début, on n’y croyait pas trop, et puis l’inflation, le pound qui baisse, le pays qui se ferme, et la découverte d’une politique familiale complexe pour deux parents qui travaillent.

Avoir un enfant à l’étranger c’est chercher un endroit où il/elle pourra trouver une bonne éducation, un cadre de vie agréable, et une politique qui soutienne les familles. L’éducation de notre enfant est dictée par l’envie de faire quelques sacrifices pour le voir grandir dans un univers multilingue et multiculturel. Et soyons honnêtes, difficile de voir une amélioration au Royaume-Uni dans les années à venir, c’est donc le retour des grandes discussions.

Où aller ? Comment ? Quand ? On fait des to do lists, on discute avec nos boulots, rêve d’un peu plus de soleil et moins de pollution, passe des heures à faire des recherches, avec cette sensation que je connais trop bien : quelque chose se prépare et se débloquera bientôt, comme pour Washington et Londres. Après 4 ans et 2 pays, on est loin de la naïveté du premier départ,  et connait désormais les points clefs et les pièges à éviter pour une expatriation réussie.

En réalité, je rêve de vivre dans ma jolie ville de Virginie, mais sans problématique de visa ni de politique, avec un hiver moins court. C’est possible ? C’est souvent le casse tête des expatriés qui rêvent, beaucoup, avant de trouver des compromis.

Et la France ? J’aime la France, et je reviens chez mes parents avec plaisir. Avec la chance de les avoir vu déménager vers une nouvelle région que je ne connaissais pas, la Normandie, qui me donne l’impression de m’évader entre campagne et plage à chaque escapade. Alors peut-être que l’on reviendra un jour en France, en province ou peut être même à Paris, tout est une question d’opportunité, mais pour le moment, l’avenir semble ailleurs, encore un peu.

 

 

Ces 4 années à l’étranger m’ont permis de devenir la personne que je voulais être, d’oser, de vivre de nouvelles expériences, de dire non à des amitiés toxiques et oui à des nouvelles personnes positives dans ma vie. A privilégier ma famille, mon couple et mes amis proches, et surtout ne plus douter. Les Etats-Unis m’ont aidé à poser les bases d’une vie plus saine, plus éthique, et j’y ai découvert le yoga, Londres m’aide à développer ce besoin de vie curieuse et sereine. La distance, le temps, ont fermé des blessures et surtout m’ont aidé à ouvrir mon coeur, sans avoir peur de me cacher derrière une personnalité qui n’était pas la mienne. En 4 ans je suis devenue adulte, j’ai pris soin de compiler ces morceaux de ma vie sur Biobeaubon avec une communauté si positive et bienveillante.

 

Alors si même si vous avez peur de sauter dans le vide, lancez vous. En Europe ou de l’autre côté de l’Atlantique, peu importe. L’important est de vivre ses rêves sans regrets. Les conditions ne seront jamais réunies, et l’endroit idéal n’existe pas, mais les compromis existent et l’expérience de se réinventer ailleurs est exceptionnelle.

Ne croyez pas les gens qui vous pensent trop ambitieux(ses), trop jeunes, trop vieux, trop inexpérimenté(e)s, le monde vous appartient. Alors, prenez un crayon, une feuille blanche, notez vos rêves, vos forces, et essayez de trouver une réponse à chaque frein qui empêcherait votre depart.

Partir c’est revenir aussi, un jour, aucun choix n’est immuable. Mais croyez en vous, et osez!

 

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expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

Pourquoi je voyage, vis à l’étranger et apprends le coréen?

15 December 2015

 

Si certains dédient leur vie au sport, à la musique, ou à la peinture, pour moi c’est l’interculturalité. Je vous parle souvent de voyage mais ce n’est finalement que la partie émergée de l’iceberg. L’occasion de vous en dire plus sur mon parcours de voyageuse, d’expatriée, et communicante à l’internationale.

Pourquoi voyager? Pourquoi décider de vivre à l’étranger? Que recherche t-on dans le voyage? Et comment découvrir de nouvelles cultures?

 

Pourquoi voyager?

A près de 30 pays parcouru, je vide littéralement mes économies en billets d’avions toute l’année. La question que l’on me pose souvent est : que recherches-tu? Certaines personnes voyagent pour le sport, la cuisine, et moi pour découvrir la culture et surtout le quotidien des autres.

Je ne vise pas l’extraordinaire dans mes voyages, mais au contraire, l’infraordinaire. Je me passionne pour la découverte d’autres cultures, et cela passe par des heures à marcher, et observer les gens, regarder les supermarchés, les restaurants, et lire beaucoup de livres en amont sur l’histoire ou la sociologie.

Ce qui est fascinant en voyageant, et de passer du livre / documentaire à la réalité et voir en action dans un contexte précis la culture de l’autre.

Les relations humaines sont mon intérêt numéro un, avec la place de la femme dans la société, comprendre le système de travail ou le modèle familial. Pour ça, il faut aller à la rencontre des autres, ce qui est facile quand on a des connaissances sur place, sinon  il faut essayer de lier un maximum de contacts, avec des collègues Texans à Houston, en Gambie avec notre chauffeur de taxi, au Japon en sortant de notre cercle et en passant une journée avec un retraité pour découvrir son Tokyo. On apprend aussi beaucoup de la culture d’un pays à travers sa langue et sa cuisine.

Pour ne pas heurter la culture de l’autre, il faut la comprendre, et pour la comprendre il faut aller voir son quotidien. 

Alors oui, j’ai aussi fait des voyages “waouh” comme la côte ouest américaine et les parcs nationaux, où mes yeux ont vus des merveilles de natures mais la réalité m’a rattrapé assez vite en allant questionner nos copains installés sur place pour tout comprendre. 6 mois après c’était avec cartons, chat et mari que je revenais, les Etats-Unis méritant un peu plus de temps pour faire le tour du sujet.

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Apprendre une nouvelle langue

Parler anglais et comprendre la culture anglo-saxonne est déjà un grand pas, mais mon projet futur est un jour de m’installer en Asie, à Hong Kong, Tokyo ou Séoul. Pour ça, j’ai décidé d’apprendre une langue asiatique et de m’intéresser à sa culture / histoire / économie. Cette langue c’est le coréen, je suis tombée amoureuse de sa sonorité, et de son histoire.

Le premier pas a été de regarder des films et lire plusieurs livres sur le “miracle économique coréen” et l’aspect sociologique. La seconde étape a été de commencer à prendre des cours avec une jeune femme coréenne installée à Londres depuis 10 ans. En dehors de l’apprentissage de la langue, je me suis liée d’amitié avec elle, et j’adore passer du temps à parler de nos cultures différentes, sa vision de la famille, ou des relations amoureuses ou amicales.

C’est aussi passionnant de voir une personne se transformer en parlant sa langue maternelle. A Londres, on parle près de 300 langues et tout le monde à (ou presque) un accent. Quand ma prof passe de l’anglais au coréen sa voix devient très mélodieuse, et ça me donne envie de parler la langue pour en comprendre toutes les subtilités.

La suite ? Continuer à fréquenter des festivals de films coréens, et prendre des cours à l’institut coréen de Londres sur la langue et la culture, pour voyager en Corée en parlant mieux cette langue et échanger avec des gens sur place en évitant l’anglais.

En attendant, je poursuis le projet d’habiter en Asie, en repartant explorer le Japon en janvier, où des longues heures à me promener dans Tokyo et tout photographier, observer, analyser.

 

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Habiter à l’étranger

Quitter son pays natal est une étape importante quand on se passionne pour l’interculturalité. Même vous si voyagez 3 mois dans un pays, sachez que l’on comprend vraiment une culture quand on vit dans le pays et mieux quand on y travaille ou étudie.

Alors oui, c’est un gros investissement émotionnel et financier, et parfois complexe à gérer au niveau administratif mais c’est la plus belle expérience à vivre dans une vie. On apprend littéralement une nouvelle chose par jour, un mot, une coutume ou une expression. Et même si je n’adhère pas à toute la culture anglaise ou américaine, loin de là, j’en comprends désormais le contexte.

Ce n’est malheureusement pas le cas de tous, mais recommencer sa vie à zéro à l’étranger demande une grosse dose d’humilité, on est tout nouveau, les habitudes sont totalement différentes, le niveau de langue demande parfois un bel effort (oui, il y a parler anglais et vivre en anglais), mais tout cela nous pousse à travailler dur et à faire un pas vers les autres.

Et ce qui nous divise est parfois intéressant, je pourrais vous expliquer pourquoi les américains défendent le port d’armes après en avoir discuté avec des connaissances en Virginie. Je ne le tolère toujours pas, mais j’ai pu en parler sur place avec des gens concernés.

Et il amusant de se rendre compte à quel point je suis française. Jusqu’à 25 ans, ma vie était un cliché parisien à sortir du travail pour boire du vin rouge, fumer des cigarettes et manger du pain et du fromage en terrasse (oui), en parlant politique, arts et relations humaines.

Je me rend compte de la puissance de mon socle culturel français, et encore je suis issue d’une famille très métissée, en habitant à l’étranger.

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Travailler à l’international

Mon travail consiste à accompagner des équipes internationales sur la communication digitale, comme la France ou Singapour, la Hollande, le Royaume-Unie, les Etats-Unis etc.

Ce qui est parfois passionnant est souvent aussi épuisant. Pourquoi? Au delà des heures au téléphone, et des fuseaux horaires, il faut apprendre à communiquer avec l’autre en connaissant et surtout en utilisant ses codes.

Les français aiment écrire de long mails avec beaucoup de formules de politesse, les américains vous sembleront désagréables avec un “Ok, thanks” mais privilégieront l’efficacité. Pareil pour les retards même d’une minute avec des anglo-saxons. Aussi, on ne s’adresse pas à un coréen plus âgé ou hiérarchiquement plus élevé sans titre honorifique.

Pour briser la glace dans le milieu du travail, il faut montrer premièrement que l’on est curieux, et deuxièmement que l’on fait l’effort d’aller vers l’autre en respectant sa culture sans la heurter.

Mon travail et ma passion pour l’interculturalité forment finalement un seul et même projet, qui se nourrit de voyages et d’apprentissage de langues étrangères.

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Soyez curieux, et nourrissez vous des autres

Le plus important dans la découverte du monde est de le voir de ses propres yeux. J’ai été une étudiante en alternance voyageuse très à découvert, aujourd’hui je n’ai pas pour projet d’acheter un appartement ou un super sac à main mais juste de voyager.

Osez, et trouvez la formule qui vous correspond, comme le bénévolat, les échanges universitaires ou les stages? Mais apprenez des autres, et n’ayez jamais peur de paraitre bête tout en restant très respectueux de la culture de l’autre. C’est en apprenant que l’on casse des clichés et des codes.

Et en attendant de prendre l’avion,  faites le tour des bouquins / documentaires sur une destination? En ce moment je le fais avec la Corée en prenant aussi des cours de langue, et j’ai l’impression d’apprendre, de voyager et de sortir encore une fois de ma zone de confort.

Dans la découverte d’une nouvelle culture, le plus important est l’autre. C’est grâce à des rencontres magiques que vous découvrirez l’histoire d’un pays, ses coutumes, et le fonctionnement de sa société. Internet est magique pour discuter avec des gens de tous horizons, ne nous en privons pas.

 

Le voyage est un virus qui n’a pas l’air de se soigner facilement, et tant mieux, j’ai hâte de continuer à voir des centaines de pays et d’en savoir encore plus. Prochaine étape? Tokyo!

 

 

 

Quels sont vos expériences à l’étranger les plus marquantes ou vos futurs projets / rêves ?

 

 

 

En savoir plus sur le sujet 

Angleterre, Etats-Unis, expatriation, Lifestyle, Voyages & Adresses

L’expatriation des Etats-Unis vers Londres, premières impressions!

22 January 2015

Hello, hello,

Le mois de janvier est connu pour plusieurs choses: les bonnes résolutions, les grands changements, et les detox.

Je ne suis pas très détox: manger plus de kale et boire du jus de citron tiède? (boring alert), je prends des bonnes résolutions en septembre (comme les petits), par contre je suis membre permanente de l’association des grands changements.

Je m’explique. En novembre, j’ai quitté les Etats-Unis pour venir m’installer à Londres. Mon contrat et mon visa expiraient dans le pays et mon job et celui de mon cher et tendre nous ont proposé des contrats en Grande-Bretagne. Un contrat long, sans date de péremption, j’ai crié youpi!

L’opportunité de rêve pour continuer à vivre à l’étranger, dans un nouveau pays anglophone, se rapprocher un peu de la famille et explorer de nouveaux paysages. Ca c’est la partie positive de l’histoire.

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La partie un peu plus compliquée, a été le retour en Europe. Je n’étais plus une parisienne qui traversait la Manche. Pour moi, c’était traverser l’Atlantique pour aller dans un pays mi-familier, sans repères ou presque.

Parce que oui, on imagine souvent les globe-trotters: valise dans une main, passeport dans l’autre, sifflotant en avion après des étirements de qualité.

Non, en réalité choisir de partir dans un nouveau pays c’est quitter encore une fois sa maison, se préparer à affronter l’inconnu (encore), et tout analyser: les conditions de vies, le coût de la vie, les opportunités professionnelles, les loyers, les visas (boring alert 2). Et tout ça sonne très adulte finalement.

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L’expatriation c’est finalement comme travailler chez Disneyland, on découvre un univers merveilleux, mais on brise aussi quelques illusions sur le pays. Je suis le rabat-joie qui vous parlera mutuelles, impôts et visas pour les Etats-Unis (boring alert 3).

Alors ce retour en Europe? Et Londres?

Londres est une grande ville, très grande ville. C’est joli, vibrant, il se passe toujours quelque chose: une expo, un concert, une soirée quelque part… On peut marcher des heures sans but, juste en explorant un quartier. C’est un lieu cosmopolite, tout le monde parle anglais avec “un accent”, la gastronomie anglaise est finalement devenu une cuisine internationale.

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Les français ont tendance à dire: Londres, 2h de Paris, c’est un département de plus. NA! La culture est très différente, dans la vie ou le travail. J’aime les anglo-saxons pour leur côté cool, si peu snob (oui, les Anglais), et très respectueux.

A la différence des américains, les anglais sont corrosifs avec un humour 4e degré. Je me surprends à demander à mes collègues « c’est une blague là? hein? ». 

Tout change en revenant en Europe, comme habiter à nouveau dans une grande ville. Washington, la Virginie, c’était Disneyland. Pas ou peu de criminalité, un endroit  qui ressemble à Center Park où tout était ultra-friendly. Alors, au début à Londres j’ai eu la frousse. La frousse de marcher dans la rue quand il faisait sombre (à partir de 16h) ou de me mêler à la foule.

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Je me suis ENCORE dit que j’avais déconné de venir ici.

Et, j’ai pris mes marques, découvert des restos géniaux, des expos originales, le plaisir d’aller au pub pour papoter, aller faire le marcher à Bricklane, flâner à Portobello Road, nourrir les canards à Victoria Park et Hyde Park, explorer Hackney, trainer à Camden quand on a rien à faire. J’ai arpenté mon quartier, ses primeurs, bazars, et testé les clubs de yoga de Notting Hill.

Et un matin, comme ça, tu te dis « Ah, voilà, je suis chez moi ».

Au delà du train-train qui s’installe, c’est un bonheur de se dire chaque week-end: je me lève pour découvrir un endroit tout nouveau. Chaque quartier que je découvre est une première fois, chaque restaurant une découverte, chaque pub un nouveau lieu que j’explore. Et c’est chouette les premières fois.

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Il y aussi quelque chose de génial en Europe, en particulier à Londres: 6 aéroports et des tarifs vraiment intéressants pour voyager partout dans le monde!  Ma prochaine étape? La Gambie, pour découvrir la côte Sénégambienne, les plages et les réserves! Et du repos, c’est bien aussi le repos.

Ah ça a du bon le changement…

A très vite et bonne année (j’ose). Que 2015 soit maintenant positif, je crois que l’on a déjà eu notre dose de « pire ».

Et d’ailleurs, toutes vos bonnes adresses londoniennes sont les bienvenues! Partagez vos bons plans en commentaires!

Anouchka